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Cinq morts dans le crash de deux hélicoptères de l'armée


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crash-helico-2.jpg

Au moins cinq personnes sont décédées ce vendredi matin dans le crash de deux hélicoptères de l'armée près du lac de Carcès, dans le Var, affirment nos confrères de Var-Matin.

Les deux appareils se sont écrasés entre Cabasse et Carcès, sur les rives du lac, à proximité d'une station Véolia. Dans un communiqué, la préfecture du Var précise qu'il s'agit d'hélicoptères de l'École de l'aviation légère de l'armée de terre (EALAT) du Cannet des Maures (Var).

Deux Dragons et un hélicoptère de gendarmerie ont été déployés sur place. Des recherches sont en cours pour retrouver la sixième personne à bord de ces appareils.

http://www.ledauphine.com/france-monde/2018/02/02/cinq-morts-dans-le-crash-de-deux-helicopteres

http://www.varmatin.com/faits-divers/info-var-matin-cinq-morts-dans-un-crash-impliquant-deux-helicopteres-a-cabasse-205013

Modifié par GauthierGrg
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La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Triste nouvelle et d’autant plus touchante quand elle touche la jeunesse motivée à un engagement durable auprès de nos forces. 

Triste nouvelle egalement, car elle emporte avec elle aussi des hommes d’experiences qui assurent en permanence la transmission de nos savoirs-faire et de notre savoir-être. 

307ème promotion de l'ENSOA. 

Au Danger, mon plaisir. 

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il y a 16 minutes, Aegise a dit :

Il n'y en avait pas...

Je ne comprends pas le kiproko, n'importe qui va dans les fichiers "opération" sur le réseau interne et peut voir les ordres de vols signés par le Chef de Corps, l'OSV (officier sécurité des vols) et ainsi les équipages constitués pour la mission comme partout.

Merci les médias qui relaient des info's au pifometre 

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La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Il y a 2 heures, GauthierGrg a dit :

Merci les médias qui relaient des info's au pifometre 

C'est malheureusement la base de trop de journalistes. En réponse ils nous disent que c'est à cause de nous car on ne veut pas donner les infos. Mais quand on donne de vraies données ils sont encore foutus de raconter des cracs pour faire du sensationnel. Ils n'y a aucun respect, s' ils peuvent alourdir le bilan pour faire du bruit, pas de soucis. 

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/02/03/crash-du-var-les-biographies-des-cinq-pilotes-de-l-alat-19023.html

Le Sirpa Terre a diffusé vendredi soir les biographies des cinq pilotes tués lors du crash de deux Gazelle de l'EALAT. Il s'agit des : 
- lieutenant Sébastien GREVE (4e RHFS)
- capitaine Quentin GIBERT (4e RHFS) 
- capitaine François MILLE (EALAT) 
- capitaine Patrick VASSELIN (EALAT)
- lieutenant-colonel Stéphane CHAON (EALAT).

Voici leur biographie respective:

Lieutenant-colonel Stéphane CHAON (au centre de la photo)
Né le 20 décembre 1973 à Grenoble (38), le lieutenant-colonel Stéphane CHAON a servi la France durant plus de 23 ans. Le 1er octobre 1994, il s’engage au titre de l’école nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent. Il continue sa formation à l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre à Dax et obtient brillamment son brevet de pilote. Il rejoint le 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain le 22 janvier 1996. Il participe à une opération extérieure en ex-Yougoslavie du 3 mars au 26 juin 1998. En 1999, il est admis à l’école militaire interarmes de Coëtquidan. Brillant et obtenant des résultats éloquents, il se classe 3e de sa promotion sur 153 élèves officiers. Il est nommé lieutenant le 1er août 2001 et rejoint à cette date l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre pour continuer sa formation technique. Volontaire et perfectionniste, son aisance et son assurance lui permettent de devenir très rapidement un excellent chef de patrouille. En 2002, il est affecté au 5e régiment d’hélicoptère de combat de Pau en qualité de chef de patrouille. Particulièrement expérimenté, il possède une excellente maîtrise technique et tactique et s’investit dans l’instruction qu’il affectionne tout particulièrement. Le 1er août 2005, il est promu capitaine. Il est muté en juillet 2007 au groupement aéromobile de la section technique de l’armée de Terre à Chabeuil et prend le commandement de l’escadrille des moyens aériens. Officier particulièrement rigoureux, il permet à son escadrille de réaliser l’ensemble des missions d’expérimentations et obtient ainsi d’excellents résultats. En 2009, il rejoint l’école franco-allemande au Cannet-des-Maures en qualité de chef de cellule gestion des moyens, puis en tant que responsable de l’organisation des tirs. Faisant preuve d’une très grande capacité d’analyse et de synthèse, il agit avec rigueur et professionnalisme. Il obtient le diplôme d’état-major en 2010 et est promu commandant le 1er août 2011. Ses grandes qualités de pédagogue l’amènent, en 2013, à rejoindre la base école général Lejay en qualité de chef de la formation « hélicoptère reconnaissance attaque ». Il s’implique dans la réorganisation des capacités de la division. Il est promu lieutenant-colonel le 1er août 2017. Le vendredi 2 février 2018, deux hélicoptères de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre basés au Cannet-des-Maures se sont écrasés près de la commune de Carcès. L’accident s’est produit lors d’un vol d’instruction. Le lieutenant-colonel CHAON trouve la mort dans cet accident. Il totalisait 2500 heures de vol. Le lieutenant-colonel CHAON est titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille commémorative française avec agrafe « ex-Yougoslavie ». Marié et père d’une fille, le lieutenant-colonel CHAON est mort en service.

Capitaine Quentin GIBERT (1er à gauche)
Né le 23 mai 1988 à Roanne (42), le capitaine Quentin GIBERT a servi la France durant plus de 10 ans. Le 1er novembre 2007, il s’engage en qualité d’élève sous-officier à l’école nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent. Il est nommé sergent le 1er mars 2008. A l’issue de sa formation initiale, il rejoint l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) de Dax le 30 juin 2008. Travailleur consciencieux, il s’investit totalement dans l’instruction dispensée au cours de pilotage. Enthousiaste et dynamique, il obtient aisément l’adhésion de ses pairs. Breveté pilote, il est nommé aspirant le 1er avril 2010 et rejoint le 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg le 19 avril. Extrêmement motivé par sa spécialité de pilote sur hélicoptère de reconnaissance et d’attaque, il prend à cœur ses nouvelles fonctions. Il progresse régulièrement tant sur le plan tactique que technique. Il est nommé sous-lieutenant le 1er avril 2011. De mars à juillet 2013, il sert en renfort temporaire au sein du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre à Djibouti. Très disponible, il se porte ensuite volontaire pour suivre des stages de qualification opérationnelle et poursuit sa carrière en escadrille de combat. Il est promu lieutenant le 1er avril 2012. Il se perfectionne alors et obtient les qualifications survie en mer, vol tactique et appontage. De janvier à avril 2014, il est projeté au Mali au titre de l’opération « SERVAL » en qualité de pilote sur hélicoptère « GAZELLE ». Ses excellentes qualités humaines et techniques, sa rigueur et son calme lui permettent de s’illustrer lors de missions de reconnaissances périlleuses en vallée d’Ametetaï. A son retour en métropole, il prend la fonction d’adjoint au chef de la cellule opérations de l’escadrille. Il suit un stage de survie OTAN en Norvège. Il est promu capitaine le 1er avril 2016. Le 1er août 2016, il est sélectionné pour servir au 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau et rejoint la 2e escadrille des opérations spéciales. Qualifié « opérateur régiment hélicoptères actions spéciales » (ORHAS), toujours sur « GAZELLE », il sert à nouveau en opération extérieure en bande sahélo-saharienne. Il est ensuite de nouveau projeté de juin à août 2017 pour un exercice sur le territoire de Djibouti. Le vendredi 2 février 2018, deux hélicoptères de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre basés au Cannet-des-Maures se sont écrasés près de la commune de Carcès. L’accident s’est produit lors d’un vol de formation en vue d’obtenir une nouvelle qualification. Le capitaine GIBERT trouve la mort dans cet accident. Il totalisait plus de 1100 heures de vol (dont 260 de nuit). Le capitaine Quentin GIBERT est titulaire de la médaille outre-mer et de la médaille d’argent de la défense nationale. Agé de 29 ans, marié, il est mort en service.

Capitaine François MILLE (2e à gauche)
Né le 1er avril 1982 à Dieppe (76), le capitaine François MILLE a servi la France durant plus de 16 ans. Le 1er septembre 2001, il s’engage au titre de l’école nationale des sous-officiers d’active à Saint-Maixent l’Ecole. A l’issue de sa formation initiale, il choisit de servir à l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre à (EALAT) Dax et entame sa carrière dans le domaine de l’aérocombat. . Brillant élève, il obtient son brevet de pilote d’hélicoptère et rejoint en juin 2003 le 3e régiment d’hélicoptères de combat stationné à Etain. Après quelques mois de présence au régiment, il est projeté en République de Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération Licorne comme pilote de combat sur « Gazelle ». Il accomplit chacune de ses missions avec professionnalisme. Il effectue deux autres mandats en République de Côte d’Ivoire en 2005 puis en 2006. Il est à nouveau désigné pour servir en Afghanistan en 2009 puis en 2010 en qualité de pilote puis chef de bord. Ses compétences techniques et ses connaissances tactiques contribuent à l'excellente réalisation des missions opérationnelles qui lui sont confiées et font de lui un élément moteur au sein de son unité. Participant à de nombreuses opérations aériennes dans des conditions délicates en territoire hostile, il démontre au quotidien l’étendue de son savoir-faire. Doté de remarquables qualités professionnelles et humaines, il est recruté en tant qu’officier sous contrat pilote et est promu lieutenant le 1er septembre 2010. A l’été 2012, il est affecté à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre au Cannet-des-Maures. Motivé et soucieux d’aller toujours de l’avant, il obtient la même année sa qualification de moniteur sur hélicoptère de reconnaissance et d’attaque. Très attaché à la qualité de la formation dispensée et doté d’une riche expérience, il s'impose naturellement auprès des stagiaires. Sa disponibilité et son investissement personnel sont unanimement appréciés et reconnus. Il obtient en 2016 sa qualification de chef patrouille. Le vendredi 2 février 2018, deux hélicoptères de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre basés au Cannet-des-Maures se sont écrasés près de la commune de Carcès. L’accident s’est produit lors d’un vol d’instruction. Le capitaine MILLE trouve la mort dans cet accident. Il totalisait 3100 heures de vol. Titulaire de la médaille d’or de la défense nationale, il est également décoré de la médaille d’outre-mer avec agrafe « République de Côte d’Ivoire » et de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan ». Au cours de sa carrière, il est félicité puis cité à deux reprises, dans le cadre du plan HEPHAISTOS puis dans le cadre de l’opération PAMIR en Afghanistan. Agé de 35 ans, marié et père de deux enfants, le capitaine François MILLE est mort en service.

Capitaine Patrick VASSELIN (2e à droite)
Né le 18 novembre 1965 à Vitry-sur-Seine (94), le capitaine Patrick VASSELIN a servi la France pendant plus de 33 ans. Il intègre l’école nationale des sous-officiers d’active le 1er octobre 1985. Passionné d’aéronautique, il poursuit sa formation à l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) à Dax. . Affecté en 1986 au 1er régiment d’hélicoptères de combat à Phalsbourg comme pilote hélicoptère d’attaque, il montre d’emblée un goût prononcé pour les responsabilités et le commandement. Il prend part à l’opération Daguet en Arabie Saoudite en 1990 où il s’illustre en participant à sept missions de reconnaissance offensive. Qualifié chef de bord sur hélicoptère léger « appui protection et antichar » l’année suivante, il complète sa formation en obtenant le certificat tireur « missile HOT ». Le 1er août 1994, il est muté au 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain. Chef de bord expérimenté et aguerri, il effectue une mission en mer à bord du transport de chaland de débarquement Siroco en 1998. Travailleur inlassable, il réussit successivement son brevet de moniteur sur hélicoptères et le concours d’admission des officiers d’active des écoles d’armes. Il rejoint ainsi l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre au Cannet-des-Maures en 2000 pour y effectuer sa scolarité. Déterminé et motivé, il termine brillamment sa formation d’officier par l’obtention de la qualification de chef de patrouille. En 2001, il est affecté au 6e régiment d’hélicoptères de combat à Compiègne. Chef de patrouille et moniteur compétent, il transmet avec enthousiasme et pédagogie son savoir-faire aux jeunes pilotes. En janvier 2002, il est engagé comme chef de patrouille au Kosovo puis il embarque en décembre sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. En 2004, il est à nouveau projeté au Kosovo, puis en République de Côte d’Ivoire. Il manifeste durant ces opérations de très belles qualités professionnelles. Le 1er juillet 2007, il est muté au 1er régiment d’hélicoptères de combat à Phalsbourg. Officier passionné par son métier, il est apprécié pour son goût de l’effort et son exemplarité en toutes circonstances. C’est tout naturellement qu’il se voit ainsi confier le commandement de l’escadrille de commandement et de logistique en 2010. A la tête de son unité, il emporte aisément l’adhésion de ses subordonnés et obtient d’excellents résultats. A l’été 2012, il retrouve l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre au Cannet-des-Maures. Moniteur expérimenté et chef de la filière tactique, il s’implique dans la conception et dans la conduite de la réorganisation des actions de formation et réalise un travail de très grande qualité. Le vendredi 2 février 2018, deux hélicoptères de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre basés au Cannet-des-Maures se sont écrasés près de la commune de Carcès. L’accident s’est produit lors d’un vol d’instruction. Le capitaine VASSELIN trouve la mort dans cet accident. Il totalisait 5400 heures de vol. Le capitaine Patrick VASSELIN est chevalier de l’ordre national du mérite, titulaire de la médaille de l’aéronautique, d’une citation avec attribution de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures, de la médaille d’or de la défense nationale, de la médaille outre-mer avec agrafe « Tchad », « République de Côte d’Ivoire », « Moyen-Orient », et de la médaille commémorative française « ex-Yougoslavie ». Agé de 52 ans, marié et père de quatre enfants, le capitaine Patrick VASSELIN est mort en service.

Lieutenant Sébastien GREVE (1er à droite)
Né le 11 mars 1987 à Valence (26), le lieutenant Sébastien GREVE a servi la France durant plus de neuf ans. Le 26 février 2009, il s’engage en tant qu’officier sous contrat pilote et rejoint les écoles de Coëtquidan. Nommé aspirant à compter du 1er avril 2009, il s’investit dans sa formation et manifeste un goût de l’effort prononcé. Il poursuit ensuite son cursus et rejoint l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) à Dax le 30 juillet 2009. Elément moteur au sein de son stage, il est très apprécié pour son comportement exemplaire et sa rigueur. Il obtient son brevet de pilote de combat sur hélicoptère « Gazelle » le 1er juin 2011. . Il est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat à Phalsbourg le 14 juin 2011. Jeune officier, il est un pilote sérieux et assidu dans la poursuite de ses formations et obtient rapidement ses qualifications complémentaires. Il est promu sous-lieutenant le 1er mars 2013. Pilote opérationnel performant et excellent sportif, il est particulièrement motivé pour le domaine de l’aérocombat. Il est également qualifié officier renseignement et promu lieutenant le 1er mars 2014. Engagé en opération extérieure en République Centrafricaine, au sein du sous-groupement aéromobile de l’opération Sangaris d’octobre 2014 à février 2015 en tant que pilote sur Gazelle Viviane, il fait preuve à la fois d’endurance, de rusticité, de professionnalisme et de sérénité sachant ainsi s’adapter à toute situation et faire face aux missions complexes qui lui sont confiées. Il réussit les tests de sélection et rejoint le 1er août 2016 le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales en tant que pilote « Gazelle ». Il réussit brillamment son stage d’ « opérateur régiment hélicoptères actions spéciales » (ORHAS). Officier d’une grande droiture morale et donnant en permanence le meilleur de lui-même, il s’intègre aisément au sein de son escadrille et s’imprègne très vite de l’état d’esprit des forces spéciales. Le vendredi 2 février 2018, deux hélicoptères de l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre basés au Cannet-des-Maures se sont écrasés près de la commune de Carcès. L’accident s’est produit lors d’un vol de formation en vue d’obtenir une nouvelle qualification. Le lieutenant GREVE trouve la mort dans cet accident. Il totalisait plus de 900 heures de vol (dont 200 de nuit). Le lieutenant GREVE est titulaire d’une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze le 1er septembre 2015, de la médaille outre-mer avec agrafe « République de Centrafrique » et de la médaille d’argent de la défense nationale le 1er janvier 2016. Agé de 30 ans, marié et père de 4 enfants, le lieutenant GREVE est mort en service.

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http://www.lepoint.fr/societe/var-au-moins-cinq-morts-dans-le-crash-de-deux-helicopteres-de-l-armee-02-02-2018-2191579_23.php

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La collision en vol privilégiée

« L'hypothèse de travail est celle d'une collision entre les deux appareils », a déclaré le procureur de Marseille vendredi lors d'un point presse improvisé aux côtés de Florence Parly, arrivée sur place dans l'après-midi.

Précisant sur le tarmac de l'EALAT et dans un silence de plomb que les deux Gazelle de l'École de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) du Cannet-des-Maures n'étaient pas équipées de boîte noire, Xavier Tarabeux a ajouté que l'hypothèse d'une collision des appareils avec une ligne haute tension était par contre « exclue ». Si la collision en vol est privilégiée, « compte tenu des premiers éléments », le lieu exact et la raison de cette collision sont par contre inconnus, a ajouté le procureur de Marseille.

Xavier Tarabeux a précisé que les deux appareils s'étaient écrasés à 600 mètres de distance, l'un sur la départementale D24, l'autre dans un bois, et que « les pilotes étaient expérimentés, y compris les stagiaires à bord ».

Selon l'adjoint au général commandant l'EALAT, ce sont deux instructeurs, avec une grande expérience, de 3 000 à 5 000 heures de vol, qui étaient aux commandes des deux appareils. « Je ne crois pas que ce soit une erreur de pilotage, peut-être une erreur d'inattention, ou un problème mécanique », avait-il déclaré plus tôt à l'AFP, juste avant ce point-presse.

L'accident a eu lieu entre 8 h 30 et 8 h 45, a précisé le procureur, très peu de temps donc après leur décollage, vers 8 h 30, alors que l'exercice prévu n'avait pas encore commencé. L'enquête a été confiée au parquet de Marseille, compétent via son pôle chargé des affaires militaires, et elle est menée par la section de recherches de la gendarmerie de l'air. Le Bureau enquête accident défense est également saisi, a précisé Xavier Tarabeux.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/02/05/crash-des-gazelle-une-celebration-religieuse-mercredi-7-au-l-19024.html

Une info du Diocèse aux armées=
"Mgr de Romanet, évêque aux armées, présidera la célébration religieuse mercredi 7 février 2018 au Luc-en-Provence et sera auprès des familles et des frères d'armes des militaires décédés dans le crash d'hélicoptères.

L'évêque aux armées françaises et les aumôniers militaires s'associent à la douleur des cinq veuves et des dix orphelins ainsi qu'à celle de la grande famille des Armées que nous accompagnons de notre prière très particulièrement en ces jours.

L’accident de Gazelle s’est produit, le vendredi 2 février sur la commune de Carcès, lors d’un vol d’instruction de cinq officiers, pilotes de l’aviation légère de l’armée de Terre".

Les honneurs militaires seront rendus le même jour mais les détails n'ont pas encore été diffusés par l'armée de Terre.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/02/06/mercredi-ceremonie-d-hommage-national-aux-cinq-pilotes-de-l-19033.html

Florence Parly, ministre des armées, présidera, en présence du général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, la cérémonie d’hommage national aux cinq officiers, pilotes d’hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), décédés le vendredi 2 février dans un accident, lors d’un vol d’instruction.

La cérémonie se déroulera à la base école Général Lejay, du Cannet-des-Maures (Var) le mercredi 7 février à compter de 14h.

Mardi 6 février
16h30:
- arrivée des cercueils 
- haie d’honneur du personnel de la base école Général Lejay

Mercredi 7 février
11h:
- cérémonie religieuse dans la plus stricte intimité (fermée aux médias)
14h:
- début de la cérémonie 
- Honneurs aux drapeaux 
- Marseillaise 
- Revue des troupes par la ministre des armées puis salut des familles 
- Arrivée des cercueils sur la place d’armes 
- Lecture par la ministre des armées de l’éloge funèbre 
- Remise de décorations à titre posthume 
- Sonnerie aux Morts 
- Minute de silence 
- Marseillaise
15h45 : fin de la cérémonie

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.dioceseauxarmees.fr/37-divers/1764-texte-de-dominique-greve-lors-de-la-ceremonie-religieuse-des-obseques-de-son-fils-le-chef-d-escadron-sebastien-greve.html

 

Texte prononcé par Monsieur Dominique Greve le jour des obsèques de son fils le Chef d'escadron Sébastien Greve, pilote d'hélicoptère au sein des forces spéciales, lors de la célébration religieuse qui s'est déroulée au Luc le mercredi 7 février 2018.

« Chères familles, chère famille militaire et chère nation,

Pardonnez-moi ces quelques mots, mais Sébastien m'accorde de vous souffler quelques lignes.

C'est un humble paysan qui vient avec son petit caillou dans la poche à l'exemple du roi David pour consoler vos peines, souffrances, angoisses ou révoltes

Si cela vous rappelle quelque chose, j'en suis très heureux, et sinon je vous invite à découvrir Celui qui m'habite et me permets de supporter l'épreuve qui nous touche au cœur aujourd'hui.

Soyez certains, vous avez aussi votre petit caillou dans la poche.

J'ai eu la chance d'avoir reçu ce petit caillou le jour de mon baptême.
Beaucoup d'entre vous le possèdent aussi. Ce petit caillou et sa fronde qui est notre cœur peut véritablement faire tomber les plus dures cuirasses qui sont le mal et la souffrance, faisant partie de notre condition humaine.


Notre vie, j'en suis convaincu, ne commence pas le jour de notre naissance, ni celui de notre conception, fruit de l'amour de nos parents, mais nous sommes dans la pensée de l'Auteur de la vie depuis toujours et pour toujours. Notre vie ne s'arrête pas non plus le jour où notre cœur cesse de battre.

Chacun en effet peut constater la soif infinie de nos cœurs que nulle créature ou possession ne peut satisfaire pleinement. Notre soif nous aspire vers des situations toujours plus élevées. La preuve en est, de l'excellence que l'on demande particulièrement à nos pilotes. 

La grandeur de l'homme et de tout militaire, du mécanicien au général,  au ministre, se vérifie à l'aptitude au service et au dévouement pour le bien de l'ensemble et de la nation. Cette soif d'infini est inscrite en chacun et seul l'Infini peut nous combler.

L'Auteur de la vie nous attend chacun à notre moment pour nous combler pleinement, et nous sommes appelés à partager sa Joie dans l'éternité.

A l'exemple de notre Seigneur mort sur la croix qui nous a offert son corps et son sang, nos cinq pilotes ont donné leur corps et leur sang pour notre nation et nous laissent cette espérance : que le plus grand bonheur de l'homme est dans la capacité à se donner.
Le don de la vie est sacré, et c'est en ce sens que le décès /la mort nous afflige tant. 

Cette absence ne peut être comblée qu'avec la perspective de l'éternité et de la consolation éternelle auprès des nôtres et de Celui qui nous a donné la vie.
Cette vie, cadeau précieux et fragile, nous invite à faire grandir ce petit caillou et cette fronde chacun dans nos chemins bordés de roses et d'épines, pour véritablement demeurer en paix et dans la confiance.

 Ce petit caillou doit devenir comète pour illuminer notre pays et enflammer l'amour entre nous, seul bien que nul ne peut nous enlever. Nous sommes dans le creux de sa main, Il tient à nous, veut nous consoler, et nous garder dans l'espérance d'habiter en Sa présence pour toujours.

Pardon Solène, pardon Monsieur le chef de corps, mais le Seigneur voulait Sébastien dans les forces très spéciales de son armée céleste. »

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