Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

RETEX Candidature OST


Corto M.

Messages recommandés

Pour FRYBI,

Habituellement le volume de places accordé à chaque type de concours d'admission à l'ESM de Saint-Cyr fait l'objet de la parution d'un arrêté inséré au JO au mois de mars de l'année de recrutement.

BTX

​Merci BTX, effectivement je le recherche activement cet arrêté ^^ mais il est coriace =p peut être n'ai je pas mis les bons mots de recherche aussi ^^

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour FREYBI,

Je vous rejoins : j'ai visionné tous les JO de mars et une bonne partie de ceux de février et ne l'ai pas trouvé.

En avril ? Ou en janvier ?

Je poursuis.

BTX

​Je poursuis aussi mes recherches !!!

Je sais que pour maximiser mes chances il faudrait que je fasse une PMS. Faut-il effectuer une PMD avant ? 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Entretien R : 

longue absence qui fait suite au concours, dont j'attends avec impatience (et une certaine anxiété la réponse). 

Début Janvier, suite au passage au CSO et à la quasi-finalisation de mon dossier, je suis convoqué au CIRFA de Paris pour passer mon entretien de recrutement. Cet entretien, qui tient une place centrale dans votre dossier, se fera avec le recruteur OST d'un autre CIRFA que le vôtre ; histoire de mettre les choses en perspective. Au sortir vous recevrez une de ces trois appréciations : pas aptes, apte, très apte. 

Convocation pour 10 h, j'y suis à 9h50 (ne jamais être en retard!) et on me fait patienter quelque temps. Finalement le Lieutenant-colonel C. arrive et nous partons vers la salle d'entretien dans un bâtiment mitoyen. Un tout petit peu de stress, surtout en arrivant dans la pièce où je suis séparé du LCL par une immense table.

D'entrée de jeu c'est une pluie de questions diverses et variées en commencent avec le traditionnel « parlez-moi de votre parcours ». L'entretien porte sur mes connaissances militaires, ma personnalité, ma culture générale etc. Il y a donc un fort tropisme militaire (qui l'eût cru) mais la conversation peut facilement passer sur d'autre sujet. Dans mon cas on parla de mes dernières lectures (Henry de Monfreid et St-Exupéry) et si cela se liait au métier d'officier (vous pouvez aussi lire pour le plaisir!). 
Ce qui peut-être le plus déstabilisant dans cet exercice c'est la propension du LCL de passer du coq à l'âne et d'être très incisif : à un moment donné je me suis trompé dans le format de l'armée de terre, n'étant pas sur du nombre de réduction d'effectifs, le lieutenant-colonel me rentre dedans « vous ne savez pas ! », j'arrive à repartir de l'avant et c'est cela l'essentiel !
À la fin de l'entretien le LCL C. m'a donné un petit débriefing, pas obligatoire, et me dit que je lui ai fait une impression très favorable. La semaine suivante dans mon CIRFA, mon recruteur me dira que j'ai reçu l'appréciation « très apte », une bonne nouvelle dans mon dossier ! 

Pour tirer les grandes lignes de cette expérience je dirais : 
ne pas stresser, être détendu pour ne pas bloquer sur des questions impromptu
- Avoir une bonne culture militaire, c'est aussi ça qui vous mettra à part
- Faire ressortir son expérience, donner du relief à son dossier
-Montrer une certaine maturité, donner des réponses nuancées sur les sujets complexes.

Modifié par Corto M.
Changement de taille
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voici enfin mon RETEX.

Les étapes :

On peut décomposer le concours en plusieurs étapes. En ce qui me concerne, j'ai poussé la porte du CIRFA en juin 2014.

1) prise de contact avec le CIRFA

Après avoir appelé le CIRFA et leur avoir annoncé que je souhaitais déposer un dossier, je vais les voir et j'entame les démarches, notamment la paperasse.

2) tests au CSO

Passage obligatoire de 2 jours dans un centre militaire. C'est sympa car il n'y a presque que des candidats EVAT et sous-offs, ça change. On remplit plein de paperasserie, ce n'est pas passionnant. Les clips qu'on vous montre visent les EVAT. Si vous présentez OST, c'est que vous connaissez déjà un peu l'armée => ennui mortel. C'est pénible mais c'est obligatoire. L'après-midi, visite médicale. Quelques gars ne reviendront pas. Attention, si vous avez passé un concours militaire par le passé, dites-le à votre recruteur. J'avais passé Navale dans ma jeunesse (avec succès d'ailleurs, je le dis parce que si vous présentez OST après avoir échoué à des concours militaires, c'est presque déjà mort pour vous). Du coup j'avais un dossier médical mais mon recruteur a eu la gentillesse de ne pas l'envoyer au CSO. Panique à bord, coups de fil à gogo et on dépoussière à la va-vite mon dossier médical qui pourrissait chez les marins. Et oui, on ne peut avoir qu'un dossier médical dans les armées. Ils étaient à deux doigts de me renvoyer chez moi sous prétexte qu'ils ne pouvaient pas m'ouvrir un nouveau dossier. Tests médicaux ok.
Le lendemain, tests psychotechniques. C'est un peu ma spécialité quoique c'est dur de tout faire pour certains. Test d'anglais, de stress (test le plus ridicule du monde), de personnalité. L'après-midi sport. Là faut se donner. Je chute à 15 secondes du palier 12 au LL, je fais 10 tractions. Le parcours se passe convenablement. L'officier en charge de la session est mignonne, ça aide à se surpasser. Les sous-offs qui encadrent le sport sont adorables avec les mecs qui se donnent. Le CSO se termine avec un officier recruteur qui, soyons honnête, ne va pas vraiment m'apprécier. Elle ne me déteste pas non plus. Elle m'annonce que mes résultats aux tests psychotechniques sont "nickels". Fin du CSO.
Un mois plus tard, je vois sur l'écran de mon recruteur que je suis classé E3 aux tests pyschotechniques, c'est-à-dire la plus mauvaise note possible. Ma note globale est E2. C'est un coup dur. Je proteste pour ma note aux test psychotechniques puisque ça ne correspond pas à ce qu'on m'a dit. Le recruteur me fait comprendre que les mecs qui râlent comme moi c'est son quotidien et qu'il ne peut rien y faire. J'ai besoin d'un mois pour qu'il contacte l'officier qui m'avait reçu pour qu'elle dise que le résultat de mes tests étaient bien E3, mais qu'elle allait me faire passer E2 et que du coup ma note globale passait E1 (ce qui d'après mon recruteur n'était pas possible parce que j'étais de toute façon E2 en personnalité). Verdict : c'est n'importe quoi le CSO et c'est à celui qui gueule le plus fort. Apparemment un des tests que j'ai échoués serait les maths, une grosse blague pour un ingénieur. Par la suite, on notera toujours positivement ma personnalité. Donc ne pas prendre ces résultats trop au sérieux, ne pas se laisser abattre et gueuler si vous vous sentez flouer (avec tout le respect nécessaire bien sûr). Premier contact avec l'institution raté. Je doute un peu, mais pas trop.

3) entretien RH

Changement de CIRFA le temps d'une petite heure pour rencontrer un officier différent de celui qui traite habituellement votre dossier. Cet officier rend un avis général sur votre profil ; une note de gueule. La note qu'il vous attribue est mise en perspective avec celle du CSO, celle de la PMS et celle de votre dossier en vue de l'admissibilité. 
Je m'y suis rendu presque sans préparation ni inquiétude. C'est un entretien de recrutement qui cherche à analyser votre personnalité. Soyez naturel et souriant, faites confiance à l'officier que vous avez en face de vous pour discerner en une heure si vous êtes pertinent pour les postes que vous ambitionnez. Par contre, à partir de ce moment, il y a une chose sur laquelle vous devez être absolument au point et clair. Il s'agit de vos motivations. Avant l'entretien, réfléchissez soigneusement à ce qui vous motive, ordonnez le résultat de manière à le présenter vite et bien. La présentation de vos motivations, c'est comme le pitch d'un entrepreneur (présentation rapide de son entreprise). On vous la demandera tout le temps et c'est sur cette base que vos interlocuteurs se feront une première impression sur vous (quasiment définitive en fait). Des motivations fortes et bien expliquées vous feront déjà sortir du lot et prouveront votre maturité. Dans mon cas, j'étais prêt, et le recruteur n'a pas sourcillé lorsqu'est venu le moment de présenter pourquoi j'étais face à lui. Aucun de ceux que j'ai rencontrés pendant le concours qui n'étaient pas parfaitement convaincants et convaincu de leurs motivations n'a été admissible.
On a parlé de mon parcours, de mes expériences, de mes goûts culturels et sportifs. Il a posé quelques questions pour voir si l'ensemble était cohérent. Enfin, il a fini par quelques questions historiques mais pas difficiles, du style "donnez-moi un exemple de personnage historique dont le parcours de conquérant vous impressionne", je réponds Napoléon et j'explique pourquoi. Il enchaîne "qu'est-ce qui s'est passé le 2 décembre pour Napoléon ?". Je lui sors "ça dépend, en 1804 ou en 1805 ?". Il a souri et est passé à la suite. On ne vous demande pas de connaître l'organisation des brigades, les grades ... On vérifie juste si vous êtes un citoyen bien câblé qui n'a pas dormi pendant les cours d'histoire au lycée. La clef du succès à ce concours, c'est comprendre ce que la DRHAT (Direction des Ressources Humaines de l'Armée de Terre) cherche. Des fanas milis, des bons sportifs, elle a déjà ça à foison en interne et à sa porte via le recrutement des classes prépa. Là elle veut du sang neuf. Je veux dire vraiment neuf, qui apporte quelque chose qu'elle n'a pas en son sein et qui lui sera utile. Personnellement, je suis un pur civil, sportif, sans aucune culture militaire (sauf celle des livres d'histoire). L'année à Cyr est faite justement pour s'en imprégner et vous mettre à niveau physiquement. Donc pas de pression. Je conseille cependant la lecture "du rôle social de l'officier" qui se lit vite et qui se case très bien dans une conversation pour montrer que vous avez conscience de ce qu'on attendra de vous.
A ce stade, il n'y a pas vraiment de bons ou de mauvais profils, de bonnes ou de mauvaises motivations. En revanche, il y a déjà des profils cohérents, argumentés, et des motivations claires, structurées.

4) PMS

Passage quasi obligatoire pour le dossier. Surtout si comme moi vous n'avez jamais touché à l'armée ou aux scouts. Et puis c'est surtout un bon moyen de goûter au monde militaire et de voir si vous le savourez.
Je ne garde que d'excellents souvenirs de ces 3 semaines. Un seul coup de mou le matin dans la douche grelotant à 5h30 la première semaine, je me dis alors que ça va être difficile. Heureusement, ce passage ne dure que quelques secondes. Le reste n'a été que du bonheur, j'ai trouvé exactement ce que je cherchais. De la camaraderie, des activités nocturnes, de la boue, des chants, de la marche au pas ... Il y a du rythme et on vous laisse toucher à beaucoup de choses en vous responsabilisant. Je me donne à fond, en restant naturel. Evitez de vous faire remarquer négativement, mais faites-vous remarquer. Au final, j'obtiens un très bon classement et d'excellentes appréciations.
Le résultat de la PMS valide votre aptitude à la vie militaire, il sera regardé de près pour l'admissibilité et l'admission. Ne croyez surtout pas qu'il suffise d'être bien classé pour être admis, loin de là ...

Dès la fin de la PMS, j'entame un nouveau contat de travail. Je me suis préparé à l'oral pendant un mois avant la PMS. Je me sens prêt et je choisis de ne pas passer plus de temps à la préparation (hormis pour les tractions et lire les journaux). Mon nouveau boulot me fait oublier le concours, ce qui est une bonne chose. Une dizaine de jours après la PMS, les résultats d'admissibilité tombe. Je suis toujours dans la course.
 
5) concours

Fin avril, le concours se déroule sur 2 jours. Je pose donc 2 jours de congés. Je suis très calme jusqu'à la veille des épreuves de sport. Le stress monte d'un seul coup, brusquement. Une petite balade le lendemain matin dans la capitale fera un peu chuter la pression. Toujours angoissé, j'arrive à St-Cyr l'Ecole très en avance. En discutant avec ceux qui passent leur oral (24 candidats passent le sport le lundi et l'oral le mardi, les 24 suivants passent le sport le mardi et l'oral le mercredi ...), la pression disparaît. Je me rappelle que c'est notre personnalité qui est évaluée, qu'il n'y a qu'à être naturel. Il n'y a aucune raison que ça ne passe pas.
Pendant une demi-heure, un officier nous rappelle les consignes qu'on connaît déjà tous et c'est parti vers le sport. On commence par la musculation. Presque tout le monde claque les 12 tractions et les 55 abdos. Pas très serein avec un record personnel à 10 tractions, je réussis à m'arracher pour sortir les 12. Record perso battu, on appelle ça une préparation bien calibrée :). Les abdos, c'est très facile car on peut prendre des pauses. Puis vient la piscine, RAS. Puis le sprint où nous aurons tous des notes mauvaises, sans doute dues à un vent de face assez fort. Et enfin, le 3000m. Ah le 3000m ... Je n'ai pourtant pas particulièrement préparé cette distance. Mon entraînement a consisté en des footings de 10kms et quelques fractionnés. Coureur expérimenté, je sais qu'il faut que je parte lentement pour ne pas me griller et ensuite accélérer. Forcément, tous les gars sont chauds et partent comme des flèches. Dernier à la fin du premier tour de la piste de 333m, je les remonterai un par un jusqu'à perdre la troisième place au sprint final. Je finis avec un bilan sportif moyen. Ce n'est pas grave, le sport sert à repérer ceux mauvais ou brillants sportivement et je n'appartiens à aucune de ces catégories. Je ne me fais donc pas de soucis et c'est fatigué mais appaisé que je rentre me coucher à Paris. Un certain nombre dorment sur place, ce qui doit être assez stressant en fait.
Le lendemain, c'est le grand jour. Moins stressé que pour le sport, j'arrive à nouveau très en avance. Puis on attend, on voit les candidats précédents partir au charbon. On attend avec les autres. On parle ... Certains révisent au dernier moment. Très mauvais calcul, à ne jamais faire, presque aucun de ceux qui le font dans la salle ne seront pris. Cette méthode ne marche jamais et ankylose l'esprit. Je sors profiter du soleil et je me dis "ça fait 7 ans que t'attends d'être face à ce jury, alors montre-leur que tu es content de leur faire face, souris autant que tu peux". Et tant pis si des officiers m'ont dit d'être sérieux et imperturbable. Il faut être naturel bordel ! Pas jouer un rôle. Quand je rentre dans le bâtiment, les autres sont déjà dans la salle d'examen. Je cours prendre mes affaires et je m'y engouffre à mon tour. Je tire mes deux sujets. Je sais que les mots écrits sur ces petits papiers valent chers. J'ouvre le premier et je suis soulagé. Le sujet porte sur l'écologie et me plaît. J'ouvre le second et j'esquisse un sourire, le sujet est tout autant sympathique, il traite de la démographie française. J'ai le luxe de pouvoir consacrer quelques minutes à choisir lequel des sujets traiter. Je choisis l'écologie car je me sens plus à l'aise avec. Et puis la plupart des candidats ont des formations littéraires, je me dis qu'ils choisiraient le second. Donc je prends le premier. La demi-heure de préparation passe vite. Il faut savoir comment dérouler son exposé. Cela s'apprend et demande de l'entraînement. Avec un sujet qui me plaît tant, ce n'est pas difficile. En sortant de la salle de préparation, je sais déjà que ça va bien se passer, je souris. Pas les autres candidats qui font triste mine. Tant pis pour eux.
J'ouvre la porte et je découvre le jury. Je me présente comme les sous-officiers qui nous observaient en salle d'attente nous l'ont appris. Je m'assois, je prends une grande inspiration et c'est parti. Bien entraîné mais sans montre, j'envoie l'exposé. Sauf à un moment un peu faible, je sais qu'il est bon (pour ça, il faut en avoir raté un paquet à l'entraînement). Un membre du jury me demande de conclure. C'est parfait, j'arrive justement à ma conclusion. La présentation terminée, un certain nombre de questions sont posées sur l'exposé. Elles sont à la portée de quiconque ouvre les journaux. Aucune n'a de rapport avec l'armée. Le jury oublie presque qu'il faut m'interroger sur le second sujet. Ce n'est qu'à la fin de l'entretien qu'ils s'en apperçoivent et me posent rapidement une question pour la forme. Après l'écologie, on s'intéresse à mon parcours. Partie facile si on est sûr de pourquoi on est là. Je n'oublie surtout pas de sourir et je sens que ça a un effet positif sur le jury. J'avais quasiment anticipé toutes les questions qu'ils vont poser sur mon profil, SURTOUT CELLES SUR LES MOTIVATIONS. Rien à dire. Je rate une question "vous êtes informaticien, expliquez-nous ce qu'est un ordinateur ?" A leur tête, je vois que ma réponse est pourrie. Bon ok, elle était pourrie. Avant de répondre à chaque question, je laisse un blanc de 7/8 secondes pour réfléchir. Parfois j'ai juste un vide dans ma tête. Pas grave, ça donne l'impression que je réfléchis avant de parler. Et puis parfois, je réfléchis vraiment. La mise en situation est facile "vous commandez votre section dans un campement à 40 kms de votre compagnie. vous avez pour ordre de ne laisser personne entrer dans le campement. Pourtant, une foule de femmes et d'enfants se pressent à l'entrée en hurlant qu'une bande d'hommes armés veut les trucider. Est-ce que vous les laissez entrer ?". Il faut expliquer son choix bien sûr. L'entretien se termine enfin, j'ai l'impression qu'il n'a duré qu'un instant. J'ai fait du mieux que j'ai pu et je pense avoir bien montré ma personnalité.

Reprise du travail, j'oublie le concours, je profite des ponts. Puis les résultats tombent et c'est la joie, je suis admis et bien classé. J'exulte de joie pendant 2 jours. Désormais je commence enfin à lire de nombreux livres militaires. Saint-Cyr, c'est beau, ça laisse rêveur. Mais ce n'est pas une fin en soi. Une fois intégrée, il y aura un nouveau classement et il faut être prêt. Mais ça, c'est une autre histoire à écrire.

Conseils :
- préparez-vous comme il faut. Ni trop, ni pas assez. La plupart psychotent trop. Vous pouvez tout à fait vous préparer à l'oral rapidement en faisant des études/un travail en parallèle. Prévoyez 3/4 mois pour vous mettre à niveau en sport. Enfin, prévoyez des années (environ une vingtaine) pour parfaire votre culture générale. Vous êtes ouvert d'esprit ou vous ne l'êtes pas, on ne rattrape pas des années d'ignorance en quelques mois. Tout savoir d'un domaine est inutile, le jury ne creusera pas. En revanche, il faut en savoir un peu sur tout. D'une manière générale, c'est votre personnalité qui est ainsi évaluée, ne paniquez pas si vous êtes quelqu'un de curieux naturellement. Vous aurez peut-être l'opportunité de voir écrit gravé sur les murs de St-Cyr l'Ecole la fameuse citation "la culture générale est la véritable école du commandement".
- ne sur-estimez pas le sport. Il ne sert qu'à éliminer les plus faibles. Croire que la DRHAT choisit un gars parce qu'il a 15 en sport plutôt qu'un autre qui a 13, c'est prendre les recruteurs pour des cons.
- ne croyez pas qu'être une fille est un avantage. Elles ne sont pas avantagées, c'est un mythe. Et c'est bien dommage. Pour ceux qui râlent parce qu'une fille peut prendre leur place avec un barème sportif adapté, c'est juste que vous n'êtes pas bon. Si vous êtes bon, vous finissez premier quel que soit le barème des autres.

- avoir de la famille mili ou être réserviste est plutôt un handicap, mais pas irrémédiable. La DRHAT veut du sang neuf. Ne vous en vantez pas.
- comprendre ce que recherche VRAIMENT la DRHAT, c'est être presque admis. Quelques uns comprendront cette phrase, la plupart croieront la comprendre. Mon admission tient pourtant dedans. Au risque d'être cruel, je vous laisse le soin de comprendre vous-mêmes sa signification. BTX, ne spoile pas stp ;)
- ça peut paraître triste, mais les militaires sont comme des pies voleuses, ils aiment ce qui brille. Sciences Po, Assas ... Un beau diplôme est un avantage très très très décisif.
- parlez parfaitement anglais (et pour le montrer passez le TOEFL plutôt que le TOEIC). Si ce n'est pas le cas, vous ne serez pas admis indépendamment de tout le reste et d'une manière générale vous serez mal sur le marché de l'emploi. Vous aurez l'air de quoi lors d'exercices OTAN (bravo l'image de la France) ou lorsque vous demanderez un appui aérien d'avions alliés si pris sous le feu (vous voulez ramener vos gars dans des sacs plastiques) comme en Afghanistan ? Un officier qui ne parle pas bien anglais est un danger, au mieux il est juste inefficace.
- allez passer au moins un semestre à l'étranger. C'est le cas de quasiment tous les admis. Cela prouve votre ouverture d'esprit, votre aptitude à vous extraire de votre zone de confort et aide pour le point précédent.
- ne voyez pas St-Cyr comme une fin en soi ni comme votre unique option. D'abord parce que c'est ridicule, ensuite parce que ça vous met la pression.
- il n'y a pas de hasard ou de chance. Une préparation courte mais intelligente vaut mieux qu'une préparation longue et ... Vous ne serez pas jugé que sur votre préparation du concours, en fait même très peu. Vous serez jugé sur qui vous êtes dans le fond par rapport à ce qu'on attend d'un officier et sur ce que vous avez fait depuis le bac. Si vous ne doutez pas un instant que vous êtes à votre place lorsque vous vous asseyez face au jury, c'est bien parti.


Bon ça fait un peu vieux sage. Ridicule de la part d'un gars qui n'a même pas encore signé son contrat j'en conviens. Je chasse les RETEX sur le concours depuis longtemps et ils sont rares. J'espère qu'il en inspirera d'autres pour les années à venir et qu'ils connaîtront la même joie. Au moins qu'il fasse réfléchir des candidats. Désolé pour le style d'écriture brut, au moins il traduit bien ce que j'ai pensé/ressenti. Je le voulais personnel. Il est assez exhaustif et en même temps il y a tellement plus à dire. Certains s'étrangleront peut-être en lisant certains de mes avis arrêtés. Prenez tout ce que je dis comme un témoignage, donc sachez le relativiser sans pour autant le dénigrer. Bref, soyez dans la mentalité du concours.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour BIXENTE,

Je renouvelle mes félicitations.

Vous écrivez : " Reprise du travail, j'oublie le concours, je profite des ponts. Puis les résultats tombent et c'est la joie, je suis admis et bien classé".

Donc la liste est parue ? Combien d'admis au final ?

Par ailleurs, vous dites : " Au risque d'être cruel, je vous laisse le soin de comprendre vous-mêmes sa signification. BTX, ne spoile pas stp ;)".

Que comprendre ?

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

" BTX, ne spoile pas stp ;)"." ?

Vous écrivez : " l'AdT n'a pas pour objectif principal de recruter des chefs de section.via ce concours".

A ce niveau de formation militaire - chez vous limité à la PMS - difficile de vous classer dans la catégorie "chef de section". Vous appendrez à le devenir au fil du temps.

L'année passée à Coëtquidan vous donnera un avant-goût de la fonction, très édulcoré et moins épicé que celui que vous laissera votre passage en Ecole de spécialisation (en regard de votre classement final).

Et les 2 ans passés au grade de LT en CT ne combleront pas les manquements. Certains chefs de corps décident - avec ou sans l'accord de la DRHAT - de laisser le commandement de section de combat à des capitaines fraichement promus issus de votre recrutement. Et personne ne s'en plaint..............

BTX

 

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis mal exprimé. Mon propos était que par ce concours je ne pense pas que la DRHAT cherche à recruter de futurs chefs de section. Certes, les admis le seront, mais dans la perspective d'une sorte de formation continue afin qu'ils deviennent des officiers supérieurs. Le boulot de CdS peut être parfaitement exécuté, sans doute mieux, par un ancien sous-off. Je ne suis pas assez fou pour prétendre être un CdS après une PMS :M

Je ne porte pas de jugement pour savoir si le fait qu'on ne veuille pas faire de nous des CdS in fine est une bonne chose ou si c'est dommageable, j'essaie de connaître les attentes du jury. D'ailleurs ne nous leurrons pas, quand on signe à 20 ans, c'est surtout pour être CdS.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nous sommes d'accord.

D'ailleurs, à notre époque, je ne crois pas sain - au moins au début - de penser mener, à l'image des aînés, une véritable carrière, linéaire et immuable. Comme son homologue dans le privé, le jeune officier doit se "préparer intellectuellement" à bifurquer, par devoir ou par choix, tant les aléas de la politique de Défense sont difficilement prévisibles.

En ce sens, le Saint-Cyrien BAC+5 me semble mieux "armé" pour se couler le moment venu dans le monde civil. C'est l'âge et la situation familiale qui demeurent de vraies questions.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

Bonsoir Bixente,

Tout d'abord félicitation pour votre réussite vous avez toute mon admiration. Pour être honnête j'aimerais dans un futur proche connaitre le même bonheur que vous d'être admis en tant qu'OST.
Votre Retex est une superbe source d'information et se trouve être particulièrement bien écrite. Tant au niveau de vos impressions et de votre style que des précieuses informations qu'il fournit. 
Je trouve votre analyse de la situation particulièrement intéressante. D'autant plus que je trouve que vous avez su tirer votre épingle du jeu avec brio ce que j'aimerais réussir à faire moi aussi.

Voilà pourquoi je me pose une question suite à votre lecture : pourquoi être réserviste serait un désavantage ? Même en tant qu'officier de réserve ? 
Je crois avoir compris pourquoi, mais votre avis me serait précieux.(idée du "sang neuf") 
En l'attente de votre réponse ou de celle de quelqu'un pouvant m'aider.

Cordialement
Erzexh

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Bonjour Erzexh et merci,

Ayant intégré et découvert mes camarades OST, je réalise qu'une bonne moitié a une forte culture militaire (réserve ou famille mili/cornichon). Pour les autres (dont je fais partie), l'expérience militaire se limite à une PMS. Je révise mon jugement précédent, être réserviste n'est pas du tout un inconvénient vu qu'ils sont assez nombreux ici, mais ce n'est pas un avantage compétitif dans le cadre de ce concours. En gros, la place ne se gagne pas là-dessus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 mois plus tard...

Bonjour à tous,

Tout d'abord je tiens à remercier l'ensemble des personnes qui ont participé à ce sujet. Je suis en deuxième année d'études supérieures et je compte passer le concours pour intégrer l'ESM en tant qu'OST une fois un master obtenu. J'ai trouvé ici toutes les informations que je cherchais sur le concours en lui même! Cependant, il me manque quelque chose... Je n'ai pas trouvé de témoignages d'officiers sur titre : son intégration au sein de la promotion, le comportement de la strass avec les OST et surtout la sensation d'aptitude à commander par rapport à un officier ayant effectué ses trois années à l'ESM.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour Pierre.

Tout d'abord, il faut que tu passe par le sous-forum "présentation des membres" et que tu te présente, que nous sachions à qui nous parlons.

Ce que tu demande risque d'être difficile à te procurer, d'une part car une fois incorporé, les membres désertent assez rapidement le forum, d'autre part et surtout car l'intégration, le ressenti sur les capacité, l'ambiance ... dépend du régiment et du candidat !!! Je pense que tu auras autant de témoignages différents que d'OST qui témoigneront !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour PIERREL,

1. Ne compter pas sur vos deux semestres à l'ESM très "denses" en termes d'activités pour vous apprendre à devenir un chef de section émérite. Il en est de même de vos "camarades" qui auront suivi la totalité de la formation dispensée. En clair, si Saint-Cyr formait des chefs, cela se saurait.

2. C'est le stage en Ecole de Formation Spécialisée (ex-Ecole d'Arme) qui va vous livrer le ba ba de l'art du commandement. Car pour commander encore faut-il disposer d'une compétence. Les qualités intrinsèques seraient vaines si elles ne s'appuyaient pas sur une compétence professionnelle inculquée, entretenue et enrichie en permanence.

3. Enfin, n'ayez pas trop d'inquiétude : une fois affecté en unité, vous aurez autour et avec vous des cadres, officier et sous-officier, qui vous aideront à mettre "le pied à l'étrier". Et pour ce qui est du chef de corps, seule compte l'efficacité au quartier comme sur le terrain. L'origine de recrutement, à ce stade-là, n'a que peu d'importance. Par la suite, cela est différent............

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait, j'espère que Bixente apportera son témoignage mais je sais que ça être difficile pour lui de trouver du temps à consacrer au forum. Merci BTX pour tes informations. Je me doute que c'est l'expérience qui va surtout développer la capacité de commandement car on ne naît pas tous avec l'âme d'un chef mais on peut le devenir.

Qu'entends-tu par "par la suite, cela est différent..." ? Les possibilités de carrière pour un OST sont réduites ?

 

Serait-il possible de savoir quels choix d'arme ont les OST à la fin de leur formation en fonction de leur classement ? Et surtout le nombre de place (au moins une idée ça doit varier tous les ans).

 

Encore merci !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour PIERREL,

" Qu'entends-tu par "par la suite, cela est différent..." ? Les possibilités de carrière pour un OST sont réduites ? ".

Réduites.................certes non. Labélisé "Saint-Cyrien", l'officier sur titres s'il effectue un bon temps de commandement (entre autre condition) est boosté vers l'EMS2. Son bagage acquis le prédestine à occuper des postes EM valorisants. A lui de tirer son épingle du jeu.

BTX

Chaque année, un arrêté dispose par type de concours d'admission à l'ESM, le volume de places accordé. Pour 2015 et pour le concours sur titres, 20 places.

Dans quelles fonctions opérationnelles ( = armes) sont elles réparties ? No lo sé.

Mais, il y a fort à parier que la biffe part dans les premiers.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'intégration avec les autres promotions est excellente cette année, je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un aux écoles pour me contredire là-dessus. Il faut réussir l'équilibre entre humilité et fierté de son parcours, respecter et se faire respecter.

Je ne m'aventurerai certainement pas à juger si nous sommes plus ou moins aptes au commandement avec 3 mois pour seule expérience militaire en n'ayant aucun subordonné. D'autant plus que l'ESM 1 est en semestre international donc nous ne sommes pas encore avec eux.

J'ajouterai simplement que le rythme de la formation est soutenu et qu'il faut en avoir conscience. En un an, nous sommes censés rattraper le niveau de ceux recrutés après les classes prépas qui ont 3 ans de formation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

Tout d'abord, merci à tous pour vos différents retours d'expérience qui sont je crois fort utiles à tout candidat OST.

Pour ma part, j'en suis au stade du GRS, ou plus exactement à l'issue de mon passage au GRS. Je ne reviens pas sur les évaluations, tout a été dit et bien dit. Je me retrouve complètement dans les aspects qui ont été évoqués, y compris sur le côté un peu à part du candidat OST parmi les autres (« vous, vous êtes un peu leur chef à tous ceux-là », m'a lancé un sous-off encadrant). 

Bref, j'ai d'abord été déclaré médicalement apte, ce qui en soi est déjà une bonne nouvelle, on est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise de ce côté-là. Le sport s'est également très bien passé, tout comme l'anglais. En revanche, je me suis apparemment planté aux tests psychotechniques. C'est ce que m'a dit le sous-officier avec qui j'ai fait l'entretien de sortie du GRS. Nous avons eu un échange fort sympathique, mais il ne savait pas trop quoi me dire concernant les tests. Si ce n'est qu'il allait préciser dans son rapport que mon parcours scolaire plaidait en ma faveur, et que les tests psychotechniques n'étaient pas très pertinents en l'espèce. Sur le coup, j'étais plutôt rassuré.

Mais voilà, un coup de massue devait arriver, mon conseiller CIRFA m'informe que j'ai été noté "E2" au global. Ce qui signifie, si je comprends bien, que j'ai été classé "E1" au sport et "E3" aux tests psycho...

C'est pourquoi le témoignage de Bixente, que je cite ci-dessous, m'intéresse au premier chef. Pour autant, j'avoue ignorer complètement la manière adéquate de procéder avec mon conseiller. Faut-il vraiment que je me "plaigne" ? Je crains vraiment de me griller et qu'il révise potentiellement son jugement sur moi. 

Le 19/05/2015 à 23:11, bixente a dit :


Un mois plus tard, je vois sur l'écran de mon recruteur que je suis classé E3 aux tests pyschotechniques, c'est-à-dire la plus mauvaise note possible. Ma note globale est E2. C'est un coup dur. Je proteste pour ma note aux test psychotechniques puisque ça ne correspond pas à ce qu'on m'a dit. Le recruteur me fait comprendre que les mecs qui râlent comme moi c'est son quotidien et qu'il ne peut rien y faire. J'ai besoin d'un mois pour qu'il contacte l'officier qui m'avait reçu pour qu'elle dise que le résultat de mes tests étaient bien E3, mais qu'elle allait me faire passer E2 et que du coup ma note globale passait E1 (ce qui d'après mon recruteur n'était pas possible parce que j'étais de toute façon E2 en personnalité). Verdict : c'est n'importe quoi le CSO et c'est à celui qui gueule le plus fort. Apparemment un des tests que j'ai échoués serait les maths, une grosse blague pour un ingénieur. Par la suite, on notera toujours positivement ma personnalité. Donc ne pas prendre ces résultats trop au sérieux, ne pas se laisser abattre et gueuler si vous vous sentez flouer (avec tout le respect nécessaire bien sûr).

Au final, je sais que rien n'est joué, mais ça me fait vraiment ch*** de partir à l'entretien recrutement avec le handicap d'être noté E2 au GRS. Je reste bien sûr concentré, cet entretien sera décisif, et il faut bétonner son dossier (lettre de motivation, CV, directeur de mémoire). Étant diplômé d'une grande école, plutôt très prestigieuse, j'espère franchement que cela viendra contrebalancer cette mauvaise notation de ma personnalité (par un ordinateur, faut-il le rappeler). Aussi, je pense avoir reçu une notation E1 de la part de mon conseiller CIRFA lors de notre entretien préalable. 

En tout cas, je vais jouer ma chance à fond à l'entretien RH, puis à la PMS derrière. Si je cartonne, je pense que logiquement le mauvais souvenir des tests psychotechniques sera effacé et que le GRS ne pèsera plus dans la balance de la commission d'admissibilité. 

N'hésitez pas à me faire part de vos avis ou suggestions. 

Merci d'avance ;)

NYSTEX

 

Modifié par NYSTEX

Royal d'abord, premier toujours

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Salut tout le monde !

Je me pose encore une question sur le concours OST. Étant donné que c'est une sélection sur dossier, l'importance du master obtenu est très important. A ce titre, je souhaite savoir quels sont les masters les plus prisés ? Mais surtout pour ceux qui sont ou étaient OST quels sont les types de masters les plus présents dans vos promotions (droit, sécurité-défense, histoire, école de commerce,...).

 

En vous remerciant par avance !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,

Si ça peut t'aiguiller, j'ai une amie qui a intégré en 2015 par la voie des OST avec un parcours science po classique (IEP + M2). Sans surprises, grosse proportion de parisiens (90%) venant de pipo ou assimilé (géopolitique, droit international, sécurité intérieure etc). 

Après, la différence se fait aussi et surtout sur le dossier. Comme l'a très bien expliqué Corto en première page, le Bac+5 n'est qu'une condition d'accès. La valeur du dossier va se jouer sur les pièces complémentaires : préparations militaires, TOEIC/TOEFL avec un bon score, engagement en réserve etc. Bref, tout ce qui permet de distinguer le dossier en sus du diplôme. Par ailleurs, un carton lors du passage en DEI est obligatoire (si pas E1 avec du TA partout, même la peine d'aller plus loin).

Bref, même si on retrouve les mêmes types de profils universitaires, le Bac+5 est très accessoire par rapport aux autres conditions. Outre le fait qu'il soit obligatoirement requis, il permet surtout de justifier le pourquoi de la démarche lors de la rédaction de la LM. Il est évident qu'il est alors plus facile d'expliquer et de justifier une candidature OST avec un Bac+5 pipo ou droit/sécurité qu'avec un Bac+5 en sociologie. Et comme pour tout diplôme, un Bac+5 d'un IEP, si possible Paris (comme par exemple le Master SI de pipo Paris (http://www.sciencespo.fr/psia/content/master-international-security), sera toujours mieux vu qu'un Bac+5 d'une obscure université de province.

Modifié par Cephalyx

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...