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MDR ou sous officier


Oktayovitch

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C'est vrai que vu comme ça...
Mais du coup je ne sais toujours pas sur quel pied danser :lol:.

Ayant demandé des conseils a BTX, je te copie/colle la réponse qu'il m'a donné :
(on parlait des diverses voies pour acceder a un BCA)

- en qualité d'EVAT = quasi assuré

- en qualité d'EVSO au titre de l'ENSOA = pas gagné car il faudra être dans la botte au classement final

- en qualité d'EVSO au titre de l'EMHM = réussir l'agrément technique indispensable sésame pour pénétrer le monde perdu des hommes des montagnes. Mais alpin assuré quasi à vie. Voir avec YAYANNICK brillant élève de l'EMHM.

Donc en qualité d'EVSO s'il faut être dans les meilleurs une fois les 8 mois a l'ENSOA passés pour avoir une chance de passer sous off... En suis-je capable... C'est pas que je doute de moi mais j'y vais avec des pincettes...

Aprés une fois les tests physiques et psychotechniques effectués au CSO, si on as le profil du mec qui pourrait réussir a l'ENSOA j'espère que le recruteur saura nous le dire et qu'il n'essaiera pas de nous envoyer directement au charbon en tant que MDR même si j'ai des doutes...
 

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Faites ce que vous voulez de votre carrière ;)

Si vous souhaitez réellement intégrer un régiment en particulier l'engagement en tant qu'evat est le plus approprié. Vous pouvez par la suite devenir sous-off ou même officier suffit de se bouger et de prouver aux autres mais surtout à vous-même. 

Si vous avez de l'ambition, l'envie d'avoir des responsabilités, de diriger des hommes alors l'engagement en qualité d'evso est plus approprié, vous allez peut être finir dans un régiment qui ne vous attirez pas tout en sachant qu'un sous-off est muté dans sa carrière. 

 

Modifié par GauthierGrg
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La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Merci pour vos réponses en tous cas

Merci GauthierGrg pour ces précisions. Bon bien c'est décidé je commencerais en bas de l’échelle, quitte a en chier c'est pas grave de toutes façon on a rien sans rien et ce que tu viens de dire plus haut vient de m'aider a faire un choix.

Il faut bien se décider a un moment, puis les avis divergent c'est tout a fait normal chacun son avis mais a moi de me faire mon idée je suis tout a fait d'accord. 

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il y a 28 minutes, AD-26 a dit :

C'est vrai que vu comme ça...
Mais du coup je ne sais toujours pas sur quel pied danser :lol:.

Ayant demandé des conseils a BTX, je te copie/colle la réponse qu'il m'a donné :
(on parlait des diverses voies pour acceder a un BCA)

- en qualité d'EVAT = quasi assuré

- en qualité d'EVSO au titre de l'ENSOA = pas gagné car il faudra être dans la botte au classement final

- en qualité d'EVSO au titre de l'EMHM = réussir l'agrément technique indispensable sésame pour pénétrer le monde perdu des hommes des montagnes. Mais alpin assuré quasi à vie. Voir avec YAYANNICK brillant élève de l'EMHM.

Donc en qualité d'EVSO s'il faut être dans les meilleurs une fois les 8 mois a l'ENSOA passés pour avoir une chance de passer sous off... En suis-je capable... C'est pas que je doute de moi mais j'y vais avec des pincettes...

Aprés une fois les tests physiques et psychotechniques effectués au CSO, si on as le profil du mec qui pourrait réussir a l'ENSOA j'espère que le recruteur saura nous le dire et qu'il n'essaiera pas de nous envoyer directement au charbon en tant que MDR même si j'ai des doutes...
 

Tu avoueras qu'il y a quelque chose de contradictoire à dire que "on va tout défoncer EVAT" et "EVSO je suis pas sûr d'y arriver". Comme si l'un était plus facile que l'autre. TheClint a peu ou prou répété ce que j'ai dit la page d'avant : la motivation en tant qu'EVAT s'étiole au fur-et-à-mesure que la situation persiste, celle-ci ne dépendant pas du simple bon vouloir des individus à être des bons gars, mais de toute la machine administrativo-hérarchique qu'il y a derrière.

Quand aux CeR des GRS, ils ne sont pas du genre à brimer une candidature pour le plaisir, au contraire. Ils sont plutôt objectifs sur les chances de réussite selon les désidératas émis. Si un candidat a ses chances en tant qu'EVSO BCA, ben le CeR poussera son dossier. Simple.

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"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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Je ne dis pas que je vais tout défoncer en tant qu'EVAT, même si j'aimerais lol, je serais déjà très content d'y arriver ce serait un bon début.

je pense que lorsque l'on m'a dit "en qualité d'EVAT = quasi assuré" c'était plutôt une façon de me dire que c'était déjà beaucoup plus accessible.


Mais maintenant que je sais qu'en sortant de l'ENSOA on ne choisit pas ou l'on va, que l'on peut finir dans un régiment/bataillon qui risque de ne pas nous plaire et que l'on peut être muté etc... ça m'a pas mal refroidi :lol:.

ça fait beaucoup de questions, beaucoup de doutes sur tout ça mais petit a petit le tout s'éclaircit :m

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2 minutes ago, AD-26 said:

Je ne dis pas que je vais tout défoncer en tant qu'EVAT, même si j'aimerais lol, je serais déjà très content d'y arriver ce serait un bon début.

je pense que lorsque l'on m'a dit "en qualité d'EVAT = quasi assuré" c'était plutôt une façon de me dire que c'était déjà beaucoup plus accessible.


Mais maintenant que je sais qu'en sortant de l'ENSOA on ne choisit pas ou l'on va, que l'on peut finir dans un régiment/bataillon qui risque de ne pas nous plaire et que l'on peut être muté etc... ça m'a pas mal refroidi :lol:.

ça fait beaucoup de questions, beaucoup de doutes sur tout ça mais petit a petit le tout s'éclaircit :m

Si tu peux choisir où tu vas en sortant de st-maix sauf qu'il y'a un classement, le premier a tous les choix ainsi de suite.

Modifié par GauthierGrg
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La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Pour AD26,

A ce stade de votre cheminement, le questionnement qui vous agite est tout à fait normal.

Ne connaissant rien ou pratiquement rien de l'institution, ne maîtrisant pas les modalités de déroulement des divers parcours de sous-officier et d'EVAT, il est logique de se poser la question de savoir quelle voie choisir.

Parlons des points communs entre les deux voies =

- un même statut

- un parcours durablement contractuel pour l'EVAT et pour le sous-officier jusqu'à ce qu'il obtienne le BSTAT, satisfasse certaines conditions techniques et devienne SOC (= sous-officier de carrière)

- une solde quasi identique au commencement. l'EVAT comme le sous-officier peut obtenir l'échelle IV. La différence de traitement se fera au niveau de l'échelon et de l'indice de solde.

- des conditions de vie comparables au régiment, chambre commune pour l'EVAT dans le bâtiment compagnie et chambre individuelle pour le sous-officier dans le BCC

- des droits et des devoirs semblables, soumis à une organisation hiérarchique et à un fonctionnement codifié

- une formation quasi permanente surtout pour le sous-officier qui demeure un "spécialiste dans son et de son domaine de compétences" (l'officier étant avant tout un généraliste "touche à tout" diront les gens polis, "touche à rien" les gens critiques)

- l'EVAT comme le sous-officier peut devenir officier par concours

- tributaire d'une gestion parfois aléatoire et assez complexe à saisir, s'échelonnant du niveau de l'unité élémentaire d'appartenance, en montant au niveau régimentaire pour déboucher, pour le sous-officier, au bureau de gestion compétent de la DRHAT ainsi que pour certains EVAT "avancés" dans leur parcours professionnel.

C'est très schématique, je le reconnais, et sans doute incomplet mais n'étant pas un spécialiste RH..........j'espère avoir été clair.

Pour les différences entre les deux voies =

- le recrutement = l'EVAT s'engage au titre d'un régiment pour un emploi et une durée de contrat donnés. Le sous-officier s'engage au titre d'une Ecole (ENSOA ou EMHM) pour un DS donné.

- le sous-officier agit au niveau de la mise en œuvre. L'EVAT est un exécutant jusqu'à ce qu'il acquiert une autonomie professionnelle suffisante pour devenir, lui aussi, un agent de maîtrise.

- en disant cela, on ne doit pas masquer les responsabilités qui incombent à l'un et à l'autre. Outre sa personne, le sous-officier est responsable des EVAT placés sous son commandement direct ou donnés en renfort de façon temporaire. Je ne dis pas que l'EVAT s'assume tout seul : il est en binôme, en trinôme et au sein d'une équipe dont il est solidairement responsable.

- le sous-officier a une position spécifique dans l'organisation hiérarchique = entre l'EVAT subordonné et placé sous les ordres d'un CDS ou d'un chef de service. Pas facile car il lui faut défendre son cercle de responsabilités. Il ne peut le faire que grâce à sa compétence qui relègue "en temps de paix et au quartier" l'officier chef de section à son rôle de gestionnaire et d'organisateur. Il ne doit recevoir d'ordre que de son chef de section ou de service. Les interférences fréquentes sont les maux de la "fluidité du commandement". On ne peut avoir plusieurs chefs à la fois.

- en termes de gestion, le sous-officier est assujetti à la mutation. Ce qui signifie que, dans son parcours, le sous-officier selon sa "technicité" peut être amené à servir en métropole comme à l'étranger (hors OPEX), en régiment, en EM et en administration centrale, hors armée de terre ce qui est moins ou quasiment pas le cas pour l'EVAT. Par ailleurs, même si EVAT et sous-officier sont confrontés à des règles générales d'avancement précises, l'avancement du sous-officier obéit à des spécificités contraignantes.

Des spécialistes apporteront leur contribution à ce "drap de lit" encore une fois "simpliste et idyllique".

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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  • 5 mois plus tard...

Plus d'internet depuis un moment, pas mal de problèmes qui sont en train de se régler donc mon ambition de m'engagé a été pas mal repoussée, mais j'ai toujours cette idée en tête, j'ai même hâte. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, dés que tout rentre dans l'ordre je fonce.

Cependant merci beaucoup pour tes réponses BTX tu m'as clairement dit tout ce que je voulais savoir, et je reste donc sur mon choix primaire qui était de commencer en bas de l’échelle. C'est super ce que tu fais pour les petits nouveaux, merci à vous les gars en tous cas c'est bien aimable :m:115:

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Pour ma part , l'avantage du MDR , c'est le peu de responsabilité et le fait d'être au régiment jusqu'a la fin .

Donc pour une personne qui ne veut pas être muter , ou de devoir s'occuper de plein de dossier administratif ect ... c'est une bonne option .

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Le 27/06/2017 à 10:13, jeremy2501 a dit :

Je me suis engagé comme toi a 26 ans et a "l'epoque" c'etait 25 ans pour les sous off. J'aurai choisi militaire du range quand meme pour etre sur d'etre TAP. Mais avec le recul c'est assez delicat. A 26 ans tu est mature et responsable , et dans mon regiment 99,9% des cadres te voi comme un gamin car tu es 1ere CLasse et veulent limite t'apprendre a passer le balai . Tu as 0 responsabilités j'ai vraiment l'impression de regresser... si c'etait maintenant je signerais sous off . Un mec de 18 ans je dis pas . Mais a 26 ans pose toi bien ces questions . Sauf si ca ne te derange pas de realiser des taches ingrates pendant 2-3 ans et pas seulement le menage le matin mais toute la journee. Apres cela est peut etre du a mon regiment. En esperan t'avoir aiguillé. 

je fait actuellement mes classes et j'ai 28 ans.. je ne suis pas vraiment d'accord avec toi.

je pense que ca depend egalement de l'encadrement.

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