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Tout ce qui a été posté par BTX

  1. Bienvenue Un bel objectif que celui d'intégrer le BMPM. Courage à vous. BTX
  2. Présidée par le COMLE. C'est parfait. BTX
  3. Certes mais les mentalités étaient différentes, les politiques étaient différents, les réseaux sociaux inexistants, les médias aux ordres du pouvoir, la télévision à une chaîne en noir et blanc, les speakerines étaient souriantes et bien coiffées, il y avait le petit train de l'interlude avec le rebus en cas de "problème technique indépendant de notre volonté", il y avait Cognacq Jay à qui on rendait l'antenne, il y avait "Cinq colonnes à la une", "les coulisses de l'exploit", etc. Il y avait le tout jeune YANN PYROMANE et le non moins tout jeune WAYNES 54. Maintenant on a Cyril HANOUNA, la Méluche, Panot Panée, Pascal Proute, Secret Story, Whatsapp, TikTok, les Drag queens, bref un vrai merdier. BTX
  4. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/21/reaper-block-5-de-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace-sont-enfin-24577.html Dans le dernier numéro d’Air Actualités mars 2024, n° 767), l’armée de l'Air et de l'Espace indique que l’ingénieur général de l’armement Olivier Borde, délégataire de l’autorité technique pour l’aéronautique de l’État, a signé le 25 janvier dernier la "certification de type de la version 2408 du MQ-9 Reaper". Ce certificat valide la capacité technique du Reaper à voler au-dessus du territoire national en toute sécurité dans sa nouvelle version logicielle 2408. "La signature de cette certification ponctue une étape très importante dans le processus d’intégration du drone Reaper [block 5] dans l’espace aérien français", souligne l’AAE. Cette certification a été obtenue à la suite d’un vol d’essai conduit sous la responsabilité de la DGA et de trois autres vols réalisés par le Centre d’expertise aérienne militaire de Mont-de-Marsan. Par ailleurs, la délivrance de ce certificat de type par la DGA va permettre l’homogénéisation de la flotte Reaper et l’emport de nouvelles charges utiles comme le pod électromagnétique, le missile Hellfire et la bombe GBU-49", indique l’AAE.
  5. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/24/cession-d-armement-francais-a-des-etats-etrangers-le-plafond-passe-de-750-a.html Lu dans le JO de ce 24 avril, le texte d'un arrêté du 17 avril 2024 pris pour l'application du 8° de l'article L. 3212-2 du code général de la propriété des personnes publiques. Cet arrêté stipule que: "Par dérogation à l'arrêté du 27 février 2018 susvisé, le plafond annuel de la valeur des biens meubles cédés à titre gratuit par le ministère des armées au profit d'Etats étrangers, mentionné au 8° de l'article L. 3212-2 du code général de la propriété des personnes publiques, est fixé à 650 000 000 euros (six cent cinquante millions d'euros), au titre de l'année 2024." L'arrêté du 27 février 2018 pris pour l'application du 8° de l'article L. 3212-2 du code général de la propriété des personnes publiques précisait que le plafond annuel de la valeur des biens meubles cédés à titre gratuit par le ministère de la défense au profit d'Etats étrangers, était fixé à 50 000 000 euros (cinquante millions d'euros). Mais pour que d'importantes cessions de "biens meubles" à Kiev soient possibles ("sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d'un lieu à un autre", comme le précise l'article 528 du Code civil" qui porte donc entre autres sur des véhicules terrestres, des armes et munitions, des drones etc.,) le plafond a été réhaussé par rapport à celui de 2018. Il a été porté - à 300 millions d'euros pour 2022 - à 750 pour 2023. La baisse pour 2024 s'explique par le changement de la posture française: moins de cessions, davantage d'achats directs par Kiev auprès des équipementiers français grâce au fonds spécial de 300 millions d'euros.
  6. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/22/le-2e-rmat-24582.html A vos agendas: les 24 et 25 mai, le 2e régiment du matériel ouvrent ses portes, d'abord aux scolaires puis au grand public. Le 24 est aussi annoncé un événement sportif au profit des blessés de l'armée de Terre Un livre sur le 2e RMAT L'annonce de ces portes ouvertes me donne l'occasion de parler d'un ouvrage récent consacré aux régiments et bases du matériel. Paru aux éditions Pierre de Taillac, il a été rédigé par Guillaume Malkani et Antoine-Louis de Prémonville. Ayant longtemps été un service, le Matériel n’est devenu une arme qu’en 1976. Cependant, les maintenanciers existent depuis toujours : des fusiliers du roi sous Louis XIV au train d’Artillerie de Napoléon, de la Résistance aux débarquements alliés, ou encore du djebel algérien aux rizières indochinoises… Puis ce fut le Golfe, l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan ou encore le Sahel. Régiments et bases du matériel, éditions Pierre de Taillac, 128 pages, 26,90 €.
  7. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/23/jo2024-pour-heberger-5000-militaires-l-economat-des-armees-b-24585.html Pour héberger 5000 soldats, l'Economat des Armées bâtit le camp Alain-Mimoun La construction d'un camp militaire aux portes de Paris pour 5 000 soldats participant à la sécurisation des JO, commencera "dans les prochains jours" sur la pelouse de Reuilly. Cette dizaine d'hectares en lisière du bois de Vincennes dans l'est parisien, accueille chaque année de nombreuses manifestations comme la foire du Trône, qui a quitté les lieux le 22 avril. "Nous n'avons jamais fait cela depuis la Deuxième guerre mondiale", a déclaré le commissaire général Philippe Pourqué, directeur général de l'Economat des armées, qualifiant l'opération de "gageure". Le plus gros camp monté ces dernières années a été celui de Gao au Mali, où jusque 2.000 hommes ont été déployés dans une vaste zone désertique, dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane close en 2022. "Là, on part de zéro dans un espace contraint. On doit construire en deux mois un camp de la taille du salon du Bourget (le plus grand salon aéronautique du monde, ndr) qui est normalement monté en six mois sur un terrain que l'on connaît", a expliqué le commissaire général. Les équipes ont commencé des "travaux de nivellement du terrain" et seront mobilisées 24h sur 24, 7 jours sur 7, pour livrer le camp le 3 juillet, avec une arrivée progressive des soldats dès le lendemain. Un des défis de la conception du camp, baptisé du nom de l'athlète militaire Alain Mimoun (1921-2013), a été de fondre les installations dans le paysage, à une distance d'au moins deux mètres des arbres qui entourent la zone, à la demande des services du patrimoine et de l'environnement. Le camp, qui sera clôturé, comportera des hébergements climatisés, des sanitaires raccordés au réseau parisien, un restaurant et des espaces de loisirs comme une salle de musculation.
  8. https://www.forcesoperations.com/une-commande-globale-de-plfs-et-vlfs-actee-par-les-armees/ Le ministère des Armées a acté l’acquisition des dernières tranches de poids lourds et véhicules légers pour forces spéciales (PLFS/VLFS), une opération réalisée en 2023 au profit d’Arquus mais jusqu’à présent restée sous les radars. Exit les tranches annuelles, place à une « commande globale » pour faire progresser le programme « véhicules forces spéciales » (VFS), effort lancé en 2015 pour remotoriser les unités du Commandement des opérations spéciales (COS) et de la 11e brigade parachutiste (11e BP). Une manoeuvre parmi d’autres mises en lumière par le projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour 2023. Notifiée « tardivement dans l’année », cette commande pour 96 PLFS et 136 VLFS résulte de la fusion des tranches planifiées de 2022 à 2024. De quoi atteindre dès à présent les cibles à terminaison de 151 PLFS et 206 VLFS, deux parcs rabotés en cours de route du fait de l’acquisition d’autres véhicules hors programme. Ce regroupement, le ministère des Armées l’explique par « une recherche d’optimisation industrielle et financière du programme ». En résulte une hausse de près de 100 M€ des engagements en 2023, mais aussi un regain de visibilité pour les équipes du site limougeaud d’Arquus et la possibilité d’optimiser les commandes de pièces. Le sujet VFS subit cependant les aléas rencontrés dans la chaîne d’approvisionnement « à cause du contexte géopolitique ». Aucun des cinq VLFS et PLFS prévus l’an dernier n’a pu être livré. La réception du premier VLFS est désormais reportée à décembre prochain. Le déploiement dans les forces du PLFS « Grizzly », tous standards confondus, a quant à lui déjà démarré. Non prévue à l’origine, la réorientation de certains véhicules vers les régiments de la 11e BP s’est matérialisée à l’occasion du défilé militaire du 14 juillet. Premier bénéficiaire, le 1er régiment de hussards parachutistes avait alors descendu les Champs-Élysées au volant de trois exemplaires. Troisième volet du programme, la livraison de fardiers et de leurs remorques accuse elle aussi des retards justifiés par des « difficultés d’approvisionnement de certains composants ». Seuls 48 fardiers et six remorques auront pu être perçus sur les 60 et 34 exemplaires attendus.
  9. Si vous saviez ce que le jury de pré-sélection des dossiers de candidature au recrutement sur titres à l'ESM voit passer en termes de "BAC+5", vous seriez très surpris. BAC+5 filatures nantaises pour coiffe bigoudène BAC+5 opérateur-monteur cinématographe BAC+5 pilote de péniche, etc. BAC+5 psy...............vous avez toutes vos chances. Ce n'est pas le contenant qui compte, c'est le contenu. BTX
  10. Bienvenue Je suis Le Taulier et je m'appelle Le Grain. Perso, mais c'est par expérience, je choisirais l'infanterie. Qui, en dépit de ce que claironne le CEMAT, demeure à jamais la "reine des batailles". J'ai rarement vu un artilleur prendre le contact avec l'hostile qu'il a devant lui. Ou bien, pour l'artilleur, ça sent le sapin. Chacun son job. BTX
  11. https://www.opex360.com/2024/04/23/selon-la-cour-des-comptes-le-ministere-des-armees-est-celui-qui-a-perdu-le-plus-de-postes-en-2023/ Dans son dernier rapport sur le budget de l’État en 2023, la Cour des comptes a pointé de « multiples anomalies » ayant affecté la gestion des crédits allouées au ministère des Armées. « Anomalies » qui ont par ailleurs contribué à « réduire l’information du Parlement ». Ainsi, note le rapport, de « nombreux crédits ont fait l’objet de reports depuis 2022 et vers 2024 ». Par exemple, s’agissant du programme 178 « Préparation et emploi des forces », 2 milliards d’euros d’autorisations d’engagement ont été reportés à l’exercice 2024, en raison de « marchés de maintien en condition opérationnelle [MCO] dont la préparation connaît des difficultés »… Ce qui représente 7,4 % des ressources budgétaires de la loi de finances intiale [LFI]. Autre exemple : la Cour des comptes a peu goûté le fait que des crédits de paiement d’un montant de 1,6 milliard d’euros aient été l’objet « d’un gel immédiat » pour ensuite être reportés à 2024. En outre, l’enveloppe de 200 millions d’euros destinée au « fonds spécial pour l’équipement de l’Ukraine », votée en loi de finances rectificative pour 2022 puis « en loi de finances de fin de gestion pour 2023 avec l’objectif de les reporter respectivement aux exercices 2023 et 2024, plutôt qu’en lois de finances initiales pour ces exercices, constitue une autre entorse au principe d’annualité des crédits », a-t-elle relevé. Enfin, s’agissant la loi de finances de fin de gestion pour 2023, qui a ouvert 2,6 milliards d’euros d’autorisations d’engagement et 2,3 milliards d’euros de crédits de paiement, aurait permis de couvrir des « dépenses nouvelles à hauteur de 3,3 milliards d’autorisations d’engagement et de 3 milliards de crédits de paiement » ainsi que l’annulation de dépenses mises en réserve pour 700 millions d’autorisations d’engagement et 700 autres millions de crédits de paiement. Parmi ces nouvelles dépenses, la Cour des comptes a relevé les surcoûts afférents au soutien à l’Ukraine « sous toutes ses formes » [déploiements militaires renforcés sur le flanc oriental de l’Otan , financement direct ou indirect de cessions d’équipement], un surcoût des opérations extérieures [pour 200 millions de plus par rapport à l’enveloppe initialement prévue] et les hausses du coût des carburants opérationnels à hauteur de 300 millions. « L’ouverture de certains crédits, par cette loi, a été très tardive par rapport au fait générateur qui leur est associé : les déploiements militaires sur le flanc Est de l’Otan, soit 600 millions d’euros, connaissaient leur forme actuelle dès la préparation de la loi de finances initiale, à la mi-2022. Il en va de même pour les coûts du carburant opérationnel qui n’ont pas été ajustés, alors qu’ils avaient déjà occasionné un besoin de financement supplémentaire en 2022 », expliquent les magistrats de la rue Cambon. Ceux-ci ont également pointé l’allocation de 1,5 milliard d’euros supplémentaires à la mission Défense, dans le cadre de la préparation de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. « En l’absence d’une loi de finances rectificative déposée en même temps que le projet de LPM, les évolutions des dépenses correspondantes ont donné lieu à un suivi spécifique pendant la majeure partie de l’exercice et ont contribuéà contraindre son exécution », soulignent-ils. Or, selon eux, de telles « pratiques semblent motivées par la volonté de présenter en loi de finances initiale des ouvertures de crédits conformes ‘à l’euro près’ à la programmation militaire ». Mais elles ont surtout « contribué à l’analyse de l’exécution budgétaire pour 2023 et à réduire l’information du Parlement ». Sur ce point, le rapport déplore le fait que plusieurs indicateurs budgétaires – comme les reports de charge ou les restes à payer – ne soient plus communiqués aux parlementaires, qui, là encore, ne peuvent pas exercer leur mission de contrôle de manière efficace. Même chose pour les indicateurs mesurant l’activité opérationnelle, mis sous le boisseau pour des « raisons de confidentialité ». Pour la Cour des comptes, leur « réduit significativement l’intérêt de la partie ‘performance' » des « publications budgétaires pour le Parlement ». Au-delà de ces pratiques comptables, le rapport a point une autre anomalie… Alors que, en 2023, le ministère des Armées devait créer un peu plus de 1500 postes, il en a finalement perdu… alors que les dépenses de personnel de l’ensemble des structrures de l’État ont augmenté de 6 milliards d’euros [hors pensions], en partie à cause de l’augmentation de 1,5 % de la valeur du point d’indice, mais aussi et surtout au recrutement de nouveaux agents. « Conformément aux priorités gouvernementales, les missions régaliennes devaient être fortement renforcées avec des effectifs en hausse au sein des ministères de l’Intérieur [+ 2978 ‘équivalents temps plein’ sur un effectif de 296’097 emplois], de la justice [+ 2253 ETP sur un effectif total de 92’753 emplois] et des Armées [+ 1500 dans le seul champ du ministère, hors service industriel de l’aéronautique », rappelle la Cour des comptes. Si les ministères de l’Intérieur et de la Justice ont respecté leurs schémas d’emplois respectifs, ce n’est pas le cas de celui des Armées. « Alors que le ministère des Armées prévoyait 1547 créations nettes de postes en LFI, l’année 2023 s’est finalement conclue par une baisse de – 2 515 ETP, s’imposant comme le premier ministère contributeur à la baisse des effectifs, contrairement à ce qui était prévu. À l’inverse, alors que la LFI prévoyait une création nette de 2000 postes au ministère de l’éducation nationale, ses effectifs ont crû de 6027 emplois en 2023, soit un écart au schéma d’emplois présenté en LFI 2023 de 4027 ETP », constate la Cour des comptes. Pourtant, la « dynamique » des recrutements a été soutenue en 2023, avec « 27’164 entrées nouvelles externes ». Mais elle a toutefois été inférieure aux objectifs du ministère des Armées [avec un déficit de 1813 ETP]. Et cela d’autant plus que le rythme des départs n’a pas faibli, avec 25’309 « sorties » en 2023 qui sont venues s’ajouter aux 24’957 départs constatés en 2022. « Les départs sont à leur plus haut niveau depuis 2017 », note le rapport. En particulier chez les sous-officiers et les militaires du rang. Photo : Ministère des armées
  12. Si vous avez été déclaré "apte TAP", je vous souhaite -selon votre rang de sortie au terme des six mois de formation - de pouvoir choisir le 17e RGP ou le 6e RG. BTX
  13. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/21/entre-guerres-de-francois-lecointre-24578.html Pas de “général” sur la couverture. François Lecointre est pourtant l’ancien chef d’état-major des armées. A son tour, comme nombreux de ses camarades ou anciens, il a commis un livre. Sur la fameuse couverture de la Collection blanche de Gallimard, un titre: “Entre guerres”. Mais pas de titre (ou de grade). Un livre à la première personne (la sienne) et au nom de la fraternité qui l’unit à ses “forbans”, ses “frères”. Ces 115 pages ont été écrites “au moment où la guerre qui revient nous fait peur” (p. 12) mais François Lecointre n'a pas cédé à la tentation trop courante de se raconter d'une part ou de commenter indéfiniment ces guerres d'Ukraine ou du Proche-Orient qui chamboulent les certitudes du passé et qui servent de prétextes à de vaniteux et péremptoires traités de stratégie d'autre part. "Entre guerres", c'est d'abord un "entre soldats", ceux que les décideurs politiques envoient à la bataille "en imaginant que nous pourrions ne pas avoir à combattre. Ou que nous pourrions ne combattre que modérément, avec la retenue qui sied à nos pudeurs de démocrates" (p. 70). Ces mêmes décideurs engagent "les armées en mesurant au plus strict les moyens qu'on leur donnait puisque de toute façon, on était incapable de leur fixer un objectif politique clairement défini". Et cet "entre soldats", c'est celui d'hommes qui "ne peuvent tuer que pour la France. Tuer en son nom. Sans le salir. Tuer le moins possible, en contrôlant notre force, en mesurant nos coups, en respectant l'ennemi que nous devons regarder comme une personne de dignité égale à la nôtre" (p. 72). On lira donc avec respect ces 115 pages empreintes de dignité et d'humanité. Entre guerres, Gallimard, 115 pages, 17€
  14. https://www.forcesoperations.com/ces-programmes-repriorises-par-la-lpm-2024-2030/ Si les axes d’effort de la loi de programmation militaire pour 2024-2030 sont bien documentés, il fallait attendre le projet de loi de règlement pour l’exercice 2023 pour découvrir le report sine die de plusieurs opérations, notamment dans le domaine des hélicoptères. Transformé en « loi relative aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de l’année », le projet publié cette semaine reprend d’autres résultats d’arbitrages jusqu’alors passés sous les radars. Mais pas question de parler de renoncement. Le ministère des Armées lui préfère la formule d’une « mise en cohérence avec les décisions de la LPM 2024-2030 ». « Certains jalons ont pu être réaménagés ou repriorisés, comme ALSR, C130, HUG ou HMNG, ce qui a conduit à des écarts avec les jalons initialement prévus », pointe le document. Parmi ces décisions en filigrane, deux relèvent de l’avenir d’une partie des Puma et Super Puma des armées. Ainsi, l’armée de l’Air et de l’Espace devra faire une croix sur une partie des hélicoptères de manoeuvre acquis pour anticiper le remplacement de ses Puma. Huit Caracal avaient été acquis en 2021 dans le cadre du plan de relance aéronautique. Ils seront livrés à compter de cette année. Une autre tranche pour quatre machines supplémentaires passe quant à elle à la trappe. Inscrit dans le cadre du programme d’hélicoptère de manoeuvre nouvelle génération (HMNG), cet incrément 2 devait à l’origine se matérialiser en décembre 2022. Son lancement en réalisation est désormais déplacé au-delà de 2030. Même dynamique pour le programme d’hélicoptères à usage gouvernemental (HUG). Engagé en 2022, celui-ci visait à remplacer les trois Super Puma de la flotte gouvernementale. Il semble en réalité ne jamais avoir décollé. Après un premier report au lancement du programme, la commande de trois appareils neufs ne sera finalement pas réalisée. Côté armement, la redéfinition des priorités a pour conséquence de ne pas intégrer le missile anti-navire léger (ANL) sur le premier standard de l’hélicoptère interarmées léger (HIL) Guépard, successeur désigné des Dauphin, Écureuil, Alouette III, Panther et Gazelle. Les armées ont en effet choisi de privilégier la roquette guidée laser, portée par l’armée de Terre. Conduit par MBDA au profit de la France et du Royaume-Uni, le programme ANL sera donc « réorienté en conséquence ». Quant au missile haut de trame (MHT) découlant du programme MAST-F, les messages contradictoires contribuent au flou persistant concernant la poursuite du développement d’un missile potentiellement intégré sur l’hélicoptère d’attaque Tigre et sur la version française du futur drone MALE européen. D’un côté, DGA Techniques terrestres aura réalisé des prestations d’essais portant sur la qualification du missile. De l’autre, une fraction des engagements relevant du périmètre EuroMALE ne se sont pas concrétisés en raison de « l’arrêt des travaux d’intégration du MHT ». Rehaussée à 800 missiles après l’inclusion dans l’équation de l’EuroMALE, la cible du programme MAST-F disparaît en projet de loi de règlement. L’avenir du sujet MHT reste étroitement lié à celui de la rénovation à mi-vie du Tigre, un programme réorienté pour privilégier « la pérennisation du parc tout en réduisant les ambitions d’améliorations capacitaires » en raison du retrait allemand. La suite dépendra en effet d’une décision concertée avec l’Espagne, seul partenaire subsistant. Encore mentionnée l’an dernier, la tranche ferme actée en 2022 pour la rénovation de 14 Tigre sur les 42 envisagés dans un premier temps disparaît cette fois des tableaux. Crédits image : EMACOM
  15. https://www.forcesoperations.com/ukraine-des-appels-du-pied-pour-plus-de-samp-t/ Ukraine : des appels du pied pour plus de SAMP/T L’Ukraine a besoin d’une défense anti-aérienne renforcée et elle en a besoin maintenant. Le pays multiplie depuis quelques jours les appels du pied envers ses alliés, notamment vers la France et l’Italie pour l’envoi de systèmes moyenne portée SAMP/T supplémentaires. « Un besoin urgent » « Le message est simple : le monde ne peut pas se contenter de voir des Ukrainiens se faire tuer par des missiles et des drones russes. L’Ukraine a un besoin urgent de systèmes de défense aérienne supplémentaires PATRIOT et SAMP/T pour se protéger du terrorisme russe », martelait ce jeudi le ministre des Affaires étrangères ukrainiens, Dmytro Kuleba, en amont d’une réunion du G7. « Le Groupe des sept est constitué de pays qui ont la capacité de fournir sans délai davantage de systèmes de défense aérienne à l’Ukraine, et nous faisons tout notre possible pour que les décisions soient prises le plus rapidement possible », complétait le ministre lors d’un entretien avec la chaîne télévisée italienne TG1. Visiblement excédé par l’ampleur de l’aide occidentale apportée à Israël lors de la récente attaque iranienne, le président Ukrainien Volodymir Zelensky renchérissait simultanément au cours d’un sommet extraordinaire du Conseil européen. Les vagues de missiles et de drones russes « ne peuvent être arrêtées que par la défense aérienne – par des systèmes spécifiques tels que les PATRIOT, IRIS-T, SAMP-T, NASAMS… Des systèmes dont vous disposez. L’Ukraine en a besoin à l’heure actuelle », rappelait-il. Pour l’instant, seule l’Allemagne a réagi concrètement avec l’annonce de l’envoi d’un troisième système PATRIOT et de munitions. D’autres répondent timidement ou indirectement. Les Pays-Bas, par exemple, mentionnaient ce lundi l’achat de missiles AMRAAM compatibles avec le système norvégien NASAMS, lui aussi en service en dans les forces ukrainiennes. Les États-Unis, dont le paquet d’aide de 60 Md$ sera soumis demain au vote de la Chambre des représentants, planche sur le soutien des systèmes moyenne portée HAWK III donnés à l’Ukraine, une procédure conduite en urgence via le mécanisme de Foreign Military Sales. La France, pourtant copilote avec l’Allemagne d’une « coalition défense aérienne » (CapCo IAMD), n’a pour l’instant rien officialisé concernant la cession d’autres systèmes. Et la France ? L’aide française en la matière repose toujours sur des systèmes Crotale NG et MISTRAL ainsi que sur l’unique SAMP/T cédé en collaboration avec l’Italie et opérationnel depuis l’été 2023. Paris peut-il faire davantage ? L’équation, nullement exclusive à la France, s’avère toujours plus complexe à résoudre. Des huit unités en service, l’une est déployée en permanence en Roumanie dans le cadre de la mission Aigle. Deux autres devraient être mobilisés durant l’été pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La cession d’un système supplémentaire pourrait donc venir déforcer un parc identifié comme insuffisant au vu du contexte et que la France a choisi de renforcer de 50% seulement après 2030. Et une capacité dont la rénovation vers le standard NG sera notifiée cette année, conduisant à l’immobilisation temporaire de certains éléments. Reste la fourniture de munitions. Fin mars, le ministère des Armées disait s’apprêter à débloquer « un nouveau lot de missiles Aster 30 pour le dispositif SAMP/T donné à Kiev » dans un entretien accordé à La Tribune. Les cadences de production augmentent progressivement dans ce segment grâce aux efforts entrepris par MBDA, dont le site de Bourges sera visité lundi prochain par le ministre des Armées. Essentielle, la dynamique se heurte cependant aux tensions persistantes en mer Rouge, où la protection des navires face aux frappes des Houthis mobilise une partie des stocks d’Aster français. Plusieurs signaux vont néanmoins dans le bon sens. Le canal franco-italien est régulièrement activé. Fin mars, les deux ministres avaient convenu « qu’il était temps de maximiser les efforts pour soutenir le peuple ukrainien, afin que les conditions puissent être créées pour une solution négociée apportant une paix juste », déclarait la partie italienne à l’issue d’un échange téléphonique. Une dynamique similaire est à l’oeuvre entre ministres des Affaires étrangères français et ukrainien. Le 11 avril, Dmytro Kuleba, exhortait Paris à « intensifier ses efforts pour doter l’Ukraine de nouveaux systèmes capables d’intercepter les missiles balistiques. Kiev et Paris savent où se trouvent ces systèmes. Certaines décisions peuvent être prises rapidement. D’autres nécessitent du temps, mais les travaux doivent commencer immédiatement. Une action urgente est requise ». Hier, une nouvelle rencontre avec son homologue français, Stéphane Séjourné, permettait cette fois d’identifier « des mesures communes pour accélérer les décisions concernant la fourniture à l’Ukraine de systèmes de défense aérienne et de missiles supplémentaires ». Une lueur d’espoir à la veille d’un nouveau conseil virtuel OTAN-Ukraine, fenêtre idéale pour quelques annonces ? Crédits image : EMACOM
  16. http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/04/lexemplarite-attendue-du-titulaire-dune.html Vue du palais de Salm, siège de la grande chancellerie @GC Pour espérer figurer dans une promotion de la Légion d’honneur, il est indispensable que des « mérites éminents » soient signalés. Pour l’ordre national du Mérite se sont des « services distingués ». On attend évidemment des détenteurs de ces deux décorations un comportement exemplaire. Oui, mais… régulièrement des membres de ces ordres sont soient suspendus, soient exclus, en application du code de la Légion d’honneur (qui vaut pour les peines disciplinaires de l’ONM). Ainsi, ce matin, le journal officiel nous apprend qu’Hervé Lucbéreilh, ancien maire d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), condamné par la cour d’appel de Pau dans un dossier de détournement de bien publics à un an de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans a été suspendu 7 ans de « l’exercice des droits et prérogatives attachés à sa qualité de chevalier de l’ordre national du Mérite » précise le décret du président de la République, pris sur proposition du chancelier de l’ONM ou selon les cas, du grand chancelier de la Légion d’honneur et après consultation du conseil de l’ordre concerné. Dans ce même JO, figure l’exclusion de Joëlle Kerivin, condamnée par la justice (Nantes) à trois ans de prison, dont 10 mois fermes, pour abus de bien social, abus de confiance et détournement de fonds publics.
  17. Camerone 2018 @LE Le 30 avril la Légion étrangère, que ce soit à Aubagne au sein du commandement et du 1er RE, des autres régiments en métropole ou outre-mer, des compagnies ou sections en mission, célébrera Camerone. Cette année, au quartier Vienot (COMLE), c’est le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre qui présidera la cérémonie à laquelle devrait assister 5 500 personnes.
  18. Bienvenue Bravo et vous intégrez l'ENSOA dans le DS "combat du génie" ? BTX
  19. Bienvenue Ne pas oublier que les vacances sont faites pour tout le monde, vous comme le CeR. BTX
  20. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/21/le-definitif-us-go-home-de-la-junte-nigerienne-24576.html Le définitif "US go home" de la junte nigérienne Les Etats-Unis vont bien retirer leurs troupes du Niger, comme je l'avais écrit dans un post du 17 mars. Un accord a finalement été trouvé entre le secrétaire d'Etat adjoint américain, Kurt Campbell, et la junte au pouvoir au Niger, lors d'une rencontre à Washington avec le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine qui a formellement confirmé que Niamy avait choisi le camp de Moscou L'accord prévoit l'envoi d'une délégation américaine au Niger dans les prochains jours pour s'accorder sur les détails du retrait de ces troupes engagées dans la lutte antidjihadiste. Les forces US sont principalement déployées sur des bases aériennes, à Niamey et Agadez. Jusqu'au coup d'Etat survenu en juillet 2023, le Niger était un partenaire clé en matière de sécurité dans la région pour la France et les États-Unis. Mais les nouvelles autorités du Niger ont décidé, comme les juntes du Mali et du Burkina Faso voisins, de mettre fin aux accords militaires avec leurs anciens alliés occidentaux, de quitter la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de favoriser des liens plus étroits avec la Russie. D'ailleurs, le mercredi 10 avril, des instructeurs russes sont arrivés à Niamey, tandis que les autorités du pays réceptionnaient leur première livraison de matériel militaire russe dans le cadre de la nouvelle coopération sécuritaire avec Moscou. Deux jours plus tard, Africa Corps -- perçu comme le successeur de la société paramilitaire Wagner en Afrique -- a confirmé son arrivée dans le pays.
  21. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/19/legion-quand-le-mythe-rencontre-la-legende-24574.html "Dragons-Légion : quand le mythe rencontre la légende" est le thème de la nouvelle exposition du musée de la Légion étrangère (depuis le 15 avril 2024 et jusqu'au 30 janvier 2025), avec plus de 200 pièces à découvrir. L'exposition « Dragons - Légion, quand le mythe rencontre la légende » offre une plongée fascinante dans l’univers du combat épique, militaire et guerrier. Elle explore la relation singulière entre le dragon et la Légion étrangère. Le dragon, en tant qu'entité hybride mythique, incarne diverses symboliques, oscillant entre force indomptable et incarnation de la puissance. L’exposition met en lumière la manière dont les légionnaires, au fil de leurs déploiements à travers le monde, se sont imprégnés de cette figure emblématique, évoquant cette ombre ambivalente sur leurs missions. Par sa nature hybride, le dragon, animal chthonien, peuplant les profondeurs terrestres, les airs et les eaux, devient un référent naturel pour les combattants des régiments de la Légion, quelle que soit leur spécialité du 2e régiment Étranger parachutiste de Calvi aux plongeurs du 1er régiment de Génie. L’exposition explore également la dualité du dragon, incarnant tantôt le mal combattu par les héros chevaleresques tels saint Georges ou saint Michel, tantôt un protecteur bienveillant dans les expéditions d'Extrême-Orient. Un jeu subtil d'influences, de proximité et de transferts magiques se déploie entre dragons et légionnaires, unissant ces deux univers dans une relation complexe et fascinante. Le dragon est aussi le symbole de la combativité, de la résilience et de l'accomplissement de la mission à tout prix, des traits de caractère partagés par ces guerriers d'élite. Les combats de Diên Biên Phu, il y a 70 ans, illustrent cette dualité, symbolisant la féroce détermination des légionnaires à se battre contre l’hydre ennemie. Dans les griffes du dragon et sous un déluge de feu, ce combat épique, incarne les vertus guerrières et sacrificielles des légionnaires qui apprivoisent toutes les dimensions de la créature. L'exposition souligne enfin, comment, forgées par près de deux siècles d'engagements, les unités et les personnalités de la Légion étrangère continuent de s'approprier et de réinventer l'image du dragon. Utilisée pour personnifier l'engagement sur les terres lointaines par de nombreuses promotions d’officiers et de sous-officiers, cette symbolique évoque une subtile association entre courage et danger. Jusque dans les plus récents engagements contemporains de la Légion étrangère en opérations extérieures, l’usage vivant du dragon dans de la symbolique confirme l’union indéfectible du plus bel esprit militaire avec cet animal légendaire. Informations pratiques Exposition « Dragons- Légion, quand le mythe rencontre la légende » L’exposition est ouverte jusqu’au 30 janvier 2025, du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h. L’entrée à l’exposition est gratuite. Musée de la Légion étrangère Chemin de la Thuilière, 13400 Aubagne

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