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Opex BARKHANE


BTX

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Burkina: vers un renforcement de la présence militaire française

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/11/05/burkina-vers-un-renforcement-de-la-presence-militaire-franca-19766.html

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Selon mon confrère JM Tanguy, la présence française au Burkina Faso pourrait être amenée à évoluer. Le rédacteur du mamouth cite, dans un post de ce lundi matin, Florence Parly. "Nous travaillons à un cadre d'intervention car nous pourrions être amenés à intervenir plus régulièrement" a-t-elle déclaré à quelques média.

La confidence ministérielle conforte tout à fait l'information reçue la semaine dernière faisant état de la présence de nombeux véhicules français à Fada N'Gourma, capitale régionale et carrefour de l'est du pays. Cette zone et "les forêts environnantes de Pama" sont, selon une source locale, "un refuge de "terroristes" et le théâtre de nombreuses récentes attaques contre les forces armées nationales (7 tués le 6 octobre, par exemple).

Un témoin a fait état de "beaucoup de véhicules et de containers": camions de transport de troupes, auto-mitrailleuses et autres petits blindés, VAB, ambulance, citernes-remorques d'essence, engins du génie.

Le mot de la fin toute temporaire pour Florence Parly : "Nous sommes prêts à intervenir si le Burkina Faso nous le demande".

 

Ya Rab Yeshua.

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Barkhane : Les hélicoptères d’attaque Tigre ont des problèmes « inquiétants »

http://www.opex360.com/2018/11/05/barkhane-les-helicopteres-dattaque-tigre-ont-des-problemes-inquietants/

Lors de l’examen, par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, des crédits devant être alloués, en 2019, au ministère des Armées il avait été fait état d’un problème affectant « une boîte de transmission au niveau de l’empennage » des hélicoptères d’attaque Tigre qui, engagé dans l’opération Barkhane, générait « beaucoup de pannes » parce qu’elle était « particulièrement perméable au sable. »

Une semaine plus tard, lors d’une communication d’une délégation parlementaire s’étant récemment rendue au Niger et au Mali, l’on a pu en savoir davantage. Ainsi, le député Louis Aliot [RN], qui était du voyage, a dit « avoir appris que l’hélicoptère Tigre pouvait être dangereux en mission » étant donné qu’il subissait des « ruptures de rotors à l’arrière chroniques ». Et d’ajouter que « 40 pare-brises ont été brisés en deux ou trois mois », ce qui est « colossal ».

« Le manque de soutien d’Airbus sur ce sujet est coûteux et inquiétant », a par ailleurs affirmé M. Aliot.

La réponse du président de la commission, Jean-Jacques Bridey, n’est pas audible sur la vidéo de cette séance. En revanche, elle figure dans le compte-rendu écrit qui a été publié ce 5 novembre [.pdf]. « Oui, en effet. Notre collègue Jean-Michel Jacques m’en a fait part au retour de la mission et ces informations ont été transmises à qui de droit », a-t-il dit.

Ces soucis expliquent-ils en partie la disponibilité « insuffisante » évoqué par le général Charles Beaudouin, sous-chef d’état-major chargé des plans et des programmes de l’état-major de l’armée de Terre, lors d’une audition parlementaire, en mai dernier?

« Une vingtaine est disponible en permanence sur un total de 70. En effet, 20 ou 25 sont en réparation légère ou entretien courant tandis que le dernier tiers est chez l’industriel pour révision », avait-il expliqué. « Nous voulons intéresser plus directement Airbus au résultat, à la performance. Encore faut-il que l’industriel l’accepte et accepte de prendre des risques à son niveau. Nous considérons que, puisque nous en prenons, Airbus doit en prendre également. Il s’agirait d’une démarche gagnant-gagnant, consistant à fixer l’objectif d’avoir dix Tigre en permanence disponibles en plus d’ici 2022. Si nous n’arrivons pas à passer ce marché, nous stagnerons », avait ajouté le général Beaudouin.

À ce jour, un seul hélicoptère Tigre, mis en oeuvre par l’armée allemande, a été perdu au Mali lors d’une mission opérationnelle. Ce qui a coûté la vie à son équipage. A priori, cet accident aurait été causé par un problème au niveau du pilote automatique.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2018/11/14/de-violents-combats-ont-ete-signales-dans-la-region-du-tibesti-au-tchad/

De violents combats ont été signalés dans la région du Tibesti, au Tchad

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Le jour du 58e anniversaire de l’indépendance du Tchad, le 11 août dernier, des rebelles tchadiens appartenant au « Conseil de commandement militaire pour le salut de la République » [CCMSR], une organisation installée en Libye, ont lancé une offensive en direction de la localité de Kouri Bougri qui, située dans le massif du Tibesti, à l’extrême-nord du pays, abrite des mines d’or.

Dans la foulée, N’Djamena y a lancé une opération militaire pour en chasser les « milliers d’orpailleurs » qui exploitent l’or de façon « illégale ». Depuis, la situation s’est visiblement enlisée, malgré l’engagement de moyens relativement importants, dont des avions d’attaque Su-25 et des hélicoptères de combat. En effet, les combats y sont de plus en plus fréquents, tout en gagnant en intensité.

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« Les autorités tchadiennes ont justifié leur mobilisation en évoquant la lutte contre les orpailleurs. Lorsque nous avons constaté l’envoi de l’armée de l’air, on a compris qu’il s’agissait d’autre chose. N’Djamena veut en finir avec le CCMSR qui attire de plus en plus de monde dans ses rangs », a expliqué un « observateur des droits de l’homme » au quotidien La Croix, en septembre.

Fin octobre, à Miski, l’état-major tchadien a indiqué que des « forces de défense » ont été attaquées par un « groupuscule de terroristes ». Et d’assurer que la situation était « sous contrôle », sans pour autant donner de détails sur les pertes éventuellement subies et infligées à l’adversaire, dont l’identité n’a pas non plus été précisée.

Quelques jours plus tard, Mouli Sougui, le sous-préfet de Yebbi-Bou a remis sa démission, après avoir évoqué les évènements ayant eu lieu à Miski. Ainsi, et comme l’avait affirmé un député de la région ayant requis l’anonymat, les affrontements en question auraient opposé l’armée et des habitants qui contestaient le nouveau découpage administratif de la région.

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« [Le président] Déby et son clan voudraient absolument mettre la main sur la richesse de Miski. J’ai dit cela en connaissance de cause. Sous mes responsabilités. C’est-à-dire pendant que j’étais sous-préfet. Déby et sa famille ont tenté à maintes reprises d’exploiter l’or de Miski, en dehors de tout cadre légal », a expliqué ce responsable démissionnaire, cité par RFI, après avoir dénoncé « des bombardements aériens, des pillages et des incendies de maisons ».

Le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir, a rejeté ces allégations. Toutefois, il a admis que les ressources aurifères étaient bel et bien un sujet de préoccupation. « Il y a des mercenaires, des terroristes, des esclavagistes, qui ne veulent pas que le gouvernement, l’Etat, mette la main sur ces ressources-là! », a-t-il dit. Et de prévenir : « Le gouvernement ne lésinera sur aucun moyen! Nous allons tout engager pour nettoyer la zone! Nous allons engager tous les moyens pour défendre le territoire national! Tous les moyens, je dis bien! »

Seulement, les habitants de Miski, l’ex-sous-préfet en tête, se sont réunis en « comité d’auto-défense » afin de réagir aux « exactions » imputées à l’armée. Et, depuis le début du mois, de violents combats ont eu lieu, obligeant les Su-25 et les hélicoptères tchadiens à intervenir.

« Les affrontements se déroulent à l’intérieur et à l’entrée de Miski », a précisé, ce 14 novembre, M. Sougui, désormais porte-parole de ce « comité d’auto-défense ». Il s’agit, a-t-il expliqué, de protester contre « l’expédition punitive » de l’armée tchadienne. Évolution pouvant être inquiétante pour N’Djamena, l’ex-sous-préfet a évoqué la possibilité avec les rebelles du CCMSR qui, selon lui, auraient progressé depuis le coup de force à Kouri Bougri.

Quoi qu’il en soit, les autorités tchadiennes ne communiquent que très peu sur la situation dans le nord du Tibesti.

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L’on sait que les opérations y sont dirigées par le général Mahamat Kaka Déby, chef de la Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE) et fils du président Déby, qui a dû d’ailleurs écourter un déplacement à Palerme [Italie].

La situation dans le nord du Tchad intéresse la Force conjointe du G5 Sahel [FC-G5S], dans le mesure où le quartier général de son fuseau « Est » doit y être installé, précisément à Zouar, ville située sur les contreforts ouest du Tibesti.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/11/15/barkhane-met-hors-de-combat-un-groupe-de-terroristes-19809.html

Mali: Barkhane met hors de combat un groupe de sept terroristes

Une info de l'EMA en ce jeudi soir:

Dans la nuit du 11 au 12 novembre 2018, dans la région du Gourma (nord sahélien) au Mali, les forces françaises de l’opération Barkhane ont mené une opération contre un groupe terroriste qui avait été formellement identifié comme tel. Cette opération a été menée par un raid héliporté appuyé par un drone Reaper.

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Après des tirs de sommation effectués par les forces françaises, les terroristes ont violemment répliqué avec des armes légères et collectives. La riposte des militaires français a permis de mettre fin aux tirs et de neutraliser sept terroristes.

Des armes lourdes et légères, des composants servant à la fabrication d’IED et des moyens de communication ont été saisis.

A ce stade de l’évaluation de l’opération, il apparaît très probable que figure, parmi les terroristes neutralisés, le chef de la katiba du Gourma connu sous le nom de Almansour Ag Alkassam. La katiba du Gourma est un groupe armé terroriste, créé en 2014, membre du Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans (RVIM). Il sévit dans la région du Gourma au Mali et privilégie l’affrontement indirect en ayant recours au piégeage ou au minage des axes de communication. Les premières victimes de ce mode d’action sont les populations civiles et les forces de sécurité maliennes.

La neutralisation probable chef de la katiba du Gourma est un nouveau coup sévère porté aux groupes terroristes de la région et en particulier au RVIM. Cette action illustre la détermination des forces françaises à appuyer les pays de la région dans leur lutte contre ces groupes terroristes

Ya Rab Yeshua.

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Tant mieux, encore faut-il avoir le niveau physique et professionnel pour les intégrer.

D'après "Jeune Afrique" = " Les soldats français ont mené « un raid héliporté dans la nuit du 11 au 12 novembre dans la région du Gourma (entre Tombouctou et Gao), contre un groupe armé terroriste », « renseignés par un drone MQ-9 Reaper.», a détaillé jeudi 15 novembre le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Le 16/11/2018 à 18:22, YaYannick a dit :

Les GCP et les GCM ont vraiment trouvé un second souffle avec Barkhane...

Ils recrutent beaucoup, c'est le moment :m

Effectivement!

Sur Barkhane dès que ça fait du bilan, à chaque fois ces 2 là sont dans le coup!

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  • 2 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/12/20/frappe-aerienne-contre-un-gat-motoride-dans-le-sud-du-mali-19887.html

Frappe aérienne contre un GAT motorisé dans le sud du Mali (actualisé)

Lu sur le fil Twitter de mon camarade Jean-Marc Tanguy:

L'annonce a été faite ce matin au point presse hebdomadaire. Plus d'informations à suivre.

Actualisation. Il pourrait s'agir d'un groupe armé non identifié qui a fait irruption, mercredi, sur le marché hebdomadaire d'Abanguilou, une localité située à environ 30 km au sud-est d'Anderamboucane, dans la région de Ménaka, un peu au nord de la frontière Niger-Mali. Ce groupe a été intercepté par des éléments du Mouvement pour le Salut de l'Azawad (MSA). L'accrochage aurait fait 7 morts et les assaillants auraient fui vers le Niger.

En complément

http://www.opex360.com/2018/12/20/mali-une-frappe-aerienne-francaise-a-elimine-au-moins-six-jihadistes-pres-de-la-frontiere-avec-le-niger/

Dans la nuit du 19 au 20 décembre, des éléments d’un groupe armé terroriste [GAT] ont été neutralisés au Mali, près de la frontière avec le Niger, par une frappe aérienne effectuée par un Mirage 2000 de la force française Barkhane.

Selon le porte-parole de l’État-major des armées [EMA], le colonel Patrick Steiger, « au moins six » jihadistes « ont été mis hors de combat et cinq motos ont été détruites ».

Les membres de ce GAT, circulant sur 8 motos, avaient été précédemment repéré au Niger puis surveillé par un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper.

« Cela a permis de constater qu’ils avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali ainsi que de déterminer le caractère terroriste de ce groupe », a indiqué le colonel Steiger, qui n’a pas souhaité donner ces « critères » pour « ne pas inutilement renseigner » les jihadistes.

La frappe aérienne a été réalisée à 19H50 GMT, « avant l’intervention de commandos qui ont saisi la position de ce groupe terroriste « , a précisé le colonel Steiger. Le bilan exact de cette opération était toujours en cours d’évaluation au matin de ce 20 décembre.

Ce raid a été supervisé par le centre opérationnel interarmées [COIA] de la force Barkhane, qui, basé à N’Djamena, au Tchad, est chargé de la conduite des opérations terrestres et aériennes ainsi que de la rédaction des ordres en cours d’opération.

« Dès qu’une unité au sol a besoin d’un appui aérien, j’étudie nos moyens disponibles et leur position avant de décider quels moyens je peux proposer d’engager. Ensuite, je suis avec les autres officiers chargés de conduire les opérations la position précise des aéronefs engagés », a expliqué le lieutenant-colonel « Nicolas », responsable de la coordination des appuis aériens, sur le site de l’EMA.

Par ailleurs, le groupe visé par cette frappe aérienne est probablement celui qui avait été signalé quelques heures plus tôt par le Mouvement pour le Salut de l’Azawad [pro-Bamako]. Ce dernier a fait état d’individus « armés non identifiés » ayant « attaqué un campement de la communauté Touareg noire dans la localité d’Abanguilou dans le cercle d’Anderamboukan » et tué 6 personnes.

Le MSA « a lancé une poursuite et un accrochage avec ce groupe eu lieu sur la ligne frontalière avec le Niger », a-t-il ajouté, avant de donner le bilan de 3 tués dans ses rangs et « d’une dizaine de malfrats neutralisés ».

Ya Rab Yeshua.

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C.N.N. declare 

L ' attaque de jeudi dernier à. ..

récupérer des armés et matieral de berets verts Américain tuées à Tonga Tonga,  Niger en 2017... (?)

Un Glock 19 avec le numéro de série partien à Staff  Sgt. Jerimiah Johnson et un optique laser visée avec numéro de série correspondant à cet élément étais trouvé 

5 d jihadists morts et 6 motos détruits 

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  • 2 semaines plus tard...

280 membres de Boko Haram auraient été "neutralisés" par les Nigériens

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/03/280-membres-de-boko-haram-auraient-ete-neutralises-par-les-nigeriens.html

Un bilan à confirmer, tout comme une éventuelle aide des alliés du Niger (Tchad, France?):

Dans un communiqué de mercredi soir, le ministère de la Défense du Niger a annoncé que "plus de 200 terroristes (ont été) mis hors d'état de nuire, 87 neutralisés et une importante quantité de matériel récupéré par les FAN"

Selon ce communiqué, les opérations ont été lancées le 28 décembre "dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Boko haram". Elles se sont déroulées le long de la rivière Komadougou et sur les iles du Lac Tchad.

Le ministère a communiqué un bilan qui fait état "d'actions combinées des troupes au sol et de l'aviation".

 A la date du 2 janvier 2019 le bilan serait le suivant:
"- Côté ennemi :
• Plus de 200 terroristes mis hors d'état de nuire suite aux frappes aériennes ;
• 87 terroristes neutralisés par les troupes au sol ;
• 8 pirogues détruites ;
• Une importante quantité de matériel et produits divers récupérés à savoir : - 3 véhicules dont celui de la société FORACO enlevé à Toumour le 22 novembre 2018 ; - 2 mitrailleuses, 2 lance-roquettes RPG7, plusieurs armes individuelles de type AK47; - plus de 2000 cartouches de tous calibres; - 8 téléphones portables; - Et des lots de produits pharmaceutiques dont des psychotropes ;
- Côté amis :
• aucune perte, ni en vie humaine ni en matériel n'est à déplorer".

Crash au Nigeria.
Les forces du Nigeria sont aussi engagées dans des combats contre Boko Haram dans la région de Baga, près du Lac Tchad. Cette ville a été capturée la semaine dernière par Boko Haram qui a aussi pris le contrôle de trois autres bourgades en début de semaine.

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Selon des sources locales, les assaillants seraient des combattants du groupe de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), une faction de Boko Haram.

Par ailleurs, on a appris que les forces armées du Nigeria ont perdu un hélicoptère dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu'il menait une opération de soutien au 145e bataillon déployé à Damasak dans l'Etat de Borno, à une trentaine de kilomètres au sud de la ville de Diffa (Niger).

Ya Rab Yeshua.

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20 membres de groupes armés terroristes mis hors de combat au Mali

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/10/20-membres-de-groupes-armes-terroristes-mis-hors-de-combat-a-19937.html

L'EMA a annoncé ce jeudi soir que depuis le vendredi 4 janvier 2018, la force Barkhane conduit une opération de reconnaissance dans la région de Serma, au Mali.

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Coordonnée avec les forces armées maliennes (FAMa), conduite par le groupement tactique désert (GTD) Picardie et s’appuyant sur des hélicoptères du groupement tactique désert aérocombat (GTD-A), les groupements de commandos de montagne et parachutistes, ainsi que des avions de chasse, cette opération vise à démanteler des sites d’entraînement de groupes armés terroristes repérés dans la forêt de Serma (au sud de la RN16).

Elle s’inscrit dans la continuité de deux opérations menées mi-décembre et début janvier au nord de la RN16, ayant permis la mise hors de combat de terroristes, la découverte d’armement lourd et léger ainsi que du matériel de confection d’engins explosifs improvisés.

Dans la nuit du 04 au 05 janvier, deux opérations héliportées au nord et au sud de la forêt de Serma ont été appuyées par une frappe aérienne. L’une d’entre elle a conduit à la neutralisation de terroristes. A la suite de ces actions, la force Barkhane a engagé en coordination avec les FAMa une vaste opération de reconnaissance de la forêt de Serma.

Dans la nuit du 8 au 9 janvier, une opération de force a été menée sur un groupe de terroristes. La fouille approfondie des zones boisées a permis de mettre à jour une zone d’entraînement et une véritable base logistique terroriste, et de saisir des véhicules, de l’armement lourd et léger et des munitions de tout calibre, des engins explosifs improvisés et le matériel servant à les confectionner.

Selon l'EMA, au total, une vingtaine de membres des groupes terroristes a été mise hors de combat.

Ya Rab Yeshua.

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Barkhane – Déployé pour la première fois au Sahel, le Missile Moyenne Portée donne satisfaction

http://www.opex360.com/2019/01/15/barkhane-deploye-pour-la-premiere-fois-au-sahel-le-missile-moyenne-portee-donne-satisfaction/

Comme annoncé au printemps 2018, la force Barkhane peut désormais compter sur une nouvelle arme : le Missile Moyenne Portée [MMP]. L’État-major des armées [EMA] en a fait l’annonce le 14 janvier.

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Ainsi, en décembre, le MMP a été déployé pour la première fois lors d’une opération menée par le Groupement tactique Désert [GT-D] « Picardie », constitué autour du 1er Régiment d’Infanterie, dans la zone dite des trois frontières, car située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Lancé en 2011 dans le cadre d’un contrat confié à MBDA, le MMP remplace les missiles MILAN, Javelin, HOT et ERYX. D’une très grande précision et ayant une portée supérieure à 4.000 mètres, ce système est doté d’une charge militaire polyvalente et d’un autodirecteur bi-bande visible/infrarouge non refroidi qui lui permet de viser des cibles ‘chaudes’ ou ‘froides’. Il peut donc être utilisé pour « traiter » des cibles différentes selon le mode choisi (anti-personnel, anti-véhicule, anti-infrastructures).

Pour choisir le mode correspondant à l’effet que l’on veut obtenir, il suffit simplement au tireur de cocher la bonne case en faisant défiler le menu déroulant du système.

Faisant appel à plusieurs technologies [charge multi-effets, liaison de données haute performance par fibre optique, traitement d’image, interfaces homme-machine], le MMP place « l’homme dans la boucle », c’est à dire que le tireur « voit » comme le missile et peut donc modifier sa trajectoire afin d’éviter toute méprise.

Grâce à ses fonctions, le MMP peut aussi être utilisé pour l’observation, que ce soit de jour comme de nuit. « Le mode ‘fusion’ détecte les sources de chaleur et nous permet par exemple de déceler un individu dissimulé derrière un bosquet ou un arbre », explique un sous-officier du GT-D « Picardie ». Et, toujours selon ce dernier, « le missile est équipé d’une caméra avec vision jour et nuit d’une qualité remarquable. »

Selon l’EMA, les capacités et les performances du MMP en font une « nouveau intéressante pour le théâtre d’opération qu’est la bande sahélo-saharienne alors que les flancs de certaines barres rocheuses peuvent servir d’abris aux membres des groupes armés terroristes. »

Pour rappel, la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a revu à la hausse le nombre de MMP destinés à l’armée de Terre d’ici 2025, en le portant à 1.950 exemplaires (au lieu de 1.550). Ce système équipera aussi les Engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) Jaguar ainsi que, probablement, les drones tactiques Patroller.

Ya Rab Yeshua.

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Au moins huit casques bleus tchadiens tués au Mali (actualisé)

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/20/au-moins-huit-casques-bleus-tchadiens-tues-au-mali-19964.html

De huit à dix soldats de la paix des Nations unies ont été tués et plusieurs autres blessés dimanche matin en repoussant une attaque près du village d'Aguelhok dans le nord du Mali. Une vingtaine d'autres ont été blessés (dont 6 graves, certains ayant été évacués vers Bamako et Dakar); un serait porté disparu (3 selon une autre source). 

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Selon la Minusma, ses Casques bleus "ont repoussé une attaque complexe lancée par des assaillants arrivés à bord de nombreux véhicules armés. Les Casques bleus ont neutralisé nombres d’ennemis et ont poursuivi les assaillants dans leur déroute. Le bilan provisoire fait état de huit Casques bleus tombés sur le théâtre des combats et plusieurs autres blessés. Les blessés ont été évacués dans les hôpitaux de la MINUSMA. La Force de la MINUSMA mène des opérations de couverture aérienne dans la zone."

Les assaillants, encore non identifiés, auraient perdu 4 hommes dont un aurait été capturé vivant. "Attaque complexe" reste imprécis. Mais on parle à Bamako de "tirs indirects" sur la position tchadienne et de deux douzaines de pick-up impliqués dans l'attaque.

Anniversaire.
Cette attaque meurtrière, que le JNIM a revendiqué dans un communiqué de deux pages, intervient sept ans après la bataille d'Aguel'hoc, au début de la rébellion touarègue de 2012. Le 25 janvier 2012 la ville avait été conquise par les forces rebelles d'Ansar Dine, du MNLA et d'AQMI. Entre 80 et 150 militaires maliens auraient été tués lors de ces combats dans la ville et sur les pistes qui y mènent puisque des embuscades avaient été tendues aux renforts gouvernementaux.

Ya Rab Yeshua.

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Barkhane en chiffres: l'EMA dresse un bilan partiel pour 2018

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/24/barkhane-en-chiffres-l-ema-dresse-le-bilan-pour-2018-19978.html

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Le bilan chiffré dévoilé par l'EMA ce jeudi matin aurait mérité quelques précisions:
- 120 "opérations de combat": avec quels acteurs et quels résultats, dans quels pays et quelles zones?
- un engagement des pays alliés: de quel volume?
- quelles pertes amies et ennemies (200, selon la ministre)?

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/02/04/show-of-force-puis-frappe-operation-conjointe-franco-tchadie-20007.html

Démonstration de force puis frappe: opération conjointe franco-tchadienne contre une colonne armée

Une annonce de l'EMA en ce lundi matin:

"Le dimanche 3 février 2019, vers 18h, heure de Paris, une patrouille de Mirage 2000 des forces armées françaises est intervenue conjointement avec l’armée tchadienne au Nord du Tchad pour frapper une colonne de 40 pickups d'un groupe armé en provenance de Libye, s'infiltrant profondément en territoire tchadien.
Cette intervention en réponse à la demande des autorités tchadiennes a permis d’entraver cette progression hostile et de disperser la colonne.
Engagés depuis la base de N'Djamena, les Mirage 2000 avaient effectué le dimanche 3 février matin un show of force au-dessus de la colonne. La progression des pickups se poursuivant malgré cet avertissement, une seconde patrouille de Mirage 2000 a décollé dans l’après-midi pour procéder à deux frappes."

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Les frappes ont eu lieu à l'est du Tibesti, dans la région de l'Ennedi. Elles visaient une colonne de l'Union des forces de la résistance (UFR), selon son porte-parole Youssouf Hamid, interrogé par l'AFP.

En complément

http://www.opex360.com/2019/02/04/tchad-des-mirage-2000-francais-frappent-une-colonne-de-40-vehicules-dun-groupe-arme-venu-de-libye/

En effet, en août 2018, l’un d’eux, appelé « Conseil de commandement militaire pour le salut de la République » [CCMSR], a lancé une offensive en direction de la localité de Kouri Bougri, située dans le massif du Tibesti. Depuis, la situation y demeure tendue. Le 12 janvier, des combats entre rebelles tchadiens et soudanais [proche de N’Djamena] auraient fait des dizaines de tués dans cette localité connue pour ses ressources aurifères.

Le CCMSR, qui revendique « plusieurs milliers de combattants », est issue d’une scission du « Front pour l’alternance et la concorde du Tchad » [FACT], lui-même issu de l’ex-Union des forces pour la démocratie et le développement [UFDD].

Les combattants du FACT, principalement présents dans la région de Sebhan, sont proches de la « Troisième force de Misrata » [ou 13e brigade], désormais affiliée gouvernement d’entente nationale [GNA] installé à Tripoli. Ils ont ainsi pris part aux combats contre la branche libyenne de l’État islamique à Syrte, ainsi que contre l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar à Juffrah.

Ya Rab Yeshua.

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Le Premier ministre annonce l'engagement de l'armée française au Tchad

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/02/06/le-premier-ministre-annonce-l-engagement-de-l-armee-francais-20017.html

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Voici la lettre envoyée par Edouard Philippe aux parlementaires pour annoncer que l'armée française est désormais officiellement engagée dans des opérations militaires au Tchad.

Parallèlement, l'EMA a annoncé la conduite de nouveaux raids aériens contre une colonne de véhicules rebelles. Les 5 et 6 février, des frappes ont eu lieu, faisant suite à celle du 3:

"Du 3 au 6 février 2019, des Mirage 2000 des forces armées françaises sont intervenus au Nord-est du Tchad, en coordination avec l’armée tchadienne, de façon à contrer l’incursion d’une colonne armée en territoire tchadien. Ces interventions, menées en réponse à la demande des autorités tchadiennes, ont été conduites de façon proportionnée, graduée et précise. Elles visaient à signifier à cette colonne la détermination des autorités tchadiennes et françaises à la voir stopper sa progression.
Partie de Libye, la colonne armée, forte initialement d’une cinquantaine de pickups, n’a pas répondu aux avertissements dissuasifs et aux frappes des forces aériennes tchadiennes les 1er et 2 février puis des forces aériennes françaises le 3 février.
Face à cette situation, les autorités tchadiennes et françaises ont décidé de nouvelles frappes, conduites par des Mirage 2000 les 5 et 6 février. L’action des Mirage 2000, engagés depuis la base de N'Djamena, appuyés par un drone Reaper, a permis au total de mettre hors de combat une vingtaine de pickups."

Ya Rab Yeshua.

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La France est entrée en guerre au Tchad (actualisé)

Edouard Philippe, le Premier ministre, a informé le Parlement, mercredi soir, que les forces armées françaises conduisaient des opérations offensives au Tchad contre des groupes armés venus de Libye. Le Premier ministre a invoqué l’article 35 de la Constitution qui définit les conditions de mise en œuvre de la guerre et des interventions de forces armées à l’étranger.

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Cette annonce tardive mais visiblement importante pour le pouvoir politique, est intervenue à la veille du traditionnel point presse du ministère des Armées; elle avait de quoi surprendre. En outre, peu avant, le Premier ministre avait prévenu les parlementaires de l’intervention française.

Quel est le cadre juridique de cet engagement ?

Dans son courrier, Edouard Philippe fait référence à l’article 35 (alinéa 2) de la Constitution. Ce texte précise que si "la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement", il suffit au Gouvernement d'informer le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. "Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort", dit l'article.

Techniquement, ces opérations au Tchad ne s’inscriraient donc pas dans le cadre de la lutte anti-terroriste et dans le cadre de l’opération Barkhane. "Cette annonce nous amène à nous poser des questions", estime le député François Cornut-Gentille, l’un des meilleurs spécialistes de la Défense au Parlement. Quelle est la stratégie de Paris ? Quels renforts sont envisagés ?

"La sobriété du courrier du Premier ministre est préoccupante puisque, visiblement, on sort de Barkhane. Il y a des événements qui nous obligent à aller plus loin que Barkhane", poursuit l’élu LR.

Effectivement, nulle part n’apparaît dans les communiqués officiels français la mention d’une menace terroriste. Il s’agit donc bien d’une intervention française en soutien à un régime allié, dans le respect de règles du droit international humanitaire, comme l’a bien précisé le ministère des Armées. Mais dans le cadre de quels accords de défense? 

Bien sûr, les critiques ont vite fusé. Ingérence, défense d'un régime corrompu estiment des opposants tchadiens et des élus français!

Qui est la cible des raids ?

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" Le raid de cette colonne armée dans la profondeur du territoire tchadien était de nature à déstabiliser ce pays. Les forces armées tchadiennes sont un partenaire essentiel de la France dans la lutte contre le terrorisme, tant au Mali, au sein de la Minusma, qu’au sein de la force conjointe du G5 Sahel qu’au travers de son engagement contre Boko Haram", a précisé l’EMA, sans citer qui était la cible.

En réalité, ces colonnes de pick-up appartiennent à un mouvement rebelle, l’Union des forces de la résistance, emmenée par le neveu du président Déby, Timan Erdimi, et composée de combattants zaghawa, l’ethnie du Président.

Selon le porte-parole de l’UFR, l’entrée de ses combattants dans le nord du Tchad était une opération prévue de longue date. Il s’agissait d’établir une base arrière dans le nord-est du Tchad ou au Soudan. Toutefois, un autre facteur est à prendre en compte. Réfugié en Libye mais sous fortes tensions depuis quelques semaines du fait d’une offensive des forces de l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar, l’UFR a donc fait mouvement vers le sud et est entré au Tchad.

"On a cru que la France n’allait pas intervenir dans les affaires intérieures du Tchad. C’est extrêmement grave. La France n’a aucune solution à offrir aux Tchadiens à part maintenir M. Deby parce que c’est son chien de chasse pour ses opérations contre Boko Haram et les islamistes", a expliqué un représentant de l’UFR.

A noter qu'un autre groupe rebelle est localisé dans le nord du Tchad : le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République. Ce CCMSR est né en Libye en 2016 d’une scission de l’UFR.

Renforcement du dispositif français

Habituellement, six Mirage 2000 stationnent dans la Bande Sahélo-Saharienne : trois à Niamey (Niger) et trois à N’Djamena. Ils ont été renforcés, au hasard d’une relève.

La force de frappe tactique française est donc considérable. L'armée française peut compter sur les moyens ISR (renseignement aérien) déployés à partir de Niamey. Un des drones Reaper français a pris part aux actions, fournissant en temps réel des informations sur la localisation et les mouvements des colonnes rebelles. Plusieurs drones ont été mobilisés pour assurer la permanence de la veille ISR au-dessus du nord tchadien.

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Les Américains ont-ils apporté un coup de main ? Possible mais il semble que les trois raids ont été totalement "tricolores".

50 ans après l'opération Limousin, la France vole toujours au secours du régime tchadien.

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Bilan en cours: Barkhane a frappé le 13 février près de Mopti (actualisé)

Selon l'EMA, le mercredi 13 février, la force Barkhane a conduit une opération en coordination avec les forces armées maliennes contre les membres d’un groupe armé terroriste, dans la région de Mopti.

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Le renseignement d’origine aérienne a permis de localiser et caractériser ce groupe terroriste actif dans la région de Dialoubé. La force Barkhane a engagé deux patrouilles de Mirage 2000, depuis la base de Niamey, appuyées par un drone Reaper.

Plusieurs terroristes ont été mis hors de combat, réduisant le niveau de menace dans cette région peu accessible du delta intérieur du Niger.

Le bilan final est actuellement en phase de consolidation.

A noter: le bilan des sorties air hebdomadaires (bilan du 06 au 12 février inclus): les avions de la force Barkhane ont réalisé 100 sorties, parmi lesquelles 29 sorties de chasse, 23 sorties de ravitaillement / ISR, et 48 missions de transport. 100 sorties avaient été réalisées la semaine dernière.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/02/22/sahel-le-numero-deux-dun-important-groupe-jihadiste-tue-lors-dune-operation-de-la-force-francaise-barkhane/

Sahel : le numéro deux d’un important groupe jihadiste tué lors d’une opération de la force française Barkhane

En octobre 2012, l’algérien Djamel Okacha, alias Yahia Abou al-Hamman, fut désigné pour devenir l’émir d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] pour la Sahara, suite à la mort de Nabil Makhloufi, dit Nabil Abou Alqama, dans un accident de voiture.

Si plusieurs de ses subordonnés, dont Abou Zeïd, furent tués ou mis hors de combat lors de l’opération Serval [janvier 2013 – août 2014], ce haut responsable de l’organisation jihadiste parvint toujours à passer entre les mailles du filet. Y compris le 10 août 2014, quand la force française Barkhane captura, non loin de Tombouctou, « Abou Tourab », l’un de ses lieutenants.

En janvier 2016, Yahia Abou Hamman donna un signe de vie en disant saluer les attentats du 13 novembre 2015 commis à Saint-Denis et à Paris par l’État islamique [EI ou Daesh], lors d’un entretien donné à l’agence mauritanienne Al-Akhbar.

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Puis, un peu plus d’an après il apparut aux côtés d’Iyad Ag Ghali [le chef d’Ansar Dine], d’Amadou Koufa [de la Katiba Macina], de Hassan Al Ansari [al-Mourabitoune] et d’Abou Abderrahman El Senhadji, le « cadi » d’AQMI, à l’occasion de l’annonce de la création du « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » [GNIM ou JNIM pour Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn], dont il devait être le numéro deux.

Parmi les cadres du JNIM figurant sur cette photo de groupe, Hassan Al Ansari et Amadou Koufa ont été éliminés lors d’opérations menées par Barkhane en février et en novembre 2018. Et Yahia Abou Hamman vient de les rejoindre.

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 En effet, ce 22 février, la ministre des Armées, Florence Parly, a salué « l’action des forces françaises ayant abouti au décès de Yahia Abou Hamman, numéro deux » du JNIM et « chef de l’Émirat de Tombouctou » et « remercié tous ceux qui y ont contribué. »

« Il était le chef d’un des principaux groupes armés terroristes sévissant au Sahel, le concepteur et le financier de nombreuses attaques contre les valeurs et intérêts communs que nous partageons et défendons avec les pays du G5 Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad », a rappelé Mme Parly dans son communiqué.

Selon l’État-major des armées [EMA], ce chef jihadiste a été éliminé le 21 février, lors d’une opération conduite au nord de Tombouctou, après la détection de trois véhicules au « comportement suspect », probablement par un drone MALE MQ-9 Reaper.

L’EMA explique qu’il a alors été décidé de les intercepter par « la combinaison de moyens motorisés et héliportés appuyés par un drone Reaper. » Quand les commandos français se sont approchés des véhicules, leurs occupants ont ouvert le feu. Mais un hélicoptère d’attaque en appui les a neutralisés.

Lors de cette action, 11 terroristes ont été « mis hors de combat », dont Yahia Abou Hamman, ainsi que ses deux principaux adjoints. « Des pick-ups et de l’armement ont également été saisis », précise l’EMA.

Dix jours plus tôt, plusieurs pickups suspects avaient été aussi repérés dans la région de Tombouctou, dont certains se déplaçaient « feux éteints ». Une patrouille de Mirage 2000 fut envoyée sur place pour un « show of force » afin de disperser ce « regroupement ». Seulement, selon le dernier compte-rendu des opérations, « quelques instants après, un SVBIED a explosé à proximité d’éléments de la force Barkhane sans faire de victimes ni de dommages. » L’opération menée le 21 février s’inscrit-elle à la suite de cette dernière?

Quoi qu’il en soit, fait valoir l’état-major, « la neutralisation de ce chef terroriste, responsable d’une organisation à l’origine de nombreuses attaques contre les pays de la région du Sahel, constitue un revers majeur pour le groupe dirigé par Iyad ag Ghali qui, en l’espace d’une année, aura vu disparaitre ses trois principaux adjoints. »

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« C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel. Concernant le JNIM, il aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année. Tous étaient des adjoints proches de Iyad Ag Ghaly », a rappelé Mme Parly, pour qui la « disparition d’un chef de premier plan permet de démanteler les réseaux et d’enrayer la dynamique du terrorisme dans la région. »

L’élimination de Yahia Abou Hamman a été annoncée au lendemain de celle, probable, du français Fabien Clain, un autre jihadiste de premier plan, membre de l’État islamique [EI ou Daesh]. A priori, il aurait été tué lors d’une frappe de la coalition effectuée dans les environs de Baghouz, en Syrie. Pour rappel, ce fut lui qui, depuis Raqqa, revendiqua les attentats du 13 novembre 2015. Son frère, Jean-Michel, aurait été gravement blessé lors de ce même raid.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/02/25/nouvelle-frappe-de-barkhane-au-nord-de-mopti-15-terroristes-20054.html

Nouvelle frappe de Barkhane au nord de Mopti: 15 terroristes mis hors de combat

Le samedi 23 février, la force Barkhane a conduit une opération en coordination avec les forces armées maliennes contre des membres de la katiba Macina, au nord de Mopti.

Une manœuvre de renseignement a permis de localiser et caractériser un rassemblement de combattants dans la région de Dialoubé. La force Barkhane a engagé, dans la soirée, depuis la base de Niamey une patrouille de deux Mirage 2000 qui, appuyées par un drone Reaper, ont mené une frappe aérienne.

Une quinzaine de terroristes a été mis hors de combat.

Selon l'EMA, "ce nouveau succès, qui s’inscrit dans la continuité d’opérations menées dans cette même zone au cours des dernières semaines, cherche à réduire toujours plus le niveau de menace dans cette région peu accessible du delta intérieur du Niger. Tout en maintenant son effort aéroterrestre au profit du Liptako, la force Barkhane conserve la capacité d’agir ponctuellement dans d’autres régions du Mali et des pays voisins, systématiquement en liaison avec les forces armées nationales, face à des menaces caractérisées".

Cette annonce fait écho aux déclarations d'Edouard Philippe, à Gao, ce week-end: "Chaque jour, nos ennemis subissent des pertes importantes, ce qui réduit d'autant leur capacité de nuisance". La semaine dernière, l'armée française a annoncé avoir tué jeudi l'Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame, un des leaders du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaida.

Ya Rab Yeshua.

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