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donaldlloyds

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  1. BTX a raison, après contact auprès de mon CIRFA la lettre ne se rédige pas sous forme de compte rendu, je récupère un exemple demain.
  2. bienvenue, 2 choix très différent , mais tous deux intéressants, bon courage.
  3. j'irais dans le sens d'intrudair , bien qu'une mutation dans le génie est théoriquement envisageable. Lorsque j'ai quitté la BSPP j'ai demander comment intégrer la "verte" la réponse fu simple : Terminer ton contrat et retour case départ CSO etc... se que je fais actuellement bien que j ai laisser couler quelques années entre temps.
  4. comment ca on m'a oublier ? mon cirage vous laissera une marque plus prononcer alors content d'en être, mais reste encore la visite médical d'incorpo a passer
  5. EXTRAIT TTA 150 TITRE XX LA CORRESPONDANCE MILITAIRE Je passe volontairement les annexes et certain passages (mise en page inadéquate) qui rendrais la lecture du post trop déroutante pour les motiver procurer vous le TTA 150 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CHAPITRE 1 1 - PRÉSENTATION Tout document manuscrit de la correspondance militaire comprend : la marge ; l'en-tête ; le corps ; le final ; éventuellement des annexes (pour mémoire). 11. La marge La marge est l'espace laissé blanc autour d'un texte. La marge d'écriture, qui correspond à la distance entre la première ou la dernière lettre d'une ligne et le bord de la feuille, est : de 45 mm à gauche au recto et au verso (lorsque le papier utilisé a une largeur de 21 cm) ; de 20 mm à droite au recto et de 30 mm à droite au verso ; de 20 mm en haut et en bas de la page, sauf sur la page de la signature où, au bas de la page, elle est de 40 mm au moins. Chaque ligne courante du texte doit donc commencer à 45 mm du bord gauche de la feuille. 12. L’en-tête L'en-tête est ce que l'on écrit en tête d'un document. Il comprend : l'attache ; l'indication du lieu d'origine et de la date de la signature ; le numéro d'enregistrement et éventuellement le numéro de classement ; l'indication de la nature du document et (ou) la suscription ; l'indication de l'objet du document, des références, des pièces jointes. 121. L’attache Destinée à permettre l'identification de l'unité à laquelle appartient le rédacteur du document, elle est constituée de l'indication du corps ou de la formation4 du signataire. Elle est écrite en lettres majuscules et, si la formation possède un numéro, celui-ci est écrit en chiffres arabes. Elle se place dans l'angle supérieur gauche : la première lettre, ou le premier chiffre de l'appellation, à 20 mm du bord gauche et à 20 mm du haut de la page. Elle peut comporter, en outre, éventuellement : les nom et numéro du bureau qui a traité l'affaire l'adresse2 ; le code postal et la localité2 ; le numéro de téléphone et le poste de la personne qui a rédigé le texte2. 122. Le lieu d'origine et la date de la signature Ils s'inscrivent en haut et à droite, à 20 mm du bord supérieur de la feuille, le dernier chiffre du millésime à 20 mm du bord droit. Le lieu d'origine précédé de « À » s'écrit en avec seulement une majuscule au début du mot. La date du jour où le document est signé s'exprime en jour, écrit en chiffres arabes, en mois, en lettres minuscules, en année, en chiffres arabes. « À Valence, le 12 février 2006 ». Lorsque les corps ou formations en sont dotés, on indique le secteur postal à la place du lieu d'origine. « À SP 69643, le 12 février 2006 ». 123. Le numéro d'enregistrement et éventuellement le numéro de classement6 Après la signature, le document destiné à être expédié reçoit un numéro d'enregistrement qui lui est propre et le caractérise. Le numéro d'enregistrement se place sous l'indication du lieu d'origine et de la date de la signature et comporte un nombre écrit en chiffres arabes, suivi du signalétique du bureau émetteur (ou indicatif). Ces renseignements constituent les éléments de référence. Ex. : no 200/DEF/EMAT/INS/FG/63 – 400/DEF/EMAT/EP/P. Le numéro de classement (classement normalisé à base décimale) imposé par le plan de classement7 comporte un certain nombre de chiffres précédés d'une lettre. Ex. : clt : T/423 correspondra à un document de durée temporaire : 4 indique la classe instruction ; 42 indique la sous-classe instruction des personnels non officiers sous contrat ou de carrière ; 423 indique la rubrique formation commune. 124. La nature du document et de la suscription Tout document de la correspondance militaire comporte soit un titre, soit une suscription 1241. Le titre Le titre précise la nature d'un document. Il est centré sur l'axe de la page et est entièrement rédigé en lettres majuscules. Exemple : RAPPORT 1242. La suscription La suscription est employée dans les pièces de correspondance de la forme d'une lettre. Elle comprend : le grade, le nom (écrit en majuscules)9 et la fonction du signataire ; le grade et l'emploi du destinataire (éventuellement l'adresse). La première de ces deux indications s'écrit sur deux lignes : sur la première ligne située à 60 mm du bord supérieur figurent le grade et le nom qui débutent à 80 mm du bord gauche de la feuille ; sur la seconde ligne, 10 mm en dessous et à 80 mm du bord gauche de la feuille, la fonction du signataire (ou son unité ou sa section). La seconde indication s’écrit également sur deux lignes: sur la première ligne, le grade du destinataire précédé des mots « Monsieur» ou « Madame », sur la seconde ligne sa fonction. Entre ces deux indications on trouvera la préposition d’adressage « à ». Exemple : Le sergent Paul MARTIN de la 1re section à Monsieur le capitaine commandant la 3e compagnie IL N'EST JAMAIS FAIT MENTION DU NOM DU DESTINATAIRE 13. Le corps Le corps est constitué de : l'objet ; la (ou les) référence(s) ; les pièces jointes ; le texte. 131. L'objet Le mot « Objet » est souligné, écrit en lettres minuscules avec une majuscule initiale, suivi de deux points et de l'indication sommaire de l'objet traité. Ex./ Objet : perte de matériel 132. Les références Tout document se référant à une disposition légale doit en mentionner le titre, le numéro d'enregistrement, la date, l'origine. Ex. : DM N° 2418/EMAT/EPO du 2 août 1987. Le mot « Référence(s) », écrit en minuscules avec une majuscule initiale, se place à 10 mm sous le mot «Objet». L'indication de la (ou de la première) référence se place sur la même ligne. S'il existe plusieurs textes de référence, ceux-ci s'écrivent l'un en dessous de l'autre, dans l'ordre de parution. 133. Pièces jointes Si un ou plusieurs documents sont joints à une lettre ou à un rapport, il faut en indiquer le nombre en chiffres arabes entre tirets ou dans une parenthèse, à droite et sur la même ligne que les mots « Pièces jointes ». Ces mots, écrits en lettres minuscules, le premier avec une majuscule initiale, sont suivis de deux points et se placent à 10 mm sous le mot « Référence(s) ». 134. Le texte La rédaction doit obéir aux règles exposées au paragraphe 2 du présent chapitre. La présentation matérielle du corps doit permettre de suivre aisément le déroulement du raisonnement ou de la relation d'un fait. C'est pourquoi il faut : ne développer qu'un point ou qu'une idée par paragraphe ; utiliser, à l'intérieur d'un paragraphe, des interlignes pour distinguer les différents alinéas ; ne pas utiliser un sigle ou une abréviation sans l'avoir fait figurer auparavant entre parenthèses, à la suite du mot qu'il abrège (sauf les sigles d'usage courant) ; ne jamais souligner un mot ; couper correctement les mots en fin de ligne ; éviter les ratures et les surcharges. 14. Le final C'est la dernière partie du document. Il englobe : la signature ; l'attache de la signature (pour mémoire)10; les destinataires (pour mémoire)7 ; le timbre humide (pour mémoire)7 ; la mention « Copie à… » qui, placée en bas et à gauche du dernier feuillet indique, éventuellement, les autres destinataires. 2 - RÉDACTION «Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.» BOILEAU La correspondance militaire n'impose aucune règle de style qui lui soit propre. Elle doit, cependant, être concise, claire et précise, si l'on veut être sûr d'être compris. Elle est, par ailleurs, exempte de formalisme. Elle est rédigée dans une forme déférente de la part du subordonné, correcte de la part du supérieur. 21. La concision Être concis, c'est exprimer en peu de mots ce qui est à dire. Pour être concis, il faut supprimer toute redite, utiliser le verbe qui décrit l'action, plutôt que le substantif ou l'adjectif, n'inclure qu'une seule idée dans une même phrase. 22. La clarté La clarté découle d'un exposé simple et méthodique du sujet et de l'emploi des termes avec leur sens exact. Elle s'obtient par la construction d'un plan logique, l'emploi de phrases courtes et de mots simples, afin de laisser le moins de prise possible aux erreurs d'interprétation, en particulier : en coupant, presque toujours, la phrase primitive en deux ou trois autres de moindre étendue ; en évitant : les propositions incidentes qui s'enchevêtrent dans les principales, les « qui », les « que » répétés, les pronoms personnels «il», «elle», «le», «lui» et les adjectifs possessifs «mon», «ton», «son», «leur» : causes fréquentes d'équivoques, de quiproquos, de confusions ; en plaçant la proposition relative juste après l'antécédent, le complément près du mot qu'il définit ; en utilisant avec parcimonie les mots charnières, tels que «car», «alors», «parce que», «mais», «et», «ou», qui peuvent, très souvent, être remplacés par deux points ( [ex. : « parce que »], par un point virgule ( [ex. : «mais»], par une virgule (,) [ex. : «et», «ou»]; en préférant aux verbes d'usage trop fréquents tels que avoir, être, faire, mettre, se trouver, etc., des verbes plus expressifs ; en donnant à la phrase courte la construction classique: sujet, verbe, complément ; en respectant les règles de concordance des temps ainsi que celles de ponctuation (voir annexe A) ; Il convient, enfin, de faire se succéder avec ordre les idées, les phrases et les propositions. C'est pourquoi, lorsque l'on doit relater un fait ou une affaire, il est préférable de respecter l'ordre chronologique. 23. La précision Il est difficile d'être clair sans être précis. Pour exprimer complètement et exactement sa pensée, il faut : employer les mots dans leur sens exact ; chiffrer tout ce qui est mesurable ; choisir des mots dont le sens est stable ; trouver le mot correct qui peint l'objet exactement ; se méfier du terme général ou abstrait, des termes vagues, et surtout, des synonymes. Parmi les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne ; on ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant. Il faut la rechercher, ce qui n'est pas toujours facile, en faisant appel, si on éprouve des difficultés, au dictionnaire des synonymes, voire à l'étymologie. On reconnaît qu'une phrase a atteint le maximum de précision lorsqu'on ne peut y ajouter un mot sans l'affaiblir, ou en retrancher ou en remplacer un terme sans l'obscurcir. C'est généralement le cas des règlements militaires. La précision est surtout indispensable dans la rédaction des rapports et des comptes rendus. Les moindres détails de lieux, de temps ou de circonstances ont leur importance. 24. Le style Si la concision, la clarté et la précision sont nécessaires au style, elles sont toutefois insuffisantes. Pour être bon, un style doit, en plus, être régulier et toujours correct, aussi souvent que possible simple et naturel. La correspondance militaire doit, en outre, respecter les lois de la grammaire, notamment les règles de la syntaxe, employer judicieusement les majuscules (voir annexe et ponctuer avec soin (annexe A). Elle est exempte de formalisme. Le rédacteur peut exprimer sa pensée, exposer ses idées, établir son plan, présenter son texte comme il l'entend. Il peut varier à l'infini ses expressions, dès l'instant que le ton de l'ensemble ne heurte personne, qu'il s'agisse d'un point à analyser ou à confirmer, d'une transition, d'une explication, d'une démonstration ou d'une conclusion. Cependant, pour le choix des termes à adopter, le rédacteur doit respecter exactement la position hiérarchique du signataire par rapport au destinataire et tenir compte de la qualité de ce dernier. 3 - PARTICULARITÉS DE LA CORRESPONDANCE MILITAIRE L'emploi de certains mots, de certaines locutions est soumis à des règles, imposées par l'usage, et qu'il convient de respecter parce qu'elles traduisent la considération et le respect que les militaires manifestent entre eux. Un tableau récapitulatif des mots, expressions, formules et locutions à employer figure en annexe C. 31. Locutions verbales 311. « J'ai l'honneur de... » La locution verbale «J’ai l’honneur de...» doit obligatoirement figurer une fois dans les pièces rédigées sous la forme personnelle. Elle se place soit au début, soit dans le corps du texte. Placée au début, cette formule, souvent précédée d'une proposition, peut permettre de rappeler une correspondance antérieure : «En exécution des prescriptions de… j'ai l'honneur de...» Placée à la fin elle permet encore de soumettre adroitement une suggestion : «Compte tenu de la situation actuelle, j'ai l'honneur de vous soumettre...». Lorsqu'elle est employée à la forme impersonnelle, dans un compte rendu par exemple, «avoir l'honneur» s'emploie comme ci-dessous : «Le sergent-chef DUPONT a l'honneur de rendre compte des faits suivants…» 312. «Vouloir bien» et «bien vouloir». Bien que ces deux locutions verbales soient deux formes, grammaticalement équivalentes, d'une même formule de politesse, l'usage a consacré la première, «vouloir bien», comme l'expression autoritaire que seul le supérieur peut employer, et la seconde, «bien vouloir», comme la seule formule que, par déférence, le subordonné doit employer. 32. Verbes et expressions spécifiques 321. « Demander » Ce verbe peut être employé indifféremment par le supérieur, l'égal, le subordonné, lorsqu'ils désirent obtenir quelque chose (renseignements, permission, autorisation...). Le subordonné peut ainsi écrire, au début d'une lettre : «J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'accorder l'autorisation de participer à...» Le supérieur écrira quant à lui : «J'ai l'honneur de vous demander de vouloir bien me faire parvenir...» Lorsqu'une correspondance antérieure a déjà précisé l'objet de la lettre, point n'est besoin de recourir à la forme de politesse : «Vous avez bien voulu me demander…» Il suffira d'écrire : «Vous m'avez demandé…» 322. «Informer» Ce verbe peut être utilisé par le supérieur ou l'égal, mais pas par le subordonné, lequel «rend compte». 323. « Porter à la connaissance » Cette locution verbale est réservée au supérieur ou à l'égal ; le subordonné, lui, «rend compte». 324. « Rendre compte » Cette formule est obligatoirement employée par le subordonné lorsqu'il doit relater un fait ou un événement, expliquer une disposition prise. Ainsi le subordonné pourra-t-il écrire, au début d'une lettre : «J'ai l'honneur de vous rendre compte des faits suivants...» ou en fin de lettre: «J'ai l'honneur de vous en rendre compte. » La forme correcte est «rendre compte de...» mais on peut également écrire : «rendre compte de ce que...» ou «rendre compte que». 325. «Attirer l'attention» et «appeler l'attention» «Attirer l'attention» est réservée au supérieur ou à l'égal. La formule «appeler l'attention » est réservée au subordonné, qui écrira par exemple : « J'ai l'honneur d'appeler votre attention sur la nécessité de...» Les demandes émanant des subordonnés doivent toujours comporter un avis motivé des autorités intermédiaires et ce, afin de permettre à l'autorité destinatrice de statuer en toute connaissance de cause (voir chap. 3 ci-après). 4 - DISPOSITIONS DIVERSES 41. Le papier La correspondance militaire est obligatoirement établie sur du papier de format 21 x 29,7, simple ou double. Le papier doit être de bonne qualité et de bonne tenue. Les lettres et les rapports s'établissent sur du papier blanc uni. La valeur d'un interligne est de 10 mm. L'encre utilisée doit être noire. 42. Emploi de la majuscule Les règles d'emploi de la majuscule doivent être conformes aux usages grammaticaux (annexe . 43. La ponctuation Voir annexe A. 44. Transmission par voie hiérarchique Les documents de la correspondance militaire doivent suivre rigoureusement la voie hiérarchique, en particulier les pièces sur lesquelles doivent figurer les avis motivés des autorités intermédiaires. CHAPITRE 2 - LA LETTRE 1 - OBJET La lettre n'est généralement employée par les gradés et les sous-officiers que pour des sujets qui ne demandent pas un développement trop important (demande, compte rendu) et dans ce cas elle est rédigée sous forme de lettre manuscrite. 2 - PRÉSENTATION La lettre comporte : un en-tête, comprenant : l'attache, le lieu d'origine, la date, le numéro d'enregistrement11 et le numéro de classement1 la suscription12 ; un corps comprenant : l'objet et, s'il y a lieu, la référence ainsi que l'indication des pièces jointes, le texte, éventuellement une formule de courtoisie, si la lettre est adressée au chef d'un organisme dont les personnels ne sont pas titulaires du statut de la fonction publique ou à un particulier ; dans ce cas, la lettre commence toujours par une formule d'appel ; un final comprenant : la signature de son auteur et, éventuellement, l'empreinte du timbre humide1 et l'attache de signature1, s'il y a lieu, la mention «Copie à...» placée en bas et à gauche du dernier feuillet indique, éventuellement, les autres destinataires. 3 - RÉDACTION La lettre est toujours rédigée sous une forme personnelle. Il n'existe pas, pour la lettre, de règles de rédaction bien strictes et la plus grande initiative est laissée à son auteur. Il convient, cependant, de respecter les quelques règles exposées au chapitre 1, concernant le style et l'emploi de certaines locutions verbales et expressions. Dans les documents de la correspondance militaire établis sous forme de lettre (demandes, comptes rendus...), le signataire peut, éventuellement, émettre un avis, suggérer ou proposer une décision. 31. Le plan Tout comme une composition française, la lettre doit être rédigée selon un plan rigoureusement bâti et qui comprend, en général : une introduction ; un développement, lui-même constitué de différentes parties ou paragraphes ; une conclusion. 311. L'introduction L'introduction a pour but de faire connaître au destinataire d'un document ce qui va être exposé, et ce au moyen, le plus souvent, d'une simple phrase, brève, claire et précise. Presque toujours cette phrase d'introduction comprendra la locution verbale « J'ai l'honneur »13 suivie : dans un compte rendu, de la locution verbale « rendre compte » ; dans une demande du verbe « demander » et de la locution verbale « bien vouloir ». 312. Le développement Partie essentielle de la lettre, le développement comprend l'exposé complet du sujet, sa discussion, l'argumentation. Afin d'être clair, il ne faut pas alourdir le développement de détails inutiles et de statistiques qui pourront figurer en annexe. Lorsque l'objet de la lettre est une simple relation de fait, comme c'est souvent le cas pour un compte rendu, l'ordre du développement est naturellement l'ordre chronologique. Pour éviter toute ambiguïté, il convient de ne développer qu'une seule idée principale par paragraphe, appuyée par des idées secondaires. De même, chaque alinéa ne doit exprimer qu'une seule idée secondaire. Chaque alinéa, chaque paragraphe doivent trouver logiquement leur place d’après un raisonnement simple et naturel. Le développement doit être construit d’une façon rigoureuse, pour donner plus de poids à l'argumentation. 313. La conclusion La conclusion termine la lettre en rappelant l'idée maîtresse. Toutefois, lorsque la lettre n'est qu’une simple relation de fait, la conclusion se réduit à un résumé très bref. On peut éventuellement formuler des propositions, suggérer des solutions ; il faut alors utiliser le conditionnel. CHAPITRE 3 - LA DEMANDE PERSONNELLE CONSEILS Avant de rédiger une demande écrite, tout gradé ou sous-officier aura intérêt à relire le chapitre précédent. Il convient de distinguer entre la demande personnelle adressée à titre individuel et certaines formes de demandes administratives qui, relevant du service courant, sont obligatoirement établies d'après un modèle donné. 1 - DÉFINITION La demande personnelle est exprimée par un document où l'intéressé expose les raisons qui motivent cette demande. Elle est adressée, par la voie hiérarchique, à l'autorité ayant pouvoir de décision. 2 - PRÉSENTATION La demande personnelle s'établit sur une feuille de papier blanc, double, de format normalisé. Elle est entièrement écrite à la main de l'auteur, datée et signée par lui. Elle ne comporte aucune indication particulière d'enregistrement, ni empreinte de timbre humide sur la signature. Bien que rédigée sous forme de lettre, la demande personnelle présente les caractéristiques suivantes : aucune formule d'appel, ni de courtoisie n'est employée ; en page 3 de la demande apparaît la décision prise par l’autorité à qui est adressée le document ; peuvent apparaître auparavant si nécessaire des avis successifs qui pourront aider l’autorité à prendre une décision. Exemple : «avis du... (grade, nom [en majuscules] et fonction du commandant d’unité [compagnie, batterie, etc.] ou du chef de service de l'intéressé).» Le principe veut que n’apparaissent pas plus de deux avis (ou un avis et la décision) sur une page. En conséquence si plus d’un avis est requis, il sera insérée une feuille de format A4 qui regroupera les avis successifs et seul apparaîtra en page 3 de la feuille double, la décision de l’autorité. 3 - RÉDACTION L'objet d'une demande étant en général assez bref (demande d'attribution de permission, de suivre un stage, etc.) la rédaction du texte ne nécessite pas la construction d'un plan particulier. Par contre, quand la demande doit être motivée, il faut qu'elle soit rédigée selon un plan. 4 - QUELQUES EXEMPLES DE DEMANDES PERSONNELLES Demande de prolongation de permission. J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'accorder une prolongation de permission de... jours, valable du... au... 20.., faisant suite à ma permission de... jours qui expire le ... 20... Cette prolongation est motivée… (exposé de la [ou des] raison qui motive[nt] la prolongation sollicitée). Signature Demande d'autorisation de prendre part à un examen, à un concours ou de suivre des cours d'une école civile aux frais de l'État. Premier exemple : J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'autoriser à prendre part aux épreuves d'admission à l'École... (Indiquer cette école) en 200.. Signature Deuxième exemple : J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'autoriser à prendre part au concours d'admission à... (indiquer la nature de ce concours) qui doit s'ouvrir le... (indiquer le jour et le mois) prochain. Signature Troisième exemple : J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir m'autoriser à suivre les cours de préparation au... qui doivent s'ouvrir le... à... (indiquer la nature des cours, la date et l'école ou l'établissement où ils seront enseignés). Signature CHAPITRE 4 - LE COMPTE RENDU CONSEILS Bien que devant en principe être rédigé sous la forme impersonnelle, l'usage a admis et généralisé le compte rendu établi à titre personnel et présenté sous forme de lettre. 1 - OBJET Le compte rendu (CR) constitue la relation, plus sommaire que le rapport d'un fait ou d'une situation. Il s'emploie le plus souvent pour signaler à l'autorité supérieure : soit l'exécution d'une mission ou d'un service ; soit un fait de peu d'importance ; soit un événement grave que l'autorité militaire doit connaître sans délai, en attendant la venue d'un rapport circonstancié. 2 - PRÉSENTATION Le compte rendu dans la plupart des cas est rédigé sous forme de lettre Cependant, certains comptes rendus, propres à des faits ou à des situations déterminés, se présentent sous la forme d'un imprimé à compléter. Exemples : CR de punition ; CR détaillé d'incendie ; CR d'accident de la circulation. Le compte rendu est toujours signé par son rédacteur. Les avis des autorités hiérarchiques sont consignés à la suite du compte rendu lui-même, notamment lorsque celui-ci est rédigé sous forme de lettre. Destiné à renseigner sommairement l’autorité sur un fait ou un événement, le compte rendu doit être bref et conserver un caractère de stricte objectivité, sans entrer dans les suppositions et sans faire état de propositions ou d'interprétations personnelles de la part du rédacteur. 3 - RÉDACTION 31. Plan Le compte rendu établi sous forme de lettre, qui sera seul étudié, comporte : une introduction, répondant aux questions QUI ? QUOI ? QUAND ? OÙ ? ; un développement, dans lequel sont précisées les causes de l'événement ou du fait relatés, les conditions dans lesquelles ils se sont déroulés et les conséquences qui en ont découlé. Ce développement répond aux questions POURQUOI ? COMMENT ? ; une conclusion, dans laquelle sont exposées les mesures prises par l'auteur de la lettre, au moment où il a pris connaissance des faits et ultérieurement. 32. Emploi des temps L'époque à laquelle se situent les faits ou les événements relatés dans un compte rendu est, bien sûr, le passé. Il existe de nombreuses possibilités d'exprimer le moment passé : les actions et les faits qui ne sont pas poursuivis dans le temps, s'expriment au passé simple : «Lorsque le soldat DUPONT... trébucha sur la caisse d'étuis et tomba lourdement sur le sol.» ; les actions et les faits antérieurs à l'action principale s'expriment au plus-que-parfait : «qui (DUPONT) avait été désigné pour compter les étuis.» ; les actions et les faits qui ont duré dans le passé et qui constituent les circonstances dans lesquelles s'est produit le fait ou l'événement qui font l'objet du compte rendu, s'expriment à l'imparfait : «Le tir au fusil se déroulait normalement depuis une heure et la cinquième série était au pas de tir»... «Comme il se plaignait de souffrir fortement des reins»... ; les mesures ou les décisions prises, actions terminées mais dont les conséquences sont encore sensibles au moment où l'auteur rédige son compte rendu, s'expriment au passé composé : «Je l'ai (DUPONT) aussitôt fait évacuer sur l'infirmerie du camp.» CHAPITRE 5 - LE RAPPORT 1 - OBJET Le rapport a pour objet la relation d'un fait ou d'une situation. Il s'emploie : soit pour relater15 à l'autorité un fait important ou un événement grave ; soit pour lui exposer une situation ou une question importante nécessitant l'envoi d'instructions ou l'approbation de mesures proposées. Dans le premier cas, le rapport s'établit le plus tôt possible après que le fait, ou l'événement relaté, se soit produit, ou ait été porté à la connaissance du rapporteur. Il est, en outre, généralement précédé d'un compte rendu. Dans le second cas, le rapport s'établit à tout moment et bien qu'un rapport s'adresse toujours à un supérieur hiérarchique, l'initiative de ce document peut émaner soit du rapporteur, soit du commandement qui demande de l'établir. Le rapport constitue généralement la pièce essentielle d'un dossier et, comme tel, ne doit traiter que d'une seule affaire. Il est destiné à passer par la voie hiérarchique et son destinataire n'est pas indiqué. Les avis des autorités hiérarchiques sont joints au rapport au cours des transmissions successives. 2 - PRÉSENTATION Le rapport s'établit sur papier blanc uni du format normalisé (21 x 29,7) ou, si le rapport a plus de deux pages, sur feuille double (42 x 29,7) pliée en deux. Il comporte un titre écrit en lettres majuscules, placé dans l'axe de la feuille, suivi, en dessous, du grade, du nom et de l'emploi du rapporteur, de l'objet et, éventuellement, des références et des pièces jointes. La signature du rapporteur figure sous le corps du document. Les avis des autorités hiérarchiques sont, s'il y a lieu, consignés à la suite du rapport lui même 3 - RÉDACTION Le rapport est toujours rédigé sous une forme impersonnelle. Il est, en effet, un acte de fonction dans lequel la personnalité de l'auteur et celle du destinataire sont très effacées. Un rapport se compose toujours de trois parties, inégales en importance, qu'on désigne d'ordinaire sous les noms d'exposé, de développement et de conclusion. 31. L'exposé Aussi bref que possible, il doit permettre au destinataire de prendre connaissance des raisons qui ont motivé ce rapport, et de ce qu'il faut en faire. Il s'agit donc d'exposer le fait ou l'événement qui en font l'objet. 32. Le développement Partie essentielle d'un rapport, le développement en est aussi la plus longue, celle dans laquelle il s'agit d'expliquer le fait, la situation qui en constitue l'objet. Il faut développer son argumentation pour renseigner ou convaincre le destinataire. Dans un souci de clarté, on ne ménage pas de transitions entre les différentes parties. En outre, chaque point du développement doit répondre aux questions : qui, quoi, où, à qui, pourquoi, comment, quand ? En particulier, lorsqu'un rapport relate un fait important ou un événement grave, il faut préciser : les circonstances de temps et de lieu (où ? quand ?) ; les personnes concernées (qui ? à qui ? avec qui ?) ; les causes et les conditions à l'origine et entourant l'événement relaté (pourquoi ? comment ?). Il faut également, par souci d'objectivité, que le signataire du rapport distingue nettement ce qu'il a constaté et ce qui lui a été rapporté ; il faut relater les faits le plus simplement possible, tels qu'ils se sont produits. 33. La conclusion C'est dans la conclusion que le signataire du rapport doit exprimer d'une manière claire, précise, brève, les propositions auxquelles il a logiquement abouti, telles qu'elles découlent du développement. Ces suggestions doivent toujours être formulées au conditionnel, car il est bien entendu que le signataire n'a pas de pouvoir de décision. Seul le destinataire, l'autorité supérieure, pourra, le cas échéant, leur donner une suite. 34. Cas particulier Certaines formes de rapport ont un cadre imposé. Il y a, alors, lieu de se conformer aux instructions d'application qui contiennent toutes précisions utiles. CHAPITRE 6 - LA CORRESPONDANCE PRIVÉE À l’heure où le téléphone et le courrier électronique tendent à supplanter la correspondance privée, il semble utile d’évoquer les règles qui la régissent. En effet, le faire-part, le carton d’invitation et la lettre restent des moyens usuels pour informer son entourage. Du fait de sa cohésion, plaçant les relations humaines au coeur de ses préoccupations, la communauté de l’armée de terre pratique encore aujourd’hui ce type de relations épistolaires. Dans un souci de clarté et d’efficacité, seuls les faire-part (décès, mariage, baptême) et cartons d’invitation seront ici abordés. 1 - GÉNÉRALITÉS SUR LES FAIRE-PART L’objet d’un faire-part est d’associer son entourage à l’occasion d’un événement familial tel qu’un mariage, une naissance ou un décès. Leur forme est de plus en plus libre, tant dans le format, la couleur de l’encre, que dans les motifs. Toutefois, les faire-part les plus simples sont aussi du meilleur goût. Ils sont donc à privilégier, non seulement pour leur simplicité mais aussi parce qu’ils sont souvent moins chers. À qui adresser un faire-part ? Dans un corps ou un état-major, il serait mal venu que vos chefs directs soient informés d’un événement familial par la rumeur. En outre, l’ensemble de vos camarades pourrait ressentir comme un manque de cordialité d’en être tenu à l’écart. Il faut limiter l’envoi de faire-part « inutiles ». Ciblez les destinataires qui sont capables de diffuser au mieux la nouvelle (c’est le but du faire-part). Ainsi, limitez les envois de faire-part «officiels» au chef de corps, au commandant d’unité, au(x) président(s) de catégorie et au président de l’amicale régimentaire (ou des amicales si elles sont distinctes par catégorie de personnel). Pour diffuser au mieux la nouvelle, une annonce complémentaire au journal régimentaire peut-être envisagée. Existe-t-il des modèles ? Il y a aujourd’hui autant de modèles que d’imprimeurs. L’usage, la simplicité et le bon goût doivent guider le choix de chacun. Aucun exemple de faire-part de mariage ne sera ici évoqué, car il semble qu’un tel choix ressort plutôt d’une appréciation familiale et personnelle. En revanche, le faire-part de naissance est plus simple à rédiger. L’exemple proposé dans la suite du document privilégie la simplicité. 2 - LE CARTON D’INVITATION Élaboré à partir d’une carte de visite, voire rédigé à la main, le carton d’invitation, comme la carte de visite de remerciements est rédigé à la forme impersonnelle. Des renseignements indispensables à la compréhension du destinataire doivent y figurer. Il comporte : le nom de celui qui invite et l’objet de cette invitation. Il comporte aussi une date et un horaire, auquel il faudra se conformer. De plus, le carton d’invitation indique l’adresse à laquelle on est convié. Enfin, figure sur le carton d’invitation la mention suivante : RSVP avant le 20 septembre 2006 (répondre s’il vous plaît). Il est fréquent qu’après le RSVP un numéro de téléphone soit mentionné. Dans ce cas, il faut répondre par téléphone et non pas envoyer une carte en réponse. Plus rarement, il faudra répondre par écrit, soit pour remercier d’une invitation à laquelle on va se rendre, soit présenter ses excuses en remerciant pour l’invitation, mais en faisant valoir un refus pour empêchement ou engagement antérieur. De nos jours, ce genre de relation épistolaire tend à disparaître, remplacée souvent par un appel téléphonique. Un exemple de réponse est proposé dans les pages suivantes. Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’un carton d’invitation doit être lu attentivement. Ne pas répondre à un RSVP serait très impoli. Il convient de répondre, même (et surtout) si l’on ne peut pas honorer l’invitation. Une carte de visite, imprimée ou manuscrite, doit comporter, le nom et l’adresse de celui qui l’envoie, la date, et un texte court dans un style impersonnel. Enfin, il n’est pas poli d’envoyer un carton imprimé à un supérieur. Un officier général, son commandant d’unité ou le chef de corps méritent des égards particuliers ; il convient de rajouter à une invitation, un faire-part, un mot manuscrit. Si l’on souhaite faire preuve de respect, on préférera la lettre manuscrite.
  6. bonjour, Quelle que soit sa place dans la hiérarchie, quel que soit son emploi, tout militaire doit être capable, à son niveau, de rédiger correctement une demande et un compte rendu ou un rapport circonstancié sur un sujet relatif à ses activités militaires courantes. Pour la mise en forme je vous renvoi à cette lecture TTA 150 TITRE XX LA CORRESPONDANCE MILITAIRE https://www.aumilitaire.com/forum/viewtopic.php?pid=41429#p41429
  7. http://www.dailymotion.com/video/x9lmqo_ceremonie-de-camerone-2009_news
  8. avouez que l on fais des erreurs est déjà un grand pas vers la guérison, pensez au motivation de rébellion de "case bamboo" qui avez justement implanter sa maison dans cette zone. Concernant mon retour dans l'institution qui je l'espère sera positif, je vous en remercie et ne manquerais pas de vous en tenir informé. à vous lire DLLS
  9. a trouver écho auprès de l'administrateur (via un changement de pseudo et de coordonnées), sujet clos pour ma part ;)
  10. je me permet de vous partager deux chant que j apprécie tous particulièrement les trompettes d'aïda (1er chant de section de mon père) et le chant des marais (chant des detenus des camps) http://www.dailymotion.com/video/xc5599_le-chant-des-marais_music
  11. le pire reste quand ils font déplacer des effectifs pour rien, la sa devient genant pour la bonne marche du centre de secours car une caserne vide poura faire partir un engins d'un autre centre de secours mais cela rallonge les délais d'intervention.

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