Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

« Il y a 20 ans, la fin du service militaire a été une erreur nationale »


BTX

Messages recommandés

Soldat francais du 2 eme regiment d infanterie de marine du camp d Auvours de Champagne 72  ici  a une revue  Le Mans 72  France 08 Juin 2012/Credit:GILE MICHEL/SIPA/1404291435

Didier Cozin, ingénieur de formation professionnelle, a accompli son service militaire obligatoire dans les années 1970. Pour lui, la France paye aujourd’hui, sur le plan social, les conséquences de sa suppression.

J’ai accompli mon service militaire dans les années 1970. Il ne plaisait pas à tout le monde, mais il était utile à tous et au pays. La suspension du service militaire obligatoire, par le président de la République Jacques Chirac en 1996, est une erreur nationale. Je vous explique pourquoi.

Apprendre à se défendre

Il nous apprenait les rudiments de défense de soi-même, des siens et de sa propre patrie. Un pays en arme avec des citoyens prêts à défendre leur cadre de vie, leur modèle politique et social est plus difficilement atteignable qu’un pays qui se repose sur une armée de métier, forcément plus limitée dans sa taille, moins démocratique dans son recrutement, plus coûteuse enfin.

Lire aussi :
>   Le retour en grâce du service national
>   La lubie du service obligatoire

L’abandon du service militaire aura été un des derniers avatars de la spécialisation de la société taylorienne (chacun réalisant un tout petit morceau du travail, l’addition de ces minuscules tâches ou contributions parcellisées étant censée produire faire sens et produire des résultats de qualité)

Une prise de conscience nationale pour tous les jeunes

Il donnait conscience aux jeunes qu’ils avaient le même avenir, la même patrie en commun. Un intérêt commun à vivre, à travailler, à protéger leur bien et leur pays. Même si le service national n’était plus totalement égalitaire il mettait en contact des jeunes de tous horizons, de toutes origines (sociales, ethniques, régionales…) et ce mixte (que l’école ne réalise plus depuis longtemps) participait à la cohésion nationale.

Une seconde chance

Le service militaire permettait de repérer les jeunes en difficulté éducative. Et l’école d’aujourd’hui rejette presque autant de jeunes qu’il y a de conscrits dans les années 1970.

Le service était un moyen de lutter contre les difficultés éducatives les plus fragrantes : lutte contre l’illettrisme, formation à des métiers, promotion sociale. D’ailleurs, il offrait souvent un métier aux personnes les plus en difficulté.

Un passage vers la vie adulte

On apprenait à travailler et à être discipliné. Nous étions initiés aux bases de la vie d’adulte. Le service national mettait un terme à l’adolescence. Cela nous permettait, par la suite, de devenir indépendant de sa famille et de fonder un foyer. Bref, d’avoir les « armes » nécessaire pour faire le « grand saut ».

Malheureusement, la société française a progressivement supprimé tous les rites sociaux d’initiation qui permettaient d’accéder à l’âge adulte, aux responsabilités et à la conscience de son rôle dans la société et le pays.

Les jeunes manquent de repères

Maintenant, avec moins de repères que les anciens, la jeunesse d’aujourd’hui semble errer.

L’école s’est transformée en une maison des jeunes qui a renoncé à l’éducation pour de vagues missions d’instruction/animation entrecoupée de loisirs et de vacances sans fin. Les examens, comme le bac, sont souvent devenus des certificats de présence. L’important n’est plus tant d’apprendre ou de réfléchir, mais de participer à une vague communauté éducative.

Le mariage est en train de se dissoudre et perd ce caractère de repère et de frontière pour accéder à l’âge d’adulte et de citoyen.

Réapproprier son avenir

Pour le XXIe siècle notre pays va devoir réinventer le vivre ensemble, le travailler ensemble. Le XXe siècle était celui des professionnels (de l’éducation, de la culture, des armées, de la santé, de la politique, du syndicalisme…), le XXIe sera celui de la réappropriation par chaque citoyen de son avenir social, économique, culturel et professionnel (dans un cadre européen et national de qualité).

L’abandon du service militaire aura malheureusement participé de l’abandon éducatif de tout un pays face à sa jeunesse, il est plus que temps de sortir du XXe siècle industriel et taylorien.

Par Didier Cozin, ingénieur de formation professionnelle
Source : Les Echos.fr

http://www.armee-media.com/2016/06/14/il-y-a-20-ans-la-fin-du-service-militaire-a-ete-une-erreur-nationale/

  • Like 7

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une chose est certaine, à l'époque au sein même des armées, et parmi elles, au sein de l'ADT, c'était 50-50. La Marine nationale comme l'AA était moins "dépendante" pour pouvoir tourner de l'apport des appelés que ne l'était l'ADT.

Au sein des unités de l'ADT, il y avait celles qui appartenaient à la FAR et qui étaient les plus sollicitées et puis...............le reste, considéré comme des pousseurs de cailloux. Dont les unités nombreuses déployées dans l'Est et qui constituaient le CBM ou corps blindé mécanisé. A elles les camps de Champagne et de Lorraine, boueux, pluvieux et enclavés.

Aux unités de la FAR, majoritairement, les camps du Sud, Caylus, Canjuers, les Garrigues et La Courtine ainsi que les interventions hors métropole.

En termes de parcours professionnel, celui ou celle (très rare) qui entamait le sien dans un régiment du CBM était quasi condamné à arpenter des années durant le "triangle de la mort" = Mourmelon-Suippes-Mailly.

Donc, il fallait pour le politique et certains chefs militaires instiller une certaine équité de traitement. Gommant aussi les défauts inhérents au SN (dont le SM) qui était une énorme "usine à gaz" pas équitable et surtout coûteuse pour un rendement médiocre.

BTX

  • Like 2

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai mais bon j'aurais opter pour un renouvellement et non une suppression moi aussi .

Après le SM avait du bon et du mauvais , donc suivant les personnes , il était bénéfique ou pas :D !

Sinon pour ce qui est de le remettre au gout du jour je pense que c'est inutile maintenant , sa ne marcherai plus et sa couterai cher :X !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 28 minutes, Zante a dit :

Sinon pour ce qui est de le remettre au gout du jour je pense que c'est inutile maintenant , sa ne marcherai plus et sa couterai cher :X !

Complètement et puis c'est plus dans les mentalités d'obliger les gens à faire quoi que ce soit... déjà que sur une FGI le CDS est bien limité (comme sortir la boite à gifles) alors à des jeunes qui à l'origine veulent pas ...

 

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il est vrai qu'il y avait effectivement service et service, d'accord avec vous BTX pour les différences de traitements en fonction des affectations. Il fallait souvent être intéressé avant, en faisant des pm pour avoir le choix et signer des contrats longs (vsl) pour s'amuser dans la FAR.C'est logique aussi cette prime au motivé  car on ne va pas former sans retour sur investissement.Alors  Il y avait du mauvais c'est indéniable comme pour l'étudiant diplômé qui perdait un poste intéressant pour aller ramasser des feuilles dans une cours de régiment à Montegu la brisette pendant 1 an ou 10 mois. Mais il y avait aussi la tête de con , ingérable perdu pour la France qui au bout d'an vous dit merci sergent avant de partir.Et entre les deux une multitudes d'expériences personnelles souvent plus ou moins enrichissantes. Maintenant que le service a été suspendu rappelons le, il n'est pas supprimé ,il sera néanmoins difficile d'envisager son retour.L'avenir nous le dira ,en espérant surtout que cela ne soit pas une nécessité impérieuse dûe aux circonstances....

Modifié par SG5375
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2016/08/09/francois-bayrou-veut-retour-service-national-universel/

François BAYROU veut un « retour à un service national universel »
 

 

image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/servicemilitaire-20140509.jpg

servicemilitaire-20140509

 

En 1996, la décision du président CHIRAC de suspendre la conscription et de professionnaliser les armées ne rencontra pas une vive opposition au sein de la classe politique. Mais, 20 ans plus tard, cette même classe politique regrette la disparition de ce « creuset républicain » qu’était le Service national.

Certains parlementaires – et même d’anciens ministres ou secrétaire d’État – ont dit regretter la fin de la conscription tandis que d’autres, de gauche comme de droite, sont allés encore plus loin en proposant de rétablir un service militaire. Et les attentats de janvier 2015 n’ont fait que renforcer cette tendance.

Ainsi, François BAROIN, sénateur-maire de Troyes et ancien ministre, a évoqué, un service obligatoire pour 250.000 jeunes d’une certaine classe d’âge pour un coût de 4 milliards d’euros. Alors qu’il était encore député, Xavier BERTRAND a présenté une proposition de loi pour un service national de 3 mois, encadré par d’anciens militaires.

Qui plus est, le programme du parti « Les Républicains » propose carrément de rendre obligatoire un « service militaire adapté » pour les 100.000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans diplôme et qualifications.

À gauche, la députée Marie-Françoise BECHTEL, proche de Jean-Pierre CHEVENEMENT, a lancé, en novembre 2015, une « pétition citoyenne » pour un service national obligatoire.

Un sondage réalisé récemment par LCP indiquait que sur 120 parlementaires interrogés, 80 se disaient favorables au rétablissement du service militaire obligatoire, avec toutefois quelques nuances sur les modalités.

Invité de RTL, ce 9 août, le maire de Pau, François BAYROU, a plaidé pour un « service national universel ». Le défendra-t-il lors de la prochaine élection présidentielle? Tout dépendra des résultats de la primaire de la droite et du centre, c’est à dire si Alain JUPPE en sort victorieux.

« Il faut des décisions très fortes qui permettent de sortir des ghettos, qui permettent aux gens de se rencontrer, de créer du contact entre des populations qui ne se parlent plus », a affirmé le président du Modem. « Je ne parle pas là de politique de la ville. Je suis persuadé qu’il va falloir des décisions importantes comme l’examen du retour à un service national universel », a-t-il ajouté.

Dans son esprit, il ne s’agit pas de revenir au service militaire mais de créer un service « civique et de sécurité » qui « mettra tous les jeunes Français d’une même classe d’âge pendant plusieurs mois au contact des réalités de la vie de tous les jours, quel que soit le milieu d’où l’on vient et quelle que soit la culture d’où l’on vient. » Car pour M. BAYROU, il faut lutter contre « un enfermement dans lequel tout le monde se trouve. »

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Même pas 20 ans depuis la suspension du service  et on veut faire machine arrière. Pourtant, le contexte sécuritaire était également anxiogène, rappelons les actions terroristes depuis Marignane jusqu'à Port Royal fin dec 1996.Le  plan vigipirate activé quasi en permanence depuis la 1ere guerre du golfe en janv 1991.Alors je me pose encore la question. Peut - faire confiance à nos élites qui prennent ces décisions? N' étaient- ils pas les mêmes que ceux qui ces dernières années ont pulvérisé dans l 'atmosphère les effectifs des forces de sécurité .Ceux là même qui crient au secours aujourd'hui et se disent interloqués par l état de notre sécurité.Je crois avoir la réponse.Alors effet d'annonce car on ne sait plus quelle mesure sortir pour rassurer le peuple ou vraie réflexion à long terme pour resserrer le tissu social?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, SG5375 a dit :

 Même pas 20 ans depuis la suspension du service  et on veut faire machine arrière. Pourtant, le contexte sécuritaire était également anxiogène, rappelons les actions terroristes depuis Marignane jusqu'à Port Royal fin dec 1996.Le  plan vigipirate activé quasi en permanence depuis la 1ere guerre du golfe en janv 1991.Alors je me pose encore la question. Peut - faire confiance à nos élites qui prennent ces décisions? N' étaient- ils pas les mêmes que ceux qui ces dernières années ont pulvérisé dans l 'atmosphère les effectifs des forces de sécurité .Ceux là même qui crient au secours aujourd'hui et se disent interloqués par l état de notre sécurité.Je crois avoir la réponse.Alors effet d'annonce car on ne sait plus quelle mesure sortir pour rassurer le peuple ou vraie réflexion à long terme pour resserrer le tissu social?

Oui nos "élites" ne vivent pas sur la même terre que nous. Ils mêmes une vie marginal dans un cercle fermé qui les empêches (selon moi) de prendre les meilleurs décisions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a un peu des deux , la problème avec la sécurité en général , c'est que du moment qu'il y a pas un cas devant nos yeux , rien ne ce passe :D !

Si il ce passe rien de trop grave , ont va dire cela sert a rien , si il y a trop de trucs de grave , ont va dire il faut plus ... le fameux yoyo de la sécurité !

Les responsables sont autant le peuple que les politiques pour le coup ... si le politique est trop  axé sécurité , il va être virer par le peuple car trop superflue ... si il fait rien est que tout saute , il est aussi virer par le peuple :D ! haha

Modifié par Invité
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Effectivement le problème de la sécurité, difficilement appréhendable  et certains ont même inventé un terme pour compenser leurs carences en vraie analyse,  le fameux sentiment d insécurité.Le terme politique le plus bidon qu' on puisse entendre. Mais qui est dans beaucoup de bouches.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous avez raison, ce terme " sentiment d insécurité" est décliné par les politiques professionnels à toutes les sauces.

Plus largement et au-delà de ce "concept" assez flou et généraliste pour qu'on y mette tout et n'importe quoi, je crois que ce qu'une bonne part de nos concitoyens appréhende est avant tout la dissolution de notre identité nationale. La mondialisation accentue le phénomène de même que les courants migratoires et l'immigration, de même que l'Islam 2e religion de France.

Dans ce cadre, je crains qu'au 2e tour de l'élection présidentielle, le parti qui sorte vainqueur ne soit celui des abstentionnistes.

BTX

  • Like 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas mieux BTX,  l' identité nationale sera au coeur de la campagne sur fond d'insécurité et malheureusement je n ai pas confiance dans les décideurs qui vont nous faire des débats stériles en argumentant sur leur expérience de salon de thé. J 'attends de voir  ce qui va sortir concernant le service militaire. Je pense que cela est intimement lié aux éventuels futurs attentats, car il faut toujours une mesure à chaud rassurer le peuple.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est là que le bât blesse, la "mesure à chaud" souvent irréfléchie et irréaliste parce qu'irréalisable. Hier, notre "hyper Président" SARKOZY était un expert en la matière.

Croyez-vous sincèrement avec votre expérience qu'un SN mis au goût du jour (ça veut tout dire) soit de nature à calmer l'inquiétude et consolider le républicain "vivre ensemble" ?

Perso, je n'y crois pas du tout sans compter que cela a un coût, que nos camarades en activité sont déjà assez occupés, que les casernements comme les prisons sont pleines et parfois vétustes et que les matériels étant comptés avec parcimonie (j'y inclus les munitions et les carburants), on aura des difficultés à prioriser les missions.

Et si d'aventure le SN, quelles que soient sa forme et sa durée, était remis sur les rails, la cohésion nationale en serait elle pour autant apaisée et renforcée ? Le doute m'envahit.

BTX

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne peux que vous suivre dans votre analyse.A chaque époque, sa façon de vivre. Quand le SN était de mise il représentait  cette étape obligatoire encrée dans les moeurs et les esprits qui lui donnait un peu un côté sacré. Evidemment des contestations s élévaient au fil du temps, et pas toujours à tort d ailleurs mais les vertus comme celle de la  cohésion nationale entre autres étaient indiscutables. À l heure qu'il est, les états d'esprits ont changé et pour voire évoluer notre jeunesse avec ses travers, comment imposer une nouvelle mesure. Car il s'agit bien d' imposer à certains des valeurs par ce biais car les autres qui sont volontaires n'en n'ont pas spécialement besoin. Nous  n'avons plus les moyens d imposer quoi que ce soit , car les demandes d'efforts , les sanctions ne seront plus applicables sans en retour l'utilisation de méthodes aujourd'hui condamnées Entendez bien  condamnées et non que je considère condamnables. Nous sommes bien dans un autre temps avec des visions  plus angéliques alors que nos politiques pensent SN à l'ancienne.C'est  une erreur, la vie ce n' est pas une émission sur M6 que vous reconnaîtrez aisément. Au dela de l'impact économique quelle mesure adopter pour réussir néanmoins car je peux me tromper mais trop de laisser aller est passé par là  . J'espère me tromper mais comme vous je doute. Des solutions doivent exister , il faut creuser.

PS: avant que certains ne me jettent aux lions, je tiens à préciser que j'ai assez d ouverture d'esprit pour ne pas être aveuglé par une déformation professionnelle.

Modifié par SG5375
  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

SG5375 = AEGISE = BTX

"J'ai pas connu ça mais je pense qu'à l'époque de SN avant la fin du service ça devait être un sacré bordel dans la caserne" 

Non ce n'était pas le bordel.

Déjà soyons clairs = nous parlons du service national qui recouvrait moult formules plus ou moins "contraignantes" en termes de liberté, et plus ou moins "valorisantes" en termes d'emploi. Je pense à la coopération multiforme qui permettait à certains diplômés d'aller exercer leur talent un peu partout dans le monde, principalement sur le continent africain. L'expérience était souvent enrichissante.

Je pense aux sursitaires dont je fus que le BSN oubliait parfois de convoquer et d'affecter, une fois le cycle universitaire achevé.

Je pense aux "fils de" archevêques, généraux, magistrats et élus qui échappaient à ce "melting pot républicain". De plus en plus nombreux vers la fin du système.

Je pense aux cohortes de "réformés psy" le plus souvent affabulateurs qui moyennant une grosse dépression au moment des "trois jours" au centre de sélection et un CM de médecin de famille complaisant (en un mot) corrompu depuis des années, se voyaient classé P18 et renvoyé dans leur foyer.

Au final, restaient les "cons" dont je fus qui estimaient à l'instar de ce qu'avaient fait leurs aînés que ce SM était logique, un écot dû au pays en échange de la gratuité des études jusque-là menées. En gros, c'était normal et personne ne remettait cela en question.

Après, tout dépendait de l'affectation et de ce qu'on voulait faire durant le SM. Les cadres que j'ai croisés étaient "à l'écoute" pour peu qu'on fasse appel à eux. J'ai rarement croisé des crétins, mais plutôt des gens disposés à aider et à conseiller. Ca changeait des CDAT, ancêtres des CIRAT devenus CIRFA.

Là c'était "craignos" car les cadres affectés dans ce type de centres étaient usés jusqu'à la corde, souvent imbibés du matin au soir et loin d'être des "gravures de mode" attractives. L'érotisme avait un goût de bouchon prononcé.

M'enfin c'était avant.

BTX

  • Like 2
  • Haha 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Aegise a dit :

 

Un retour au service national (de 1 an comme à l'ancienne) est impossible de nos jours, il y a eu beaucoup trop de laxisme: des parents, des mœurs, de l'EN, social, etc, et même de l'armée.

 

Complètement, et si on veut remettre les jeunes sur le droit chemin qu'on commence à regarder du coté de l'éducation nationale.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je valide votre équation BTX ou plutôt l'égalité à 3 ou à 4 avec SCO. Comme quoi on peut avoir des ressentis proches avec des âges qui le sont moins.

Le service national était effectivement un vrai puzzle avec des pièces plus ou moins vérolées . BTX,  je complète votre énumération des opportunités de ce service national de l'époque qui concernaient les motivés et volontaires , les mêmes qui aujourd'hui s' engagent .Vous l'avez  déjà évoquée il y quelques mois dans un post.Cette possibilité d'intégrer des régiments de la FAR avec ses exigences qui n 'avaient rien à envier aux formations entièrement professionnelles pour les compagnies de combat.Il y avait une démarche préparatoire  avec signature de contrat de 1an et 1/2 à 2 ans et PM quasi systématiques pour un premier tri logique au vu de l'investissement en formation. ll fallait  toujours en faire plus d'ailleurs par comparaison aux pros, je parle pour moi du 3 et du 8 ème RPIMa étant au 6 . Ces régiments d où venaient quasi tous les cadres et quelques MDR. Au moins on savait pourquoi on s entraînaient. Je  n'ai jamais vu le régiment au complet , entre les tournantes (merci les TDM ) et les Opex ONU ( cambodge , liban, ex yougo) l'esprit pro était très présent  et jamais vu de bordel comme me l'avait présenté mon Cer de l époque qui m avait dit que c'était le seul régiment d'appelés déployable en Opex dans les mêmes conditions que les engagés.De marsouin para à sergent chef de groupe j ai pu vivre des expériences qui n'ont rien à voir avec celles de copains ou proches qui ont passé leur temps pour certains à ramasser des feuilles ou garder des portes dans des coins perdus.

Mais ça c 'était avant. Bon pour arrêter de radoter comme un vieux con je vais juste émettre un doute sur la possibilité de retrouver un service de cohésion sociale car comme le pensent tous, une fois qu'on a laissé aller ( je crois que nous avons à peu près tout listé)  on ne peut plus revenir en arrière.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je partage votre vision.

C'est vrai qu'avant 1996 (le 22 ou 23 février), dans la FAR se côtoyaient les professionnels de longue date (peu nombreux) et les professionnels en devenir (VSL et AVAE) parmi lesquels le 6e RPIMa de Mont de Marsan dont j'ai connu certains des chefs de corps (Bertin, Gandouly, entre autres).

Mais comme cela a été dit par SCO, trop facile de se retourner vers les Armées lorsque la maison brûle, se persuadant par des concepts alambiqués que "les braves militaires" se décarcasseront pour réparer la "fracture sociale". Que chacun balaie devant sa porte.

BTX

  • Like 2

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et après on se demande pourquoi on est 23e au classement PISA.

http://www.i24news.tv/fr/actu/international/71133-150514-les-pays-asiatiques-au-sommet-du-classement-mondial-des-meilleurs-ecoles

Je dirais pas qu'il faut tomber dans l’extrême comme dans certains pays d'Asie (la chine ou la Corée entre autre) avec des élèves"zombie" tellement ils sont atomisés  de cours toute la journée mais nous c'est tout l'inverse.

 

 

Modifié par Sco
  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le problème de l'éducation sous toutes ses formes est LE point important dans notre société. Cet amalgame de plusieurs facteurs qui  s'entremêlent. L'individualisme, le non respect de l'autre,  le communautarisme, le refus des règles. Cet insupportable ensemble de ces choses entre autres qui font que celui qui est dans le droit chemin en arrive à  se poser la question de savoir pourquoi il y est quand d' autres se rendent compte de ce  que cela leur apporte plus d' être hors du cadre. Soupoudrez le tout de cet insupportable angélisme ambiant qui permet de tout pardonner  à celui qui commet des infractions alors que sa victime est seule. Le tableau peut paraître bien noir mais il est réaliste et c'est malheureusement au quotidien que je constate la dégradation de notre société Pour avoir la chance de voir notre société  sous toutes ses formes, avec ses faces cachées, je peux  douter de mon optimisme qui est toujours là même s'il ne transpire pas de mes écrits.

La remise en place d'un service militaire me paraît bien dérisoire face au chantier titanesque qui s' annonce pour redresser la barre. Et loin de moi l' idée d'instaurer  une dictature, il suffirait juste de juste revenir à quelque chose de normal , qu' on insuffle un nouvel état d'esprit ou la morale aurait encore une définition , juste qu' on nous retrouve des valeurs, pour que nos symboles et devises ne soient plus que des chimères préhistoriques. 

Et là je me réveille et rien n'a changé. Je me disais bien aussi.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Contre les nostalgiques du service militaire

Le fantôme de la conscription revient hanter la campagne présidentielle : un retour au service national obligatoire se heurterait à d’énormes difficultés, en particulier budgétaires.

vive_la_quille.jpg

Nostalgie, nostalgie. Vingt ans après la fin de la conscription, Nathalie Kosciusko-Morizet, Arnaud Montebourg, Xavier Bertrand, Jean-Pierre Chevènement ou Marine Le Pen se prononcent en faveur du retour du service militaire obligatoire.

D’autres, dont François Hollande et Nicolas Sarkozy, tentent de le réinventer sous diverses formes, dans l’idée que les recettes d’hier pourraient répondre aux nécessités d’aujourd’hui : cohésion nationale et brassage social, aide aux jeunes en difficulté ou lutte contre le terrorisme. 

Les militaires observent cela avec circonspection, craignant des coûts faramineux. L’opinion, pourtant, y semble favorable. En 2015, un sondage Ifop/Ouest-France réalisé au lendemain des attentats indiquait que 80% des Français étaient pour un retour à la conscription (67% chez les 18-24 ans, principaux concernés). Et M6 diffuse une téléréalité, « Garde à vous », singeant le service militaire...

Faute de conscrits, on parle désormais de « garde nationale ». En janvier, le chef de l’Etat en avait évoqué l’idée. Il y est revenu après les attaques de cet été. Il ne s’agit pas de créer une nouvelle institution, explique un proche du dossier : « Ce sera plutôt un label, un portail, un chapeau » recouvrant des dispositifs existants. En clair, de la com’.

Cette « garde nationale » sera le regroupement des réserves opérationnelles de la gendarmerie, de la police et des armées. Soit, en 2019, 84000 hommes et femmes, tous volontaires, 40000 relevant du ministère de la Défense et les autres de l’Intérieur, dont seulement 4000 pour la police nationale. Il s’agit d’un « stock théorique » et non pas de personnes disponibles à tout moment, à rapporter aux 460000 militaires, gendarmes et policiers professionnels. 

Les réserves de la gendarmerie sont sans doute le meilleur exemple de ce qu’il est possible de faire - « un idéal du genre », estiment les sénateurs Jean-Marie Bockel (UDI) et Gisèle Jourda (PS) dans un rapport publié en juillet. Sur 26000 réservistes opérationnels, la gendarmerie est parvenu durant l’été à un potentiel de 12500 volontaires « prêts à », selon l’expression gendarmesque. Chaque jour, « l’empreinte au sol », c’est-à-dire l’effectif réellement employé, a été de 4000 hommes et femmes (contre 1300 l’hiver et 2100 l’été les années précédentes). Les armées, elles, parviennent péniblement à déployer 500 réservistes chaque jour dans des missions de sécurité du territoire national, et en visent 700 à la fin de l’année et un millier en permanence en 2019.

Le succès de la gendarmerie s’explique par ses 3500 brigades qui permettent à chaque volontaire de servir à côté de chez lui. La formule intéresse par exemple les étudiants : à raison d’une vingtaine de journées par an en moyenne, c’est un petit boulot rémunéré environ 50 euros/jour et un plus sur un CV.

Dans les armées, le système est plus lourd : le réserviste est rattaché à un régiment souvent loin de chez lui, il sert dans une unité constituée, avec d’autres réservistes qui doivent être disponibles en même temps que lui. Leurs missions sont celles de Sentinelle : gardes statiques et patrouilles en ville. Rien de très exaltant. Comme le pointe le rapport sénatorial, le système des réserves est « en deça des objectifs », avec 28000 réservistes opérationnels dans les armées ; « leur emploi est dépourvu d’une vraie doctrine et leur gestion complexe ».  Quant à la réserve dans la police, elle consiste à rappeler des retraités volontaires pour donner un coup de main rémunéré aux ex-collègues. 

Rien à voir avec un retour à la conscription, sachant qu’une classe d’âge, c’est 800 000 jeunes - on voit mal comment les filles pourraient désormais échapper à une obligation pesant sur les garçons. Certes, ce chiffre inclut des étrangers ou de jeunes inaptes, mais il s’agirait quand même de centaines de milliers de jeunes chaque année. Or en 2016, l’armée de terre doit faire un effort important pour former... 14000 engagés volontaires. Avec la « réduction du format » ces dernières années, il n’y a plus ni casernes, ni cadres pour accueillir des appelés. En 2008, l’ancien ministre de l’Education Luc Ferry avait chiffré le coût d’un service obligatoire à environ 5 milliards par an, alors que le budget annuel de la réserve opérationnelle est actuellement de 127 millions. 

Cependant, il existe déjà de nombreuses formes de volontariats qui s’adressent soit aux jeunes en difficulté, soit à ceux qui veulent consacrer de leur temps au bien commun, sous l’uniforme ou dans le civil. Pour les premiers, ce sont le service militaire adapté (SMA) outre-mer, le nouveau service militaire volontaire (SMV) en métropole, pour à peine 1000 jeunes, ou les établissements d’insertion par l’emploi (Epide) qui ne relèvent plus de la Défense (2600 places). Nicolas Sarkozy propose de mettre en place un service militaire type SMA-SMV obligatoire pour les décrocheurs de l’éducation, sans emploi, soit environ 60000 jeunes par an pour un coût de 400 millions. Cela paraît sous-évalué : le budget du SMA est de 200 millions pour dix fois moins de personnels. 

Le service civique, lui, séduit plutôt des jeunes qualifiés. 120 000 places sont offertes cette année dans des associations ou des collectivités pour quelques mois, mais il s’avère difficile de trouver assez de places, sauf à se substituer des salariés. Sans le rendre obligatoire, François Hollande entend le « généraliser ». Mais ce n’est pas gratuit. En 2014, la Cour des comptes estimait que «100 000 contrats représenteraient un coût pour l’État de l’ordre de 750 millions ». Pour une classe d’âge entière, ce serait donc 6 milliards par an. La conscription, civile et militaire, n’est sans doute pas prête d’être rappelée sous les drapeaux. 

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/contre-nostalgiques-service-militaire-109915

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fervent défenseur de la théorie du complot , je pense que la suppression du service militaire a été mûrement réfléchis par les hauts dirigeants qui n'y ont vu que beaucoup d’intérêts. Malheureusement, intérêts qui ne nous concerne pas nous pauvre pions de la société.   

Modifié par simopo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quand François Fillon pistonnait Eric Ciotti pour lui faire éviter le service militaire…

 

Le Canard Enchaîné a dévoilé une lettre, datée de 1991, adressée au ministre de l'Intérieur de l'époque.

 

En avril 2015, le député et président du conseil départemental des Alpes-Maritimes Eric Ciotti sortait un livre coup de poing, intitulé "Autorité". Parmi ses propositions le "rétablissement du service militaire". Sauf que ce soutien de Nicolas Sarkozy a tout fait pour y échapper.

 

Le Canard Enchainé a publié une lettre de François Fillon, écrite le 24 janvier 1991, et adressée alors au ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement.

A l'époque, Eric Ciotti est l'assistant parlementaire du député Christian Estrosi et il a obtenu plusieurs reports de son service militaire en raison de ses études.

Mais, cette fois, le passage sous les drapeaux semble inéluctable. Pour éviter cela, Christian Estrosi demande à François Fillon d'en toucher deux mots au ministre. "Une pratique alors très courante chez les parlementaires", explique aujourd'hui François Fillon.

 

Manque de chance, la lettre arrive la même semaine que la démission de Jean-Pierre Chevènement. Heureusement pour Eric Ciotti, sa femme est tombée enceinte. " J'ai fait une demande de dispense au titre du soutien de famille et je l'ai obtenue" explique-t-il.

 

Read more at http://www.atlantico.fr/atlantico-light/quand-francois-fillon-pistonnait-eric-ciotti-pour-lui-faire-eviter-service-militaire-2820072.html#Jx6SCUt2kXvlbPOm.99

 

PS. No comment ou "Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais".

  • Confused 2

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Service nationale j'aurais bien aimer l'effectuer et je pense ne pas être le seul .

Peut être pas 1 ans ( pour ceux qui font des études etc..) mais genre 4-6 mois .

Cela serait très utile notamment quand on voit que 80% des jeunes ( de ma génération >< ) ne savent même pas ce que signifie la sirène qui sonne tous les 1 er mercredi du mois .

Sa craint , il y a du soucis à se faire

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 10 heures, BTX a dit :

Quand François Fillon pistonnait Eric Ciotti pour lui faire éviter le service militaire…

 

Le Canard Enchaîné a dévoilé une lettre, datée de 1991, adressée au ministre de l'Intérieur de l'époque.

 

En avril 2015, le député et président du conseil départemental des Alpes-Maritimes Eric Ciotti sortait un livre coup de poing, intitulé "Autorité". Parmi ses propositions le "rétablissement du service militaire". Sauf que ce soutien de Nicolas Sarkozy a tout fait pour y échapper.

 

Le Canard Enchainé a publié une lettre de François Fillon, écrite le 24 janvier 1991, et adressée alors au ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement.

A l'époque, Eric Ciotti est l'assistant parlementaire du député Christian Estrosi et il a obtenu plusieurs reports de son service militaire en raison de ses études.

Mais, cette fois, le passage sous les drapeaux semble inéluctable. Pour éviter cela, Christian Estrosi demande à François Fillon d'en toucher deux mots au ministre. "Une pratique alors très courante chez les parlementaires", explique aujourd'hui François Fillon.

 

Manque de chance, la lettre arrive la même semaine que la démission de Jean-Pierre Chevènement. Heureusement pour Eric Ciotti, sa femme est tombée enceinte. " J'ai fait une demande de dispense au titre du soutien de famille et je l'ai obtenue" explique-t-il.

 

Read more at http://www.atlantico.fr/atlantico-light/quand-francois-fillon-pistonnait-eric-ciotti-pour-lui-faire-eviter-service-militaire-2820072.html#Jx6SCUt2kXvlbPOm.99

 

PS. No comment ou "Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais".

Comme d'habitude avec nos politiques donneurs de leçons.  Et le pire c'est qu'ils trouveront une bonne excuse pour le justifier,  car eux " ce n'est pas pareil". Inadmissible cette attitude 

  • Thanks 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 mois plus tard...

Personnellement, et sans entrer dans des développements qui mériteraient que l'on y consacre une thèse, je pense que le mythe du SN est largement fantasmé, notamment par des personnes qui ne l'ont pas vécu ou alors par le prisme de leur propre expérience. Dans tous les cas le SN dans des derniers temps était largement décrié pour son inefficacité. Il coutait cher, les passes-droits étaient nombreux, et la qualité des formations étaient pour le moins discutables. Quant à l'emploi de ces contingents, on sait tous qu'il était réduit à sa plus simple expression et que le SN se résumait, post-classes, à un ennui quasi mortel. Enfin, en ce qui concerne la transmission de valeurs républicaines, cela devrait plutôt être le rôle de l'école et non de l'institution militaire.

Je pense, pour ma part, que le développement de la réserve (et assimilés) est l'avenir. Il permet déjà d'intégrer des personnes motivées avec une visibilité à long terme sur les recrutements (alors que l'aspect obligatoire du SN ne permettait aucune flexibilité et démobilisait, surtout lorsque certains bénéficiaient de passes-droits), permet une formation de qualité par des professionnels (alors que sous le SN c'était les cadres issus du contingent, donc non professionnels), enfin rémunère à un juste prix ceux qui s'y engagent (ce qui était de loin un des griefs du SN, notamment pour ceux qui devaient abandonner leur travail).

Actuellement, après les errances des années 95/2005 sur la gestion des personnels, je pense que sur le papier l'armée est sur une bonne voie en terme de formation et d'adaptabilité face aux enjeux contemporains. Sur le terrain, je reprendrais à mon compte l'analyse du CEMA sur la nécessité de débloquer des fonds à la hauteur des ambitions de notre pays, ambitions que ne pourront passer que par une contribution à la mise en place d'une véritable défense européenne commune.

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites


© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...