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Le réseau subversif du GRU


BTX

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https://www.ttu.fr/le-reseau-subversif-du-gru/

Les altermondialistes ne sont pas le seul levier utilisé par le Kremlin pour miner de l’intérieur les démocraties occidentales : les groupes anti-démocratiques constituent désormais la priorité des services russes.

Mais si le KGB avait concentré son attention, dans les années 70, sur «les partis de cadres» comme le Club de l’Horloge ou le Parti ouvrier européen, le GRU cherche, aujourd’hui, à recruter non pas tant des influenceurs que des agitateurs, voire des forces supplétives, en instrumentalisant les clubs de sportifs ou de motards, mais surtout la nébuleuse nationaliste européenne.

320px-FSB_Emblem.pnginsigne du FSB (ex-KGB)

En juin 2016, lors des heurts entre supporters russes et britanniques à Marseille, les enquêteurs ont été frappés par le nombre d’interpellés portant le tatouage réservé aux forces aéronavales du GRU. Ils découvrirent plus tard que les attaques avaient été coordonnées par le président de l’Union des supporters russes, A. Shprygin, un vieux compagnon de route du FSB.

200px-Emblem_of_the_GRU.svg.pnginsigne du GRU

En dehors du hooliganisme, qui reste un puissant moyen pour ériger les communautés les unes contre les autres, les clubs de sports de combat sont également un haut lieu de recrutement. Avec le même mode opératoire que le Mossad avait employé en infiltrant les clubs de Krav Maga, le GRU s’appuie sur les pratiquants européens de Systema (art martial russe très en vogue chez les Spetsnaz) pour recruter des agents d’accès ou d’influence. Le BfV (Office fédéral allemand de protection de la Constitution) estime que près de 300 citoyens allemands seraient d’ores et déjà traités.

Une autre ligne d’opération se structure autour des gangs de motards dont le monopole du trafic de stupéfiants sur des territoires entiers en Scandinavie et en Europe de l’Est présente un intérêt certain, tant en termes de contrôle des axes que d’intimidation des populations locales. Le club russe des Night Wolves, présidé par A. Zaldostanov (qui s’était illustré en prenant d’assaut le QG des forces navales ukrainiennes à Sébastopol en 2014 sur ordre du GRU), est désormais interdit dans les pays baltes, en Géorgie, en Ukraine et en Pologne. Mais des chapitres locaux leur prêtant allégeance ont immédiatement été créés par des citoyens de ces pays. L’Otan, qui a constaté l’apparition d’affiliés en Allemagne, Ukraine, Slovaquie, Lettonie, Bulgarie, Macédoine, Serbie et Bosnie, prend très au sérieux leur rôle au point de les intégrer désormais à ses scénarios, et de surveiller leurs activités dans l’ensemble des pays de l’ex-Yougoslavie.

Enfin, les groupes d’extrême droite sont le lieu privilégié pour former des colonnes de volontaires. En Slovaquie, plusieurs centaines de militants ont ainsi été entraînés par le GRU dès 2014 avant d’être déployés dans le Donbass. En Octobre 2016, une enquête judiciaire a démontré que le leader du Front national hongrois, I. Györkös, percevait des fonds depuis la Russie pour organiser des stages commandos. Idem en Suède avec le groupe Partizan, au Danemark avec le National Front de Lars Agerbak (réfugié depuis en Russie), ou en Tchéquie avec la Réserve des soldats tchèques et le Front national qui disposent de 6 000 membres aguerris.

C’est donc un véritable réseau subversif que le GRU tente de tisser en Europe.

  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

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Sécurité de l’information : le FSB se réorganise

Vladimir Poutine avait fait du FSB le service leader pour les questions de sécurité de l’information, par décret signé le 22 décembre dernier. Conséquence, le service de sécurité intérieure russe s’organise : trois décrets du directeur du FSB, datés du 24 juillet 2018 et publiés le 10 septembre, organisent le fonctionnement de la mission de sécurité informationnelle.

Dans ce but, est créé au sein du FSB le Centre national de coordination sur les incidents informatiques (NKTcKI), chargé de coordonner l’activité des infrastructures critiques pour détecter, prévenir et traiter les incidents et attaques informatiques et sécuriser l’échange d’information.

Le NKTcKI  peut demander des informations aux organismes et organisations, y compris étrangères et internationales, mais peut également refuser de transmettre de telles informations aux organismes étrangers et internationaux si «la fourniture d’une telle information crée une menace à la sécurité de la Fédération de Russie».

Il dispose même de son propre site Internet, http://cert.gov.ru/. Un système centralisé pour la détection, la prévention et la neutralisation des conséquences des attaques informatiques sur les systèmes d’informations russes (GosSOPKA) est également mis en place.

Deux points sont à relever dans les décrets du directeur du FSB :

- l’un est l’article 11 du décret 368, qui indique que «l’échange d’informations, sur les incidents informatiques, avec les organisations étrangères et internationales et les ONG étrangères, est fait par le NKTcKI», sauf, comme l’indique l’article 12, si cet échange est «indispensable», auquel cas la personnalité morale russe (l’infrastructure critique) envoie au Centre une demande indiquant les raisons de la nécessité de cette transmission, l’adresse de l’organisation, etc. Cela signifie-t-il qu’une grande société spécialisée dans les antivirus comme Kaspersky ne pourra plus échanger avec ses homologues étrangers avec autant de facilité, le NKTcKI ayant un droit de regard sur les échanges de l’entreprise russe avec ses homologues étrangers ?

- deuxième point, ce décret peut être considéré comme le point d’orgue de la bataille qui s’est jouée, pendant plusieurs années, entre deux services au sein du FSB : le service de sécurité de l’information (son directeur est depuis juillet 2017 Sergey Arkadievitch Skorokhodov), dépendant du 1er Service (contre-espionnage) du FSB et qui a essuyé ces dernières années plusieurs scandales (renvoi du prédécesseur de Skorokhodov, Andrey Gerassimov ; arrestation de plusieurs officiers du Service) ; et le Centre de protection de l’information et des liaisons spéciales du FSB (dirigé depuis fin 2015 par Andrey Ivashko), dépendant du Service scientifique et technique du FSB d’Alexandre Fetissov. Or, le décret 366 précise dans son article 11 que c’est le directeur du Centre de protection de l’information qui dirige le NKTcKI…

https://www.ttu.fr/securite-de-linformation-le-fsb-se-reorganise/

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2018/10/les-neerlandais-revelent-une-operation.html

Les Néerlandais révèlent une opération d'espionnage russe

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@De telegraaf

C’est le ministre de la défense Ank Bijleveld et le directeur du renseignement et de la sécurité militaire (MIVD) Onno Eichelsheim qui ont fourni les détails de l’affaire, cet après-midi, à La Haye.

Le 10 avril dernier, quatre agents du renseignement militaire russe (GRU), porteurs d’un passeport diplomatique arrivent aux Pays-Bas. Le MIVD s’intéresse immédiatement aux quatre hommes qui sont rapidement identifiés. Pour les Néerlandais, il est vite devenu évident qu’ils s’apprêtaient à mener une opération de piratage informatique contre l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) dont le siège est situé dans la capitale des Pays-Bas. Organisation qui enquêtait sur l’attaque par gaz neurotoxique menée en Angleterre contre l’ancien espion russe Skripal et sa fille.

Vendredi 13 avril, les quatre hommes, Evgueni Serebriakov, Oleg Sotnikov, Alexei Minin et Alexei Morenets se trouvent sur le parking de l’hôtel Mariott où ils ont garé leur C3 de location. Hôtel qui jouxte l’OIAC. Dans le coffre de la voiture, il y a du matériel informatique, un amplificateur de signal, des antennes, des téléphones… Les Hollandais décident de "perturber la mission. Destinée", ont-ils expliqué, "à pirater le réseau wi-fi de l’organisation". Les quatre hommes qui ont été arrêtés ont été expulsés.

PS. Louer une C3 ? Pas malin Ils ont de bons yeux les Vandales !

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  • Haha 1

Ya Rab Yeshua.

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Son renseignement militaire mis en cause, la Russie riposte en accusant le Pentagone de mener des essais biologiques

http://www.opex360.com/2018/10/05/son-renseignement-militaire-mis-en-cause-la-russie-riposte-en-accusant-le-pentagone-de-mener-des-essais-biologiques/

En communication, pour se défaire d’une affaire embarrassante, on en sort généralement une seconde qui l’est davantage, afin de minimiser la portée de la première. C’est ce qu’on appelle allumer un contre-feu. Et c’est l’impression que l’on a après que la Russie a accusé le Pentagone de mener des essais d’armes biologiques en Géorgie, alors qu’elle était mise en cause par plusieurs pays occidentaux pour son rôle dans de récentes cyberattaques ayant visé notamment l’Agence mondiale antidopage ou encore l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC]

Le premier à avoir allumé la mèche a été le Royaume-Uni, qui a accusé le GRU, le renseignement militaire russe, d’avoir été à l’origine de ces attaques informatiques. Puis il a été rejoint par les l’Australie et les Pays-Bas, ces derniers ayant confirmé l’expulsion de quatre agents russes dans le cadre d’une affaire ayant visé le siège de l’OIAC à La Haye.

Enfin, les États-Unis n’ont pas été en reste en annonçant l’inculpation de sept membres du GRU impliqués dans ces cyberattaques.

Mais au même moment, le ministère russe de la Défense, via le général Igor Kirillov, chef des troupes de protection contre les menaces NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique) a riposté en accusant les États-Unis de mener secrètement des expériences biologiques dans un laboratoire installé en Géorgie. Et d’assurer que « 73 citoyens géorgiens » auraient perdu la vie lors de ces essais.

Ces expériences, a affirmé le général Kirillov, ont lieu au centre Richard-Lugar, qui, inauguré en 2011 dans le village d’Alekseevka, est financé par le Pentagone. Ces accusations s’appuient, selon l’officier russe, sur des informations transmises par Igor Giorgadze, ministre géorgien de la Sécurité d’État entre 1993 et 1995.

« La mort quasi simultanée d’un grand nombre de volontaires donne à penser que le centre Lugar était à la recherche d’un agent chimique ou biologique hautement toxique et très meurtrier », a déclaré le général Kirillov, qui a également attiré l’attention sur la propagation de maladies virales, dans le sud de la Russie. Il a ainsi évoqué des cas de peste porcine africaine (PPA) qui auraient la Géorgie pour origine depuis 2007 ainsi qu’une prolifération « inhabituelle » de tiques porteuses de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo. De quoi se croire dans la série « The Americans », dont un épisode est basé sur des soupçons erronés de Moscou au sujet de recherches américaines sur un insecte prêt à ravager les champs de blé soviétiques.

« Il est très probable que les Etats-Unis développent leur potentiel biologique militaire sous couvert d’étudier des moyens de protection et de mener d’autres recherches pacifiques, en bafouant les accords internationaux », en a conclu le général Kirillov, en faisait allusion à Convention sur l’interdiction des armes biologiques [CABT], entrée en vigueur en 1975.

Le Centre Lugar n’est « qu’un petit élément d’une partie d’un programme militaire et biologique tentaculaire des États-Unis », a encore accusé le général, selon qui le Pentagone aurait d’autres laboratoires dans des pays voisins de la Russie.

Ce contre-feu russe ne manque pas de pertinence, d’autant plus qu’elle rappelle l’affaire de Pont-Saint-Esprit, une localité française où, en 1951, quelques dizaines d’habitants furent atteint d’un mal étrange… Au moins cinq en moururent et 50 furent internés pour des troubles psychiatriques.

L’on n’a jamais su le fin mot de cette histoire. Mais les hypothèses pour expliquer ce qui arriva à la population de ce village évoquent une contamination de la farine ayant servi à faire du pain (il a été question d’ergot de seigle, d’intoxication due à un fongicide, à de l’agène ou encore à des mycotoxines). D’autres ont évoqué la piste de la CIA, qui aurait choisi Pont-Saint-Esprit pour mener des expériences à base de LSD, dans le cadre de son projet MK-Ultra. Mais cela n’a jamais pu être prouvé. Et les documents déclassifiés relatifs aux expériences du Pentagone, menées en collaboration avec l’agence de renseignement, sur le contrôle mental n’évoquent pas cette affaire [ce qui ne prouve rien non plus…].

Quoi qu’il en soit, le porte-parole du Pentagone et les autorités géorgiennes ont catégoriquement démenti les affirmations russes, lesquelles peuvent aussi avoir pour objectif de créer de la défiance au sein de la population, à l’heure où la Commission OTAN-Géorgie devait se réunir. Les accusations russes sont « absurdes », a immédiatement réagi le ministère géorgien de la Santé. « Le travail [du centre Lugan] est entièrement tourné vers la protection sanitaire de la population », a fait valoir le Centre national géorgien de contrôle des maladies et de la santé publique.

Il s’agit d’une « invention » entrant dans le cadre de la « campagne de désinformation imaginaire et fausse contre l’Occident » et de « tentatives évidentes de détourner l’attention des mauvais comportements de la Russie sur de nombreux fronts », a répondu Éric Pahon, le porte-parole du Pentagone. « Les États-Unis ne développent pas d’armes biologiques dans le centre Lugar », a-t-il insisté, avant de préciser que le Centre Lugan appartient au Centre national géorgien pour le contrôle des maladies et la santé publique (NCDC), qui en assure l’exploitation.

« La mission du Centre Lugar est de contribuer à la protection des citoyens contre les menaces biologiques, de promouvoir la santé publique et animale par le biais du dépistage des maladies infectieuses, de la surveillance épidémiologique et de la recherche. Et cela dans l’intérêt de la Géorgie, du Caucase et de la communauté mondiale », a expliqué M. Pahon.

 

Ya Rab Yeshua.

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MK ultra :o :o !

Un nom de code et paf sa active le ciboulot :unsure:! C'est chié dit donc ! haha 

Avoir des réflexes de combattant en mode veille et devenir Rambo avec le code 42 :lol:!

C'est beau le conditionnement humain ... :ph34r:

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2018/11/22/le-directeur-du-gru-le-service-de-renseignement-militaire-russe-est-decede/

Le directeur du GRU, le service de renseignement militaire russe, est décédé

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Directeur du Glavnoe razvedyvatelnoe upravlenie [GRU], c’est à dire le service de renseignement militaire russe, le général Igor Korobov, 62 ans, est décédé des suites d’une « longue et grave maladie », a annoncé un communiqué du ministère russe de la Défense, ce 22 novembre.

Il s’agit du second décès d’un directeur du GRU en près de trois ans, le prédécesseur du général Korobov, le général Igor Sergoun, étant subitement décédé à l’âge de 58 ans, le 3 janvier 2016. Ce dernier avait remplacé, cinq ans plus tôt, le général Alexandre Chliakhtourov qui, selon la rumeur, avait alors une santé « fragile ».

Selon sa biographie, le général Korobov s’était engagé dans les forces aériennes soviétiques  en 1973 . Puis il avait rejoint le GRU en 1985. Il était sous le coup de sanctions décidées par Washington pour les ingérences présumées russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016.

Le décès du général Korobov survient à une période difficile pour le GRU, accusé d’avoir tenté d’empoisonner le colonel Sergueï Skripal (et sa fille), réfugié au Royaume-Uni après avoir été recruté par le MI-6, le service de renseignement britannique. Il aurait aussi été impliqué dans une tentative de piratage du siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC], à La Haye [Pays-Bas] ainsi que dans plusieurs cyberattaques ayant visé l’Agence mondiale antidopage [AMA], le Parti démocrate américain, les réseaux du Bundestag, la chaîne de télévision TV5 ou encore le ministère danois de la Défense.

En outre, le GRU doit faire face à la révélation de l’identité de dizaines de ses agents par les sites d’investigation The Insider et Bellingcat, ce qui fait qu’ils sont désormais « grillés ».

Pour autant, à l’occasion de son centenaire, le président russe, Vladimir Poutine, a renouvelé sa confiance en ce service. « Très chers camarades, je connais sans exagérer vos capacités uniques, y compris dans le domaine des opérations spéciales. Je suis convaincu de votre professionnalisme et de votre courage personnel. et je sais que chacun de vous fera tout pour la Russie et pour notre peuple », a-t-il déclaré.

Par le passé, le GRU a connu des morts « suspectes » parmi ses responsables, dont celle du général Iouri Ivanov, qui était son directeur adjoint quand son corps, sans vie, fut retrouvé sur une plage en Turquie, alors qu’il revenait d’une mission d’inspection de la base navale de Tartous, en 2010.

Ya Rab Yeshua.

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  • 6 mois plus tard...

http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2019/06/les-services-de-renseignement-suisses.html

Les services de renseignement suisses pointent l’espionnage russe sur leur territoire

"La Suisse serait actuellement l’un des points névralgiques des services de renseignement russes en Europe" constate le service de renseignement de la confédération (SRC) dans un rapport qui vient d’être rendu public. Le service de renseignement extérieur (SVR), le service de renseignement militaire (GRU) ainsi que le service de renseignement intérieur (FSB) russes "maintiennent leur présence en Suisse et agissent pour la plupart sous couverture diplomatique."
 
Espionnage à grande échelle

Selon les constatations du SRC, près d’un tiers des diplomates accrédités actuellement dans le pays seraient des membres avérés ou soupçonnés des services de renseignement. "À cela s’ajoutent des collaborateurs ne séjournant que temporairement en Suisse et impliqués par exemple dans des « rencontres en pays tiers», dans des opérations isolées ou participant à des conférences internationales."
 
Cibles : l’OIAC et les organisations sportives internationales

Pour les Suisses, l’espionnage russe a visé en 2018 deux cibles : les analyses de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) relatives à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie d’une part, et la tentative d’assassinat de l’ancien membre des services de renseignement russes Sergueï Skripal à Salisbury (Grande-Bretagne) d’autre part. "Le SRC a fourni une importante contribution au succès de la contre-opération visant à contrecarrer l’attaque au détriment de l’OIAC, notamment parce qu’il avait déjà connaissance de l’unité du GRU impliquée.  Celle-ci avait mené à plusieurs reprises des cyber opérations contre des intérêts suisses : sa trace avait déjà été décelée en 2016 et 2017." Le SRC précise également dans son rapport avoir partagé ses informations "avec des services partenaires" ce qui leur a permis d’identifier l’équipe du GRU à son arrivée. "Arrêtée par les autorités néerlandaises, elle aurait très probablement entrepris des actions contre la Suisse ultérieurement. La collaboration internationale aurait donc empêché une cyberattaque contre le Laboratoire de Spiez (l’Institut suisse de protection NBC)."
Autres centres d’intérêt pour les russes, les organisations sportives internationales qui ont leur siège en Suisse. Ainsi "l’Agence mondiale antidopage (AMA) et diverses fédérations sportives dans le contexte des enquêtes sur le programme de dopage russe."

Ya Rab Yeshua.

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