Corée : le calme avant la tempête ?

[BTX]

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La radicalisation du discours belliqueux de la Maison-Blanche à l’égard de Pyongyang ajoutée aux échanges diplomatiques entre Séoul, Tokyo et Pékin pour faire stopper le programme nucléaire nord-coréen, ainsi que la multiplication des exercices militaires américains tout autour de la péninsule pousseraient Kim Jong-un à réaliser un essai combinant vecteur et ogive thermonucléaire pour démontrer le caractère opérationnel de son programme nucléaire.

Plusieurs signes tendent à faire penser qu’un tel essai serait imminent.

Des secousses sismiques de faible importance ont été détectées près du Mont Mantap, où s’est déroulé le dernier test nucléaire. Mais c’est un autre centre d’essais, celui de Punggye-ri, qui enregistre la plus grande activité. Alors que cinq tests ont déjà été réalisés au niveau du portail nord, les derniers clichés réalisés par les satellites commerciaux démontrent que personnels et véhicules s’activent au niveau du portail ouest. En outre la présence de matériel de forage et la hauteur des monticules de gravats démontrent que les travaux d’excavation destinés à aménager un nouveau tunnel de test sont sur le point de s’achever.

Mais se sachant observés, les Nord-Coréens pourraient également chercher à détourner l’attention avec des préparatifs d’essais souterrains pour sidérer la communauté internationale à la faveur des fêtes de fin d’année. Pour démontrer à la face du monde que la Corée du Nord est une puissance nucléaire, Kim Jong-un a en effet besoin d’un test atmosphérique. Il en a d’ailleurs fait le souhait le 22 septembre dernier.

D’autres clichés réalisés au cours du mois de novembre ont démontré une intense activité sur le chantier du nouveau sous-marin lanceur d’engins opérationnel, le Sinpo C, alors que Pyongyang dispose déjà d’un démonstrateur, et que les tests d’éjection du missile balistique russe KN-11 se poursuivent depuis juillet dernier.

Mais surtout, l’US Navy est convaincue qu’un tir depuis un sous-marin serait imminent en raison de la configuration à proximité du hangar du Sinpo C qui laisse penser qu’une mise à l’eau pourrait intervenir à tout moment. La Navy a initié mercredi dernier au Japon le déploiement de patrouilles au large de la Corée du Nord, des avions de renseignement EP-3E ARIES II de l’escadron VQ-1, depuis la base de Kadena à Okinawa.

[Invité]

Pour la chine et la russie , tirailler par leurs envies de passer pour des nations respectables et l'envie de défier la puissance américaine dans la péninsule qui prends de plus en plus d'ampleur mal grès eux .

 La méthode forcenée de Pyongyang est un handicape car il amène à un renforcement de la politique des USA/Corée du sud/japon .

Ce qui dérange la chine , d’où le retrait progressif du soutien de la chine avec la Corée du nord , est l'acceptation de sanctions de l'onu ect ...

Sans oublier que la crainte des habitants peut amener à une migration massive des coréens en Chine .

Du coup d'un coté il y a la chine , qui veut préserver sont image pour lui garantir les joies de l'économie mondial puis de l'autre la Corée du nord qui veut rendre pérenne sont Etat via la force nucléaire .

C'est un jeu d'échec mondial , on va voir qui va finir en échec et mat !

[BTX]

https://www.ttu.fr/coree-nord-nouveau-lanceur-preparation/

Corée du Nord : nouveau lanceur en préparation

Comme annoncé la semaine dernière par TTU, Pyongyang est bien en train de réaliser un nouveau lanceur, Unha 4, destiné à placer en orbite cette année un nouveau satellite. Le centre de recherche de Sanun-dong, spécialisé dans la production de missiles balistiques, est en charge du projet et a reçu la visite de Kim Jong-un le 21 décembre.

Les clichés satellites confirment qu’une intense activité anime actuellement le bâtiment d’assemblage, et qu’un convoi a livré le 2 janvier le premier étage de la future fusée. Le vice ambassadeur de Corée du Nord à l’Onu, Kim In-ryong, a confirmé que Pyongyang planifiait en effet le lancement de nouveaux satellites.

A l’instar de l’usage dual du moteur R-7 soviétique, la RPCN pourrait utiliser son nouveau moteur de 80 tonnes de poussée testé l’année dernière et intégré au missile intercontinental Hwasong 15. Une capacité permettant d’espérer la mise en orbite de satellites de nouvelle génération d’un poids largement supérieur aux 200 kg du Kwangmyongsong-4.

Si les préparatifs de ce lancement prévu pour le 70e anniversaire de la création de la RPCN risquent de compromettre les avancées diplomatiques actuelles entre les deux Corées, pour Kim In-ryong ce projet reste prioritaire. Un lancement qui pourrait être précédé de nouveaux tirs balistiques en réponse aux manœuvres américano-coréennes à la fin de l’hiver destinées à achever la mise en place d’un dispositif militaire commun contre Pyongyang.