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Restructuration/dissolution


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Le ministère de la Défense a livré ses mesures de restructuration pour 2016. Pour la première fois depuis belle lurette, les effectifs des armées augmenteront (6 800 créations, 4 500 suppressions). Au moins temporairement (on y reviendra en 2017). Bien entendu, c'est au sein de l'armée de terre, à travers le nouveau modèle Au Contact, qu'il faut chercher les créations et les principaux mouvements. Avec notamment la spectaculaire renaissance de la 13e demi-brigade de la légion étrangère des Emirats au Larzac...

Le Nord-Pas-de-Calais s'inscrit dans cette évolution profonde avec la dissolution de l'état-major de la brigade de transmissions et d'appui au commandement (BTAC) de Douai et la création de commandements auprès du CFT de Lille... Le détail des mouvements par ici.

ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES

Montée en puissance de la chaîne opérationnelle cyberdéfense avec les créations d'un état-major interarmées de la cyberdéfense à Paris et d'un commandement des réserves et de la préparation opérationnelle cyberdéfense. Renforcement du CALID (Centre d'analyse de la lutte défensive) et des services de lutte informatique défensive (LID) de la marine et de l'armée de l'air et d'une compagnie de guerre électronique de l'armée de terre à Rennes.

ARMÉE DE TERRE

Créations de commandements : forces spéciales terrestres à Pau, renseignement terrestre à Strasbourg, maintenance des forces à Lille et Satory (à partir de la division du CFT et de l'état-major de la brigade), logistique à Lille (à partir de la division du CFT et de l'état-major de la brigade à Monthléry), systèmes de communication et d'information à Cesson-Sévigné (où se situe l'école des transmissions, à partir de l'état-major de la BTAC de Douai), formation et entraînement interarmes à Lille et Mailly-le-Camp (transfert de la direction des ressources humaines de l'armée de terre), territoire national.

Dissolutions : état-major de la brigade de renseignement à Haguenau, état-major de la brigade de transmissions et de l'appui au commandement à Douai (75 personnels dont la plupart seront transférés au commandement SIC à Cesson-Sévigné), pelotons de régulation ravitaillement et régulation gestion des régiments du train, une batterie de lance-roquettes unitaire et une de renseignement de brigade au 1er RA de Bourogne, une batterie de canons automoteurs AUF1 au 40e RA de Suippes (remplacée par une batterie de défense sol-air).

Force opérationnelle terrestre : 2 divisions à Besançon et Marseille, 7 brigades (6 intearmées et 1 d'aérocombat qui va s'implanter à Clermont-Ferrand à la place de l'état-major de la 3e BLB), passage à 77 000 hommes équipés fin 2016, 29 unités élémentaires supplémentaires (19 dans l'infanterie, 10 dans la cavalerie), création d'une compagnie de combat du génie au 17e RGP de Montauban et au 3e RG de Charleville-Mézières, transfert et renforcement de la 13e demi-brigade de la légion étrangère au camp du Larzac dans l'Aveyron (390 création de postes en 2016), renforcement de 250 hommes au 5e régiment de dragons pour l'expérimentation Scorpion au Centre d'entraînement au combat à Mailly, création d'un escadron d'escorte de convois dans certains régiments du train, batterie de défense sol-air au 40e RA de Suippes (à la place d'une batterie d'AUF1).

Transferts : une compagnie de combat du 31e RG de Castelsarrasin et une compagnie de franchissement mixte du 3e RG de Charleville-Mézières au 6e RG d'Angers, une compagnie de combat du 19e RG au 13e RG de Valdahon, une compagnie d'aide au déploiement du 6e RG d'Angers au 19e RG de Besançon, une compagnie de production d'énergie du 6e RG au 31e RG de Castelsarrasin.

MARINE

(pm)

ARMÉE DE L'AIR

(pm)

SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

Poursuite du transfert du Val-de-Grâce vers les hôpitaux de Bégin et Percy. Réorganisation des plateformes de Brest, Metz, Villenave d'Ornon et Lyon. Transfert sur trois ans de l'école des personnels paramédicaux des armées de Toulon vers l'école de santé des armées de Lyon-Bron.

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2015/08/03/principales-mesures-2016-14155.html

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 mois plus tard...

Au lendemain des attentats commis à Paris en janvier, il a été décidé d’annuler les suppressions de postes au sein des armées pourtant prévues en 2015 et même d’augmenter leurs effectifs à partir de l’année suivante (+2.300).

Puis, après les attaques du 13 novembre, le président Hollande a annoncé la suspension des déflations de postes jusqu’en 2019, soit jusqu’à la fin de la Loi de programmation militaire (LPM) en cours.

 

Pour autant, cela ne signifie pas que la situation est gelée, c’est à dire que s’il y aura des créations de postes, d’autres seront dans le même temps supprimés. Pour rappel, l’objectif est de porter les effectifs de la Force opérationnelle terrestre de 66.000 à 77.000 soldats et de renforcer la fonction « protection ». Et cela, sans dépasser les plafonds des effectifs militaires autorisés.

Justement, ces derniers viennent d’être fixés pour l’année 2016. Et l’on s’aperçoit que, si les déflations sont annulées, l’objectif de dépyramidage, c’est à dire de réduction de l’encadrement, n’a pas été abandonné, même s’il a été atténué.

Cette notion de taux d’encadrement (pour résumer, le nombre d’officiers) n’est pas forcément la plus pertinente… Du moins est-ce l’avis, par exemple, de l’amiral Bernard ROGEL, le chef d’état-major de la Marine nationale (CEMM), pour qui ...................

L’armée de l’Air et l’armée de Terre ont des problèmes de même nature, mais pour des raisons différentes cependant.

Quoi qu’il en soit, selon les arrêtés fixant les plafonds des effectifs militaires pour le ministère de la Défense et publiés en deux fois par le Journal Officiel (les 28 et 29 décembre), le nombre d’officiers va, comme les années passées, de nouveau baisser en 2016, à raison de 129 postes supprimés. Voire même de 132 puisque les officiers généraux perdront 3 postes (à ce sujet, les forces armées compteront 352 généraux, dont 152 de division et 200 de brigade, ou équivalent)

Cette déflation repose essentiellement sur les lieutenants (et grades assimilés), qui ne seront plus que 3819 en 2016 (le plafond pour l’année 2015 avait été fixé à 4283).

Les colonels et les lieutenants-colonels seront également moins nombreux puisque l’on en comptera respectivement 1785 (-17) et 5058 (-96) l’an prochain.

En revanche, il y aura 203 sous-lieutenants (1067 contre 864), 100 capitaines (10.540 contre 10.440) et 145 commandants (4.499 contre 4.354) en plus par rapport aux plafonds fixés l’an passé.

S’agissant des sous-officiers, leur nombre augmentera de 420 personnes. Mais cela masque quelques disparités.

Les majors (-13) et les sergents-chefs (-444, dont -365 pour ceux relevant de l’échelle de solde n°3) seront les plus concernés par les déflations.

Idem pour les adjudants de l’échelle n°3, dont le nombre passera de 81 à seulement 32 et pour les sergents de l’échelle n°4 (-5).

Mais tous les autres grades de sous-officiers sont au vert :  l’on comptera 109 adjudants-chefs, 93 adjudants et 675 sergents supplémentaires en 2016.

Enfin, la plus forte augmentation du personnel concerne bien évidemment les militaires du rang : leur nombre progressera de +3073 l’an prochain, pour s’établir à 82.278.

La catégorie de ceux relevant de l’échelle de solde n°2 sera la principale bénéficiaire (recrutement oblige).

http://www.opex360.com/2015/12/29/toujours-moins-dofficiers-plus-de-militaires-du-rangs-dans-les-forces-armees-en-2016/

Ya Rab Yeshua.

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