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Rythme opérationnel, mutations… Le nombre de divorces augmente chez les militaires


BTX

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http://www.opex360.com/2017/02/25/rythme-operationnel-mutations-le-nombre-de-divorces-augmente-chez-les-militaires

Quand on est jeune officier ou sous-officier et encore célibataire, le rythme opérationnel et les changements d’affection ne pose pas vraiment de problèmes. En revanche, il en va autrement quand il s’agit de fonder une famille. Comme le disait Sacha Guitry, « le mariage, c’est résoudre à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eus tout seul ». Et la vie militaire cause des difficultés qu’un couple de civils ne connaît pas.

En effet, comme l’a souligné le député Charles de la Verpillière, co-auteur, avec Geneviève Gosselin-Fleury, d’un rapport sur la protection sociale des militaires, « une des caractéristiques de la condition militaire est ses implications pour les familles ». Or, a-t-il ajouté, le « moral du militaire dépend fortement de celui de ce qu’on appelle sa ‘base arrière' » et le « bien-être de la famille est donc une condition essentielle de l’efficacité de nos armées. »

............./............

 

 

Ya Rab Yeshua.

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Il fallait bien s'attendre  à voir surgir, en ces moments de tension opérationnelle extrême, LE gros inconvénient  posé par le choix de vie que doivent faire tous les ambitieux voulant embrasser une carrière dans l'armée ou la police.  Ne pensons pas non plus être les seuls, car les carrières dans le privé à certains postes amènent les mêmes inconvénients. Mais effectivement comment vivre facilement les éloignements de plusieurs mois. il est sémantiquement difficile de nier qu'une vie de couple se fait à deux. Si certains  conjoints s'en accommodent qu'en est-il des enfants. Là ce n'est pas la même histoire. Combien j'ai vu  de collégues partir en retraite divorcés et se retourner sur leur vie à ce moment en se disant qu'ils se retrouvaient seuls. Combien de fois j'ai entendu la rengaine sur les souvenirs de telle ou telle affaire dans un service prestigieux au prix d'un bureau qui devient une maison,  mais immanquablement j'ai entendu aussi la contrepartie " ma femme est partie avec un autre,  mes enfants,  je ne les ai pas vu grandir". Difficile de créer des liens qui n'ont pas existé quand ils doivent l'être pendant l'enfance. Alors évidemment une fois qu'on a fait ce constat,  on fait quoi? Il est là le choix.  Il faut bien que les missions soient accomplies. Pour les célibataires endurci(e)s, le problème n'existe pas. Quoi que paradoxalement certains services" d'élite" apprécient justement cette base arrière familiale psychologiquement sécuritaire. Pour en revenir au sujet, de ce que je vois,  ceux qui s'en sortent le mieux sont ceux qui ont profité d'un bon service en début de carrière et qui ont sû revoir " à la baisse" sans être péjoratif,  leur service de façon à avoir une vie plus classique avec des enfants un peu sur le tard. Après à chacun de voir midi à sa porte mais je vois pas de problème plus gros en matière de rh que ce choix existentiel, qui est un enjeu majeur pour la pérénité des institutions. Je vois bien aussi que le turn over que je prône à titre personnel trouve ses limites dans le fait que si les expérimentés se recasent pour une vie plus rangée,  qui va assurer un encadrement de qualité aux jeunes.?Vaste débat.

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Je partage votre point de vue. Je crois en effet que les mentalités, la société et les mœurs ont bien changé. Rien de plus normal.

Si je prends mon cas qui dans ma génération, post 2e GM, n'est pas isolé, je voyais comme mes frères et sœur mon père au retour de ses campagnes puisqu'il était officier. Ma mère devait être capable de gérer seule le foyer. Les armées de l'époque et le Ministre de la Guerre se foutaient pas mal de la condition militaire et des conditions dans lesquelles vivaient les familles monoparentales. Chacune se démerdait comme elle pouvait sachant, parfois, qu'en garnison les épouses arrivaient à s'entraider.

Les campagnes d'Indochine et d'Algérie ont elles provoqué plus de divorces que d'habitude ? Je ne le pense pas. La 2e GM était passée par là qui avait caparaçonné les esprits.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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Tout à fait.

Les épouses ont pris une autre posture.

A mon époque, et ce n'était pas propre à l'Armée, la femme était pieds et poings liés au foyer et à l'éducation des enfants. La plupart ne cherchaient pas à s'en évader. C'est leur éducation qui le voulait et les avait "conditionnées" à ce rôle.

Aujourd'hui, la société évoluant, la part faite aux femmes dans le monde du travail, leur volonté de s'échapper de leur "condition d'antan" tout cela concourt en effet à un mode de vie de famille bien différent de ce que j'ai pu connaître.

BTX 

Modifié par BTX
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Ya Rab Yeshua.

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Effectivement, à chaque génération sa façon de vivre, la 2 e guerre mondiale a apporté son lot de comportements poursuivis pour la période pré 68, bien compréhensibles à mettre en parallèle avec la condition féminine du moment. Aujourd'hui tout a changé quand on voit ce que représente la 2 ème GM pour un 15-25 ans, dans l'échelle de temps c'est à peut près au même niveau historique que Louis XIV:X.  La liberté est donc plus banale et les concessions moins normales.

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Vrai de vrai.

M'enfin comme dirait Gaston "faut vivre avec son temps".

PS. Gaston Lagaffe célèbre ses soixante ans le 28 février 2017. Image de couverture de l'album édité à cette occasion, une compilation de gags de différentes époques.

«Il pourrait aussi travailler pour un ministère, une ambassade, voire un bureau politique», raconte Jean-Paul Eid en imaginant Gaston Lagaffe sexagénaire.

Ya Rab Yeshua.

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On pourra malheureusement débattre longtemps, s'il n'y a pas de solutions trouvées en haut lieu,  ce qui est difficile car les libertés de choix de chacun sont en jeu, cela va devenir le gros problème humain  des armées à court terme.Les conflits familiaux et divorces amènent des situations psychologiquement difficiles à gérer pour le soldat,  impactant fortement son efficacité professionnelle, avec tous les dangers pour lui et ses collègues. 

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L'armée, comme d'autres institutions de type régalien, fonctionne sur un modèle aujourd'hui largement dépassé. Même si des efforts considérables ont été mis en oeuvre, le principe même de l'institution militaire - et ses corollaires que sont le service public et l'intérêt général - ne peut, ni ne doit, s'adapter aux aspirations de la société post-moderne, voire hyper-moderne selon certains.

Je fais partie de ceux qui pensent que c'est avant tout aux personnes de s'adapter aux contraintes du métier qu'elles sont souhaité embrasser. Attention, je ne dis pas que cela légitime les corvées à merci et la négation du fait familial par les institutions. Seulement, je pense que beaucoup de personnes ne comprennent pas les implications qu'entrainent un engagement au service des autres.

Je pense profondément que c'est à chacun de s'adapter en priorité. Cette adaptation passe, notamment, par l'adéquation entre ses aspirations professionnelles et personnelles. Le problème, c'est de nos jours, la génération Y/Z veut le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière, le tout en comptant sur l'institution qui doit s'adapter à ses désidératas personnels. Cela ne peut évidemment pas fonctionner ...

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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il y a 15 minutes, Aegise a dit :

Je trouve que les femmes d'avant étaient plus courageuses que de nos jours, elles étaient capables de se sacrifier pour leurs enfants

moué je trouve pas que c'est un manque de courage de vouloir travailler et avoir un train de vie correcte que de rester à la maison à faire bobonne en vivant sur un salaire. Puis je trouve au contraire que de rester à la maison c'est la solution de facilité plutôt que de se confronter au monde impitoyable du travail :)

il y a 18 minutes, Aegise a dit :

je prends l'exemple d'amis, ils sont en affectation depuis 7-8 ans dans leur garnison, ils ont rencontré leur femme là, va lui dire qu'elle va quitter Pau ou Draguignan pour Etain.

Oui mais dans ce cas la le pauvre gars qui en a plein le cul d'être dans le nord à moins de chance de venir à Pau car peu vont vouloir quitter cette région. Puis celui qui veut rester dans sa région s'engage comme EVAT, bon dans le cas d'un sous off qui rencontre sa femme après c'est problématique mais au moins on s'engage en connaissance de cause. Certains te diront que les mutations sont nécessaire car cela permet de renouveler les effectifs, nouvelle personne = nouvelle méthode de travail/ remise en question = meilleur efficacité...

Pour en avoir pas mal discuter avec un "pameur" c'est une tâche très complexe de satisfaire tout le monde mais certains prennent vraiment en compte le coté humain et cela sans idée d'un autre temps comme "lui il a fait que le sud il va dans le nord."

Ce que je regrette le plus c'est qu'il n'y est pas un site avec une bourse des permutations en interne, un truc officiel ou chacun peut poster sa demande, c'est le cas sur le site du syndic de pole emploi par exemple. Cela permettrait sans doute de faire des heureux voir des économies pour ceux prêt à être muté pour convenance personnelle donc sans ACR.

 

 

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Aegise : Là on touche un autre problème : la jalousie de ses pairs et le manque de couilles de la hiérarchie ... Dans n'importe quel milieu tu retrouveras malheureusement ces comportements.

Sinon pour le reste, comme je l'ai dit plus haut, il est bien évidement pas question de nier le fait familial et de faire reposer les carences humaines et matérielles sur le dos des engagés. Le problème est malheureusement politique. Le politique a une vision à court terme des objectifs. Il veut pouvoir fermer et ouvrir les vannes comme il l'entend. Même si le phénomène a plus ou moins toujours existé, il particulièrement notable depuis la fin du service avec une gestion des personnelles parfois chaotique. Quand on voit des campagnes massives de recrutement qui se soldent par une mise au non renouvellement des effectifs ou des départs forcés, les engagés ne sont plus dupes : si leur avenir n'est pas assuré, il préfèreront aller ailleurs. Idem pour les programmes d'armements. Développer, cela coute du temps et de l'argent et on ne sort pas une nouvelle arme ou un nouveau système en 2 mois ou alors on achète ailleurs (ce qui s'est heureusement passé pour le HK416, sinon nous aurions eu des FAMAS déglingués jusqu'en 2080).

Maintenant pour en revenir plus précisément au sujet, il est indéniable que l'armée a encore beaucoup de chose à faire pour prendre en compte les familles : logements suffisant en garnison, rotation des effectifs égalitaire etc. C'est à mon sens le minimum syndical. Au delà de ça, c'est aussi aux engagés de s'adapter. Quand on lit sur ce même forum des pères ou mères de famille dont la seule inquiétude c'est de savoir quand ils pourront sortir du CFIM pour voir leur progéniture, ce qu'il y a, selon moi, un gros problème de positionnement ... A terme, on sait ce que ça donne : commando basket / PATC / Réforme ... "Finalement c'était pas fait pour moi" ou comment faire perdre du temps et de l'argent à tout le monde.

Mais je le répète, là n'est pas la question de combattre les militaires qui ont des familles ou accepter le suremploi opérationnel et l'usure des hommes et des matériels comme une fatalité, voire les comportements imbéciles que tu dénonces plus haut. Seulement, l'histoire du divorce au sein des armées transcende toute manière cette seule réalité. C'est un phénomène qui touche toutes les branches de la fonction publique régalienne (allez faire un tour dans un service enquête spécialisé stup dans la police, ou chez les CRS, ou encore dans la fonction publique hospitalière ...). Cette forme de métier qui implique nécessairement une disponibilité, et donc un don de soi, est particulièrement anachronique au regard des aspirations de la société contemporaine. Malheureusement, les gens s'en rendent compte souvent trop tard et/ou, mettent sur le compte de l'institution une situation qu'ils auraient dû anticiper.

il y a 15 minutes, SG5375 a dit :

Une première solution avec l'avancement sur place pour limiter les mutations,  mais ça ne règle pas le soucis principal au coeur du métier avec les absences dûes aux  missions longues opin ou opex. Mais ça serait déjà ça.

A cette question une réponse qui me semble évidente : Recourir à la réserve. On est actuellement sur la bonne voie avec de grandes réformes conceptuelles, tant au niveau de la formation qu'au niveau de l'emploi.

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Le contexte actuelle n'arrange pas grand chose.

Je ne parle pas de la WW2 ou de l'Algerie etc... Mais ce n'est plus la même armée que celle de mes parents.

Je fais partie de la génération juste avant la génération "sentinelle".

Et je pense que actuellement c'est sa le coeur du problème ! 

J'ai pu constater envers une majorité des soldats et aussi personnellement que ces deux mois d'absence alors qu'on est en france fait mal moralement pour les "familles" et surtout pour la troupe. Du fait de la proximité de l'absence (paradoxale mais drolement cruel) et de la mission qui il faut le dire est peu interressante au niveau professionnel.

Autant avant quand mes parents partez en OPEX, Il y avait les 4/6 mois + le camp d'entraînement.... donc on va dire que c'est acceptable pour la famille meme si c'est des sacrifices.

Alors que maintenant, il y a un enchainement qui est plutot violent quand on y repense.

Prenons mon année pour exemple :

5 Semaines montagne + 2 semaine de perm + 3 et demi de camp d'entraînement + 2 semaine de perm + 4 mois opex + 2 semaine de perm + 2 mois de sentinelle. En plus vous rajoutez la prise du service pour le regiment et le service de semaine pour le sergent.

Ca fais pas beaucoup de temps a consacrer a notre famille. Meme si je suis celibataire (sur le papier). Surtout que l'année dernière c'etait un schéma assez similaire. 

Attention, beaucoup dirons "Ouais c'est le metier blabla" mais ca tire quand même sur la couanne. Et a coté le chef de corps dit qu'on est pas en surchauffe.

Pas forcément de solutions miracle, hormis recruté ou revoir nos ambitions operationnelles car a force on fait de la merde et on devient des tocards.

Tous sa pour revenir au sujet, imaginez un pere de famille avec le rythme enoncé au dessus ? Quasiment 250 jours d'absences, normalement que la femme commence a vriller toute seul.

Ou même si on y pense pas tout le temps mais pour les soldats dans mon cas, a 20 ans avec la copine... Avec autant d'absence je me fais pas d'illusions si elle se casse a cause de ça.

Bref tout sa pour dire que les métiers et le contexte sont tres contraignant mais je reste persuadé qu'une meilleur gestion RH et operationnelle ferait un bien fou.

Et que le "modèle" comme le propose SG est le plus viable professionnellement et familialement du moins de mon point de vue.

"What is dead, May never die"

SEM 77 / 499-7

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Il y a 1 heure, SG5375 a dit :

Ah oui ! oh là faut rien dire à Zante,  c'est le gourou  caché  des ZADISTES. Toujours un petit mot sympa pour la maréchaussée. :D:115:

haha :D !

Je suis responsable de tout ... mais pas coupable :D ! haha

Je sais que dans ton bureau tu a une photo de moi et que tu lance des fléchettes sur mon beau minois :X ...

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il y a 3 minutes, SG5375 a dit :

Aie,  je me suis fait cramer :D. Mais non tu sais bien que je t'aime:D j'ai pas le choix il me faut mon quota d’anarchistes dans mes amis :X:X:X

Je suis pas anarchique , je suis un anarchiste gouvernemental :D ! C'est pour le bien du pays et le bien collectif :P

Sinon oui j'ai fouiller un peu ton bureau et j'ai découvert ma photo sur le mur des cons :D ! haha

 

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