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Mali : deux soldats français tués et un blessé


JKS

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Deux soldats de l'armée française ont été tués par l'explosion d'une mine artisanale, révèle l'Agence France Presse mercredi 21 février. 

Selon une source militaire, un troisième soldat serait également blessé. L'explosion se serait produite au moment du passage de leur véhicule blindé sur l'engin explosif.

20 soldats français tués depuis 2014

Selon un précédent décompte de l'Agence France-Presse, 18 militaires ont été tués au Mali depuis le déploiement des forces de l'opération militaire française Serval au Mali et celle qui l'a prolongée, Barkhane, qui a été étendue à cinq pays du Sahel au mois d'août 2014. Un chiffre qui grimpe donc désormais à 20.

Quelque 4.000 troupes françaises sont déployées au Sahel dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane. Malgré un accord de paix signé au printemps 2015, les forces françaises, maliennes et celles de l'ONU (Minusma) sont encore régulièrement visées par des attaques, relate l'Agence France-Presse, bien que les jihadistes ont été dispersés en grande partie dans cette région d'Afrique.

http://www.rtl.fr/actu/international/mali-deux-soldats-francais-tues-et-un-blesse-7792369190

RIP

Modifié par GauthierGrg
  • Sad 1

La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Florence Parly a fait diffuser un communiqué où elle précise les identités des morts de l'attaque de ce mercredi matin, dans l'est du Mali. Voir mon post précédent sur cette attaque dans laquelle un VBL a été détruit.

Ce VBL appartenait au GTD blindé "Dauphin" basé à Kidal depuis juin 2017 et dont des éléments opèrent en ce moment au sud de Gao.

Le texte de son communiqué:
"C’est avec douleur que j’ai appris la mort au combat ce matin au Mali du maréchal des logis-chef Emilien Mougin et du brigadier-chef de 1re classe Timothée Dernoncourt du 1er régiment de Spahis de Valence.
Je m’associe à la douleur de leurs familles, de leurs camarades de l’opération Barkhane et de leurs frères d’armes ; je les assure tous de mon soutien personnel. Nos Spahis sont tombés dans l’accomplissement de leur mission alors qu’ils étaient engagés dans une vaste opération de contrôle de zone dans une région frontalière du Mali avec le Niger. Je salue leur engagement mené au nom de la France et de ses valeurs pour lutter contre le fléau des groupes armés terroristes au Sahel. Leur sacrifice renforce notre détermination à poursuivre ce combat. C’est toute la communauté militaire, aujourd’hui endeuillée, qui exprime sa solidarité et son soutien."

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/02/21/les-victimes-du-1er-spahis-identifies-par-la-ministre-de-la-19083.html

 

More Majorum

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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il y a 35 minutes, Raynor a dit :

Alerte info : le soldat blessé serait le chef de corps du 1er Regiment de Spahis, le Colonel Francois Xavier Héon. 

Blessé Alpha, passé à Bravo. 

Dans tous les cas on ne peut espérer qu'un prompt rétablissement. 

La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.

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Maréchal des logis-chef Emilien Mougin:

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Né le 8 avril 1986 à Gap, le sergent-chef Emilien Mougin a servi la France durant plus de 13 ans.
Il s’engage comme soldat le 1er décembre 2004 au 1er régiment d’infanterie de marine. Il y fait preuve de remarquables qualités militaires dès le début de sa formation. Endurant et dynamique, il se positionne immédiatement parmi les meilleurs et obtient la distinction de 1re classe en décembre 2005. Il effectue alors sa 1re opération extérieure en République de Côte d’Ivoire et se distingue par son professionnalisme. Promu caporal le 1er juin 2007, il poursuit sa formation militaire et obtient ses qualifications de pilote d’engin blindé en janvier 2008. Il est alors projeté au Sénégal où il démontre à nouveau au quotidien sa grande motivation. Ses qualités humaines et sa volonté d’être toujours au meilleur niveau font de lui un élément moteur. Soldat de grande valeur, il obtient brillamment, en 2009, ses qualifications de chef de patrouille. Remarqué pour ses excellentes qualités physiques et son goût du sport, il s’oriente ensuite vers la filière entrainement physique militaire et sportif (EPMS). Le 1er janvier 2011, il est muté au centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de la 3e brigade mécanisée (3e BM) à Angoulême, où il exerce en tant qu’aide-moniteur EPMS. Il est promu caporal-chef au mois de juillet de la même année. Manifestant un fort potentiel et de réelles aptitudes au commandement depuis le début de sa carrière, il rejoint alors le corps des sous-officiers et est promu sergent le 1er février 2012. Il assume alors les fonctions de moniteur EPMS. Cherchant toujours à se perfectionner, il obtient en 2013 une qualification de moniteur de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), puis une qualification en escalade. Après un peu plus de deux ans à servir au CFIM de la 3e BM, le sergent-chef Mougin est muté le 1er août 2013 au 1er régiment de Spahis à Valence. En 2014, il obtient son brevet de moniteur commando. Il est ensuite projeté pour une nouvelle mission, en 2015, en République de Côte d’Ivoire. Il prend part, dès l’année suivante, à la mission SANGARIS en République centrafricaine. Au cours de cette mission, il assure la protection rapprochée du général commandant la force. Pour cette mission, il reçoit un témoignage de satisfaction du niveau de la brigade. Début 2018, le sergent-chef Mougin est projeté dans le groupement tactique désert blindé, dans le cadre de l’opération BARKHANE. Le 21 février matin, alors que le groupement est engagé dans des opérations de contrôle de zone, le véhicule blindé léger dont il est le chef de bord est frappé par un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka au Mali. Le sergent-chef Mougin meurt au combat, des suites de cette explosion. Titulaire de deux lettres de félicitations, décoré de la médaille outre-mer avec l’agrafe « République de Côte d’Ivoire », de la médaille de la défense nationale échelon or avec les agrafes « Troupes de marine » et « Missions d’opérations extérieures », il reçoit le titre de reconnaissance de la Nation et la croix du combattant le 25 février 2015.
Agé de 31 ans, pacsé et père de deux enfants, le sergent-chef Emilien Mougin est mort dans l’accomplissement de sa mission, au service de la France.

Brigadier-chef de 1re classe Timothée Dernoncourt:

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Né le 1er septembre 1985 en Colombie, le brigadier-chef de 1re classe Timothé Dernoncourt a accompli la totalité de sa carrière au 1er régiment de Spahis à Valence. Il a servi la France durant plus de 14 ans.
Le 4 novembre 2003, il souscrit un contrat de volontaire de l’armée de Terre au 1er régiment de Spahis à Valence. Dès sa formation initiale, il fait partie des meilleurs et se fait remarquer pour sa disponibilité et son esprit volontaire. Il souscrit ensuite un premier contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre de quatre ans au sein de l’escadron de commandement et de logistique (ECL). Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er août 2005 puis occupe la fonction de pilote d’engin blindé. Il est alors projeté au Sénégal pour une première mission de courte durée en 2006 durant 3 mois. Soldat de grande valeur, il est promu brigadier le 1er décembre 2006. En 2008, il rejoint le peloton ravitaillement du régiment où il occupera jusqu’en 2013 les fonctions de citernier. Au cours de cette période, il est projeté deux fois à Djibouti, en 2008 puis 2009, pour des missions de courte durée. Son sang-froid et sa maîtrise technique font de lui un soldat digne de la plus grande confiance. Nommé brigadier-chef le 1er juin 2010, il est projeté au Liban l’année suivante en tant que conducteur. A partir de 2013, il occupe le poste de chef de patrouille d’éclairage et d’investigation. Il est nommé brigadier- chef de 1re classe le 1er décembre 2014. Entre 2015 et 2016, il effectue deux missions de 4 mois en République centrafricaine dans le cadre de l’opération SANGARIS. Il y occupe les fonctions de conducteur et de protection d’autorité. Sa rusticité, son endurance et sa disponibilité, mais également ses qualités humaines, sa loyauté et son professionnalisme durant ces opérations forcent l’admiration de ses chefs. Début 2018, le brigadier-chef de 1re classe Dernoncourt est projeté dans le groupement tactique désert blindé, dans le cadre de l’opération BARKHANE. Le 21 février matin, alors que le groupement est engagé dans des opérations de contrôle de zone, le véhicule blindé léger qu’il pilote est frappé par un engin explosif improvisé dans la région de Ménaka au Mali. Le brigadier-chef de 1re classe Dernoncourt meurt au combat, des suites de cette explosion. Titulaire de quatre lettres de félicitations et de deux témoignages de satisfaction, il est également décoré de la croix du combattant, de la médaille d’outre-mer avec les agrafes « République de Côte d’Ivoire », « Liban » et « Centrafrique » et de la médaille de la défense nationale échelon or avec agrafe « Arme blindée cavalerie » et « Missions d’opérations extérieures », du titre de reconnaissance de la Nation, de la médaille commémorative française, ainsi que de la médaille de la protection militaire du territoire.
Agé de 32 ans, le brigadier-chef de 1re classe Timothé Dernoncourt était célibataire. Il est mort dans l’accomplissement de sa mission, au service de la France.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/02/21/les-biographis-des-deux-spahis-tombes-au-mali-19084.html

Comme l'a annoncé plus haut RAYNOR =

" Le chef de corps du 1er Spahis, le lieutenant-colonel François-Xavier Héon, aurait été blessé au cours de l’attaque au Mali. Interrogé, l’état-major des armées à Paris n’apporte aucun commentaire, expliquant que « nous ne parlons jamais des blessés ». Le profil des deux militaires tués, un conducteur d’autorités et un spécialiste de la protection rapprochée, semble confirmer cette information. Une source s’interroge sur le fait de savoir si les terroristes savaient qu’ils visaient un officier supérieur.".

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/mali-chef-corps-1er-spahis-blesse-dans-l-attaque-143837

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Ya Rab Yeshua.

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Il y a 2 heures, BTX a dit :

Une source s’interroge sur le fait de savoir si les terroristes savaient qu’ils visaient un officier supérieur.".

Je suppose que cela restera une information classifiée (si les services concernés parviennent à l'avoir) mais j'aurais été curieux de le savoir. 

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C'est là où certains moyens localement présents sur le théâtre vont être mis en œuvre pour démêler cette affaire. Le VBL était il panaché de fanions accrochés à ses deux antennes ? Quelle était sa position dans le dispositif ? Dans les autochtones qui gravitent autour de l'unité, y a t'il des informateurs qui auraient indiqué la présence et le moyen d'identifier la "cible" ?

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Après sa dépends des chefs , je sais que certains sont vraiment protocole ect ... il faut saluer ect ... alors que d'autre tu fait rien et tu dit juste bonjour , un check de main est voila tout :D !

Manque de respects envers ces chefs ? Non , juste un moyen de ne pas savoir qui ordonne a qui si ont est surveiller ! Après faut savoir ce que l'ont veut , être un chef de guerre ou un chef de parade :X !

Moi on ma toujours appris sur le terrain il y a pas de salut ect ... rien qui pourrait trahir la présence d'un VIP .

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Bah ce que je veut dire , c'est qu'il suffit de détails pour montrer l'importance d'une personne , il suffit d'établir le protocole classique en dehors en zone non fiable ect ... pour donner une cible sur le front au type !

C'est un grand classique de guerre d'éliminer les chefs en 1er . Quand il y a pas de grade ou autre , il suffit de regarder les politesses ect ... pour savoir sur qui taper !

Ce n'est que mon avis , mais le choix d'une cible à sont importance , et parfois pour trouver la faille c'est pas bien compliquer , il suffit de jouer avec les protocoles .

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Mali : le véhicule du chef de corps du 1er Spahis était bien visé par les terroristes

Comme nous le l’évoquions sur ce blog, le VBL (Véhicule blindé léger) du colonel François-Xavier Héon semble bien avoir été directement visé par l’attaque à l’IED (Engin explosif improvisé) sans que la preuve formelle n’ait été établie. L’explosion de l’engin a provoqué, mercredi 21 février, la mort de deux Spahis au Mali. L’officier, chef de corps du 1er régiment de spahis, n’a été que très légèrement blessé dans l’attaque et il reste sur le théâtre à la tête du groupement tactique désert blindé

Le VBL du colonel, sans doute reconnaissable par les antennes spécifiques à la version de commandement, était en cinquième position dans la colonne engagée dans une mission de reconnaissance. L’IED a donc été, selon toute vraisemblance, déclenché à distance sur la base de renseignement fiable. Cela traduit une progression du niveau technique et militaire des combattants ennemis qui ne se contentent plus de déposer des mines explosant au hasard du passage du véhicule.

Deux attaques précédentes, sur lesquels l’état-major des armées n’avait pas particulièrement communiqué, avaient visé des VAB (véhicule de l’avant blindé) pourtant «  désilhouettés » afin de les rendre plus discrets. Les Groupes armés terroristes (GAT) s’attaquent en effet aux véhicules de commandement et sanitaires pour affaiblir les capacités humaines de Barkhane. Ces deux attaques avaient eu lieu le 31 août 2017 et le 11 janvier 2018.

Dans les milieux militaires, on craint l’introduction au Mali des menaces que les troupes françaises affrontaient en Afghanistan. Les IED déclenchés à distance en sont un exemple alarmant et les militaires redoutent désormais les attaques «  green on blue  », c’est-à-dire provenant de soldats locaux en principe alliés, mais travaillant en réalité pour les groupes ennemis. Pour l’heure, aucune attaque de ce type n’a eu lieu au Sahel.

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/mali-vehicule-chef-corps-1er-spahis-etait-bien-vise-terroristes-143952

Ya Rab Yeshua.

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Nos pensées et nos prières vont à leurs proches dans cette douloureuse épreuve.

Pourquoi ne positionne-t-on pas systématiquement en tête de convoi un véhicule MRAP en lieu et place d'un VBL? Surtout dans des pays comme le Mali.

Ces véhicules ont un châssis inférieur en V qui permet d'évacuer l'onde de choc produite par l'explosion et de protéger l'équipage.

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