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  1. Bonjour à tous, Je poste ce sujet pour partager avec vous une plateforme d’entraînement, Exam Arena, que nous avons créé pour faciliter la préparation des candidats aux épreuves psychotechniques de l’armée. La plateforme comporte des entraînements pour ces 5 sous-tests: Arithmétique Raisonnement Spatial Vitesse de codage Attention La plateforme compte près de 1800 questions et nous avons fait en sorte de mettre les candidats dans des conditions les plus proches de celles qu’il rencontreront le jour j. Par ailleurs, les candidats peuvent générer leurs propres exercices qui s’adaptent à leur niveau. La plateforme est accessible gratuitement pour le moment. N’hésitez pas à faire un tour dessus et à me faire vos retours pour que nous puissions l’améliorer! Voici le lien d'accès à la plateforme: https://app.examarena.io/index/armee-francaise?m=signup Merci à tous et bonne préparation
    5 points
  2. Vous posez les questions à gauche et à droite sur le forum, ça va finir par faire pétaudière, et l'aubergiste est assez carré sur la discipline et n'apprécie pas le boxon ... Sans compter votre alias/signature assez borderline, mais bon, on est une bande de jeunes, on se fend la gueule, aurait dit un de vos grands anciens .... Petite question préliminaire : dans votre présentation vous indiquez que vous avez déjà renoncé à un premier contrat ? Sans gros détail pourquoi ? Généralement partir et revenir ça n'est pas très fortement encouragé dans l'Armée, surtout casser un contrat MdR et vouloir revenir un peu plus tard comme EVSO ... Sinon sur Pétaouchnok, je ne sais pas comment considérez-vous Charlesville-Mézières et Le Valdahon, mais c'est pas non plus la grande métropole internationale ... Oui il n'y a que 6 Régiments du Génie (2 en plus Légion, mais le recrutement est différent), les 19e et 31e Génie sont pas véritablement focalisés sur le Génie-Combat, mais plus sur l'appui/l'infrastructure (production d'énergie, production d'eau, gros travaux, aide au déploiement, ...) Déficit du génie, non pas encore trop quoique pour l'instant le déficit se fait sentir un peu partout, mais pas encore au même point que le Cyber/transmissions Combien par promotion ENSOA, bof, tout est variable. 1° toutes les promos n'alignent pas toujours des places pour le Génie, c'est parfois 1 seule ou 2 par an ...2° Comptez facilement une 40taine de candidats (dont une 20taine en Génie combat) pour la promo qui aura son contigent de candidats sapeurs Après le 17e RGP, le plus demandé est certainement le 6e Génie à Angers, sinon il reste en génie combat le 3e à Charlesville-Mézière et le 13e au Valdahon, mais comme indiqué ces deux endroits sont de charmants ports de pèche assez caractéristiques de la "France Périphérique", ou la "Diagonale du vide" .... N'attirant pas toujours le jeune engagé plein d'énergies multiples ... Les calculs net/brut des rémunérations totales étant tellement compliqués et sujets à personnalisation que peu vont s'avancer sur ce terrain ... Si la proximité de la ville rose est un gros critère pour vous, ne tergiverser pas, engagez-vous comme Mdr ... Clairon
    4 points
  3. Excellent RETEX qui complète judicieusement le volet "je deviens un gendarme". Félicitation à vous et à vos camarades car votre indispensable métier est l'objet permanent de critiques, de contestations, de haine et de refus d'obtempérer récurrents. Avec une justice par trop laxiste. BTX
    4 points
  4. https://www.obsalis.fr/actualite/contrat-dengagement-des-militairesnbsp-comment-resilier-son-contrat-durant-la-periode-probatoirenbsp tu n'es pas prisonnier mais réfléchi bien et n'agit pas sur un coup de tête mais déjà si le train te fait peur mon Dieu! j'ai connu des jeunes qui restaient 12 h en famille avant de se retaper x heures de train en priant pour être dans les rangs au rapport à l'autre bout de la France .Des appelés même pas des gens d'active ...eux oui ils avaient toutes les raisons du monde de vouloir que çà s'arrête le plus vite possible quand ils n'avaient pas perdu leur boulot en partant sous les drapeaux .ils avaient 18 berges aussi .
    4 points
  5. En Harley davidson on ne reconnait plus personne.
    4 points
  6. Les médias sont depuis longtemps des porte-parole de parti politique. Depuis longues dates, les journalistes neutre sont extrêmement rare par simple problème de rémunération. Un article qui tend un peu trop contre une idée ne va pas être payé pour être diffusé dans le dit journal. Ce qui créait une sélection indirecte. Ce n'est pas vraiment de la corruption, c'est un regroupement d'idée similaire. Quand le patron demande un article sur un sujet et qu'il faut respecter certaines lignes de conduite ... On arrive à ce type de ''journalisme'' qui va s'accrocher à la première branche qui colle bien sans se soucier de la forêt. Rien de nouveau sous notre bon vieux soleil ! Lire plusieurs livres, recouper les informations, c'est le saint Graal de toute personne souhaitant avoir une vraie information.
    4 points
  7. Je comprends en effet votre réaction, car si la logique de l'EMHM est parfaitement compréhensible et marche depuis plus de 50 ans, je ne vois pas bien l'intérêt d'une école 9e BIMa, surtout qu'ils semblent l'axer sur le fait "Troupes de Marine" & "Amphibie" alors que des unités de la 9e BIMa ne sont pas colos, que des colos "oeuvrent" en dehors de la 9e BIMa, et qu'il n'y a pas que la 9e BIMa qui fait de l'amphibie ... Clairon
    4 points
  8. Bien le bonjour tout le monde ! Actuellement à l'ENSOA, je vous partage la liste des domaines de spécialités ainsi que les conditions de recrutement et durées de formation associées. A noter que pour les domaines de recrutement indiqués en orange, le choix de la filière de recrutement ne s'effectue qu'en fonction du classement à la fin de l'ENSOA. Par exemple, un élève RH ne pourra pas choisir la chancellerie d'entrée de jeu mais uniquement si son classement et le nombre de places disponibles en fin de formation coïncident. La liste d'origine comprenait 20 pages mais c'est impossible de téléverser autant de photos sur un seul article alors j'ai recopié l'essentiel dans un fichier, j'espère qu'il n'y aura pas de coquille. Par ailleurs, la liste comprenait aussi le détail des modules pour certaines spés mais j'avoue avoir eu un peu la flemme de recopier autant d'information alors n'hésitez pas à me le demander si ça vous intéresse. Bonne lecture Filières ENSOA.pdf
    3 points
  9. Bonjour à tous Je viens donner des nouvelles !!! depuis le temps... Visite médicale militaire effectuée en janvier (APTE) dossier complet renvoyé au référent puis en attente de nouvelles pour la commission de sécurité... Appel reçu de mon référent hier pour m'informer que tout est bon, plus qu'à effectuer la FMIR au mois de juillet !!! Je touche enfin au but 😁 Merci à tous pour votre soutien 😊
    3 points
  10. Pas de racaille , pas de tordus du cerveau , pas de " sauvageons " analphabètes .On s'y fait des super amis et çà bosse et çà fait du sport .
    3 points
  11. Je me doute bien que ce ne va pas s'arranger avec le temps, quand j'écoute mon grand-père, ancien de l'arme, les temps étaient bien différents ! Mais nous sommes la relève et il en faut. C'est un métier formidable et pour moi un honneur de pouvoir l'exercer.
    3 points
  12. Micro-correction, en Ecole d'application les "élèves" sont déjà Lieutenant. Les EA regroupent les lieutenants venant de différentes voies : St Cyr, EMIA, EMAC, ODS Le choix se fait si j'ai bon souvenir par origine pour qu'il y ai une répartition "harmonieuse" des différentes origines par régiment, pour que par exemple, toutes les places paras ne soient pas "trustées" par une seule voie de formation. Maintenant combien de places offertes par régiment, ça c'est pas vraiment connu d'années en années. Clairon
    3 points
  13. Le classement de ton Lycée est aussi important : être le premier avec 90% dans chaque branche dans un Lycée mal classé ne vaut pas être le 7ème avec 75% dans chaque branche dans un lycée super bien noté et considéré comme très exigeant
    3 points
  14. Procédure normale , tu es en arrêt maladie de telle date à telle date .On ne rompt pas le contrat de quelqu'un qui est en arrêt maladie et qui n'est pas de plus déclaré inapte au service .Dans le civil c'est pareil .le licenciement est interdit .
    3 points
  15. https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/4953-assemblee-generale-ordinaire-de-lamicale-de-paris-mise-a-lhonneur-de-membres-dhonneur-prestigieux.html .............../.............. Au terme de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Amicale de Paris ( AALEP) le samedi 23 mars au Fort de Nogent, trois nouveaux membres d'honneur ont été accueillis par le Président, le lieutenant-colonel (er) MORVAN Le Colonel Tran Dinh Vy : S’engage en 1947 au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale. Il y fait la connaissance du sergent Roger Vandenberghe avec lequel il va fonder le commando le plus célèbre d’Indochine, « les tigres noirs » à savoir une centaine de volontaires, majoritairement d’anciens viets ralliés et récupérés dans les camps de prisonniers. Habillés en viet, ils sont spécialisés dans les infiltrations de nuit derrière les lignes viets pour des coups de main, du renseignement...de Lattre disait d’eux : « Donnez-moi cent Vandenberghe et l’Indochine est sauvée ! » Leur fait d’arme le plus célèbre, en mai 1951, sur ordre du général de Lattre, l’assaut du rocher de Ninh Binh, le long du fleuve Day, pour récupérer le corps du fils unique du général, le lieutenant Bernard de Lattre tué la veille en défendant son poste situé au sommet du rocher. Pour ce fait d’arme exceptionnel (qui a réussi), le sergent-chef Vy, adjoint de Vandenberghe (blessé durant l’assaut, c’est donc Vy qui a pris le commandement et coiffé le sommet), de Lattre l’a pris dans ses bras et lui a remis la Médaille militaire en personne. Après l’assassinat de Vandenberghe en janvier 1952, Vy est passé officier dans l’Armée Nationale Vietnamienne qui servira de colonne vertébrale à la future Armée du Sud-Vietnam. Par la suite, il a fait toute la guerre du Vietnam dont les furieux combats sur les collines de Dak To, d’abord dans les paras, puis à la tête d’un régiment d’Infanterie et enfin à la tête d’une province militaire. Il a Fuit le Vietnam à la suite de la prise de Saigon le 30 avril 1975 par les divisions communistes Nord-Vietnamiennes, il est un des tout premiers boat-people. Revenu en France, est réactivé dans l’Armée française au grade de Chef de bataillon au 1er RE à Aubagne. Titulaire de 23 titres de guerre dont la Silver star américaine. Le colonel- médecin Hoang Co Lan : Chef de stick au 2ème BEP reconstitué après Dien Bien Phu, il fait 13 ans de guerre au Vietnam sans discontinuer. Durant ces 13 ans de guerre, il participe à de nombreuses opérations aéroportées – dont Ap Bac en 1963 où les pertes ont été énormes - mais aussi durant l’offensive du Têt en 1968 à la reprise de Saïgon puis à l’ouverture des charniers de la cité impériale d’Hué pour l’identification de 6000 corps civils que les communistes ont liquidé avant de quitter la ville... Titulaire de 13 citations. Après un séjour aux Etats-Unis après 1975, revient en France pour ouvrir un cabinet de médecin généraliste en région parisienne. Le major Pierre Flamen : Il s’engage en 1947, fait l’Ecole des Cadres de Langenargen dans les troupes d’occupation en Allemagne puis est désigné pour l’Indochine où il est affecté au 1er Bataillon thaï où durant deux et demi, seul Européen à la tête d’un commando composé exclusivement de Thaïs, opère exclusivement en zone viet afin de renseigner le Commandement sur le déplacement des unités viets entre la frontière du Laos et la frontière de Chine: reconnaissance, guérillas, contre-guérillas en jungle, renseignement, captures de prisonniers sont son quotidien. Dans un corps à corps, blessé par un coup de couteau... 1952-1954, second séjour au 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard comme chef d’une section totalement vietnamienne. Participé aux 5 sauts opérationnels du bataillon : Tu Lé, Na San, Langson, Dien Bien Phu 1 , Dien Bien Phu 2...A Dien Bien Phu, participé deux fois à la reprise de la colline charnier « Eliane 1 », à la seconde reprise, seul chef de section à être redescendu (tous les autres tués ou blessés...). Lui-même blessé dans les derniers jours de la bataille. Fait prisonnier, s’évade à 4 reprises. Rendu à la France dans les tous derniers à l’état de mort-vivant... Instructeur à l’Ecole commando de Bayonne, 1957-1958 part en Algérie à la tête d’un commando au « 8 ». Puis séjour au Congo et en RCA où il s’occupe de toutes les DZ de l’AOF. Intègre le Service Action de la DGSE où il met en place le Plan Constant (réseaux de résistance en cas d’invasion soviétique et recrutement/formation d’agents) + nombreuses missions extérieures... Grand Officier de la Légion d’Honneur, 11 titres de guerre, 9 citations dont 5 palmes....
    3 points
  16. Il est "d'humbles placards" qui valent toutes les étoiles...
    3 points
  17. BTX a raison mais en même temps si vous ne vous faites pas un peu mal aujourd'hui en coupant le cordon ombilical vous aurez encore plus de mal dans quelques années. Vous êtes passé du monde des bisounours au monde des hommes, tout le monde sait ici que ce n'est pas facile. Bien sûr que vous ne vous faites pas d'amis mais seulement des relations de travail, bien sûr que vous êtes d'un naturel renfermé et alors c'est pareil dans le civil. peut être je suis méchant, dur, sans pitié et autres mais bon sang de bois prenez vous en charge. ou alors démissionnez vite et ne revenez pas dire "ah si j'avais su" bien triste tout cela et tellement représentatif du monde d'aujourd'hui!!!!!
    3 points
  18. Le mieux serait de recueillir l'avis de vos parents qui, ils sont si proches de vous, ira dans votre sens. Il est rare dans ce contexte que des parents aillent à l'encontre du souhait de leur progéniture. En clair, dénoncer votre contrat et laisser tomber la réserve. Vous n'êtes pas fait pour le métier des armes. Et remettez vous sans perte de temps aux études. BTX
    3 points
  19. Vu en Alabama sur un parking "horses only " japanese not allowed 😁
    3 points
  20. Le doute risque de subsister longtemps ! Avec une présentation aussi dense, on est bien avancé. Avertissement gratuit en attendant les réponses aux qui, quoi, pour quoi, quand et par où, dans quel but ? BTX
    3 points
  21. Bonjour à tous, Comme annoncé dans mon dernier post, voici le Retex complet de ma PMP (Préparation Militaire Parachutiste). En espérant que cela soit utile ! N'hésitez pas à me corriger si vous remarquez une erreur ou si vous souhaitez apporter une précision. Si vous avez des questions j'y répondrai avec plaisir. CONTEXTE GLOBAL La PMP est un stage de 12 jours proposé par l'armée de Terre s'adressant aux civils souhaitant avoir une première approche des TAP (Troupes AéroPortées). Elle permet d'avoir à la fois une instruction initiale des fondamentaux militaires communs à toutes les armes et un volet orienté entièrement vers les TAP. En théorie (et comme nous allons le voir plus bas, c'est bien seulement en théorie), 2 sauts en parachute sont prévus durant celle-ci, sous réserve de la validation des conditions que je vais détailler ensuite. A l'issue, une PMP réussie débouche sur l'obtention du "Brevet PRÉmilitaire de parachutiste", aussi appelé "Brevet de PMP". Ce dernier ne doit pas être confondu avec le BPM (Brevet de Parachutiste Militaire), qui est quant à lui délivré aux personnels engagés dans un régiment TAP ou les officiers de toute arme lors de leur formation et qui consiste en 6 sauts dont 1 de nuit et 1 avec armement. Il est important de savoir ceci car de nombreux conseillers CIRFA ont une idée assez vague du contenu de la PMP, notamment concernant le nombre et la nature des sauts. Cela débouche sur le fait qu'au sein de ma PMP, certains pensaient que nous allions faire 0 saut, d'autres 1, 2 voire 6. Le nombre prévu officiellement est bien de 2 durant une PMP, réalisés de jour avec uniquement parachute dorsal et ventral (sans armement). Dans le cas de ma PMP (et j'imagine que c'est le cas pour toutes), la première semaine se fait au régiment et la deuxième à l'ETAP (École des Troupes Aéroportées) située à Pau afin d'y réaliser les 2 sauts. Le nombre de PMP est assez limité chaque année. Dans un mail reçu en novembre 2023, seule 2 étaient alors prévues en 2024 : l'une au 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers du 3 au 15 mars 2024, l'autre au 1er RTP (régiment du train parachutiste) à Cugnaux (près de Toulouse) en avril 2024. Le mail précisait qu'aucune PMP n'était prévue durant l'été (sûrement en raison des JO). Cela étant, j'ai entendu un cadre s'occupant des sauts à l'ETAP dire qu'ils recevaient 4 PMP par an. A voir donc si certains sont prévues durant l'automne 2024. Il convient donc de s'y prendre en amont. Enfin, il faut bien différencier la PMP de la PMP FS (Forces Spéciales) qui dure également 12 jours mais qui s'adresse à des candidats triés sur le volet et qui diffère sur de nombreux points dans son organisation (à vous de vous renseigner si cela vous intéresse, je n'ai pas plus d'information et ce n'est pas notre sujet ici). COMMENT S'INSCRIRE À UNE PMP Je tiens en premier lieu à contredire l'affirmation que j'ai souvent lue selon laquelle les PMP sont réservées aux élèves des lycées militaires. Dans ma PMP, moins du tiers de la section (30 stagiaires) était issu de ce type d'établissement. La plupart n'avait aucune expérience militaire. Vous pouvez donc tout à fait postuler pour ce type de PM en étant un pur civil, malgré ce que peuvent dire certains conseillers CIRFA. La première étape va logiquement consister à prendre rendez-vous en CIRFA. Le nombre de places étant tout de même limité (pas de stress là-dessus, il s'agit d'une formation qui reste largement accessible) et la tenue d'une telle PM engendrant un coût significatif pour le budget de l'armée de Terre (et donc pour nos finances publiques), à vous de montrer votre motivation, votre connaissance de l'institution, des TAP et d'inscrire cette opportunité de PMP dans votre parcours. Ceci est valable selon moi pour tous les types de PM : ne pas donner l'impression qu'on vient pour une colonie de vacances. Ensuite, il faut réaliser la visite médicale au CSO, en précisant bien au médecin de préciser l'aptitude médicale TAP (voir les autres Retex sur la médicale). Une fois validé, il faut fournir votre dossier médical à votre conseiller CIRFA pour qu'il puisse l'envoyer à son tour. Dans mon cas, j'ai parlé de mon intérêt à participer à une PMP à mon conseiller CIRFA fin octobre 2023, il m'a ensuite dit qu'il se renseignerait. Il m'est revenu quelques jours plus tard pour m'informer que deux PMP étaient prévues comme mentionné plus haut. J'ai déposé ma candidature pour celle organisée par le 1er RCP en mars 2024 (les dates m'arrangeaient parfaitement et mon grand-père habite à Pamiers). J'ai fait ma visite médicale le 23 novembre 2023, l'ai envoyé le soir même à mon CIRFA et j'ai reçu la confirmation que j'étais retenu pour la PMP le 8 décembre 2023. Il faudra ensuite obligatoirement réaliser une radio complète du rachis (la colonne vertébrale en gros) dans une clinique civile avec les commentaires (pas d'anomalies de telle ou telle partie) du radiologiste. Il faudra envoyer le tout à votre CIRFA qui le transmettra au régiment de la PMP ou le présenter au format papier lors de votre arrivée à la PMP. Pas de radio, pas de saut et le stage s'arrête immédiatement ! Il faudra ultérieurement convenir de votre horaire d'arrivée à la gare avec le régiment une fois que le CIRFA vous aura envoyer les billets de train. Des navettes sont organisées pour vous conduire au régiment depuis la gare. Idem pour le retour à la fin du stage. DÉROULEMENT DE LA PMP: A partir d'ici, il s'agit de mon expérience propre. Aussi, les éléments peuvent varier d'une PMP à l'autre (notamment sur la question centrales des sauts...) bien qu'un tronc commun existe entre elles. Ma PMP a donc été organisée par le 1er RCP du 3 au 15 mars, voici son déroulé: 1ère semaine : la vie au régiment Arrivé le dimanche 3 mars au régiment depuis la gare, en attendant que tout le monde soit là (les premiers sont arrivés en milieu d'après-midi, les derniers en fin de soirée), installation dans les chambres, on fait connaissance entre nous, un dîner sous sachet froid est offert par le régiment. Nous sommes au début 30 stagiaires, moyenne d'âge 18 ans (les plus jeunes avaient 16 ans, les plus âgés étaient dans leur vingtaine), que des garçons sauf une féminine qui a arrêté au bout de quelques jours (mais de ce que j'ai entendu en général il y a au moins 3 ou 4 féminines dans ce type de PM). Sans faire un exposé jour par jour de la semaine du lundi 4 au dimanche 10 mars, voici les éléments qui ont constitué nos premiers pas chez les paras du 1er RCP: - Instruction lit au carré / lit en batterie (la base de la base) - Perception effets militaires (treillis, chapeau de brousse, musette, rangers, etc.) - Instruction OS (Ordre Serré, donc apprendre à se mettre en rang, à se déplacer en formation, marcher au pas en chantant) - Présentation armement (HK 416 F, FN Minimi, SCAR H-PR, 12.7) - Instruction en salle de cours (grades, topographie, organisation régiment, parcours possibles dans l'armée, actes élémentaires du combattant) - Présentation du VBMR-L Serval (nouveau véhicule blindé récemment perçu par le régiment) - Atelier démontage/remontage FAMAS FÉLIN - Terrain (marche de 5km, atelier bivouac, poste de combat, dégustation des rations de combat) - SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes), un simulateur de tir sur FAMAS F1 - Visite du musée du régiment - Course d'orientation avec 20 balises à poinçonner dans tout le régiment, il faut revenir voir le cadre pour validation à chaque balise donc on court pas mal (les meilleurs ont fini en 35 minutes environ). Très sympa pour découvrir tous les recoins du régiment. - Sport (une à deux fois par jour, je conseille logiquement de bien se préparer pour ne pas subir tout le stage car le niveau est assez élevé) : course à pied, pompes, gainage, tractions, montée de corde, jumping jack (on en a fait littéralement 750 une fois... ceux qui arrêtaient avant devaient aller directement faire des pompes avec le caporal), exercices divers de renforcement musculaire, parcours du combattant, toute une matinée à crapahuter dans la boue en portant des poids comme des poutres, des tubes ou des camarades sur des brancards improvisés avec des branches en marchant sur des pneus et en passant dans des tunnels. Nous avons aussi fait un volley (avec gages pour les perdants) et une séance d'initiation à la boxe anglaise. Ceci avec bien entendu chaque matin durant tout le stage : habillement, rasage, lits en batterie (puis au carré après le déjeuner) et TIG A la fin de la première semaine, réalisation des tests physiques pour pouvoir sauter la semaine d'après. Il ne s'agit pas des vrais tests TAP, on vous demandera uniquement de valider les épreuves suivantes : - Courir 4 km en moins de 24 min (6:00/km, honnêtement à la portée de tout le monde) - Faire 8 pompes (idem) - Faire 20 flexions (squats) - Faire 30 abdos (type crunch) - Se maintenir 15 secondes sur la barre de traction avec menton au dessus de la barre - Monter 3 mètres de corde (si bien effectué, en 2 mouvements avec les pieds c'est plié) Tout le monde a validé ces tests, malheureusement un stagiaire s'est luxé le bras à la boxe (qui avait lieu juste après les tests physiques) et a dû arrêter le stage. Je dis ça pour bien montrer qu'il est primordial de ne pas se blesser et de se ménager sur les activités secondaires : vous êtes là pour sauter. Le samedi après-midi nous avons été en quartier libre, le dimanche nous avons faits tous nos sacs, les TIG de la compagnie et avons embarqué dans le bus pour nous rendre à l'ETAP située à Pau (3h30 de route en bus environ). 2ème semaine : immersion à l'ETAP Nous arrivons donc à l'ETAP en fin de journée. Installation dans les chambres. Il faut savoir que toutes les unités qui doivent faire valider le brevet militaire parachutiste à leur personnel passent par l'ETAP. Nous avons donc pu voir durant notre séjour le 8ème RPIMA, le 17RGP, les officiers de gendarmerie et même les FS du 1er RPIMA ! Les deux premiers jours (lundi et mardi) sont dédiés intégralement à l'instruction sur les sauts: - Amphithéâtre d'accueil avec toutes les unités venant passer leur brevet, vidéo de présentation sur le saut (parachute dorsal, ventral, incidents de sauts possibles et comment y réagir, procédure de sortie de l'avion et d'atterrissage). L'adjudant de l'ETAP en charge de la PMP nous annonce qu'ils vont essayer de nous faire sauter 2 fois comme prévu dans les textes, mais que logiquement nous sommes en dernier ordre de priorité vis-à-vis des autres unités pour sauter. Ce sera donc plutôt 1 saut, et il précise également qu'il est possible que nous ne puissions pas sauter si imprévu. Le saut est alors prévu pour mercredi en fin de matinée. - Multiples ateliers au sol avec un moniteur : comment vérifier son parachute dorsal et son ventral, comment les ranger après le saut, apprendre le roulé boulé pour bien atterrir, simulation dans des maquettes d'avion grandeur nature de l'entrée de l'appareil à la sortie, apprendre à se diriger une fois dans les airs, différentes procédures à suivre une fois sorti de l'avion (vérifier la coupole de la toile, les harnais, la vitesse de chute, la zone de ralliement, se mettre dos au vent, se préparer à l'atterrissage), comment réagir aux incidents de sauts, se placer maintenu en l'air à 2 mètres du sol pour simuler la sensation une fois dans les air. Beaucoup d'informations à retenir en peu de temps, mais le sommeil permet de digérer le tout et on se réveille plus à l'aise chaque jour. Une fois l'instruction terminée, il faut valider une dernière étape avant de prétendre pouvoir sauter : réussir l'agrée de synthèse (je vous laisse chercher sur internet, une image vaut mille mots) ou la tour de saut si ce dernier n'est pas fonctionnel. Il s'agit de simuler l'atterrissage en conditions proches du réel. Nous avons fait la tour de saut : suspendu à 15 mètres du sol, on vous suspend dans les air, vous chutez en diagonale comme si vous aviez le vent dans le dos et les instructeurs doivent valider votre atterrissage. 3 essais maximum, la plupart réussissent au premier coup. Seulement, arrivé le mardi en milieu d'après-midi, une fois la dernière instruction accomplie (simulation dans maquette d'avion au sol), l'instructeur nous dit "profitez bien car je crois que ça sera sûrement votre dernier saut". Il venait d'apprendre que l'avion (un CASA CN-235) qui devait nous faire sauter le lendemain devait finalement partir plus tôt que prévu (12h00 au lieu de 17h00 le mercredi), que la programmation des vols avait pris du retard et que donc des unités devaient encore sauter pour valider leur brevet, ce qui faisait que nous ne pouvions plus sauter...Le moral de la section s'est effondré. On nous a dit que nous ferions malgré tout la tour de saut mercredi matin au lieu de mardi en fin d'après-midi, pour que nous ayons suivi la formation dans son ensemble. Les cadres étaient tout aussi déçus que nous car ils voulaient vraiment nous voir sauter. Le sergent (ici notre chef de section) nous emmène faire un footing pour nous changer les idées et il a bien fait. Nous nous réveillons donc le mercredi dans une profonde amertume. Le matin nous faisons ainsi la tour de saut et nous partons déjeuner en se demandant même si nous n'allons pas rentrer à Pamiers directement. Symbolique implacable, nous rendons nos casques de saut. Les cadres nous conduisent néanmoins sur l'aérodrome pour que nous puissions voir les unités s'équiper, puis nous partons sur la zone de saut de Wright voir les parachutistes atterrir et rejoindre la zone de rassemblement. Rarement été autant frustré de ma vie que de devoir s'arrêter aux barrières sans monter dans l'avion alors que nous étions préparés pour cela. Nous sommes ensuite allé visiter le musée de l'ETAP, très intéressant. Nous avons même rencontré un ancien colonel de 90 ans qui a sauté sur Suez en 1956 !! Un monument de l'Histoire et une personne très sympathique. Le sergent nous rassemble à la sortie du musée, et nous dit "Je vous avais expliqué que la vie d'un para est faite d'imprévus, et bien c'est encore le cas pour vous. Finalement, l'avion ne part plus, vous allez donc pouvoir réaliser le saut qui était prévu aujourd'hui dès demain matin à la première heure et vous allez pouvoir en faire un deuxième l'après-midi". Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai rarement connu et vu un déchainement de joie de 28 personnes aussi intense. La section est gonflée à bloc, nous savons que rien n'est fait et que tout peut encore changer (pluie, vent, disponibilité de l'appareil), mais nous voulons y croire. On repart percevoir nos casques, le premier saut est prévu le lendemain à 8h00. Retour au bâtiment vie, nous faisons nos sacs et les TIG pour être prêts à rentrer à Pamiers jeudi en fin de journée. Ce changement de programme fait que nous nous couchons en sachant qu'une grosse journée nous attend le lendemain. Nous voilà donc arrivé en ce jeudi 14 mars 2024. Petit déjeuner, puis direction l'aérodrome. Quelle satisfaction d'y revenir dans un contexte opposé à celui de la veille. Nous nous équipons (le parachute dorsal pèse 15 kg, le ventral 7), 4 moniteurs différents vérifient notre équipement. Une fois cela fait, nous nous dirigeons en colonne vers le tarmac. Entrée dans l'appareil, nous nous asseyons, les moteurs vrombissent de plus en plus fort, les visages se font plus silencieux, chacun a sa réaction. L'avion s'élance enfin sur la piste, c'est le décollage (certains petit gars de ma section n'avaient jamais pris l'avion avant ça). Au bout d'un petit moment, détachement et rangement des ceintures, tout le monde debout, attachement du harnais avec une main le saisissant et l'autre en protection du ventral. Premier passage sur la zone de saut, ouverture des portes, largage d'un mannequin (pour évaluer la vitesse du vent entre autre). Lumière rouge, saut dans 30 secondes à 400 mètres d'altitude. Un camarade avait sa montre connectée sur lui, 188 battement par minute ! Lumière verte, l'alarme retentit, cette fois c'est parti pour de bon. Pour ce saut, j'étais l'avant-dernier du premier câble. Impressionnant de voir ses amis se faire happés par la porte, qui se rapproche de plus en plus et très vite ! C'est mon tour, il s'agit d'un saut dit "en position", donc je donne mon harnais au largeur, je me mets en position à la porte en la saisissant des deux mains, le regard vers l'horizon comme on nous a appris. Je reçois au bout de 1.5 seconde la tape du largeur dans le dos, je m'élance dans les airs en m'éjectant le plus loin possible de l'avion. Je souhaite à tout le monde de pouvoir vivre cet instant précis une fois dans une vie, car c'est réellement indescriptible. Contraste saisissant entre le bruit sourd de l'avion et le silence des cieux une fois sorti. Le parachute dorsal s'ouvre automatiquement en 3 secondes (on vous apprend à compter 331, 332, 333 dans la tête pour marquer ces 3 secondes, une fois passé ce délai il faut commencer à regarder s'il y a un problème et potentiellement déclencher le parachute de secours ventral à la main, mais ce cas reste très rare). Bref vous l'aurez compris, sacré moment de soulagement une fois que le dorsal s'ouvre. Je fais les vérifications qu'on m'a apprises, et je profite un instant de la vue (les Pyrénées sont magnifiques depuis Pau) et de la sensation fabuleuse. Arrivé à environ 50 mètres du sol, position d'atterrissage (pensez à bien serrer les jambes). La terre ferme atteinte, on réalise à peine ce qu'il vient de se passer. Vient ensuite le moment de plier et ranger sa toile, de rejoindre un camarade pour aller à la zone de ralliement en binôme en trottinant (sympa quand vous avez les 23kg à porter et que vous avez été largués au début ou à la fin du câble, vous pouvez en avoir pour presque 1.5km, les plus chanceux du milieu sont à 300m). Une fois la zone atteinte, compte rendu oral du saut à l'instructeur qui vous accueille (nom, unité, numéro de câble, état sanitaire). Vous devrez alors ranger votre équipement en position de réhabilitation (vu pendant l'instruction comme tout le reste bien sûr) et faire le compte rendu du saut par écrit sur une petite fiche. Ensuite, rendre votre matériel à l'instructeur avec nouveau compte rendu oral. Le deuxième saut a eu lieu à 14h00, cette fois-ci j'étais le deuxième à sortir et nous sautions "au numéro" : quand c'est à votre tour de sauter, au lieu de donner directement votre harnais au largeur et de vous placer devant la porte en attendant sa tape dans le dos, vous attendez face à lui, dès qu'il appelle votre numéro (l'ordre de votre sortie) vous lui donnez le harnais et vous sauter directement sans marquer de pause à la porte ! Si le premier saut est mémorable car vous découvrez plein de sensations nouvelles en moins d'une minute, le deuxième est génial aussi car on a le temps de se poser et d'appliquer correctement ce que l'on nous a appris (par exemple je n'ai presque rien senti à l'atterrissage du deuxième saut car j'avais fait ce qu'il fallait alors que pour le premier je me suis bien ramassé sur la jambe gauche, heureusement sans conséquence). On m'a souvent dit que le deuxième saut faisait plus peur que le premier car on savait ce qui nous attendait cette fois et que donc le cerveau avait un réflexe d'anticipation, mais personnellement je n'ai pas eu cette sensation. Peu importe le saut, on a toujours la pression et c'est normal. A l'issue du deuxième saut, cérémonie directement sur la zone de ralliement où l'on nous remet l'insigne de la PMP, un moment très fort surtout pour nous qui avions bien failli ne pas sauter. Vous obtenez également le brevet de PMP, document officiel à conserver. Nous avons rendu tout le matériel à l'aérodrome puis nous sommes ensuite revenu à l'ETAP (située à 10 minutes de l'aérodrome), dernier TIG dans les bâtiments puis départ en bus direction Pamiers. Arrivés au 1er RCP, nettoyage du bus, rangement des chambres, cirage des rangers, la PMP se finit le lendemain en fin de matinée. Avant d'aller dormir, notre chef de section nous rassemble et nous annonce que la capitaine de notre compagnie a exceptionnellement proposé que nous puissions participer à la montée des couleurs du lendemain avec tout le régiment sur la place d'arme. Vendredi matin, nous sommes donc les seuls à nous présenter avec nos chapeaux de brousse face à plusieurs centaines de bérets rouges, nous avons d'ailleurs été mélangés dans les rangs avec les paras de notre compagnie, geste qui m'a beaucoup touché. Cérémonie poignante, les compagnies défilent sur la place les unes après les autres en chantant, le colonel du régiment prononce un discours dans lequel il mentionne notre PMP et le fait qu'il était ravi que nous ayons pu sauter deux fois. Il a poursuivi avec un volet historique : le 13 mars 1954, débutait la bataille de Diên Biên Phu, soit quasiment 70 ans jour pour jour, événement primordial dans l'histoire des régiments paras et du 1er RCP. J'ai eu des frissons lors de la levée des couleurs lorsque tout le régiment à entonné La Marseillaise, poignant. Nous avons ensuite rendu tous nos effets militaires et de literie (draps, alèse, couettes, traversin, taies), passé un dernier coup de TIG, puis les départs vers la gare se sont échelonnés selon chacun, pour ma part mon grand-père est venu me chercher directement au régiment, ce fut un beau moment familial. Voilà donc mon témoignage sur la PMP. Je m'estime extrêmement privilégié d'avoir pu y participer et d'avoir réalisé 2 sauts. J'ai eu énormément de chance et cela m'a permis de vivre l'un des moments les plus merveilleux de ma vie. Je conseille à tous les intéressés de postuler pour réaliser une PMP, tout en sachant que oui, il y a plus de chances de ne pas sauter que de sauter (j'ai entendu dire que sur les 8 dernières PMP, 2 dont la notre avaient sauté 2 fois, 1 n'a effectué qu'un saut et les 5 autres n'ont pas pu sauter, voilà pour vous donner un ordre de grandeur). Merci de m'avoir lu jusqu'ici pour les plus courageux, ce Retex est particulièrement long mais je voulais vous proposer une vision exhaustive de mon expérience. N'hésitez pas si vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le Retex de ma FMIR au 24ème RI ! Bon dimanche à tous, Raphaël
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  22. Si vous avez déjà du mal, mieux vaut partir. ça sera pire après, les OPEX, les contraintes opérationnelles, etc... Maintenant, les parents ne sont malheureusement pas éternels... et aucun enfant ne devrait pas faire sa vie en ayant comme but de rester au plus proche de ses parents toute sa vie. On ne fait pas des enfants pour qu'ils soient collés à nous et ne puissent pas faire leur vie. Le manque c'est normal, vous allez voir que du manque, vous allez en avoir au paquet au cours de votre vie... Après chacun fait comme il le sent.
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  23. Heureusement qu'il y a un idéal guerrier dans l'armée, on ne va pas faire la guerre avec des fleurs et des confettis.... Sinon, j'en ai croisé quelques machos dans l'armée, mais clairement pas la majorité... et même les machos 99% du temps ne critiquent pas une femme qui fait l'affaire et son boulot. Un faux discours. Les blagues plus ou moins sexistes restent le plus souvent ça, des blagues, de toute façon les mecs font toujours des blagues pourries qu'il y ai des femmes ou pas. Surprenant ou pas, beaucoup de blagues sexistes et conversations de c*l que j'entends, ça vient souvent des femmes aussi...... ça brise le tabou.
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  24. Bienvenue Pas attiré par la "cyberdefense" ? Elle recrute pourtant. BTX
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  25. Predator en version originale .😉
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  26. Pas besoin de commenter ...
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  27. https://pilotemilitaire.fr/epreuves-sport-eopn-alat/ Bien à toi ..
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  28. J'aime les poireaux moi aussi ................. BTX
    2 points
  29. c'est pas faux
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  30. J'attends de voir les mêmes acrobaties avec un sol verglacé. Ca promet. BTX
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  31. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/04/le-colonel-grue-portera-la-main-du.html La célébration de Camerone 2024 se déroulera le 30 avril prochain sur le thème « De Sontay à Dien Bien Phu : la Légion étrangère en Indochine ». C’est le colonel (h) Grué ancien chef de section au 3e REI, combattant sur le RC 4, à Dong Khé et survivant du camp n°1 qui, cette année, portera à Aubagne (Bouches-du-Rhône), la main du capitaine Danjou. Seront à ses côtés, le major (h) Helferstorfer, ancien du 2e REI et du 5e RE en Indochine et du légionnaire de 1ere classe (h) Bosy qui est un ancien des compagnies de génie. Lui aussi est un ancien du 5e régiment étranger qui, comme l’annonce, le général Cyrille Youchtchenko, commandant de la Légion étrangère, dans la dernière livraison du magazine Képi blanc « va renaître à Mayotte, en remplacement du DLEM, le 1er juillet.". Il y a 70 ans, Diên Biên Phu tombait après un affrontement dantesque où la fatigue, la boue, le sang, la mort mais aussi la fraternité d’armes étaient quotidiens. La chute du camp retranché sonnait le glas de la présence française en Indochine où la Légion était présente depuis 1883. Ils sont moins d’une soixantaine de survivants aujourd’hui. Ils étaient soixante-trois à Camerone. Tous se sont battus, fidèles à leur serment de servir la France, jusqu’au bout, à tout prix. Les survivants valides et disponibles de l’Indochine seront à Aubagne, au pied du monument aux morts pour honorer la mémoire des héros de Camerone et celle des 12 602 officiers, sous-officiers et légionnaires tombés en Indochine. Entourés de la Légion d’active, des régiments et bataillons de Légion ayant combattu à Diên Biên Phu, le colonel Bernard Grué remontera la voie sacrée en portant la relique de la main du capitaine Danjou. Il représentera l’ensemble de ses frères d’armes Bernard Grué voit le jour le 24 décembre 1924 à Bordeaux. Engagé volontaire devant l’intendant militaire de Coëtquidan au titre de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr le 28 novembre 1945. Affecté au centre d’instruction d’Angers, il rejoint le camp du Ruchard le 15 décembre 1945. Conformément aux directives du Général de Lattre de Tassigny, qui prévoyait que les saint-cyriens devaient obligatoirement au préalable faire un stage dans la troupe comme sous-officier, il est nommé au grade de sergent le 15 mars 1946. Il est affecté au 99e bataillon d’infanterie alpine à Bourg-Saint-Maurice, en Tarentaise le 15 avril 1946. Le 1er août 1946, il est affecté au 92e régiment d’infanterie au camp d’Opme, près de Clermont-Ferrand. Admis aux cours de l’école spéciale militaire interarmes, il rejoint Coëtquidan en Bretagne le 16 janvier 1947. Ayant satisfait aux épreuves de l’examen de sortie, il fait le choix de l’infanterie métropolitaine. De novembre 1947 à février 1948, il est détaché au 7e régiment de tirailleurs algériens en Allemagne où il est promu sergent-chef le 1er décembre 1947 avant de rejoindre l’école d’application de l’infanterie au camp d’Auvours dans la Sarthe le 16 février 1948. A l’issue de sa formation, il choisit la Légion Etrangère et est affecté au Dépôt commun des régiments étrangers en Algérie. Il embarque à Toulon le 18 novembre, débarque à Oran le lendemain et est présent à Sidi Bel Abbès le 20 novembre 1948. Il est affecté au groupement d’instruction motorisé en qualité de chef de peloton. Le 22 mai 1949, il embarque à bord du SS Pasteur à destination de l’Extrême-Orient. Il débarque à Saigon le 7 juin où il est affecté au 3e régiment étranger d’infanterie. Il prend alors le commandement du poste 41 situé à une vingtaine de kilomètres au sud de That-Khê, sur une portion de la RC4. Il est nommé au grade de lieutenant le 1er octobre 1949. Les 16 et 17 septembre 1950 à Dong Khe, le lieutenant Grué est à la manœuvre sur la défense de son point d’appui fortement attaqué par un adversaire très supérieur en nombre et en moyens, se battant pied à pied avec un acharnement admirable, infligeant de lourdes pertes aux rebelles. Le 17 au matin, alors que l’adversaire a pris pied dans la citadelle, Grué, en se précipitant au canon de 57, servant lui-même cette arme, repousse l’assaut par un tir meurtrier à bout portant qui provoque un repli désordonné des rebelles, laissant sur place une dizaine de cadavres. Le 18 au matin, sa position est écrasée par l’artillerie et cernée de toutes parts, il lutte jusqu’au corps à corps, puis, blessé, il perd connaissance et est capturé par l’adversaire. Durant quatre ans, de septembre 1950 à août 1954, le lieutenant Grué est interné au camp n°1. Libéré le 28 août 1954, il est rapatrié sanitaire. Il quitte Saigon le 10 septembre et débarque à Marseille le 4 octobre. Evacué sur l’hôpital du val-de-Grâce à Paris, il bénéficie de congés de convalescence et de fin de campagne jusqu’à la fin mars 1955. Désigné pour suivre une formation d’officier spécialisé dans les questions d’Orient et du Moyen-Orient, il est affecté à l’état-major des forces armées à Paris en novembre 1955. Diplômé des langues orientales en Persan, puis breveté de l’enseignement militaire supérieur, il part comme capitaine en Algérie d’où il revient pour intégrer le centre militaire d’études slaves puis pour suivre les cours de l’Ecole de guerre iranienne à Téhéran. De 1968 à 1971, il est attaché militaire adjoint à Moscou, de 1972 à 1974, il commande le 46e régiment d’infanterie à Berlin, puis il prend la direction du renseignement au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) à Paris. Il quitte l’armée en 1978 avec le grade de colonel et fera une seconde carrière dans un grand groupe pharmaceutique. Il est marié depuis 70 ans cette année à Marie-Odile, qui l’a attendu pendant sa captivité. Il est père de trois enfants, Christine, Philippe et Anne-Marie, baptisée du nom du chant bien connu du 3e REI. Le colonel Bernard Grué est Grand officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de Guerre des théâtres d’opération extérieures avec une palme et deux étoiles de bronze, de la médaille coloniale et de la croix de la Valeur militaire.
    2 points
  32. https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites/item/1630-lycees-militaires-en-haut-du-classement © DRHAT / armée de Terre / Défense Cette année encore, les lycées militaires se classent parmi les tout premiers lycées publics de France. Trois des lycées militaires figurent parmi les 30 meilleurs lycées publics français sur 2112 en 2024. Ainsi, le lycée militaire d’Autun se hisse à la 9e place du classement (selon le classement du Figaro). Ce classement s’appuie sur les indicateurs de valeur ajoutée réalisés par le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. Ils prennent notamment en compte les résultats au baccalauréat et les taux de mentions. Ces résultats sont d’autant plus remarquables que les lycées militaires ne sélectionnent pas leurs élèves à l’entrée en seconde. Les résultats obtenus sont donc le fruit du travail des élèves, de leur suivi par l’équipe pédagogique, de la qualité de l’enseignement et de l’atmosphère de travail positive et ambitieuse. Des résultats qui récompensent l’investissement des équipes encadrantes et pédagogiques des lycées militaires dont la mission est d’accueillir les enfants dont les familles subissent de fortes contraintes opérationnelles au service de la France.
    2 points
  33. Tu as plusieurs possibilités pour étudier (et être diplômé) à distance : https://www.fied.fr/rechercher?search_api_fulltext=&field_lieu_x_d_enseignement=All&field_discipline_principale=All&field_etablissement_de_rattachem=All&field_type_de_diplome=1875&field_public_empeche=All&field_type_de_formation_en_ligne=All Mais surtout, le meilleur d'après moi : https://www.cned.fr/cursus-universitaires C'est un centre national (Centre National d'Etudes à Distance) dont les bureaux sont à Poitiers (sauf erreur de ma part). C'est organisé par le Min de l'Education et je te conseille vivement de feuilleter ce fichier. Je reste à ta disposition pour plus d'info CDT, LEVY Pierre
    2 points
  34. Merci pour vos réponses, je ne le mentionnerai pas dans mes lettres de motivation. Qu'appelez-vous un bon dossier ? Je suis première en sport, j'ai 16 en maths et 13 en SES en terminale, est-ce suffisant? J'ai également de bonnes notes (au dessus de 17) en langue.
    2 points
  35. Bonjour, Merci BTX, j’avoue de m’être ému en regardant ces lieux ou j’ai participé, jeune engagé, à une petite partie de la vie de ces anciens camarades.
    2 points
  36. D’accord, merci beaucoup. Effectivement après m’être beaucoup renseigné je pense que c’est le meilleure option. Je vais continuer la réserve jusqu’à empocher mon but Aurélien
    2 points
  37. Alors ok mais de mon temps la totalité des soldats ou presque etaient des appelés. Ils faisaient exactement pareil que ce que tu vas faire aucune difference a part le matos même efforts même montagnes memes insignes.. Mais on etait moins regardant Mais bon tout ca est revolu, tant mieux pour toi fonce ! Et quelle chance tu as d'être en cours d'admission dans ce regiment en tant que reserviste. Tu auras une bonne formation.
    2 points
  38. C'est ; HMARA .......
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  39. Cette pratique, le port des chevrons, a été remise au goût du jour en 1916. Cet attribut vestimentaire distinctif, du nom de « brisques d’ancienneté » remontait à l’Ancien Régime. Ce symbole désignait les vieux soldats expérimentés surnommés « briscards ». Les chevrons d’ancienneté de présence, portés au bras gauche, étaient attribués : le premier pour la première année de présence dans la zone des armées, et un chevron supplémentaire pour chaque nouvelle période de six mois. Les chevrons de blessures, portés au bras droit, sont attribués à chaque blessure de guerre. Les blessures antérieurement à la Grande guerre et régulièrement inscrites sur le livret matricule, donnent droit au port du chevron (particulièrement pour l’armée d’Afrique). Les brûlures par liquides enflammés et les gazages sont assimilés aux blessures de guerre. Aujourd'hui, à la Légion étrangère, seuls les légionnaires et les sous-officiers subalternes peuvent arborer ces chevrons d'ancienneté (de services) = un chevron pour cinq années de services effectifs. De couleur verte jusqu'au grade de caporal et dorée à partir du grade de caporal-chef. Par ailleurs, la durée maximale des services pour un engagé est de 27 ans. Elle peut exceptionnellement être prolongée de 3 ans. Soit 30 ans ou 6 chevrons. Dans l'absolu, un légionnaire qui s'engagerait à 39 ans aurait beaucoup de mal à être maintenu en services jusqu'à................69 ans ! Mais il n'est pas rare de trouver, chez les pionniers par exemple, des caporaux-chefs âgés de 54 ans voire un peu plus. Tout dépendra de leur état physique. BTX
    2 points
  40. Et puis c'est Pâques. Demain, Jeudi Saint il s'en ira à Rome avec les cloches. Pour en revenir dimanche ! Alleluia ! BTX
    2 points
  41. Surtout les SIC Mais je l'ai tellement répété sur ce forum que bientôt ce ne sera plus le cas (enfin, presque)
    2 points
  42. Si tu rentrais à Fontainebleau pour y faire le stage motard de la Gendarmerie , je te raconterai comment le Colonel avait expulsé toutes les motos gsxr et kawa Ninja montées et non règlementaires .Ils sont rentrés en moto et le Lundi retour en train .😁
    2 points
  43. Gare au garage du dit engin... Les chromes détestent les embruns. (A moins de 20km des côtes, abri fermé recommandé).
    2 points
  44. Bonjour, C’est largement assez deux mois. De toute manière, si il y a une commission, c’est que tu es dans les créneaux. Mon dossier est passé en dernière commission début février pour une rentrée en fin de mois. Donc avec deux mois d’avance tu es largement dans les temps. Je déconseille juste de passer en dernière commission car il y a un risque d’être mis sur liste complémentaire, mais hormis ça rien de grave.
    2 points
  45. Chères et chers sociétaires, A la demande de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, je vous prie de bien vouloir trouver ci-après des informations sur la campagne d'admission pour l'année scolaire 2024 - 2025 dans les maisons d'éducation de la Légion d'honneur. Placées sous l’autorité du grand chancelier, les maisons d’éducation de la Légion d’honneur offrent la possibilité aux décorés de la Légion d’honneur d’y inscrire leurs filles, petites-filles et arrière-petites-filles. Ces établissements d’enseignement public, créés en 1805 par Napoléon, accueillent 1000 jeunes filles de la 6ème à la terminale et en post-bac (CPGE littéraires et BTS de commerce international), toutes en internat. Les maisons d’éducation ont la volonté de transmettre aux élèves des savoirs et de favoriser leur réflexion personnelle et leur créativité, mais aussi de développer chez elles les vertus de l’effort, de l’engagement, du respect de soi et des autres. Cette éducation les mène à la réussite scolaire comme à l’épanouissement de leur personnalité et de leur sens civique. La campagne d’admission pour l’année scolaire 2024-2025 est en cours. Si vous souhaitez connaître les modalités pour candidater, vous pouvez consulter le site internet de la grande chancellerie. Un programme d’aide financière est proposé pour permettre à toutes les familles de postuler. Présentation synthétique des MELH Présentation détaillée des MELH Demande d'admission https://www.smlh.fr/shortUrl/fCLD-20143990?utm_source=smlh&utm_medium=email&utm_campaign=campagne-d-admission-dans-les-maisons-d-eduction-de-la-legion-d-honneur BTX https://www.legiondhonneur.fr/fr/page/modalites-dadmission/282 https://www.legiondhonneur.fr/fr/inscription-accueil https://www.legiondhonneur.fr/fr/actualites/campagne-dinscription-pour-lannee-2024-2025/2019/3
    2 points
  46. Du FEYDEAU à l'état pur ............. BTX
    2 points
  47. j'en ai lu qu'un "je ne regrette rien" de Pierre Sergent , le titre me convenait une fois lu çà m'a conforté ." les champs de braise " de Denoix de Saint Marc bon livre sur la période.J'ai loupé la dédicace en me trompant de date moi je l'ai bien regretté ...
    2 points
  48. Dans tous les cas, il n'y a jamais de cadeau empoisonné avec les impôts. Quand on bascule dans une nouvelle tranche, seule la partie qui est dans cette tranche est imposée à ce niveau là... donc on ne perd jamais pour les tranches. Seule différence c'est pour les aides aux "plus pauvres" dont il ne faut pas dépasser un certain montant pour y avoir droit, ça ne concerne souvent pas les bosseurs, quoi, à quelques exceptions près avec des enfants, par exemple. Mais purement impôts, on ne perd jamais. Si on avait par exemple un salaire annuel 28.797€ qui est la limite à 11%, et qu'on nous octroie généreusement 200€ de plus par mois, seuls ces 2400€ annuels en plus seront imposables à 30% (tranche suivante). Les 28.797€ sont toujours taxés à 11% (enfin, il y a la première tranche de 11.294 € à 0%). Donc on a 11.294€ taxés à 0%. 17.503€ taxés à 11% Et 2400€ taxés à 30%. C'est sûr qu'on y voit "moins" des 2400€, car on aura que 1680€ par an après impôts, mais on ne gagne jamais moins à cause des impôts quand on a une augmentation. Les primes sont imposables mais on ne paie pas de cotisation pour pension dessus. Ne pas confondre impôts et pension. Ce ne sont pas les impôts qui paient la pension. Le calcul se fait sur base de l'indice de solde + autres bénéfices et temps de service. On ne va pas trop se plaindre de pouvoir avoir une pension dès 17 ans de service et à vie, ça reste un avantage.
    2 points
  49. Bonjour et bienvenue Votre qualité première à vous lire est que vous maîtrisez l’orthographe et la grammaire, que vous êtes clair, que vous avez les pieds sur terre et que vous avez un niveau d’anglais supérieur à la moyenne des candidats. Pierre vous attend pour la cyber sécurité et l’ENSOA vous tend les bras Il me semble en tout cas
    2 points

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