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La réserve au sein de la Légion


Captain

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Bonjour a tous, 

Je dois effectuer ma FMIR au 2e REP au cours du mois de Juillet et je me pose quelques questions concernant cette dernière.

J'ai lu pas mal de choses pour l'heure et je me demandais si certains pouvaient me fournir des réponses autre que "ça dépend de ton régiment". Sachant que la Légion peut présenter certaines particularités si certains ont déjà fait leur fmir au REP j'aimerais bien avoir leurs réponses et quelques "tuyaux", "conseils" si vous en avez. 

Si au passage certains vont participer a cette fmir et veulent bavarder un peu ils sont les bienvenus !

-Peut on conserver son téléphone pendant la formation? ou peut-être a-t-on des horaires particuliers pour téléphoner ? (au moins le téléphone professionnel)

-J'ai une barbe, vais-je devoir la raser? C'est pas la plus grande des barbes mais ce n'est pas une barbe de 3 jours non plus. 

N'hésitez pas a partager votre expérience ! Merci !

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Salut a tous. Mes questions n'ont pas eu de succès... (ou elles ont parue futiles peut être...)

J'ai pu poser des questions directement au régiment. Pour le téléphone j'ai oublié mais pour la barbe c'est pas possible. Je vais donc devoir sacrifier mes poils "pour la patrie".

J'en profiterai, a l'issue, pour vous faire un RETEX de cette fmir a la légion, car j'ai vu un certain nombre de lecture de ce message j'en déduis donc que cela intéresse des gens.

Je ne pense pas que cela diffère beaucoup d'un autre régiment mais nous verrons bien.

 

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Le 2 REP est très particulier, d'abord par ses activités, ensuite par son insularité.

Normalement les "jeunes légionnaires" pendant l'instruction régimentaire (FTS) ne peuvent pas utiliser leur téléphone. De toute façon, même si maintenant ils peuvent le faire, ils ne peuvent pas sortir du Camp Raffalli pendant leurs heures de liberté

Je ne sais pas si cela s'applique aussi à la réserve, à toi de voir

Autre particularité : la Corse est une ile (c'est banal ça) mais il faut du temps pour aller sur le continent et en revenir. Les légionnaires ne peuvent donc pas quitter l'île sauf pendant leur Permission de Longue Durée.

Donne nous un solide RETEX
 

N'oublie pas non plus que, pendant tes périodes d'activité militaire (tes "convocations"),  tu es, après la FMIR,  un "REPMAN comme les autres", tout au moins sur le plan de la discipline assez stricte qui règne au 2 REP. Seule différence : il t'est interdit de porter le Képi Blanc. Seuls les anciens légionnaires peuvent le porter !

Modifié par Levy Pierre

Militaire d'active

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  • 1 mois plus tard...

L'heure du RETEX est arrivée. Je vais essayer de détailler au max car il s'agit là d'une FMIR NG (Nouvelle Génération) elle est plus longue que l'ancienne. A savoir aussi qu'elle est divisée en 2 partie, un PMR  de 11 jours (non rémunérée...on l'a appris au bout de 8 ou 9 jours, je vous raconte pas l'ambiance...on a frôlé la révolution!) et une FCR.

Je vais essayer de vous détailler ça au mieux. Je vais raconter une journée type ou deux et ensuite je vous parlerai de quelques expériences diverses.

11 Juillet j'arrive a l'aéroport de Calvi, une navette m'attend comme prévu. Le légionnaire qui la conduit discute un peu avec moi, il est plutot sympa et me donne quelques conseils élémentaires, du genre: "Surtout ici, si on te donne un ordre, ne pose pas de question fais le...parfois tu trouvera ça con mais c'est comme ça."

Arrivée a la compagnie on m'oriente vers ma chambre dans laquelle nous sommes 5 au départ. Nous terminerons a 3, l'un ayant migré pour compléter une chambre dans laquelle beaucoup sont partis et l'autre ayant abandonné. J'entends la tondeuse déjà qui tourne dans une chambre voisine. Comme j'ai anticipé et que j'ai coupé court j'ai l'espoir d'y couper...ce sera de courte durée, on me fait comprendre qu'il est préférable que j'y passe aujourd'hui plutôt qu'après. C'est le Caporal  qui s'occupe de ça, il est plutôt sympa et me laisse un peu plus de longueur sur le dessus...Un caporal chef dira 2 jours plus tard: "c'est joli mais c'est trop long" bref rebelote ce jour la, ce coup là c'est la coupe du bidasse. Chose qu'il dira a tout le monde a une ou deux exceptions près. Petite aparté, tout l'encadrement au dessus de 1e classe, ce sont des anciens du REP et qu'en dehors du caporal les autres ne sont pas Francophone a la base, donc si je les fait parler par la suite, imaginez ça avec un petit accent d'Europe de l'Est ce sera plus immersif.

Cette 1e coupe de cheveux sera aussi le motif de ma première punition...un CCH (celui là était corse) jugeant que j'étais appuyé contre la porte me donnera "10 pompes". En réalité je la tenais pour éviter qu'elle claque avec les courants d'air, mais bon j'ai préféré appliquer le conseil qu'on m'avait donné un peu plus tôt. D'autant que 10 c'est pas grand chose.

Dans la foulée perception du paquetage, retour a la compagnie, direction l'ordinaire puis présentation de la FMIR par l'ADC et le SGT. Là on nous explique gentiment que tout va bien se passer, mais qu'on est au 2e REP. Ce qui veut dire que c'est plus strict qu'ailleurs, qu'on est très a cheval sur le protocole mais que c'est comme ça parce qu'on est les meilleurs et qu'on nous observe. 

Retour a la compagnie et rangement. Tout doit être rangé selon un ordre bien précis, les vêtements pliés de façon a ce que l'on voit le logo du régiment, tel truc au dessus de celui la, à tel endroit et pas un autre. Les chaussures rangés dans un ordre précis de gauche a droite (si mes souvenirs sont bons c'est "rangers de cérémonie, rangers de tous les jours,baskets, claquettes). Les lits seront fait en battrie.

12 Juillet :

On commence pour la 1e fois notre routine quotidienne. Cette journée est une journée type, les autres dans la grande majorité lui ressemble.

Réveil 5h45, lit en battrie, rasage, tenue de sport et direction l'ordinaire pour le petit dej. Retour a la compagnie, TIG puis rassemblement sur la place d'arme, et direction le sport. Ce jour là ce sera un petit footing autour de la zone de saut puis jusqu'au centre amphibie pour quelques pompes/tractions/abdominaux, le tout ponctué par un aller-retour jusqu'a la bouée. Cette baignade est juste un pur bonheur avec cette chaleur... Retour a la compagnie en courant. Il doit etre environ 8h45, il est temps pour nous de nous laver, de laver notre tenue de sport et de nous mettre en tenue de travail : La tenue Félin. Bon on est en Corse, qui plus est au mois de Juillet inutile de vous dire qu'avec cette tenue, on crève de chaud en permanence. On s'y fait vite.

Direction la salle de classe ou nous sommes attendu pour 9h30. Chaque jour on y reçoit un cours théorique différent. Au programme histoire de la légion, organisation de l'armée de terre, théorie sur l'armement, démontage/remontage du famas, menace biologique etc.

11h30 direction l'ordinaire, déjeuner puis un peu d'ordre serré.

13h  Ce jour là ce sera visite médicale l'après midi. Tension, on vous test la vue, l'audition, le coeur, les doc vous demande vos antécédants, il vous palpe les roustons et vous avez votre tampon comme quoi vous êtes "Apte au service". Les autres jours dans cette tranche horaire vous avez le droit a des cours théoriques ou pratiques.La pratique se résumant souvent a de l'istc.

17h30: direction l'ordinaire, puis a nouveau de l'ordre serré jusqu'a 19h30 environ, puis on chante. Ajoutez a cela encore un peu d'ISTC. Selon les jours et nos performances/bananes on termine la journée entre 21h et 21h30. Ensuite on attend les ordres pour le lendemain, désignation de l'élève de jour, des corvées puis direction la douche. C'est seulement une fois la journée terminée qu'on a le droit d'utiliser son portable. (du moins en théorie...vous avez loisir de le faire pendant la journée, mais faut pas vous faire prendre. Globalement a la légion vous avez le droit de faire des bananes si vous vous faites pas prendre...:X)

22h30 extinction des feux. C'est le moment où on s'arme de sa frontale et où l'on fait tout ce qu'on a pas eu le temps de faire.

Voila grosso modo comment sont rythmées les journées.

Après cela peut varier, par exemple en ce qui concerne le sport, ça peut se faire en tenue de combat et rangers, ça peut être le parcours d'obstacle/du combattant, une course d'orientation.

Une après midi, ça devait faire environ une semaine qu'on était là, on fait une sortie kayak pendant 2h...après on avait théoriquement notre 1er repos depuis le début du stage. C'était je crois ce qu'on appelle une remise en condition. Bon c'était plutôt sympa on se détendait enfin un peu jusqu'à ce que le sgt s'approche avec deux bouts de papiers (c'était la petite notice qui allait avec nos lunettes de soleil qu'on mettait pour la 1e fois). "C'est quoi ça ? La 3e compagnie nous reçoit et vous laissez traîner votre merde kurva? On va régler ça après." Voilà a peu près ce qu'il nous a dit a ce moment là. C'est le CCH qui s'est occupé de la 1e couche... Ca a commencé par une mise en position sur le sol brûlant avec 70 pompes musette sur le dos. Je sais pas si quelqu'un a réussi a en faire 70, toujours est il qu'on pompe jusqu'à plus pouvoir. Le CCH pompe avec nous. De retour a la compagnie 2e épisode, tout le monde en position dans le couloir...on a plus les musettes mais on pompe sec. Arrivé a 50 le CCH dit "on va jusqu'a combien ?" personne a osé répondre cette fois...l'un de nous ayant une fois joué les comique et annoncé 60 on préfère ne pas la ramener. Moi a ce stade là déjà j'ai plus de bras...60, 70... là on se dit "bon on a bien compris ça va..." 71 "putain mais il va pas s'arrêter ?"  arrivé a 80 "Bon puisqu'on est allé jusque là on va aller jusqu'a 100". A ce moment là j'en faisait déjà qu'une sur 2 voir sur 3 n'ayant plus aucune force...mais je tire pas un flan je donne le max sur les dernières, j'imagine que mes camarades sont comme moi, bien que la majorité soit plus jeune et plus entraînée.

"Debout" ouf ça y est c'est terminé. Non ? Le Sgt qui a assisté a notre petit échauffement nous rappelle les règles de politesse et comment ça se passe a la Légion. La dessus, il visite une chambre puis deux, puis toutes et trouve quelque chose qui ne va pas à chaque fois. Bon en général pas grand chose mais je pense surtout qu'il voulait justifier la suite. Toutes nos affaires sont passées par la fenêtre, matelas drap, valise civile, sac F2, musettes, le contenu de nos armoires bref tout en dehors des lits et armoires métalliques. Notre temps libre y passe dans son intégralité. On est pas les premiers ni les derniers a qui ça arrive. Je me demande même si c'était pas prévu dès le départ.  Néanmoins tout ça, ça fait mal au bras, ça fait chier mais c'est pas la mort. Je pense que chaque personne qui porte un jour l'uniforme, que ce soit d'active ou de réserve, l'aura vécu. Globalement l'encadrement est plutôt bienveillant. Si ils le montrent pas vraiment, on s'en rend compte.

Pour ma part je l'ai vu car j'ai enchaîné les "pépins physiques". J'ai commencé par des ampoules, puis petites infections aux pieds (je crois que mes Rangers étaient trop petites...j'ai eu peur de les prendre la taille au dessus. Toujours est il que j'ai eu les ampoules en premier et que j'en avais plus quand les autres ont commencés a en avoir.) et enfin le genou...ce dernier c'était la vacherie parce que je pouvais a peine courir et encore au bout de 100m je boitais. J'ai commencé par ne rien dire étant donné que je boitais depuis le 2e jours a cause des ampoules, c'est d'abord passé inaperçu...ensuite ça s'est vu. Ils m'ont demandé si je voulais consulter et ne voulant pas qu'on me trouve une inaptitude temporaire et craignant qu'on me renvoie chez moi, j'ai dis que ça irait. Le lendemain matin ça n'allait pas du tout. Là j'avais clairement le moral dans les chaussettes et la trouille qu'on me dise "allez bon retour chez vous!". Quand j'ai dit au cpl que je voulais consulter j'étais pas bien, clairement j'appréhendais qu'on m'arrête. Etant dans le médical je savais bien que ça se soignerait pas en 1 ou 2 jours, mais j'ai prétendu le contraire, au cas où.... C'est là que le Cpl s'est voulu rassurant envers tout le monde, j'étais pas le seul a avoir quelques misères. "Vous êtes des civiles, si vous êtes blessé faut le dire. On va pas vous virer pour ça." (Si il avait pas l'air franchement sympathique au départ, je me suis rendu compte après que je m'était trompé sur son compte. Notamment quand il nous encourageait et donnait des conseils a un camarade et moi qui avions du mal lors d'un footing, il est venu se mettre a notre niveau, on était deux entre le groupe de tête 100m devant et le groupe de queue 100m derrière. Ou encore la fois ou j'ai fais le PO en boitant a travers un simple "vas y serre les dents!") Bref pour moi ce genou s'est soldé par 3 jours d'interruptions de sport  par le medecin. J'ai pu faire certaines activités, d'autres non. Même au delà des trois jours. Mais bon ça concernait les activités sportives du matin seulement, puis quand on peut pas faire le footing c'est pas grave, on peut faire des pompes et des tractions! Le reste ISTC, marche de nuit etc je n'ai rien manqué et c'était bien là l'essentiel.

Bon y aura d'autres événements que je ne détaillerai pas durant lesquels on a pu se rendre compte que l'encadrement était bien intentionné et prêt a nous aider. A noter que dès que quelque chose n'allait, pas on rendait compte et on avait des réponses assez vite. Moi qui pensais qu'a l'armée tout prenait un temps fou là j'ai trouvé que c'était assez réactif.

Le stage s'est terminé par 3 jours de bivouac au champs de tir de Casta. Après avoir chargés les camions (et nettoyé les sanitaires toute l'après midi parce qu'on s'est mal présenté devant un capitaine...) et 1h30 de trajet on est sur place. Cette fois on ne dormira pas a la belle étoile...une vieille bâtisse nous servira de lieu de bivouac. C'est spartiate, on dort a même le sol mais en cas d'orage on a un toit! Le 1er soir j'ai la chance d'avoir le 1er tour de garde. Ils ont choisi les deux doyens pour commencer c'était plutôt sympa. Autant vous dire que les deux autres soir on a été beaucoup moins chanceux mais bon c'est le jeu. Les journées au champs de tir sont rythmées différemment. Comme on a pas de corvée, ni de lit a faire, ni de sport le matin on a le temps pour se raser et prendre son petit déjeuner qu'on trouve dans chaque ration de combat. Ensuite tout le monde en tenue de combat, ou presque, l'ADC nous autorisera a ne pas garder les vestes car il n'y a pas d'ombre et que le soleil tape fort dans le maquis corse. Donc pantalon treillis, t-shirt, gilet tactique, genouillères, coudières et gants sans oublier l'indispensable Bob U.S (prononcer: bobouesse parce qu'on est a la légion kurva ! ) Je vous raconte pas les belles marques de bronzage qu'on se paye...j'avais déjà expérimenté le bronzage marcel, le bronzage t-shirt, mais alors celui des coudières c'est une toute nouvelle expérience ! Bref ainsi vêtu on tir, on tir, on tir ! Module Bravo, Charlie et une bonne partie du module Delta. Parfois on nous dit "excellent tir", parfois une balle se ballade et ça devient "noulle a chier kurva". La pause dej on retourne au campement manger nos rasquettes, puis l'après midi se déroule comme la matinée, sous le soleil et dans la poussière on tir encore et encore.

Trois jours, a dormir, manger, et ch*** avec nos famas. (d'ailleurs grand luxe, on a pas eu besoin de creuser un trou pour ça. On avait de formidables toilettes turques, qui consistait en une bâtisse avec des cloisons de séparation, pas de porte, mais un trou dans le sol pas plus large qu'un bol. Faut bien viser...ici aussi il faut que ça soit "propre". ) Concernant les douches...ça se fait avec son quart! (ou avec des lingettes si on a été prévoyant)

Gare a ceux qui se feront piquer le famas dans la nuit ou dans la journée. La punition est plutôt gentille, cela consiste en une double dotation. Un joli bout de bois, de préférence encombrant, a trimbaler en plus.

Retour au camp, fin de stage, petite cérémonie avec un apéro (un vrai pour une fois)...une fois qu'on avait donné des bières aux gradés il n'en restait plus aucune pour nous. Bon tant pis on boira du soda... une fois cette petite animation terminée, on attaque la meilleure partie qui soit, le nettoyage du famas ! Alors là je savais que ça pouvait être long mais j'imaginais pas ça ! Surtout la 1e fois quand on sait pas jusqu'où ça peut aller se mettre. On croit que c'est propre, le cpl ou le sgt regarde et il vous trouve venu de nulle part une couche de crasse que vous jurez avoir déjà retiré ! Bref chacun y va de sa technique puis le sgt et le cpl vous file un coup de main, vous montre des astuces des trucs a pas rater. J'avais prévu le coup avant de partir car "anticiper c'est gagner" et j'avais apporté cure-dents et cotons tiges en grand nombre. ( Ils y sont quasi tous passé entre mes camarades et moi) On gratte comme ça jusqu'a 2h du mat, puis debout 6h rasage, lit, petit dej et on regratte jusqu'à 11h. Quand un caporal responsable de l'armurerie passe, quasi toutes nos armes sont "présentables" (le mot propre n'étant pas d'usage pour un famas dans l'armée) seule une ou deux seront a nettoyer un peu plus. Ouf ! Après midi rangement et comme récompense dîner de cohésion en centre ville! Ca je ne vous le détaillerai pas mais c'était riche en anecdotes diverses! 

Le lendemain on fini de nettoyer nos quartiers et le moment du départ est venu. je repars comme je suis arrivé, navette, avion, maison !

Bon tout ça c'est retranscrit sans brouillon, avec ma vision des choses et évidement j'ai omis beaucoup de détails. Mais je suis pas là pour écrire un bouquin ! J'aurais pu vous parler de "l'apéro" façon légion:mili2:, du carnet du bananier, des marches tactiques la nuit, des trajets de 200m jusqu'à l'ordinaire qui durent 20 min parce qu'on marche pas vite chez les képis blancs, de cette canette au 14 Juillet qui avait un gout a nulle autre pareille, du temps passé en position a chaque banane, de cette 2e mi temps de finale de coupe du monde à la popote, des oies sauvages, de la capitale de la Lettonie ou encore de cet enf**** de sergent!

Kurva je blague, je sais que vous allez me lire Sergent! J'en profite pour vous remercier, ainsi que le Cpl pour votre bienveillance et pour le reste!

Je crois qu'un petit corse pas très connu a dit un jour: "on devient l'homme de son uniforme." je vais tâcher d'être digne du miens !

 

Edit: pardon pour le double post, je pensais que j'était encore en train d'éditer le précédent. Mea culpa.

Modifié par Captain
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Bravo !

Vous avez parfaitement retranscrit l'esprit qui règne ici au Camp Raffalli comme à la caserne de Chabrières.

J'ai beaucoup souri à la lecture de cette épique aventure qui vous marquera durablement. A Casta, vous n'avez pas eu droit à aller chercher le courrier sur le Monte Gubbio. C'est dommage, le panorama sur le désert de l'Agriate est splendide.

A quand la prochaine convocation ?

tenue3.jpg

Ya Rab Yeshua.

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Ah je suis content si j'ai réussi a retranscrire l'esprit ! 

Pour ce qui est du courrier, on a eu loisir de le faire sur le temps libre. Le meilleur a je crois fait 8 min 50 sec pour monter et redescendre. (faut dire que les 3/4 de la formation était composée de jeune de 17-20 ans en lycée militaire pour la plupart, ils sont plutôt entraînés comparé a un civil. )

Personnellement je ne l'ai pas fait. Dès qu'il y avait de la pente mon genou me faisait souffir et j'ai préféré le laisser reposer un peu sachant que pendant les tir on devait se jeter a genoux j'ai joué la carte de la prudence.

Je n'ai donc pas eu loisir d'admirer la vue de la haut. Mais je compte bien le faire la prochaine fois si l'occasion m'est donnée. Prochaine convocation inconnue pour l'heure !

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J'ai oublié de remercier le CCH aussi.

Sans rentrer dans les détails de la FMIR, je trouve qu'il a été plutôt cool avec nous et on voyait que ça lui tenait a coeur et qu'il s'est donné du mal. Je sais pas si il me lira mais peu importe c'est dit, moi j'ai apprécié !

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il y a 16 minutes, Captain a dit :

Pour ma part, ils m'ont payé le billet d'avion oui.

Veinard !

Ceci dit, on voit bien qu'il y a une nouvelle politique de recrutement, même à la Légion où il ne manquent pas de candidats pour l'active !

Dans le temps, quand je me suis engagé dans la réserve (en 2013-2014), j'ai voulu aller au 2 REP et ils m'ont refusé sous le motif que j'habitais trop loin (région parisienne). J'ai proposé de venir en Corse comme interne pour ma prépa et l'officier responsable de la réserve m'a répondu que j'aurais de meilleurs Lycées en France métropolitaine (ce qui est vrai). Résultat : je n'ai jamais eu de billet d'avion. Rien que le bateau !

Militaire d'active

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