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Protection des Français


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Les Sapeurs-Pompiers de Paris et Marins-Pompiers de Marseille, de même que les UIISC, sont des Militaires. A ce titre, ils sont légalement susceptibles d'être armés lors de certaines de leurs missions, "selon les règlements qui les concernent" (Code de la Sécurité Intérieure et Code de la Défense..).

Concernant les SDIS (Services Départementaux d'Incendie et de Secours), dont les effectifs sont "civils", il en va autrement.

(Mon constat initial concernait des Officiers de Sapeurs-Pompiers de Paris, militaires donc.)

§§

Dans un cas comme dans l'autre, constater que les plus méritants serviteurs de la Nation puissent devoir envisager d'être armés lors d'opération de sauvetage, est un signe de déliquescence avancée de notre société...

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C’est vrai pour ce qui est des militaires ,ils peuvent être armés , mais ce n’est pas le cœur de métier .


Mais , nous nous retrouvons devant un problème de capitalisme sauvage, ou nos chefs d’entreprises  en herboristerie et produits dérivés, considèrent l’intrusion de personnes représentant l’état, sur leur territoire de business , comme une perte de part de marché .

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-operation-antiterroriste-grande-synthe-est-liee-a-tentative-d-164025

L’opération antiterroriste de Grande Synthe est liée à une tentative d’attentat de l’Iran

Selon nos informations, confirmées de source officielle, l’opération antiterroriste qui a eu lieu ce matin à Grande-Synthe (Nord) contre l’association chiite Centre Zahra France est directement liée à la tentative d’attentat à Villepinte (93) contre les Moudjhadines du peuple, une organisation d’opposants iraniens. Cette opération a été déjouée, le 30 juin dernier, grâce à la collaboration des services israéliens, comme le révélait l’Opinion.

« C’est une mesure de rétorsion », explique-t-on dans les milieux proches du dossier, où l’on estime que le couple arrêté par la police belge en juin était « en cheville avec les services iraniens ». Cette affaire a refroidi, si besoin était, les relations entre Paris et Téhéran. La France refuse pour l’instant d’envoyer un nouvel ambassadeur en Iran, proposant simplement un chargé d’affaires.

On apprend que la France a gelé les avoirs de deux Iraniens et de la Direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du Renseignement, attribuant à Téhéran la responsabilité d’un attentat déjoué à Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 30 juin dernier. « Cet acte d’une extrême gravité envisagé sur notre territoire ne pouvait rester sans réponse », écrivent les ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de l’Economie, respectivement Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire dans un communiqué commun.

L’association visée par l’opération de police à Grande-Synthe, Centre Zahra France, est accusée par les autorités françaises d’un « soutien marqué » à « plusieurs organisations terroristes ». Ce centre aurait pu servir comme soutien logistique à des opérations iraniennes en France. « Cette opération s’inscrit dans le cadre de la prévention du terrorisme, les activités de l’association Centre Zahra France étant particulièrement suivies en raison du soutien marqué par ses dirigeants à plusieurs organisations terroristes et en faveur de mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République », indique la préfecture dans un communiqué.

Onze personnes ont été interpellées et les avoirs financiers de Centre Zahra France mais aussi des associations Fédération chiite de France, Parti antisioniste et France Marianne Télé, toutes déclarées à Dunkerque entre 2005 et 2011, de même que ceux de quatre personnes ont été gelés pour une durée de six mois.

Le Centre Zahra France est très proche de l’Iran et cette opération n’a rien à voir avec les autres opérations terroristes qui visent des milieux radicaux sunnites. Le Centre Zahra s’inscrit, lui, dans le cadre du chiisme, extrêmement minoritaire dans l’Islam de France.

Le samedi 30 juin, un couple de Belges d’origine iranienne, Asmir et Nasmeh S., avait été arrêté par la police belge. A bord de leur voiture, on découvrait des explosifs (500 grammes de TATP), ainsi qu’un mécanisme de mise à feu. Le couple âgé d’une trentaine d’années, avait, semble-t-il, pour projet de se rendre à Villepinte, au nord de Paris, afin d’y commettre un attentat contre l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI). Ce mouvement d’opposition radicale à la République islamique y tenait un grand meeting.

Ya Rab Yeshua.

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Les réseaux français de distribution d’énergie ont fait l’objet d’intrusions en vue « d’actions violentes futures »

http://www.opex360.com/2018/10/07/les-reseaux-francais-de-distribution-denergie-ont-fait-lobjet-dintrusions-en-vue-dactions-violentes-futures/

En avril dernier, Guillaume Poupard, le directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information [ANSSI] avait évoqué des intrusions sur les réseaux informatiques « critiques » de l’État et de certains opérateurs d’importance vitale [OIV], qui l’obligation de prendre des mesures de sécurité spécifiques afin de se prémunir des cyberattaques.

La liste de ces OIV, qui seraient 259, est théoriquement couverte par le secret défense. Cela étant, l’on peut avancer que les secteurs d’activité concernés vont du transport à la santé, en passant par les télécommunications et l’énergie.

Ces intrusions dont M. Poupard avait fait état il y a quelques mois était du type « man-in-the-middle », c’est à dire que les assaillants, relevant d’une autorité étatique étrangère, se contentent de cartographier les réseaux sans rien « casser ». « Ils préparent une sorte de boîte à outils, un panel d’options qui pourrait être présenté à leur autorités », avait expliqué le directeur de l’ANSSI, sans préciser les OIV et les infrastructures gouvernementales visées.

Lors d’une audition au Sénat, début octobre, Guillaume Poupard a de nouveau insisté sur ces intrusions, en donnant des précisions. « En matière de sabotage, l’avantage est clairement à l’attaque. Cibler certains systèmes se prépare, parfois pendant des mois. Nous avons détecté des cas très inquiétants dans l’année écoulée, notamment une tentative d’intrusion de systèmes de cartographie liés au secteur de l’énergie, qui n’avait qu’un but : la préparation d’actions violentes futures », a-t-il prévenu.

« Imaginez les conséquences sur le fonctionnement d’un pays d’une attaque sur les réseaux de distribution d’énergie », a-t-il lancé aux sénateurs. « Ne nous leurrons pas, tel est l’objectif d’un certain nombre d’équipes, de pays, d’armées, pour anticiper les conflits de demain et être prêts à agir si l’ordre leur en est donné », a poursuivi M. Poupard.

« Voilà les prémices de réalisation d’un scénario anxiogène que nous avions en tête. Ce n’est plus de la science-fiction. L’ANSSI collabore excellemment avec nos partenaires, publics comme privés, avec les opérateurs d’importance vitale (OIV), priorité étant donnée au secteur de l’énergie », a ensuite avancé M. Poupard, qui s’est gardé de préciser l’origine de ces assaillants potentiels (sans doute l’a-t-il fait lors de son audition mais le compte-rendu n’en fait pas mention).

Cependant, le directeur de l’ANSSI est toujours très prudent quand il s’agit d’attribuer une cyberattaque, ce qui « relève généralement d’une décision politique et comporte toujours un risque de se faire manipuler », avait-il eu l’occasion de dire lors d’une audition précédence. Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui ont fait état d’intrusions du même ordre sur leurs réseaux gouvernementaux et ceux des « fournisseurs d’infrastructures cruciales et les fournisseurs d’accès à internet », n’ont pas hésité à accuser la Russie.

Justement, s’agissant de la Russie, M. Poupard a eu mot au sujet de l’éditeur russe , d’antivirus Kaspersky, soupçonné d’entretenir des « liens trop proches avec des agences d’espionnage russes accusées de cyberattaques contre les Etats-Unis. »

« Kaspersky est très clairement au centre d’un conflit opposant le monde anglo-saxon à la Russie. Tout antivirus est un produit extrêmement intrusif. Ceux qui ne s’aperçoivent qu’aujourd’hui que Kaspersky est russe ne font pas preuve d’un grand professionnalisme », a-t-il dit. « Ceux qui ont installé un antivirus sur des réseaux sensibles, en le laissant communiquer directement avec son éditeur, ont fait une très grosse faute de sécurité, une grave erreur en termes d’architecture », a-t-il insisté.

Toutefois, a-t-il estimé, « il serait totalement inefficace de jeter l’opprobre sur Kaspersky du jour au lendemain. Nous allons continuer à nous servir de cet antivirus extrêmement efficace, dans des conditions maîtrisées. »

Par ailleurs, M. Poupard a en quelque sorte anticipé les révélations de l’agence Bloomberg, faites quelques jours après son audition, au sujet des pratiques chinoises. Selon cette dernière, une puce « backdoor », pas plus grande qu’un grain de riz, aurait été ajouté sur les cartes-mères fabriquées en Chine et commercialisées aux États-Unis par Super Micro Computer, une entreprise fondée en 1993 par un ingénieur taïwanais, en Californie. Ces puces « clandestines » ont ensuite été intégrées dans des serveurs utilisées par des sociétés privées et des organismes gouvernementaux.

L’objectif des « espions » chinois, précise Bloomberg, est de voler ainsi des données gouvernementales confidentielles ainsi que des secrets technologiques et industriels.

Lors de son audition, M. Poupard a été interrogé sur le choix du groupe automobile PSA en faveur de la plateforme CVMP [Connected Vehicle Modular Platform], fournie par Huawei, déjà en indélicatesse aux États-Unis et banni des projets d’infrastructures télécom 5G en Australie. Or, selon l’Express, l’industriel chinois « s’apprête à connecter toutes les DS 7 Crossback. Il s’agit en clair de les doter de cartes mises à jour à distance, d’un portail de services pour la maintenance de la voiture, d’un historique des trajets et modes de conduite, le tout accessible grâce à la reconnaissance vocale. »

« Ces technologies peuvent permettre aisément d’écouter les conversations ou d’espionner à distance les déplacements d’hommes politiques ou de hautes personnalités », a prévenu une source de l’hebdomadaire.

« Le rôle des industriels étrangers extra-européens est une question complexe, sur laquelle l’Europe est en retard. Point positif, la notion d’autonomie stratégique européenne est, depuis peu, pleinement intégrée par la Commission. Si maîtriser les technologies clés n’impose pas de tout faire en Europe, il est des domaines dans lesquels nous ne devons clairement pas être dépendants de certains industriels extra-européens, aussi bons soient-ils », a commenté le directeur de l’ANSSI, au sujet de cette affaire.

« Le droit européen nous interdit de rendre publique une liste noire des équipements menaçants. Nous traitons au cas par cas. Les agissements de certains industriels nous occupent énormément, notamment dans le domaine des équipements de télécommunication », a continué M. Poupard, pour qui, s’agissant des véhicules PSA, « il aurait été possible de faire avec des acteurs européens, voire français, pour un coût similaire. »

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/nicolas-lerner-nomme-a-tete-dgsi-165735

Nicolas Lerner nommé à la tête de la DGSI

Nicolas Lerner devrait être nommé à la tête de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pour succéder à Laurent Nuñez, nommé hier secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.

xtr_39316.jpg.pagespeed.ic.MJi0FcalCq.jp

Nicolas Lerner était jusqu’à présent directeur de cabinet adjoint de Gérard Collomb, place Beauvau. Issu de la préfectorale, il est un camarade de promotion (Léopold Sédar Senghor) d’Emmanuel Macron à l’ENA. Il est, par ailleurs, proche de Laurent Nuñez.

D’abord administrateur civil à l’Intérieur, il a été en poste à Montpellier et à Béziers. Il connait bien la préfecture de Police de Paris, où il a été chef de cabinet, puis directeur adjoint du cabinet. Il a joué un rôle actif dans la rédaction du Livre Blanc de la sécurité publique, paru en 2011.

Nicolas Lerner n’est pas policier, alors qu’il est appelé à diriger une maison, la DGSI, très fortement marquée par la culture policière, notamment celle de l’ancienne DST et, dans une moindre mesure, des RG. Il devra donc s’y imposer comme son prédécesseur Laurent Nuñez était parvenu à le faire.

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 16 heures, BTX a dit :

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/nicolas-lerner-nomme-a-tete-dgsi-165735

Nicolas Lerner nommé à la tête de la DGSI

Nicolas Lerner devrait être nommé à la tête de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pour succéder à Laurent Nuñez, nommé hier secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.

xtr_39316.jpg.pagespeed.ic.MJi0FcalCq.jp

Issu de la préfectorale, il est un camarade de promotion (Léopold Sédar Senghor) d’Emmanuel Macron à l’ENA. Il est, par ailleurs, proche de Laurent Nuñez.

 

Nicolas Lerner n’est pas policier,

C'est le gros problème du management policier.

Tout les hauts cadres,n'ont pour la plupart jamais fait de voie publique .

C'est comme si un général, n'avait jamais fait d'OPEX, ni même de manœuvre militaire . 

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Le ‎18‎/‎10‎/‎2018 à 11:21, La Nueve a dit :

C'est le gros problème du management policier.

Tout les hauts cadres,n'ont pour la plupart jamais fait de voie publique .

C'est comme si un général, n'avait jamais fait d'OPEX, ni même de manœuvre militaire . 

Notre gros problème, mais on nous explique qu'avec leurs capacités intellectuelles ils sont capables de s'adapter à tout et d'avoir une analyse et une écoute qui leur permettent d'être proches du terrain et de sa réalité. 

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Je reviens du Luberon (prononcer beu SVP) et n'ai pas croisé à Forcalquier M. CASTANER. Ses administrés et les habitants aux alentours semblaient satisfaits de son implication locale (alors qu'il est natif d'Ollioules dans le Var) rappelant avec un sourire moqueur qu'il avait eu maille à partir avec la justice antan eu égard à ses fréquentations.

Comme quoi…………..on peut toujours redresser la barre !

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Il faut lui laisser faire ses preuves .

Il a , à première vue  , une bonne idée : il souhaite réduire à 5 ans la protection rapprochée des anciens ministres de l'Intérieur.

Personnellement S'il peut  atténuer l'horrible hécatombe qui sévit dans les forces de l'ordre, ce serait le meilleur ministre de l'intérieur .

Malheureusement un de plus ce mardi :https://www.midilibre.fr/2018/10/23/des-chercheurs-ont-detecte-des-microplastiques-dans-des-selles-humaine

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  • 3 semaines plus tard...

http://lavdn.lavoixdunord.fr/437693/article/2018-08-26/des-militaires-ont-tire-sur-une-voiture-lille-elle-ete-retrouvee

Métropole lilloise   = des militaires ont tiré sur une voiture à Lille, elle a été retrouvée

Vers 21h15, un groupe Sentinelle qui avait terminé sa patrouille rentrait à sa caserne. Boulevard Schuman, entre le quartier de la gare et La Madeleine, une voiture Renault tente de percuter leur véhicule, deux fois. Au niveau d’un feu rouge, les militaires auraient encerclé la voiture. Deux soldats ont demandé à l’individu de descendre de sa voiture afin d’expliquer son comportement. Mais le chauffeur a refusé d’obtempérer et a redémarré, tentant à plusieurs reprises de percuter les soldats. Se sentant menacés, les militaires ont ouvert le feu à quatre reprises sur le suspect, qui a pris la fuite.

On ignore si les balles ont atteint la voiture et si le chauffeur était armé. Il serait toujours recherché. Mais la voiture a été retrouvée à Wavrin.

Aucun blessé n’est à déplorer chez les militaires. Le Parquet a ouvert une enquête. La piste terroriste semble écartée.

L’opération de protection Sentinelle, mise en place après les attentats de 2015, mobilise 7 000 soldats au quotidien.

Ya Rab Yeshua.

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Un militaire se filme et déclare qu’il est «obligé de travailler avec les porcs» en désignant les gendarmes.

https://actu17.fr/un-militaire-se-filme-et-declare-quil-est-oblige-de-travailler-avec-les-porcs-en-designant-les-gendarmes/

La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a obligé l’Armée de Terre a communiquer officiellement à son sujet.

Hier mardi 13 novembre, une vidéo diffusée initialement sur Snapchat a secoué le microcosme policier et militaire sur internet. Dans cette séquence d’une durée d’un peu plus de 10 secondes, un militaire en patrouille Sentinelle tient des propos outrageants au sujet des gendarmes.

« Wallah on est obligés de travailler avec les porcs »

Le soldat qui se filme avec son smartphone se trouve dans une voiture de patrouille « Sentinelle », elle-même stationnée en vis-à-vis d’un contrôle routier mené par des gendarmes. Le militaire apparaît avec son visage masqué en partie par un tour de cou.

Il se trouve sur la banquette arrière du véhicule de l’armée, son fusil d’assaut apparaît posé au sol, puis la caméra est braquée sur les gendarmes en intervention.

Ses propos sont pour le moins alarmants : « Hé les frères, vous engagez pas dans l’armée. Parce que wallah on est obligés de travailler avec les porcs ! »

Dans un message publié sur Twitter, l’Armée de Terre a annoncé que le militaire concerné avait été identifié. Les propos tenus par le soldat sont qualifiés d’« inadmissibles » et d’« intolérables ». Le message officiel ajoute que « les sanctions les plus strictes seront prises à son encontre ».

Ya Rab Yeshua.

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 Ce ne doit pas être une surprise vu que l'armée représente la société, et il n'y a pas que chez les militaires. Il n'y a pas de quoi se marrer car ce n'est pas un cas isolé  de plus ça devient tellement commun qu'on peut se permettre de se filmer, c'est un signe alarmant et significatif. 

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  • 4 semaines plus tard...

http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2018/12/un-tireur-tue-3-personnes-strasbourg-et.html

Félicitations aux "Diables rouges" de l'opération Sentinelle à Strasbourg.

Un tireur tue hier soir 3 personnes à Strasbourg et en blesse 12 autres (actualisé)

Blessé par des militaires de l’opération Sentinelle (152e RI, Colmar), cet homme de 29 ans avait auparavant ouvert le feu, peu avant 20h, sur les visiteurs du marché de Noël à Strasbourg.

Trois personnes ont été tuées,12 autres blessées.

Les gendarmes s’étaient présentés au domicile de ce droit commun, hier matin, pour une enquête liée à un braquage. Ils ne l’avaient pas trouvé. Cet homme, fiché S, aurait été radicalisé lors d’un séjour en prison. Le tueur a ensuite pris un taxi et s’est rendu dans le quartier du Neudorf où il réside et où il est recherché. "Son casier judiciaire comporte 27 condamnations" a précisé le procureur de la République de Paris, confirmant, également, la motivation terroriste de l'attaque.

Ce que l’on sait de Chérif C., le tireur de l’attentat de Strasbourg (MàJ : condamné en Allemagne avant d’être expulsé en France)

Le parcours de délinquant de Cherif C. n’est pas circonscrit aux frontières de l’hexagone. Il a aussi été condamné à Singen, en Allemagne, et à Bâle, en Suisse.

Dans le jugement de tribunal de Singen datant de juin 2016 que L’Express a pu consulter, deux affaires sont mentionnées =

- en février 2012, le Français s’introduit dans un cabinet dentaire à Mayence où il dérobe un coffre-fort qui renferme 1467 euros en liquide, des timbres d’une valeur de 192 euros et de l’or pour plus de 6500 euros. Il est facilement identifié grâce à un mouchoir contenant son ADN qu’il a abandonné sur les lieux.

- en janvier 2016, cette fois, c’est dans une pharmacie d’Engen, dans le sud du Bade-Wurtemberg qu’il pénètre par effraction grâce à un tournevis. Il repart avec un maigre butin: 315 euros trouvés dans le tiroir-caisse avant que l’alarme du magasin ne se déclenche et précipite sa fuite. Là, ce sont les images de la caméra de surveillance qui permettent de remonter jusqu’à lui.

(…) Après avoir purgé sa peine en Allemagne, il a été expulsé vers la France en 2017.

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fusillade-de-strasbourg-l-inquietant-profil-de-cherif-c_2053016.html

11/12

Le suspect recherché ce mardi soir par la police à Strasbourg est un homme de 29 ans originaire du Hohberg, dans le quartier de Koenigshoffen à Strasbourg. Ch. Ch. aurait été condamné en 2011 à deux ans de prison, dont six mois ferme pour une agression avec arme (des tessons de bouteille).

Aucune information officielle sur l’identité du suspect n’a été donnée à cette heure. (23h, source DNA).

L’homme recherché ce soir avait alors blessé au visage un adolescent de 16 ans en le frappant avec un tesson de bouteille lors d’une rixe au centre commercial des Halles à Strasbourg.

L’homme suspecté d’avoir tué deux personnes et blessé onze autres mardi soir sur le marché de Noël à Strasbourg devait par ailleurs être interpellé mardi matin par les gendarmes dans une affaire de droit commun, a-t-on appris de source proche du dossier. Le suspect devait être interpellé dans le cadre d’une enquête pour tentative d’homicide, a-t-on précisé de même source. (AFP) […]

https://www.dna.fr/actualite/2018/12/11/des-coups-de-feu-dans-le-centre-ville-de-strasbourg-au-moins-deux-personnes-blessees

Le tireur, fiché S, est retranché dans le quartier du Neudorf, où des échanges de coups de feu ont eu lieu vers 22 heures. Le Raid est sur place.

La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisi de l’enquête. Un périmètre de sécurité a été installé dans le centre de la ville.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/fusillade-a-strasbourg-plusieurs-blesses-11-12-2018-7966281.php

PS. 27 condamnations au total et cela commence dès l'âge de 13 ans.

Ya Rab Yeshua.

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EPILOGUE

Le 13 décembre au soir, après plus de 48 heures de cavale, l'auteur présumé de l'attaque de Strasbourg Chérif Chekatt a finalement été retrouvé par les forces de l'ordre dans un quartier de Strasbourg, où il a été abattu.

Après des coups de feu dans le quartier de la Meinau, à Strasbourg, vers 21h, un hélicoptère survolant la zone a été signalé. Des premières sources policières ont rapidement confirmé qu'une intervention était en cours dans ce périmètre. Quelques minutes plus tard, la mort de Chérif Chekatt était confirmée.

Ces mêmes sources ont annoncé qu'il était réfugié dans un entrepôt situé à la Plaine des bouchers, dans le quartier de la Meinau, non loin du Neudorf, mais il a été abattu au niveau du 74, rue du Lazaret, soit à moins de deux kilomètres du lieu de l'attaque. Sa présence dans ce quartier avait été signalée à la police par une femme plus tôt dans la journée. Elle avait remarqué qu'il ressemblait au fugitif et qu'il était blessé au bras, selon une source proche de l'enquête évoquée par RTL.

Cherif Chekkat a été ensuite repéré par une équipe de trois policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST) alors qu'il déambulait rue du Lazaret à Strasbourg dans le quartier du Neudorf. Selon une source policière citée par 20 Minutes, l’homme aurait tenté avec difficulté d’ouvrir la porte d'un immeuble : «[Il] aurait fait semblant ou essayé d’ouvrir une porte», a expliqué le président de l’Eurométropole de Strasbourg Robert Herrmann qui était en salle de crise avec Christophe Castaner lorsque la nouvelle est tombée.

Les policiers ont constaté que l’individu correspondait au signalement de la personne recherchée et l'ont l’interpellé. Selon le ministre de l'Intérieur qui a raconté la scène, c'est à ce moment que Chérif Chekatt s'est retourné pour «faire face aux fonctionnaires de police, en tirant. Ils ont riposté et neutralisé l’assaillant.» Une source policière a précisé qu’il n’y avait pas eu de blessé dans les rangs des forces de l’ordre au moment de la neutralisation. Après leur intervention, les policiers ont été applaudis par les habitants qui se sont regroupés autour du périmètre. Peu après l'annonce de son décès, l'agence de propagande de l'Etat islamique affirmait que Chérif Chekatt était l'un de ses «soldats».

Plus de 700 membres des forces de l'ordre étaient à sa recherche depuis l'attentat et plusieurs opérations de police avaient également eu lieu au Neudorf, quartier sud de Strasbourg, où Chérif Chekatt a grandi. Après le signalement d'une civile, donc, ce sont finalement des membres de la BST qui ont trouvé et neutralisé le terroriste.

La BST est une brigade qui a été créée en 2010 par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux. Les BST ont remplacé les Unités territoriales de quartier (UTeQ) avec un champ d'action plus étendu et plus mouvant, ce qui vise notamment à ne pas déplacer la zone où s'épanouit la délinquance d'un quartier à un autre.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

Ce vendredi 21 décembre, vers 13 h, un homme a été arrêté par les soldats de l’opération Sentinelle, à Saint-Quentin.

« Il a commencé à crier «Allahou akbar» au passage d’une patrouille », raconte un témoin. En entendant cela, les soldats ont maîtrisé l’individu. « Ça a duré quelques secondes seulement. Ils lui ont fait une clef de bras et ont tapé dans sa cheville. » L’action se déroulait à deux pas de la place de l’Hôtel de ville et de son marché de Noël.

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Vers 13 h, la dizaine de soldats escortait l’homme, docile, dans la rue d’Isle. En direction du commissariat de police de Saint-Quentin.

https://www.aisnenouvelle.fr/82911/article/2018-12-21/il-crie-allahou-akbar-et-est-maitrise-par-les-soldats-de-sentinelle-saint

PS. Halte à la provocation !

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

Plus de 1 000 gendarmes déployés pour sécuriser les bus d'Ile-de-France (actualisé)

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/02/14/plus-de-1000-gendarmes-deployes-pour-securiser-les-transport-20036.html

Des patrouilles de gendarmes réservistes seront déployées, à partir du mois d'avril, dans les bus des quatre départements de la grande couronne parisienne, selon le syndicat des transports Ile-de-France Mobilités. Selon l'AFP, la mesure a été votée à l'unanimité lors du conseil d'administration d'Ile-de-France mobilités, présidée par Valérie Pécresse (LR), la présidente de la Région. 

Les premières patrouilles seront menées, à partir d'avril, dans le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne, puis dans l'ensemble des départements de grande couronne (Yvelines et Essonne en plus), comme me l'a confirmé le patron des gendarmes d'IdF (dont 2 000 réservistes), le général Georges Strub, qui rappelle qu'une convention identique associe déjà la SNCF et la gendarmerie nationale.

Dans chaque département, 1 000 gendarmes seront déployés à bord et à proximité des transports en commun, sur un financement de la Région de plus de 500 000 €. Ce financement servira à financer les ESR des réservistes de la gendarmerie d'IdF dont, actuellement, la disponibilité est plus importante que le niveau d'engagement "et qui pourront donc s'inscrire dans ce dispositif". 

Chaque patrouille (250 par département) sera normalement constituée de trois réservistes de la Garde nationale et un gendarme d'active. Ils pourront procéder à des fouilles de bagages et des contrôles d'identité.

Une expérimentation a été menée entre octobre et fin décembre dans le Val-d'Oise, avec trois patrouilles par semaine, avec pour conséquences un "effet immédiat constaté dans la lutte contre la fraude" et l'absence d'incidents recensés lors des patrouilles. Mais hors des créneaux de présence des gendarmes, une dizaine d'incidents a été recensée (jets de projectile, vols, rixe...), précise IDF Mobilités.

Ces patrouilles s'ajoutent à plusieurs mesures déjà votées par la région Ile-de-France: déploiement de la vidéo-surveillance dans les transports, recrutements d'agents de sécurité et de médiation, etc. Valérie Pécresse a par ailleurs confirmé sa volonté d'expérimenter la reconnaissance faciale "pour la sécurité anti-terroriste", avec des caméras installées dès maintenant à l'entrée de gares. 

Ya Rab Yeshua.

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il y a 43 minutes, BTX a dit :

Chaque patrouille (250 par département) sera normalement constituée de trois réservistes de la Garde nationale et un gendarme d'active.

Au début , trois réservistes, un gendarme d'active, puis deux  réservistes ,un gendarme d'active puis prochainement dans vos rames deux réservistes point barre .

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.lunion.fr/id44403/article/2019-02-26/10-mois-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-insulte-des-militaires-saint-quentin

Saint-Quentin (02): « Allah Akbar » Un homme écroué après avoir menacé des militaires à proximité du « village de Noël »

Sauf que les mots lancés sur le ton de la plaisanterie laissent bientôt place à une bordée d’insultes. « Je vais vous égorger et vous défoncer. Allahou akbar », répète-il à l’encontre des militaires qui maîtrisent rapidement l’individu. « Ils n’avaient rien d’autre à faire alors ils se sont défoulés sur moi », indique le Saint-Quentinois à court d’argument. Particulièrement agité, l’homme est emmené dans les locaux de la police municipale où les injures redoublent d’intensité. « Négro, tu n’es qu’un esclave de la France », lance-t-il à l’adresse d’un soldat d’origine malgache tandis que deux autres sont traités de « mécréants ».

Des insultes qui ne laissent que peu de doute sur la qualification des faits pour le ministère public. « La combinaison des menaces d’égorgement, du terme mécréant et de la phrase Allahou akbar constitue une apologie des actes de terrorisme », tance le procureur de la République avant de requérir huit mois de prison dont quatre mois ferme.

Mais malgré ces éléments et l’état de récidive légal du prévenu, le jeune homme a été relaxé du chef de prévention d’apologie de terrorisme et écope finalement d’une peine de dix mois avec sursis.

Ya Rab Yeshua.

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Du sursis pour un récidiviste. Il faudra que je  reprenne mon dico... Ah ! on me dit dans l'oreillette que je vois ça tous les jours... Ah ben oui c'est vrai :(. Parce que la 1ere fois il n'avait déjà pas pris de prison, ou même la 2ème. Qu'est ce que je suis con

Modifié par SG5375
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  • 2 semaines plus tard...

En ce moment sur facebook, il y a une déferlante, antiflic .

Des images  a charge sorties de leur contexte.

Perso , j'ai toujours dit que le métier de policier n'avait pas a être aimé (si j'avais voulu être aimé , j'aurais fait chanteur )mais il doit être respecté .

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http://www.opex360.com/2019/03/14/une-militaire-de-loperation-sentinelle-a-mis-fin-a-ses-jours-avec-son-arme-de-service/

Une militaire de l’opération Sentinelle a mis fin à ses jours avec son arme de service

Selon une information du quotidien « Le Parisien« , une militaire de 24 ans, engagée dans l’opération intérieure Sentinelle, a mis fin à ses jours avec son arme de service, le 11 mars, dans les locaux occupés par son unité à l’aéroport de Roissy.

Le corps sans vie de la jeune femme a été retrouvé en début d’après-midi par ses camarades, dans la chambre qui lui avait été attribuée.

Le porte-parole du gouverneur militaire de Paris a confirmé, plus tard, le décès de cette militaire de l’armée de Terre, sans donner plus de détails. Une enquête pour recherches des causes de la mort a été confiée au commissariat de Villepinte.

Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un tel drame se produit depuis le lancement de l’opération Sentinelle. Ainsi, en juin 2016, un militaire s’était donné la mort au 2e sous-sol des Galeries Lafayette. Puis, un an plus tard, toujours à Paris, un autre, appartenant au 1er Régiment de Tirailleurs [RTir] en fit de même avec son fusil d’assaut.

Puis, le mois suivant, un légionnaire du 2e Régiment Étranger du Génie [REG] mit fin à ses jours avec son arme lors d’une patrouille Sentinelle dans la vallée de la Roya près de Nice.

Puis, en janvier 2018, une militaire de 29 ans s’était tiré une balle dans la tête alors qu’elle était en communication vidéo avec son ex-compagnon, à la gare de la Part-Dieu, à Lyon. Enfin, quelques mois plus tard, un légionnaire du 2e Régiment Étranger d’Infanterie de Nîmes commit l’irréparable alors qu’il était en mission à la gare de péage du Boulou, sur l’autoroute A9, entre la France et l’Espagne.

Cela étant, le suicide au sein des armées est plutôt un sujet tabou. Comme le souligne la thèse de doctorat ès sciences de gestion soutenue par Haïm Korsia en décembre 2017, cela s’explique « inconsciemment par le fait que chaque suicide d’un militaire vient contredire la fraternité d’arme que revendique l’armée comme étant son socle. » Ce qui fait que les données sont rares.

Cependant, une étude du Service de santé des Armées, portant sur la période 2002-2011, avait établi que 697 militaires avaient mis fin à leurs jours au cours de ces années, soit un taux d’incidence de 20,1 p. 100 000 personnes-années, ce dernier augmentant avec l’âge.

« Ce taux était deux fois plus important chez les hommes, les militaires de l’armée de Terre et la Gendarmerie. La quasi-totalité des cas sont survenus en métropole. L’arme à feu était le moyen le plus souvent employé […] Trois profils ont pu être identifiés lors de l’étude complémentaire : un profil de suicidés ayant vécu des conflits familiaux et/ou professionnels, un profil ayant une pathologie psychiatrique évolutive et un profil sans circonstance particulière », résumait cette étude.

Ya Rab Yeshua.

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L’armée en renfort face aux Gilets Jaunes

La mission antiterroriste militaire Sentinelle sera mobilisée de manière « renforcée », samedi, dans le cadre des manifestations des « Gilets jaunes » afin de protéger des bâtiments officiels et autres « points fixes », a déclaré, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

En décidant d’engager l’armée lors de l’acte 19 des Gilets jaunes, samedi, le chef de l’Etat franchit un pas symbolique très important. Et très risqué. A l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a annoncé ce mercredi « une mobilisation renforcée du dispositif Sentinelle pour sécuriser les points fixes et statiques ». « On a à notre disposition cette mission Sentinelle assurée par des militaires et qui ont parfaitement vocation à sécuriser les lieux ». Il s’agit, a-t-il expliqué, de permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur les mouvements et le maintien et le

https://t.co/k2BRuh92bC

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/03/21/engagement-des-armees-sur-le-territoire-national-relire-l-instruction-minis.html

Engagement des armées sur le territoire national: relire l'instruction ministérielle de 2017

L'annonce que les militaires de Sentinelle vont apporter leur soutien aux forces de l'ordre, samedi, en prenant à leur charge la sécurité de bâtiments officiels a suscité bien des réactions.

Je rebondis sur cette polémique en citant une "Instruction ministérielle relative à l’engagement des armées sur le territoire national lorsqu’elles interviennent sur réquisition de l’autorité civile" (N°10100/SGDSN/PSE/PSN/NP du 14/11/2017).

Dans son article 18, sont énoncés les "Critères du recours aux armées ":
"Il peut être recouru aux armées lorsque les moyens de l’autorité civile sont estimés indisponibles, inadaptés, inexistants ou insuffisants (règle des « 4i »). L’application de ces quatre critères, qui ne sont pas cumulatifs, fait systématiquement l’objet d’un dialogue civilo-militaire, à l’échelon central, zonal et départemental."

On lira aussi en particulier le chapitre III (titre II):
"Chapitre III : Cas exceptionnel de la participation des armées à des opérations de maintien de l’ordre impliquant la confrontation à une foule hostile


ARTICLE 21. Principes d’emploi. Les armées n’ont pas vocation à être engagées dans les opérations de maintien de l’ordre impliquant le contrôle ou la dispersion de manifestations, de foule ou d’émeutes sur la voie publique et ne peuvent intervenir qu’en ultime recours, sur décision des autorités gouvernementales.


ARTICLE 22. Mesures d’intervention susceptibles d’être mises en œuvre Les mesures d’intervention susceptibles d’être mises en œuvre pour l’exécution de ce type d’opération consistent en la mise en œuvre de techniques spécifiques destinés à contrôler, maintenir, filtrer ou interdire momentanément la liberté de mouvement des personnes dans des espaces déterminés.


ARTICLE 23. Les autorités gouvernementales sont seules juges du moment où le renfort des armées est nécessaire pour ce type d’opérations. Elles décident, selon les circonstances, de la nature des mesures à mettre en œuvre. "

A noter que "les militaires réquisitionnés peuvent faire usage de leurs armes en cas d’absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :
- lorsque des atteintes à la vie ou à l’intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armées menacent leur vie ou leur intégrité physique ou celles d’autrui ; 
- lorsque, après deux sommations faites à haute voix, ils ne peuvent défendre autrement les lieux qu’ils occupent ou les personnes qui leur sont confiées ;
- lorsque, immédiatement après deux sommations adressées à haute voix, ils ne peuvent contraindre à s’arrêter, autrement que par l’usage des armes, des personnes qui cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et qui sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ;
- lorsqu’ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l’usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ;                         

- dans le but exclusif d’empêcher la réitération, dans un temps rapproché, d’un ou de plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d’être commis, lorsqu’ils ont des raisons réelles et objectives d’estimer que cette réitération est probable au regard des informations dont ils disposent au moment où ils font usage de leurs armes."

Ya Rab Yeshua.

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Lance-roquettes, cartouches, fusil-mitrailleur: les découvertes de la police à Saint-Denis

Trois arsenaux d'armes diverses ont été découverts ce lundi par les forces de l'ordre à plusieurs endroits de la cité Neruda à Saint-Denis, relate Le Parisien. Comme l'indique le quotidien français, ces découvertes ont été faites lors de vérifications en lien avec l'entretien des bâtiments.

Ainsi, «deux fusils de chasse et un fusil à lunette, cadenassé au niveau de la détente, et un sac contenant une centaine de cartouches de calibres 12 et 20 et des munitions de chasse» ont été retrouvés «rue de Chantilly, à deux adresses, aux 8e et 10e étages»

«Une carabine à air comprimé et 9 cartouches de 7.62 ainsi qu'un fusil-mitrailleur, sans munition et un lance-roquettes» ont été dénichés allée de L'Isle-Adam, au 10e étage. Et de préciser que le «tube» du lance-roquettes, non approvisionné, semblait inutilisable.

En attendant les résultats des expertises effectués par le laboratoire central de la police, le parquet a saisi en lien avec cette découverte la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

Ce n'est pas la première fois que des saisies d'armes ont lieu dans cette ville de la banlieue parisienne. Ainsi, les forces de l'ordre avaient déjà saisi en août 2017 un lance-roquettes, des explosifs, du matériel de police et plusieurs kilos de cannabis dans un local à vélo de la cité Jacques-Duclos à Saint-Denis.

Ya Rab Yeshua.

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https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/sentinelle-ils-ne-vont-evidemment-pas-tirer-foule-181738

Sentinelle: « Ils ne vont évidemment pas tirer sur la foule ! »

Suite aux annonces désordonnées du porte-parole du gouvernement, qui ont suscité une émotion légitime, voici les éléments de langage diffusés par les Armées en interne. La raison semble prévaloir.

A voir avec le lien………….

Ya Rab Yeshua.

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