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Le général Bosser voudrait plus d’avions pour épauler les hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre


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http://www.opex360.com/2018/10/21/le-general-bosser-voudrait-plus-davions-pour-epauler-les-helicopteres-de-laviation-legere-de-larmee-de-terre/

Actuellement, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] dispose de 5 avions Pilatus PC-6 pour des missions menées au profit des unités du Matériel, de 8 TBM-700 et de 2 Cessna F406 Caravan II. En janvier, son chef, le général Michel Grintchenko [COMALAT], avait expliqué qu’il serait plus pertinent de recourir davantage à des appareils à voilure fixe qu’à des hélicoptères pour mener certaines missions.

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« Pourquoi ai-je besoin d’utiliser un hélicoptère […]? Parce que j’ai quelque chose à faire sur le terrain et que j’ai besoin d’atterrir sur une zone restreinte. Si je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit sur le terrain [comme lors de missions de surveillance ou d’appui aérien rapproché], alors pourquoi n’utiliserais-je pas plutôt un avion? C’est beaucoup moins cher », avait en effet déclaré le général Grintchenko, lors de l’IQPC Military Helicopter conference.

Finalement, la Loi de programmation militaire 2019-25 ne prévoit pas l’acquisition d’avions pour l’ALAT. Pour autant, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] n’a pas abandonné cette idée, qui reposerait probablement sur l’achat de quelques PC-12 Pilatus.

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« S’agissant de la stratégie des voilures fixes, la comparaison du coût de l’heure de vol du NH90 avec celui du Pilatus est sans ambiguïté; de fait, pour certaines missions, on pourrait très bien utiliser un Pilatus pour des missions actuellement conduites avec un NH90 », a en effet confié le général Bosser, lors d’une récente audition relative à « l’entrée de l’armée de Terre dans la LPM 2019-25 ».

« Je suis donc parfaitement d’accord, au point que j’avais envisagé ce sujet en début de loi de programmation et je ne l’ai pas oublié. Pas plus que les ballons, puisque nous évoquons la troisième dimension ; il existe donc des perspectives intéressantes sur lesquelles nous travaillons », a ajouté le CEMAT.

S’agissant des « ballons », le général Bosser a voulu probablement parler des nouveaux moyens de transport qui intéressent le Commandement Logistique des Forces [COMLOG]. Parmi les concepts étudiés figure celui de Navette aérienne de transport automatique de containers (NATAC), développé par la société française Voliris.

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Le drone cargo de GRIFF Aviation pourrait être également une solution.

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Quoi qu’il en soit, interrogé sur le fait que l’ALAT ne disposera toujours pas d’hélicoptères lourds de transport à l’issue de l’exécution de la LPM 2019-25, le général Bosser a déploré une « lacune importante », par ailleurs souligné par l’engagement de trois CH-47D Chinook de la Royal Air Force [RAF] au profit de la force Barkhane, au Sahel.

« Nous n’avons pas cette capacité. Il s’agit d’un choix fait lors de la construction de la loi de programmation militaire », a indiqué le CEMAT, avant de renvoyer la balle à l’armée de l’Air…

« La question doit aussi être posée à l’armée de l’Air qui, au cours de la construction de la LPM, avait envisagé de s’équiper d’hélicoptères lourds, qui sont très coûteux et ne sont pas nécessairement compatibles avec le modèle économique d’un pays tel que la France, alors que certains de nos alliés en disposent », a en effet lâché le général Bosser.

Enfin, toujours au sujet de l’ALAT, le CEMAT a expliqué que, compte tenu du fait que la LPM 2019-25 ne prévoit pas la livraison d’hélicoptères interarmées légers [mais de passer les premières commandes, ndlr], les Gazelle tiendront un rôle primordial.

« La Gazelle reste l’hélicoptère [d’attaque] qui dispose de la meilleure disponibilité technique opérationnelle et qui offre donc le volume d’heure de vol le plus conséquent pour l’entraînement de nos pilotes. Nous cherchons donc à faire de cette contrainte de parc vieillissant une opportunité en cherchant à optimiser l’utilisation de ce parc », a expliqué le général Bosser.

Ya Rab Yeshua.

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