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Le mythique Famas bientôt remplacé ?


Messages recommandés

La nouvelle vient de tomber le Famas sera bien remplacé mais par une fusil d’assaut étranger. Cf article la tribune.

 

"Les essais comparatifs des fusils d'assaut étrangers présélectionnés, qui remplaceront les FAMAS, vont très prochainement commencer. Le ministère de la Défense va notifier en 2016 un contrat à un des cinq armuriers européens encore en compétition. "  www.latribune.fr

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-prochain-fusil-de-l-armee-francaise-sera-bien-etranger-503762.html

"Celui qui abandonne une fois, abandonnera toute sa vie"

 

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Sujet déjà débattu il y a longtemps, où j'avais déjà répondu sur les équipements et leur européanisation.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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On n'a plus de manufacture, on ne peut plus produire et ça coûterai trop cher d'essayer de reouvrir de quoi produire, donc non, on ne peut plus s'armer nous même, c'est dommage, mais ce n'est pas la fin du monde non plus.

"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

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On n'a plus de manufacture, on ne peut plus produire et ça coûterai trop cher d'essayer de reouvrir de quoi produire, donc non, on ne peut plus s'armer nous même, c'est dommage, mais ce n'est pas la fin du monde non plus.

en cas de conflit politique avec le pays qui nous arme, c'est pas évident Cf la Russie et les mistrals. Bon eux deux mistrals, ils s'en foutent mais nous, notre armement individuelle, ça craint.

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ils s'en foutent ? pas vraiment. Des pays capable de produire des munitions standard et des armes individuelles, il y en a quelques uns. Des pays capable de produire des navires de guerre, nettement moins.

Et il faut savoir se dire qu'on a déjà abandonné l'autarcie. Mais acheter étranger ne veut pas forcément dire "n'importe quel étranger".

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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en cas de conflit politique avec le pays qui nous arme, c'est pas évident Cf la Russie et les mistrals. Bon eux deux mistrals, ils s'en foutent mais nous, notre armement individuelle, ça craint.

ça changera quoi, si on entre en conflit politique avec le pays qui nous arme (même si cela est très, très, très improbable vu qu'on ne choisi pas n'importe qui)? Les armes, on n'a pas besoin de changer tous les deux jours, ça fait 15 ans que le dernier FAMAS a été produit, beaucoup restent en stock, et pourtant on s'en sort très bien, même s'ils ont besoin d'être changés, le FAMAS reste opérationnel.

Et puis, si on a besoin de changer vite, cela reste faisable, les producteurs d'armes individuelles de qualité ne sont pas 50 000 mais ils ne sont pas rarissimes, si on tient 15 ans avec les FAMAS, je pense qu'on peut en trouver un autre pays pour nous armer en moins de 15 ans si cela s'avère nécessaire.

La plupart des pays du monde sont armés par des pays étrangers. Ce n'est pas un drame. Certes, que ça soit national, c'est mieux, mais en manque de possibilité de le faire, ce n'est pas problématique en soi. Comme dit hatonjan, il y a d'autres armements beaucoup plus importants que l'armement individuel. Je préfère que la France reste indépendante sur ses navires, avions, chars, canons d'artillerie, que sur ses armes individuelles. Une arme individuelle bonne, reste simplement une arme individuelle bonne, et n'en fait pas forcément des bons soldats, l'entraînement reste plus important. Qu'on ai des HK416, des M4, des FN, des SCAR, tant que la fiabilité et la précision en soi est bonne, n'importe peut passer (même si forcément chaque arme a son pour et son contre). Un très bon avion unique dans son genre, meilleur que les autres et sans égal, gagne la souveraineté du ciel, donc "probablement la guerre".

J'ai écris des FN et des SCAR, alors que les SCAR sont FN (FN SCAR), au temps pour moi, je voulais parler des ARX. :)

Modifié par Malina
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"La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens."

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  • 3 semaines plus tard...
 

Deux députés plaident en faveur d’un successeur français pour le Famas

famas-20141103

 

Le député Philippe Meunier, élu du Rhône (Les Républicains), a de la suite dans les idées. En juin 2014, il avait interpellé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur le fait que le successeur du fusil d’assaut actuellement en dotation au sein des forces françaises – le Famas – allait être fourni par un armurier étranger étant donné les conditions requises pour répondre à l’appel d’offres portant sur une commande totale de 90.000 « armes individuelles du futur » (AIF) excluent de facto les rares entreprises de l’Hexagone qui auraient eu l’intention d’y participer.

En effet, la Direction générale de l’armement (DGA) a précisé que seuls les candidats ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 80 millions d’euros depuis plus de 3 ans seraient autorisés à soumettre une offre. L’idée est de s’assurer ainsi que le fournisseur retenu a les reins assez solides pour honorer cette commande de fusils d’assaut dans la durée.

Fabricant de fusils de chasse depuis 1650, l’entreprise française ..........................

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...
 
 

Le chef d’état-major de l’armée de Terre veut avoir son mot à dire sur le choix du successeur du Famas

Normalement, une première commande d’armes individuelles futures (AIF) devrait être passée l’an prochain pour remplacer le Famas, le fusil d’assaut actuellement en dotation au sein des forces armées françaises. Un appel d’offres européen a été ouvert à cette fin et les différents modèles proposés seront évalués de près par la Direction générale de l’armement (DGA) et le Service technique de l’armée de Terre (STAT).

Seulement, aucun des candidats ayant soumis une offre n’est français. Ce qui étonne certains élus, de droite comme de gauche…

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Par ailleurs, l’armée allemande envisage de remplacer son fusil G-36 en raison de ses mauvaises performances. Là encore, la tentation pourrait être grande de mutualiser une commande avec cette dernière…

« L’Allemagne a récemment annoncé son intention de remplacer son G36.

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Cela étant, le général Bosser semble justement craindre les interférences politiques (et politiciennes) dans ce dossier. « Depuis le mois de juin, je vois grandir l’inquiétude. C’est l’achat des Ford Ranger qui a lancé l’alerte : pourquoi l’armée de terre n’achète-t-elle pas français? Le ministre a répondu à cette question ; en outre, aucun constructeur automobile français n’est intéressé par un segment de 4 000 véhicules », a-t-il commencé par rappeler.

........../..........

Aussi, sa position est claire. « Je souhaite cependant que le chef d’état-major de l’armée de terre ait son mot à dire dans le choix de ce fusil, afin de ne pas imposer à nos soldats une arme dont je ne veux pas », a affirmé le général Bosser. Reste à voir si le message sera bien reçu.

 

Ya Rab Yeshua.

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J'ai relevé dans les commentaires qui suivent l'article cité, celui-ci  :

" Les tests à Bourges doivent être bien intéressants. Pour autant que j’ai pu le découvrir par le Net, les prototypes suivants sont à l’essai et en compétition :
- le VHS 2 croate
-le FN SCAR belge
-le Beretta ARX 160 italien
-le HK 416 allemand
-le SIG 553 suisse.
Pour le profane, tous à première vue sont séduisants. Mais il faut voir les rapports d’expérimentation et la comptabilité ave le système Félin

En savoir plus sur http://www.opex360.com/2015/10/25/le-chef-detat-major-de-larmee-de-terre-veut-avoir-son-mot-dire-sur-le-choix-du-successeur-du-famas/#6sB6Sz91uV85136G.99".

Ya Rab Yeshua.

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Suite à l'appel d'offres du ministère de la Défense pour l'acquisition de 21 000 armes individuelles du futur (AIF), le VHS-2 croate a été sélectionné. Il va concourir avec quatre autres entreprises européennes pour le remplacement du Famas. 

L'entreprise croate, HS Produkts, va donc devoir concurrencer Heckler & Koch (Allemagne), Beretta (Italie), SIG (Suisse) et FN Herstal (Belgique) pour remporter ce contrat de relève du Famas, d'une valeur de 300 à 400 millions d'euros. Pour sa candidature HS Produkts s'est lié avec Sunrock, entreprise française qui la représente dans l'hexagone. Membre du GICAT et du cercle de l'arbalète, Sunrock est déjà parvenu, à plusieurs reprises par le passé, à placer des équipements étrangers dans différents ministères français (Défense, Intérieur et Justice). 

Le VHS-2 est proposé avec deux longueurs de canons (16 et 20 pouces) contenues dans un encombrement minimal puisque le changement se fait par l'arrière, à l'instar du Famas. Cette caractéristique rend donc son instruction sur le tir de combat (ISTC) très proche de celle du fusil d'assaut français. Comme ses concurrents, il peut accueillir un lance-grenades à rechargement latéral. Son montage sur l'arme nécessite seulement deux goupilles, ce qui rend la manœuvre très simple à réaliser. Le VHS-2 peut également, avec un puits de chargement différent, accueillir des chargeurs M4 et Famas. Cet aspect représente un atout particulier car, le cas échéant, cela sera un achat de moins à réaliser pour l'armée française qui pourra recycler ceux en parc. 

Sunrock a annoncé que l'achat des accessoires (poignées, bipied, sangle, etc.) sera réalisé auprès d'entreprises françaises. Pour le moment le VHS-2 a déjà été retenu par la Croatie, mais aussi par des clients « sur les cinq continents », notamment l'Asie et le Moyen-Orient. 

Ce contrat représenterait pour HS Produkts un marché important, même si l'entreprise possède déjà de remarquables atouts. Ainsi, comme le rappelle son dirigeant Damien Druon, « HS Produkts exporte 98% de sa production aux Etats-Unis, sous la marque (bien connue) Springfield » et ses pistolets ont été primés plusieurs fois, notamment par la National Rifle Association.

Pour le message du dessus j'ai oublié de citer ma source, donc avant que certains ne s'agacent je la donne : site internet " les sentinelles " avec mes plus plates excuses.......

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2015/12/19/deux-deputes-plaident-pour-filiere-francaise-de-munitions-de-petit-calibre/

Deux députés plaident pour une filière française de munitions de petit calibre

 

En 1999, la fermeture, par Giat Industries, de l’établissement implanté au Mans sonna le glas de la production française de munitions de petit calibre.

Pour approvisionner les forces armées en cartouches F-5 standard Otan, un marché fut attribué à BAE Systems et le groupe israélien IMI. Seulement, il apparut vite que les munitions fournies ne convenaient pas, les balles n’étant pas adaptées au pas de rayures du canon des  Famas (fusil d’assaut).

C’est alors qu’un autre marché fut notifié ADCOM aux Émirats Arabes Unis. Mais là encore, après les premières livraisons en octobre 2007, au moins 37 incidents de tirs furent signalés. La cause en revenait à la composition des munitions, fabriquées en laiton et non en acier comme l’était la cartouche adaptée F1 destinée au Famas.

Entre 2009 et 2013, les forces françaises furent approvisionnées par la société américaine ATK, via la procédure des Foreign Military Sales (FMS). Dans le même temps, six fournisseurs furent évalués, dont ATK, l’allemand MEN, BAE Systems et le brésilien CBC.

En 2012, à une question posée par le député François Cornut-Gentille, qui s’inquiétait de « l’inadéquation avec le Famas F1 des munitions achetées sur étagères à l’étranger », le ministère de la Défense s’était voulu rassurant.

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Les munitions de 5,56 mm livrées aux forces françaises sont  " toutes étrangères et c’est bien ce qui inquiète les rapporteurs », ont-ils écrit. « Non pour leur qualité, pour celles qui ont été sélectionnées, ou parce qu’elles seraient de ce fait frappées d’infamie mais pour la simple sauvegarde de l’indépendance et de la souveraineté de nos approvisionnements », ont-ils expliqué, déplorant que cette question soit « balayée d’un revers de main » par les responsables rencontrés pour les besoins de le leur rapport.

.................../.................

Aussi, ils plaident pour « l’étude sérieuse des conditions de la reconstitution d’une filière de production française de munitions de petit calibre ». Pour cela, ils ont demandé à la société Manurhin, spécialiste de machines-outils destinées à la production de munitions de petit et moyen calibres et qui exporte 100% de sa production, ce qu’il faudrait faire.

Ainsi, implanter, en France, une usine de fabrication de munitions de petit calibre demanderait un « investissement initial de 100 millions d’euros », ce qui couvrirait l’achat du terrain, l’embauche du personnel et l’installation de la chaîne de production. Il faudrait aussi prendre en compte certaines contraintes, comme celles concernant les conditions de sécurité nécessaires pour stocker jusqu’à 20 tonnes de poudre (soit de quoi assurer 3 mois de production).

Selon les députés, trois à quatre ans seraient nécessaires pour qu’une telle usine soit totalement opérationnelle. « Une chaîne de production pourrait produire jusqu’à 80 millions de cartouches par an, étant entendu qu’une même ligne de production est en mesure de produire des munitions de plusieurs calibres différents », ont-ils indiqué.

Quant à la rentabilité, elle serait assurée « à partir d’une production annuelle de 60 millions de cartouches sous réserve qu’un niveau de commandes constant soit assuré durant les cinq premières années ». En outre, le marché des armes de petit calibre étant en forte croissance en raison du contexte international, cela pourrait être un opportunité pour cette filière française si elle devait revoir le jour.

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« La police et la gendarmerie commandent par exemple chaque année quelque 28 millions de cartouches de 9 mm et, en raison de la situation en Ukraine l’an dernier, des livraisons ont pris six à sept mois de retard, ce qui a conduit à décaler dans le temps certaines séances d’entraînement », a expliqué M. Bays, lors de la présention du rapport à ses collègues de la commission de la Défense.

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

M. Jean-Paul Fournier, sénateur du Gard, interroge le ministre de la Défense sur la dépendance qui pourrait découler de l’acquisition du futur fusil d’assaut des forces armées françaises auprès d’un industriel étranger. Le ministère lui répond.

 

Question écrite n° 18955 du sénateur M. Jean-Paul Fournier
publiée dans le JO Sénat du 26 novembre 2015

 

M. Jean-Paul Fournier attire l’attention de M. le ministre de la défense sur le remplacement du fusil d’assaut de l’armée française, le FAMAS, pour faire face aux nouvelles contraintes du combat moderne du fantassin. Inscrit dans la loi n° 2015-917 du 28 juillet 2015 actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense, ce renouvellement doit intervenir en 2017 et représente un vrai bouleversement puisque la fabrication de l’arme emblématique qu’est le fusil du fantassin n’a jamais dépendu de puissances étrangères et que la France fut même, un jour, selon les vers de Joachim du Bellay, « mère des arts, des armes et des lois ».

Conformément à la réglementation, un appel d’offres européen a été lancé mais deux clauses empêcheraient nos armées de se voir doter d’un fusil d’assaut produit en France. En effet, l’appel d’offres, tel qu’il est rédigé, impose que les sociétés candidates réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 80 millions d’euros, ce qu’aucune société française ne réalise. Chacun sait en effet que les entreprises françaises qui auraient été capables de produire directement ce type d’armement, telle la manufacture d’arme de Saint-Étienne, ont été fermées. Cinq sociétés semblent donc en très bonne position de remporter ce contrat, qui ne concerne pas moins de 90 000 fusils d’assaut. Il s’agit de l’allemande Heckler undkoch, du belge Herstal, de l’italienne Beretta, de la suisse Swiss arms et de l’autrichienne Steyr-Mannlicher. Une société française, Verney Carron, spécialisée dans les armes de chasse et basée à Saint-Étienne a proposé un modèle (FAST) mais son chiffre d’affaires de 12 millions d’euros ne lui permet pas de prendre part a la compétition.
Or les récents événements mondiaux sont là pour rappeler toute l’importance de garder résolument, d’une part nos moyens militaires, mais surtout les moyens techniques et industriels d’assurer à la fois notre propre défense et notre indépendance dans un secteur aussi stratégique. Le refus de livrer les Mistral à la Russie comme cela a été fait récemment est à ce titre très parlant et devrait interroger sur la situation dans laquelle la France se trouverait si demain un fournisseur étranger refusait, pour une question de différend politique, de lui livrer lui aussi des munitions ou équipement militaire. Or c’est la position de la France dans le domaine des équipements de défense et de sécurité qui lui donne incontestablement une puissance et une capacité politique sans commune mesure avec sa taille. Cet avantage semble menacé aujourd’hui, tant la situation encore favorable de notre pays en matière de recherche et d’innovation d’armement semble désormais fragile, au regard du manque d’efforts financiers de la France en la matière, qui la met en situation de décrochage par rapport à nos concurrents.
Il souhaite ainsi demander au gouvernement les raisons qui le pousse à lancer un appel d’offre dont il exclut, d’emblée, par les conditions imposées, les entreprises françaises, dans un secteur aussi stratégique que celui de la défense. Il lui demande, en outre, les dispositions et engagements qu’il entend prendre dans le domaine de la recherche et l’industrie de défense, pour que nous soyons en mesure de garantir durablement, en matière de défense notre indépendance, sans être tributaire des entreprises étrangères.

Réponse du Ministère de la défense publiée dans le JO Sénat du 11 février 2016

Aux termes de la loi n°  2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale, actualisée par la loi n°  2015-917 du 28 juillet 2015, la supériorité des combattants au contact sera améliorée par la livraison, à partir de 2017, des premiers des 101 000 AIF (armement individuel futur). L’opération d’armement AIF a pour objet l’acquisition d’un nouveau fusil d’assaut au calibre 5,56 OTAN pour remplacer le FAMAS en service dans l’armée française depuis 1979. Cette acquisition est réalisée conformément au code des marchés publics suivant une procédure de marché négocié avec mise en concurrence et publicité préalable.

Dans le cadre de cette procédure, l’avis d’appel public à la concurrence (AAPC) concernant le premier volet de la commande a été publié le 16 mai 2014 au Journal officiel de l’Union européenne. La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 26 juin 2014 et les offres correspondantes, reçues antérieurement au 1er juillet 2015, sont en cours d’évaluation. Les enjeux de cette acquisition ont notamment conduit à fixer dans les critères de l’AAPC un volume minimum de chiffre d’affaires annuel et des dispositions relatives à la sécurité d’approvisionnement dans un cadre européen. Le critère de chiffre d’affaires exigé des opérateurs économiques candidats à l’appel d’offres est important pour s’assurer de leurs capacités financières à garantir la bonne exécution du marché. Il a été fixé à 80 millions d’euros au regard des estimations relatives au montant et à la durée du marché considéré. Il peut être observé que la fixation d’un tel critère correspond à une pratique habituelle et que cette condition peut être assez facilement satisfaite par les principaux acteurs actuels du domaine. En outre, le code des marchés publics autorise tout opérateur économique à s’associer à des partenaires afin de répondre à cette exigence. Par ailleurs, les dispositions de l’appel d’offres relatives à la sécurité d’approvisionnement ont fait l’objet d’une attention particulière de la part de la direction générale de l’armement (DGA). En effet, le fusil qui sera retenu au terme de la consultation constituera un équipement dont sera doté l’ensemble des armées pour une durée d’au moins 30 ans.

Cet enjeu a conduit la DGA à imposer certaines exigences en matière de sélection des candidatures et de conditions d’exécution du marché. S’inscrivant dans le cadre de la réglementation applicable aux marchés publics de défense et de sécurité, ces dispositions garantissent la sécurité des approvisionnements sur tout le cycle de vie de l’arme, indépendamment de la nationalité du futur titulaire. Sur le fond, aucune disposition du marché relatif à la fourniture des nouveaux fusils ne s’oppose à la participation d’entreprises françaises aux consultations correspondantes, sous une forme ou une autre d’organisation industrielle, dès lors qu’elles possèdent des capacités pouvant être mises en valeur dans cette opération majeure pour nos forces armées. Compte tenu des efforts, notamment financiers, nécessaires pour constituer et maintenir des filières d’approvisionnement nationales, il est indispensable de faire des choix en se concentrant sur les domaines les plus critiques. À cet égard, la loi de programmation militaire mobilise des ressources conformément aux priorités identifiées. En conséquence, dans certaines situations, des fournitures étrangères sont intégrées dans les matériels finaux, pour des raisons d’opportunité, de délai ou de compétitivité. Cette intégration fait à chaque fois l’objet d’une analyse pour mesurer le niveau éventuel de dépendance qui pourrait en résulter et limiter celui-ci. Cette analyse est conduite de manière permanente par la DGA, en fonction de la prospective des besoins, mais aussi des contraintes industrielles et de leur incidence sur les objectifs en matière de défense.

Plus généralement, il convient de rappeler que la loi de programmation militaire a acté la nécessité de conserver les capacités industrielles clefs de la France pour la préservation de son indépendance et de sa souveraineté. Les moyens alloués à la recherche et au développement dans le cadre du budget 2016, largement supérieurs à ceux de nos partenaires européens, témoignent de l’attention portée à la préparation de l’avenir, gage de la préservation de notre base industrielle et technologique qui participe à la souveraineté et à l’autonomie stratégique de la France. Les réussites récentes dans le domaine des exportations, dans de nombreux secteurs, démontrent, s’il en était besoin, la pertinence de cette démarche et de cette volonté, qui sont inscrites dans la durée.

http://www.asafrance.fr/

 
 

Ya Rab Yeshua.

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