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UED 2016


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Les 5 et 6 septembre, à l'école Polytechnique de Palaiseau (91), se déroulera la 14e édition des universités d’été de la Défense, rendez-vous incontournable de la rentrée. Cette année le thème choisi est « Préparer la guerre ; conduire les opérations ; gagner la paix ».

Défense.gouv

ou

UD.org

Cérémonie d'ouverture , revue des troupes.

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Accueil de M. Michael Fallon, ministre de La Défense britannique .

 

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La 14e université d’été de la défense relève l’étendue des menaces sur notre société. Opération Sentinelle, réserve, Garde nationale, toutes les pistes sont ouvertes pour protéger notre territoire.

Depuis 2011, nous basculons progressivement dans une nouvelle ère dangereuse, où le terrorisme islamiste radical le dispute au retour des Etats de puissance comme la Russie de Vladimir Poutine. La 14e université d’été de la Défense, lundi 5 septembre dans les murs de l’école Polytechnique, réfléchit à ces évolutions instables qui poussent « des bandes armées à vouloir devenir un Etat et des Etats à se conduire parfois en bandes armées », selon la formule du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

Cette nouvelle donne sécuritaire réclame une adaptation permanente et et de « disposer d’un modèle complet d’armée pour faire face à toutes les menaces probables et l’ensemble des menaces possibles ». Ce qui doit conduire la France à augmenter son budget de Défense pour atteindre les 2 % du PIB (1,5 % environ aujourd’hui) comme l’a acté le sommet de Varsovie de l’OTAN.

1 400 sites à protéger

Sur le territoire national, la réflexion est en marche. Depuis dix-huit mois, à quoi servent les 10 000 militaires de l’opération Sentinelle qui s’épuisent dans nos rues (jusqu’à 220 jours d’absence du domicile dans l’année), tandis que la préparation opérationnelle (interarmes) se réduit pour remplir la mission intérieure ? En complément des forces de sécurité intérieure (police, gendarmerie) et sur réquisition des préfectures de police, les militaires surveillent environ 1 400 sites, dont 950 en région parisienne.

Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray, révèle au passage que l'opération Sentinelle a connu ce lundi un infléchissement majeur avec " la quasi généralisation des patrouilles dynamiques " au détriment des gardes statiques, appréciées par certains mais qui font du soldat une cible facile.

Après leur rapport, les députés des Ardennes et du Var, Christophe Léonard et Olivier Audibert-Troin, veulent « mieux déployer les soldats sur le territoire national et aux frontières », « une nouvelle réflexion sur l’état d’urgence et sur le retour d’un service national pour participer à la cohésion nationale et à l’effort de protection ».

Les sénateurs Jean-Marie Bockel et Gisèle Jourda espèrent eux une Garde nationale pour « replacer la réserve opérationnelle au cœur de la défense et du territoire ». Histoire de dire que les militaires d’active ont d’autres chats à fouetter : les soldats passent désormais 50% de leur temps en opération intérieure et 15% en opérations extérieures (contre 5% et 15% auparavant).

Faut-il développer la réserve opérationnelle ou créer une Garde nationale pour remplir cette tâche ingrate mais appréciée des Français ? L’heure est encore à l’observation et l’approfondissement. Mais la menace est là.

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2016/09/05/la-protection-du-territoire-national-est-devenue-une-priorit-14808.html

Ya Rab Yeshua.

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Manuel Valls : « Le pays est à la fois plus fort et moins fort qu’on peut le croire »

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« Dès l’été 2012, nous avons pris conscience que nous changions de menace, que nous faisions face à un ennemi extérieur et intérieur. Mais nous ne pensions pas que cela atteindrait une telle ampleur. »

On apprécie quand le politique abandonne les oripeaux du bateleur pour retrouver des accents de sincérité. C’est si rare et c’est ce qui est arrivé ce mardi matin à l'Ecole militaire, lors de l’université d’été de la Défense (photo AFP) quand le Premier ministre, Manuel Valls, a délaissé son costume laïcard de hussard noir de la République pour partager sa vision de l’avenir sécuritaire de la France. " Parfois, la menace et la dérive possible m'empêchent de dormir. Il faut être capable de répondre par nos valeurs, la laïcité avec force et bienveillance. "

Un moment de politique comme on l'aime.

Le Premier ministre est le premier du genre à être invité à ces ateliers qui réunissent les parlementaires en nombre. Cela démontre, si besoin est, que les questions de défense, de protection du territoire et des citoyens, de résilience, sont redevenues ardemment prioritaires. « Nous avons changé d’époque. C’est la fin d’une forme d’insouciance pour le pays. Nous sommes engagés dans une nouvelle forme de guerre mondiale face à un ennemi, parfois sans visage, le totalitarisme islamiste. » Sans parler des tensions multiples qui affleurent à l’est, au Moyen-Orient et en Afrique.

Valeurs, racines, communautés

Pour Manuel Valls, « si nous sommes attaqués, c’est parce que nous sommes tout simplement la France. Avec nos origines, nos valeurs, nos racines chrétiennes, nos communautés juives et musulmanes. Parce que nous sommes le pays de 1789 et de 1905. Et il est fort probable que ce type d’actes, on cherche à la reproduire ». Si l’Etat islamique recule et s’effrite, la menace endogène reste intense.

La France s’adapte à la nouvelle donne à ce « continuum inédit et majeur entre sécurités intérieure et extérieure ». Et la trajectoire paraît claire : « Pour les dix ans qui viennent, le niveau d’engagements financier et humain ira croissant. » Pour les armées, les forces de sécurité intérieure, les polices municipales et même la sécurité privée.

Retrouver la pleine maîtrise de l’espace Schengen

L’analyse fait consensus chez les élus : l’effort budgétaire en faveur de la sécurité est inévitable, comme pour l’Education nationale. Les 2 % de PIB pour la Défense sont « atteignables ». « Il n’y a pas le choix. » L’UE n’échappe pas à la remise en cause au moment où la Grande-Bretagne s’apprête à s’éloigner : « Si l’Europe veut être cet espace civilisationnelle, elle doit être capable de relever les défis de sa propre sécurité (…) Retrouver la pleine maîtrise de l’espace Schengen. Sinon, c’est la mort de l’Europe. »

Le défi d'une génération

Les conséquences sur notre société de la radicalisation inquiètent également le Premier ministre. « Un défi considérable. » La résilience, « les fractures qui s’élargissent », « les débats abrasifs », « les regards sur nos compatriotes musulmans », « le pays est à la fois plus fort et moins fort qu’on peut le croire ». Manuel Valls, s’il ne pense à 2017, veut rassembler, s'opposer à « l’objectif terroriste de créer les conditions d’une forme de guerre civile, de confrontation. C’est le défi d’une génération. Il faut vivre avec et il faut vivre. Tout cela m’a profondément changé et change l’ordre de mes priorités ».

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2016/09/06/manuel-valls

PS. Sincérité ? Enfumage ? En tous les cas, une bonne manœuvre de communication, à la veille d'échéance politique cruciale.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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