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L’idée d’une armée européenne fait son chemin en Europe centrale


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La rencontre de Varsovie était une étape supplémentaire du marathon diplomatique d’Angela Merkel en préparation du sommet européen qui se tiendra à Bratislava le 16 septembre, sans le Royaume-Uni, réunion censée être la première étape de la reconstruction de l’UE après le Brexit. « On peut faire davantage en matière de sécurité et de défense, le traité de Lisbonne nous donne beaucoup de marge de manœuvre pour initier et planifier des actions communes », a soutenu la chancelière allemande.

« Il y a de grandes attentes vis-à-vis du sommet de Bratislava, mais aussi de grandes différences de points de vue entre les Etats, a pour sa part admis M. Fico. Des espoirs déçus lors de ce sommet seraient la pire des choses. Bratislava doit être le début d’un long et profond processus de réforme l’UE. »

Au-delà d’une réaffirmation de principe sur la nécessité de contrôle des frontières extérieures de l’UE, la thématique migratoire, principale pomme de discorde entre les pays du groupe de Visegrad et Berlin, a été soigneusement évitée à Varsovie. Mais la rencontre a été précédée de l’annonce par M. Orban de la construction d’une seconde barrière capable de retenir « des centaines de milliers de migrants » à la frontière serbe. La Hongrie redoute l’éventuelle rupture de l’accord migratoire UE-Turquie si Ankara venait à concrétiser ses menaces, en cas de non-obtention de la libéralisation des visas que le gouvernement turc réclame pour ses concitoyens.

Source : Le Monde

http://www.armee-media.com/2016/08/27/lidee-dune-armee-europeenne-fait-son-chemin-en-europe-centrale/

Ya Rab Yeshua.

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On n'est pas sortis de l'auberge avec tous les intérêts nationaux incompatibles. Bien peur que cela serve de monnaie d échange dans des négociations sur des sujets autres que sécuritaires sur fond de peur d'éclatement de l'union après la première fissure du brexit..?...

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Nous sommes sur la même longueur d'onde.

Comme la restauration du SN en France, on nous ressert de temps à autre l'idée géniale d'une Défense européenne commune et de là, d'une armée européenne du même nom. Vaste fumisterie.

BTX

Modifié par BTX
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Ya Rab Yeshua.

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il y a 15 minutes, BTX a dit :

Nous sommes sur la même longueur d'onde.

Comme la restauration du SN en France, on nous resserre de temps à autre l'idée géniale d'une Défense européenne commune et de là, d'une armée européenne du même nom. Vaste fumisterie.

BTX

Fumisterie,  le terme me paraît être adapté aux circonstances effectivement.

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Oui le vieux procédé de "l'écran de fumée". Pendant ce temps là, on ne nous parle plus de l'avancée des discussions visant à l'intégration de la démocratique Turquie dans l'UE, ni des 9000 migrants qui croupissent dans la "jungle" à Calais et encore moins de ceux qui périssent dans les flots de "Mare nostrum". Sans évoquer le traité TAFTA.

Mais ça va mieux.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2016/09/14/defense-le-president-de-la-commission-europeenne-veut-quartier-general-permanent-pour-lue/

Le président de la commission européenne veut un quartier général permanent pour l'UE.

image: ue-20140816.jpg

ue-20140816

 

Cela fait longtemps qu’il est question de doter l’Union européenne d’un quartier général permanent afin de planifier les opérations … Mais, jusqu’à présent, le Royaume-Uni s’y était toujours opposé, en faisant valoir des arguments qui ne manquaient pas de pertinence, le premier étant qu’une telle structure viendraient s’ajouter à celles de l’Otan, ce qui serait de nature à générer des dépenses supplémentaires inutiles.

En outre, faire fonctionner un tel état-major européen implique d’y affecter du personnel militaire (généralement des officiers), avec les luttes d’influence entre États membres que cela supposerait. Bref, en juillet 2011, le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, William Hague, s’était montré aussi ferme que définitif au sujet de cet éventuel quartier général de l’UE : « Nous ne l’accepterons pas maintenant, nous ne l’accepterons pas à l’avenir », avait-il dit.

Mais, depuis, il y a eu le Brexit… Et les Britanniques étant en passe de quitter l’UE, l’idée du quartier général permanent refait surface. Et, à l’occasion de son discours annuel sur « l’état de l’Union », prononcé devant le Parlement européen, le président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, a plaidé sa cause.

« L’Europe doit s’affirmer davantage, c’est particulièrement vrai pour notre politique de défense (…) nous devons, ensemble, prendre en charge la protection de nos intérêts », a commencé par faire valoir l’ancien Premier ministre luxembourgeois.

« Au cours des dix dernières années, nous avons participé à plus de 30 missions militaires et civiles de l’UE », a rappelé M. Juncker. « Mais, a-t-il continué, sans structure permanente, nous ne pouvons pas agir de manière efficace. Les opérations urgentes sont retardées. Nous avons des sièges distincts pour des missions parallèles, même lorsqu’elles se déroulent dans le même pays ou dans la même ville. » D’où sa conclusion : « Il est temps que nous ayons un siège unique pour ces opération. » En clair, il faut un quartier-général à l’UE.

Mais ce n’est pas tout. « Nous devons également nous orienter vers des ressources militaires communes, qui dans certains cas relèveront de l’Union en plein complémentarité avec l’Otan », a poursuivi M. Juncker. Pour lui, d’un point de vue économique (et comptable), cette mutualisation des moyens est totalement justifiée.

« Le manque de coopération en matière de défense coûte à l’Europe entre 25 et 100 milliards d’euros par an, en fonction des domaines concernés. Nous pourrions utiliser cet argent pour accomplir tellement plus de choses chaque année », a-t-il avancé, en prenant l’exemple de la mutualisation des avions ravitailleurs (qui n’est sans doute pas le plus pertinent) alors que celui du Commandement européen du transport aérien (EATC) aurait été plus parlant…

Toujours au sujet des coopérations militaires entre États membres, le président de la Commission a rappelé que le Traité de Lisbonne permet à ceux qui le souhaitent « de mettre en commun leurs capacités de défense. » Aussi, il a estimé que « l’heure est venue de faire usage de cette possibilité.

Enfin, M. Juncker a aussi annoncé, pour la fin de cette année, la création d’un Fonds européens de la défense destiné à « activement la recherche et l’innovation » au profit des industriels de l’armement.


PS. Quand on mesure l'incapacité de l'UE à gérer la crise migratoire, on peut légitimement avoir de sérieux doute quant à sa volonté 1/de construire ou tenter de construire les bases d'une politique étrangère commune et 2/une fois cet objectif atteint, de "penser" une défense commune.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Nous ne sommes pas foutus de nous entendre sur le prix du litre de lait ou de taille des cages  à poules pondeuses et on voudrait nous vendre une armée commune. Commençons par uniformiser nos législations.

il y a 15 minutes, BTX a dit :

http://www.opex360.com/2016/09/14/defense-le-president-de-la-commission-europeenne-veut-quartier-general-permanent-pour-lue/

Le président de la commission européenne veut un quartier général permanent pour l'UE.

image: ue-20140816.jpg

ue-20140816

 

Cela fait longtemps qu’il est question de doter l’Union européenne d’un quartier général permanent afin de planifier les opérations … Mais, jusqu’à présent, le Royaume-Uni s’y était toujours opposé, en faisant valoir des arguments qui ne manquaient pas de pertinence, le premier étant qu’une telle structure viendraient s’ajouter à celles de l’Otan, ce qui serait de nature à générer des dépenses supplémentaires inutiles.

En outre, faire fonctionner un tel état-major européen implique d’y affecter du personnel militaire (généralement des officiers), avec les luttes d’influence entre États membres que cela supposerait. Bref, en juillet 2011, le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, William Hague, s’était montré aussi ferme que définitif au sujet de cet éventuel quartier général de l’UE : « Nous ne l’accepterons pas maintenant, nous ne l’accepterons pas à l’avenir », avait-il dit.

Mais, depuis, il y a eu le Brexit… Et les Britanniques étant en passe de quitter l’UE, l’idée du quartier général permanent refait surface. Et, à l’occasion de son discours annuel sur « l’état de l’Union », prononcé devant le Parlement européen, le président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, a plaidé sa cause.

« L’Europe doit s’affirmer davantage, c’est particulièrement vrai pour notre politique de défense (…) nous devons, ensemble, prendre en charge la protection de nos intérêts », a commencé par faire valoir l’ancien Premier ministre luxembourgeois.

« Au cours des dix dernières années, nous avons participé à plus de 30 missions militaires et civiles de l’UE », a rappelé M. Juncker. « Mais, a-t-il continué, sans structure permanente, nous ne pouvons pas agir de manière efficace. Les opérations urgentes sont retardées. Nous avons des sièges distincts pour des missions parallèles, même lorsqu’elles se déroulent dans le même pays ou dans la même ville. » D’où sa conclusion : « Il est temps que nous ayons un siège unique pour ces opération. » En clair, il faut un quartier-général à l’UE.

Mais ce n’est pas tout. « Nous devons également nous orienter vers des ressources militaires communes, qui dans certains cas relèveront de l’Union en plein complémentarité avec l’Otan », a poursuivi M. Juncker. Pour lui, d’un point de vue économique (et comptable), cette mutualisation des moyens est totalement justifiée.

« Le manque de coopération en matière de défense coûte à l’Europe entre 25 et 100 milliards d’euros par an, en fonction des domaines concernés. Nous pourrions utiliser cet argent pour accomplir tellement plus de choses chaque année », a-t-il avancé, en prenant l’exemple de la mutualisation des avions ravitailleurs (qui n’est sans doute pas le plus pertinent) alors que celui du Commandement européen du transport aérien (EATC) aurait été plus parlant…

Toujours au sujet des coopérations militaires entre États membres, le président de la Commission a rappelé que le Traité de Lisbonne permet à ceux qui le souhaitent « de mettre en commun leurs capacités de défense. » Aussi, il a estimé que « l’heure est venue de faire usage de cette possibilité.

Enfin, M. Juncker a aussi annoncé, pour la fin de cette année, la création d’un Fonds européens de la défense destiné à « activement la recherche et l’innovation » au profit des industriels de l’armement.


PS. Quand on mesure l'incapacité de l'UE à gérer la crise migratoire, on peut légitimement avoir de sérieux doute quant à sa volonté 1/de construire ou tenter de construire les bases d'une politique étrangère commune et 2/une fois cet objectif atteint, de "penser" une défense commune.

BTX

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2016/09/27/defense-europeenne-londres-continuera-sopposer-toute-initiative-qui-affaiblirait-lotan/

Défense européenne : Londres continuera à s’opposer à toute initiative qui affaiblirait l’Otan

Après le départ annoncé du Royaume-Uni de l’UE (Brexit) et avant les prochaines échéances électorales, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, estimait récemment qu’il y avait une « fenêtre d’opportunité » pour des « initiatives fortes » afin de faire avancer la défense européenne.

 

Et, en la matière, à l’occasion d’une réunion des ministres de la Défense à Bratislava, ce 27 septembre, la France et l’Allemagne vont proposer conjointement aux autres États membres de l’UE toute une série de mesures visant à déclencher plus facilement les opérations de l’UE, ce qui passerait par la création d’un grand quartier général européen (sur la base de celui de l’Eurocorps) et la mutualisation, pour ceux qui le veulent, de certaines capacités, notamment dans le domaine du soutien.

 

Seulement, la « fenêtre d’opportunités » évoquée par M. Le Drian pourrait bien être encore plus étroite que prévu.

En effet, le Royaume-Uni, qui, par ailleurs, garde son mot à dire tant que sa sortie de l’UE n’est pas effective, continuera à s’opposer à toute initiative susceptible de dupliquer les structures de l’Otan et in fine, de l’affaiblir. Pour rappel, l’idée d’un quartier général européen n’a jamais eu les faveurs de Londres (mais aussi celles d’autres capitales européennes).

 

Dès son arrivée à Bratislava, le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, a assuré que si le Royaume-Uni est en train de « quitter » l’Union européenne, il « restera engagé en faveur de la sécurité de l’Europe », comme c’est le cas avec le déploiement de soldats en Estonie et en Pologne dans le cadre des mesures de réassurance de l’Otan.

 

« Nous sommes d’accord sur le fait que l’Europe doit faire davantage pour répondre aux défis du terrorisme et de l’immigration », a continué M. Fallon. « Mais, a-t-il prévenu, nous allons continuer à nous opposer à toute idée d’une armée européenne ou d’un quartier général pour une armée européenne, qui reviendrait simplement à saper (l’autorité de) l’Otan. » Car, selon lui, « l’Otan doit rester la pierre angulaire de notre défense et de la défense de l’Europe. »

 

Cela étant, les dirigeants de l’UE ont conscience qu’une armée européenne n’est pas pour maintenant, ni pour demain (mais peut-être pour après demain).

 

« Nous sommes tous d’accord (…) qu’une armée européenne n’est pas quelque chose qui va arriver de sitôt, mais ce qui peut venir bientôt si les Etats membres s’engagent, c’est une avancée en matière de défense européenne », confiait, début septembre, Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité. « Dans 50, 60, 100 ans, qui sait? », s’était-elle interrogée.

 

À Bratislava, Mme Mogherini n’a pas dit autre chose, en réponse au ministre britannique. Ainsi, l’objectif des mesures qui seront discutées lors de la réunion n’est pas de mettre sur pied une « armée européenne » – qui n’est prévue par aucun traité – mais d’ »user des instruments déjà en notre possession pour avoir une défense européenne plus efficace, en pleine complémentarité avec l’Otan. » Et d’insister : « Il n’y a là rien d’idéologique, on parle des choses très concrètes que l’on peut faire. »

 

Pour autant, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, ancien Premier ministre d’un pays qui n’est pas membre de l’UE [la Norvège, ndlr], ne partage pas les craintes de Londres.

 

« Il n’y a pas de contradiction entre une défense européenne forte et une Otan forte. En réalité les deux se renforcent l’un l’autre », a-t-il en effet déclaré, au côté de Mme Mogherini. Et d’ajouter que le dialogue entre l’Otan et l’UE doit être « transparent et ouvert de manière à s’assurer que nous renforçons réellement l’Europe, la défense européenne, mais aussi la coopération transatlantique. »

 

 

Ya Rab Yeshua.

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Idée bien utopique que de vouloir créer cette nouvelle entité dont on a du mal à voir les contours. Quand on voit déjà les problèmes sur le terrain,  liés à la superpositions des autorités entre autres dans des missions ou exercices mettant en oeuvre les différents organes militaires et civils de sécurité dans chacun des pays. Listons les différents intérêts de chaque pays et l'état de leur armée,  et nous pourrons vite nous rendre compte que nous devrons encore mettre la main à la poche en tant que plus gros contributeur d'une force dont la capacité d'intervention sera sclérosée par des idéaux divergents.

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Les USA souhaitent se désengager de la défense du Vieux Continent car leurs intérêts en tant que 1re puissance économique et militaire dans le Monde sont ailleurs.

Aussi poussent-ils Angela MERKEL leur plus fidèle soutien en Europe à accélérer le processus. La France suit. Que pourrait-elle faire d'autre ?

Economiquement fragile, absent de la scène internationale en termes de diplomatie (il suffit d'observer nos changements de posture sur le dossier syrien), nous tentons de nous faire entendre en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité et acteur principal hors de l'Europe de la lutte contre le terrorisme.

Les Britanniques n'adhèrent pas à cette idée de Défense commune car ils tiennent à conserver leur libre arbitre en matière de politique étrangère et, par voie de conséquence, en matière de défense. BREXIT oblige, je les comprends. Ils n'attendent rien de l'Europe et surtout pas, une fois les amarres largués, de lui devoir quoi que ce soit.

L'affaire n'est pas mûre, loin s'en faut.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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