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AvengerRedSix

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  1. J'ai pas dit qu'il n'y avait pas un lot d'incapable complètement perdu, bon à rien et fainéant. Ceci étant dit, je vous permet (c'est juste une expression) de critiquer ce que vous voulez, qui vous voulez, à commencé par moi même. Mais j'applique à ma réflexion les mêmes critiques que je peut faire aux autres. Je ne suis plus militaire d'active depuis quelques années. Ai-je dis qu'il fallait accepter la situation comme elle était et se résigner ? Citez moi. Tout les jours je m'essuie le cul avec le politiquement correct. J'ai été dans cette situation, j'ai encadré des classes, j'ai vu ces comportements dont vous parlez, j'ai vu des gars refuser de se lever le matin à 5h30, j'ai vu un type avaler une boite de décontractant musculaire pour esquiver une marche, j'ai vu des mecs ricaner dans les rangs alors que ça fait cent fois qu'on leurs dit de fermer leurs gueules, j'ai vu des gens simuler des blessures, pleurer parce qu'ils n'avait pas leurs huit heures de sommeil (véridique) par nuit. Et qu'est ce que j'y peux ? je suis pieds et poings liés par les règlements, je ne peux pas les prendre par le col et les tirer de force du lit, sinon on m’engueulera, je ne peux pas leur mettre des coups pieds au cul pour qu'ils avancent, ni même une gifle derrière la tête pour leur apprendre le silence. Alors je fais quoi ? Et pourtant ce n'est qu'une minorité de gens, mais on dirait que cette minorité prend toute la place dans la réflexion qu'on à ici. D'accord ce n'est pas normal de pas savoir écrire, mais l'angle mort c'est que personne ne se demande jamais pourquoi ces jeunes que vous fustigez ne savent pas écrire. Quid de leur scolarité par exemple ? A vous écoutez parler, on dirait que l'armée est hors de la société, hors ce n'est pas le cas, l'armée d'un état s'inscrit dans une société, qui infuse en elle, et peut être vice-versa. Blâmons la société, peut-être un peu, parce que c'est elle qui définit le cadre de vie de ces jeunes. On fait le procès de l'éducation nationale pour former des générations d'incompétents, parfois à juste titre, mais qui à saboté l'école depuis des années ? Faut voir un peu plus loin que le bout de son nez hein, les jeunes arrivent pas dans des cartons tout beaux tout neufs, on les déballe pas et "en avant, marche", c'est pas ça. Tant qu'on regarde un problème par le petit bout de la lorgnette on ne peut pas le résoudre. C'est pareil quant à votre saillie sur le fait que personne ne veut plus faire des métiers physiques, ce dont vous semblez vous plaindre sans jamais questionner les conditions de travail ou la rémunération, qui est pourtant le nerf de la guerre. L'armée est bien sûr une exception avec son fonctionnement, mais la plupart des gens qui s'y engagent savent que à un moment ou un autre ça va tirer sur les mollets et sur les deltoïdes. Quand à la baisse du QI, je ne commenterai pas.
  2. Dans le privé un directeur de ressources humaines rend des comptes quand ils recrutent des brêles c'est la différence avec l'armée. Même pas sur, je travail dans le privée actuellement, en rapport avec la sécurité sur des sites Seveso et j'ai vu des choses hallucinantes, je n'ai vu aucune différence pour ma part, mais bien sur, je n'ai pas travaillé partout, et je pense que certains sont plus consciencieux que d'autres, il faut l’espérer. La responsabilité des recruteurs peux être engagé, elle doit l'être, mais il faut se souvenirs aussi de l’impératif du recrutement du à un énorme turn over dans l'armée, donc ils ont le cul entre deux chaise et tentent de faire la moyenne. Ce que je voulais dire plus haut, tout à mon exaspération de l'instant, c'est qu'il faut faire avec ce qu'on à sous la main, ou alors il faut réduire la voilure et les effectifs. La police fait école dans ce cas, eus ils ont clairement choisis de recruter n'importe qui, même des types qui ont eu 7/20 à leurs examens d'entrer (niveau bac pour un gardien de la paix) avec les conséquences qu'on connait bien maintenant. Une situation n'est jamais aussi simple qu'il n'y parait. quand j'ai fait le CFIM en 2010, les consignes était très claire pour l'encadrement : TOUT LE MONDE devaient réussir, avec un repêchage incroyable de gars qui n'aurait jamais du y arriver et qui finissait miraculeusement à 10/20. Certains ont loupé l'épreuve de tir et n'ont pas été reçu, c'est que ça se serait vu, quand même. Un encadrement de CFIM reçoit des consignes clair de la part du chef de corps pour qu'un maximum de gens reste, vaille que vaille... Je sais jamais si mon propos est clair, auquel cas il faut pas hésiter à me reprendre ou poser des questions. Et pour finir avec ça, quand j'ai terminé mes classes au bout de trois mois et que je suis arrivé en escadron, on m'a bien fait comprendre que mes classes c'était de la merde, que c'était moins bien, que c'était mieux avant, le vieux refrain. On a dit la même chose à mon père quand il à fait son service militaire en Allemagne, dans les années soixante dix... On est toujours la brêle d'un autre.
  3. Papamili à mis l'accent sur une chose importante. quand je suis arrivé en compagnie, avant mon Cfim, je me suis retrouvé à fréquenter des gens que je ne fréquentais pas dans ma vie, des gens des cités, des filles et des gars de la campagne, des citadins éduqués, bref de tout. L'armée en tant que miroir de la société. Je me plaignais à mon père que la plupart avait un peu de mal avec l'autorité parfois, qu'ils parlaient fort, et de choses qui ne m’intéressaient pas. J'avais du mépris, clairement. Et mon père, très sagement comme à son habitude, de me dire de ne pas juger toute ces personnes, car j'avais fait le choix de m'engager comme eux, et qu'ils pourraient être ceux avec qui, épaules contre épaules, j'allais aller au combat. Et moi, ramener à l'école par mon paternel, j'ai mis de l'eau dans mon vin, j'ai été leurs parler, et à la fin, tout le monde rigole, on est tous content d'avoir été au bout des épreuves ensemble, on s'est entraidé. Le situations de crises font émerger des leaders, et font ressortir le pire et le meilleur, la guerre tout autant. Ces gens qui s'engagent pour un tas de raisons se sublimerons peut être en cas de conflit, dans l'épreuve du feu, et puis d'autre se cacherons par peur. Je ne juge ni bon ou mauvais les uns et les autres. Yann Pyromane (sic) parle d'ânes pour désigner certains soldats, mais de quel droit peut on juger la vie des gens ? De quel droit juger que certains n'ont pas eu accès à l'éducation avant leurs engagement ? Ils écrivent mal ? Je vous signale que l'armée offre des formations en français et en mathématiques, j'en ai fait l'expérience avant ma reconversion, c'est très utile. Un mauvais niveau en anglais ? Je vous signale que l'on est l'un des pires pays dans l'enseignement des langues étrangère, et donc que les gens qui arrivent dans l'armée sont aussi victimes de l'enseignement qu'ils ont reçu. Un diplôme n'est pas automatiquement une somme de connaissances que l'on devrait avoir acquis pour le restant de nos jours, j'ai un bac technologique en science de laboratoire, option biochimie, ça m'a servi dans mon service au sein du 2e Régiment de Dragons qui est spécialiste sur les questions NRBC. Pour autant j'ai travaillé avec des gens qui n'avaient jamais lu UN SEUL LIVRE de leur vie, mais ils savaient faire le boulot, l'armée leur avait appris, ils étaient bons, et à choisir j'aurais été au combat avec eux, sans hésiter, eux qui ne savaient que quelques mots d'anglais, qui n'avaient jamais lu ou appris au delà du collège. Je vous met en garde contre le mépris facile, tout amicalement, car j'en ai moi-même fait les frais avant de revenir à la raison. C'est en tirant les autres vers le haut, fusse-t-on seul, qu'on y arrive, pas en rabaissant ou en se plaignant. Pendant des années, j'ai aidé des mecs à écrire leurs comptes-rendus car ils avaient du mal à écrire en français. Je ne l'écrivais pas à leur place, mais je m'asseyait à coté d'eux pour les aider. En mission à l'étranger, j'avais le meilleur niveau d'anglais de mon peloton, et bien au restaurant, je prenais les commandes pour tout le monde, je traduisait les menus, et quand je le pouvais, j’essayais de leur inculquer quelques mots de vocabulaire courant, pour les aider à s'améliorer. C'est trop facile de se plaindre sur un forum, c'est de l'hypocrisie Cordialement, Avr6
  4. Il est bon de voir que vous avez trouvé un sens à votre engagement. Certains l'ont dès le départ, chez d'autres, ça vient plus tard, je l'ai vu personnellement. Pour autant, ont à le droit de se tromper, c'est le sens de la période d'essais au début du contrat. Beaucoup de jeunes arrivent peu ou pas renseigné sur le régiment qu'ils vont intégrer, parce que les CIRFA on peu ou pas le temps d'approfondir. Je comprend ce que vous ressentez, j'ai été à votre place il y a quelques années. Pour autant, il faut aussi admettre que pour la plupart des militaire du rang, s'engager dans l'armée n'est pas une vocation, c'est avant tout un moyen d'obtenir un emploie, et pour beaucoup, il sert à nourrir une famille, ou encore à ce sortir de la précarité. Souffrez donc un peu que vos camarades trouve parfois ce travail ennuyeux, car il peut l'être. Chaque jour, je ne me réveillais pas en pensant à comment j'allais servir mon pays, j'étais pré occupé à me raser correctement, puis à allez faire mes TIG correctement pour ne pas que le sergent de semaine me casse les couilles, voilà, et après j'étais préoccupé à maintenir une place pas trop mauvaise dans le peloton quand on allait faire nos footings, et ainsi de suite. Pour certains dont j'étais, la journée n'était qu'une suite de tâches à effectuer, avec beaucoup d’ennuis et de pauses clopes. Mais avec les copains, on se tire la bourre, on rigole, on à l'esprit militaire parce que autour de nous, l'esprit est présent partout, on salut le drapeau et on finit par avoir du respect pour les symboles. Parce que oui, les sentinelles, c'est turbo-chiant, j'en ai fait assez pour le savoir. Je vous renvois face à vous même amicalement, si jamais autour de vous, dans votre section, dans votre compagnies, certains parlent de déserter, avant de les juger, il faudrait juste commencer par leurs parler, pour comprendre, parce que la différence entre un soldat qui déserte et un soldat qui finit par choisir de servir est parfois très mince, un peu de considération, une parole amicale,... S'il n'y avait pas eu avec mois deux très bon copains, j'aurais pu, en 2012, faire une énorme bêtise, mais j'étais entouré, et j'ai surmonter, et j'ai terminé mes contrats en étant, je crois, plutôt apprécié par ma hiérarchie pour mon travail. Je suis peut être pas très clair, et je sais qu'il y a toujours une fraction de déserteurs incompressible qu'ont ne peut pas rattraper, ni empêcher. Et c'est d’ailleurs un problème très mineur dans une armée qui en a des bien plus important à gérer avant ça. Amicalement, AvR6
  5. J'ai lu les champs de Braises il y a une dizaines d'années, j'en ai gardé un souvenirs assez doux, d'un homme qui à un regard lucide, parfois tendre, parfois cynique sur son histoire. Celui là à l'air très intéressant, je vais l'ajouté à ma liste de souhait !
  6. Bonjour, désolé du retard Alors... - Ce régiment part-il souvent en Opex ? Non, mais en mission, oui. En six ans, j'ai été en Pologne, au Canada, en Allemagne, En république Tchèque. Certains de mes anciens camarades ont été déployé dans le cadre d'exercices en Norvèges, en Lituanie, au émirats arabe unis, en Centre Afrique, au Mali et en Guinée par exemple. Donc OUI, ce régiment part, mais dans sa spé, et franchement j'ai vue pas mal de coin sympa. Et là je parle même pas des mcd. - Qu'elles sont les missions des ERE ? Les ERE sont des sections de reconnaissance à pieds qui vont là ou les VABs des pelotons de reconnaissance embarqué ne peuvent pas aller, c'est à dire dans les bâtiments, notamment. Posez moi vos question via MP, j'ai été ERE pendant 6 ans à fontevraud, je connais un peu le sujet. - Les membres de ce régiment sont-ils considérés comme combattants ? Comme tout les autres. On est soldat avant tout et ensuite on a une spécialité. - Font-ils souvent du sport ?  Comme tout les autres.
  7. J'hiberne durant les mois chauds, maintenant je revient à la vie Et puis n'étant plus militaire, j'ai moins à cœur de venir ici il faut le dire honnêtement . AvR6
  8. Je ne saurais trop vous conseillez la lecture de ce petit ouvrage que j'ai découvert en chinant au marché au livre de Rennes. Un Kessel que je n'avais pas encore, je l'achetais sans réfléchir, ce qu'il y a de bien avec Joseph Kessel, c'est que c'est une valeur sur, et l'une des plus grandes plumes du XXe siècle, lui qui vécut deux guerres mondiales, qui en sortit vivant mais changé, comme tout ceux qui l'avait fait. Dans cet ouvrage, il raconte, à vingt ans, son passage dans une escadrille de chasse, en 1918, et sa décision de participer au corps expéditionnaire français en Sibérie. Il se fait muter, embarque à Brest, mais le jour ou le bateau, un convoyeur de troupe américain, part, l'armistice est signé. Le capitaine du navire refuse de faire demi tour, il à ses ordres, l'aventure commence. De cette traversé ou lui et des amis pilotes fraterniseront avec leur homologues américain, de l'accueil complètement extatique au État Unis, car se sont les premiers à revenir du front, la traversé du pays direction Los Angeles entre beuveries, réceptions, banquets, puis un nouvel océans, le pacifique, et l'arrivée a Vladivostock, ou il racontera mieux que personne ( A part Toltoï, peut être, mais ce n'est que mon avis), ce rude pays russe riche en contrastes et en tragédies. C'est à la foi un récit autobiographie qu'un voyage initiatique, on y parle de guerre, de l'homme, de vodka et de femmes. Je l'ai lu d'une traite et j'ai presque senti la morsure du froid sur moi tant Kessel arrive à nous faire voyager à ces cotés. Bref, une lecture dès plus recommandé. PS: Tant que vous y êtes, lisez TOUT Kessel hein, le chemin le plus rapide pour s'élever passe par ces ouvrages, entre autres. AvR6
  9. Bienvenue à toi ! N'hésite pas à poser tes questions dans les sections idoines. Au plaisir ! Avr6
  10. Marsouin à raison, "Par le sang versé", ça prend aux tripes. Avez vous essayé "La France et son armée" de De Gaulle, c'est bien aussi , le mec à l'air de savoir de quoi il parle Avr6
  11. Cet homme, qui fut, à comparaison, un bon ministre, et qu'on appelait, à l'Élysée, "le vice président", c'est dire !
  12. Oui je sais bien, bléssé en Algérie, pour autant à t il été un bon chef des armées ? C'est discutable. J'admet également que la tache est "Jupitérienne", un mot à la mode en ce moment. AvR6
  13. AvengerRedSix

    War Machine

    Je vous invite à regarder ce film, sortit il y a quelque jours sur Netflix. Vous pouvez également, je pense, le trouver sur votre plate forme de streaming favoris. Ne vous laisser pas influencer par l'affiche qui ressemble à celle d'une comédie. C'est un film a plusieurs niveau de lecture, filmé avec talent, parfois touchant, parfois drôle, mais aussi absurde et tragique, j'ai beaucoup apprécié, et ça fait plaisir de voir Brad Pitt renouer avec un jeu d'acteur de haut niveau. Hautement recommandé. Avr6

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