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Le SSA "déserté"? Surprojection et concurrence de la Santé publique affaiblissent les effectifs


BTX

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/12/05/le-ssa-deserte-surprojection-et-concurrence-de-la-sante-publique-affaibliss.html

Lu ce matin dans "Le canard enchaîné" un article sur des "désertions en masse au service de santé des armées".

Désertions? Démissions bien sûr. Et bien malheureusement, faut-il ajouter puisque le SSA français reste encore une référence en la matière, alors que des pays comme le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et même les USA ont réduit les moyens, volontairement ou par la force des choses, de leurs services de santé militaires.

Ces pays ont préféré, ou ont été obligés d'externaliser, le soutien médical aussi bien sur les territoires nationaux qu'en opex. J'en ai parlé dès 2009 dans un article paru dans la revue Sécurité globale (lire ici). Le cas britannique est à cet égard éloquent; à coup de primes, le MoD tente depuis 2007 de garder ses médecins et auxiliaires de santé (lire ici).

Selon le Canard qui a cité des sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la défense, 1 600 "médecins, infirmiers et techniciens" ont depuis 2014 quitté le SSA qui se retrouve donc en situation de précarité alors qu'il est mis très fortement à contribution dans le cadre des opex. Certes la "surprojection" et la tension des déploiements extérieurs pèsent sur les personnels mais ce sont tout autant les besoins grandissant de la Santé publique qui poussent les personnels civils et militaires du SSA à migrer vers des postes mieux payés et moins exposés.

L'article dit que le SSA ne compte plus que "700 médecins toutes spécialités confondues". Or il s'agit du domaine de la médecine des forces où effectivement il manque une centaine de personnels. D'où l'effort de 2017 du SSA pour recruter dans ce créneau (lire mon post ici).

On peut aussi s'interroger sur le chiffre de 1 600. Il n'est pas tiré d'un "Avis n° 149 (2018-2019) de M. Jean-Marie BOCKEL et Mme Christine PRUNAUD, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, déposé le 22 novembre 2018" (à lire ici). Dans cet avis il est dit que "selon les informations fournies à vos rapporteurs, depuis le début de l'actuelle LPM, le SSA a perdu 8 % de ses effectifs", soit 1 300 personnes.

Le rapport sénatorial est, en revanche, optimiste: "La prochaine loi de programmation militaire 2019-2025 concrétise l'arrêt de la déflation des effectifs du SSA dès 2018, leur stabilisation jusqu'en 2023 et leur remontée modérée au-delà". On peut s'en réjouir, tout en restant vigilant puisque l'on sait d'expérience que les LPM se sont faites pour être reniées et revues à la baisse. Par ailleurs, au sein même du SSA, on reconnaît que "le recrutement est peu attractif" et qu'il est de plus en plus difficile de recruter et de fidéliser ceux et celles qui choisissent de l'intégrer.

Le SSA français finira-t-il réduit, comme ses homologues britanniques par exemple, à compter sur des groupes de cliniques privées pour assurer le soutien médical des militaires tricolores?

Ya Rab Yeshua.

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C'est évident, il faut être très motivé pour rester dans la réserve du SSA de nos jours. On imagine la situation pour nos camarades d'active..........

Alors évitons de quitter le bateau (ce n'est pas une critique pour Sako), mais réfléchissons comment peut on apporter un plus à notre institution malgré les difficultés .

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  • 2 semaines plus tard...
Le 10/12/2018 à 16:54, pharmacien a dit :

C'est évident, il faut être très motivé pour rester dans la réserve du SSA de nos jours. On imagine la situation pour nos camarades d'active..........

Alors évitons de quitter le bateau (ce n'est pas une critique pour Sako), mais réfléchissons comment peut on apporter un plus à notre institution malgré les difficultés .

Des soldes qui tombent parfois 4 mois après. Quand on fait 2 ou 3 jours ce n'est pas grave. Mais un mois ou deux en mcd ou stage ça crée des tensions avec son banquier... Quand on vous répond que le budget des réservistes passe après des actifs (je porte bien mon sac à dos comme eux et je prends mes mêmes risques pourtant...) et que je dois... Mettre de l'argent de côté avant de partir en opex... Il y a un temps où l'opex permettait de mettre de l'argent de côté et pas l'inverse. Quand tu dois partir en stage 3 semaines et que suite à  des discussions houleuses entre médecins chef de cma on te dit deux jours avant que tu pars pas. Quid de ces trois semaines dans le civil où je n'ai pas prévu de travail ? Qui va me rémunérer ? Un actif dont on annulé le stage à la dernière minute aura sa solde tout de même. Me suis retrouvé dans la panade une fois de plus. Je suis limite d'écrire à la DCSSA. Après tout cet investissement et 20 ans bientôt d'active et de réserve  je suis traité comme de la merde 

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  • 2 semaines plus tard...

Je rencontre les mêmes problèmes que toi. C'est pour cela que je limite mes activités réserves, pas de MCD, OPEX ou stage "long". J'ai l'impression de devoir forcer les portes pour chaque étapes. Plan de carrière pas génial.

Chef d'entreprise, chaque fois que je fais des périodes de réserves cela me coûte de l'argent.

Mais je trouve une satisfaction et un enrichissement d'être réserviste. Combien de temps cela va durer, cela est une autre question.

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  • 4 semaines plus tard...

Remplafrance, le Pôle emploi des médecins, au secours du SSA

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/28/le-ssa-19987.html

C'est une pratique déjà mise en place au Royaume-Uni où elle n'a pas été couronnée de succès (le prestataire Capita a du mal à aider les Armées à atteindre les volumes de recrues exigés).  

Un marché a été attribué par le ministère des Armées fin décembre.

Au profit du SSA, il porte sur "l'assistance au recrutement national de personnels militaires et civils de profils médicaux et paramédicaux au profit de la Direction Centrale du Service de Santé des Armées (DCSSA) située à VINCENNES (94 300). Il s'agit pour la DCSSA de s'appuyer sur un partenaire performant dans le domaine du sourcing afin d'augmenter le flux de candidatures en personnels médicaux et paramédicaux. Le titulaire retenu devra fournir des CV utiles, c'est-à-dire des CV de candidats qui ouvriront un dossier de candidature."

L'entreprise retenue est REMPLAFRANCE, de Neuilly-sur-Seine. L'estimation initiale du montant total du marché est de 432 000 € (HT).

Ouest-France a consacré un sujet en 2018 à cette structure: "Santé. Remplafrance, le Pôle emploi des médecins".

https://www.ouest-france.fr/economie/emploi/sante-remplafrance-le-pole-emploi-des-medecins-5916416

Le SSA, on le sait, est à la peine et cherche à recruter. On lira ici un post de décembre dernier sur ce sujet. Le SSA va donc faire appel, non seulement à des réservistes mais aussi à des contractuels, des personnels civils "temporaires" que Remplafrance va attirer, identifier et faire candidater.

En manque d'effectifs médicaux, le SSA se fixe comme "objectif fort" d'augmenter le nombre de contractuels. En priorité et "dans un délai court", il veut ainsi recruter près de 100 médecins généralistes et 20 chirurgiens orthopédistes, comme l'a déclaré  la médecin général des armées Maryline Gygax-Généro, auditionnée le 23 janvier par la commission des affaires étrangères du Sénat. L'audition de la directrice centrale du Service de santé des armées est à voir ici.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/02/16/le-service-de-sante-des-armees-a-besoin-de-recruter-rapidement-une-centaine-de-medecins-contractuels/

Le Service de santé des armées a besoin de recruter rapidement une centaine de médecins contractuels

Jusqu’en 2018, le Service de santé des armées [SSA] devait se résoudre à faire autant, si n’est plus, avec moins de personnel, ses effectifs ayant été diminués de 8% lors de l’exécution de la Loi de programmation militaire [LPM] 2014-19.

Évidemment, au regard de l’activité intense des forces françaises durant cette période, le SSA a dépassé son contrat opérationnel, ce qui s’est traduit par un sur-engagement sur les théâtres extérieurs.

« Les personnes projetées effectuent 200 % du contrat opérationnel » du service, rappelait récemment un rapport parlementaire. Et ce dernier d’ajouter : « La sur-projection des mêmes personnes finit par les pousser à quitter le service. Leur fidélisation est un défi difficile à relever dans de telles conditions, et alors que la concurrence de la fonction publique hospitalière sur certaines spécialités est réelle. »

Et pour cause : il manque au SSA environ une centaine de médecins généralistes et de spécialistes.

La LPM 2019-25 désormais entrée en vigueur tente de remédier à cette situation dans la mesure où elle prévoit de stabiliser, dans un premier temps, les effectifs du SSA jusqu’en 2023 pour ensuite les augmenter « modérément ».

« Cette nouvelle trajectoire positive se traduira par la mise en oeuvre du nouveau modèle hospitalier militaire, la poursuite de la remontée en puissance de la médecine des forces et la préparation de l’avenir avec la mise en formation de 15 élèves praticiens et 10 élèves infirmiers supplémentaires pour 2019 », expliquait le rapport parlementaire déjà cité.

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Lors d’une audition au Sénat, la directrice du SSA, Mme le médecin général des armées Maryline Gygax Généro, est revenue sur ces enjeux, après avoir indiqué que, en 2018, son service avait projeté sur un théâtre extérieur « 1.846 militaires dont 433 médecins, parmi lesquels 312 médecins généralistes, 77 chirurgiens, 37 anesthésistes réanimateurs et 7 psychiatres » et que chaque jour, « près de 2.000 personnes […] sont de garde, d’astreinte, d’alerte ou engagés en opérations.

« Alors que jusqu’en 2018 le SSA avait une déflation à réaliser, il nous faut désormais développer et mettre en oeuvre une chaîne de recrutement en capacité d’être efficace quasi immédiatement, ce qui n’est pas un mince défi dans l’environnement très concurrentiel de la santé publique », a ensuite fait observer le MGA Gygax Généro. « L’objectif est bien de redonner au SSA sa capacité de régénération et d’offrir à notre personnel les meilleures conditions d’exercice », a-t-elle continué. Et il est « urgent de remettre nos effectifs à flot », a t'elle encore insisté.

Pour cela, il n’y a pas 36 solutions. Évidemment, la première idée qui vient à l’esprit consisterait à ouvrir les vannes du recrutement d’élèves des Écoles de santé militaire, d’autant plus que ces dernières sont attractives, avec 13 à 19 candidats pour une place. Seulement, la formation d’un médecin s’étale sur plusieurs années. Et le SSA n’a pas le temps d’attendre.

D’où l’idée de faire appel à des médecins sous contrat, dont la part dans les effectifs du SSA devrait être portée à 20 d’ici 2030, afin de « recapitaliser rapidement la médecine des forces ainsi que les spécialités hospitalières en déficit critique », a expliqué le MGA Gygax Généro. Un exemple : en 2018, 33 chirurgiens orthopédiques sur une quarantaine ont été déployés sur un théâtre extérieur.

« Nous avons 760 médecins généralistes ; il nous en faudrait une centaine de plus. Nous en avons besoin immédiatement. Le volant de renforcement du nombre de places mises au concours d’entrée dans les écoles de santé militaires de Lyon prévu par la LPM, avec une augmentation à 115 postes initiaux au lieu de 100, ne produira ses effets que dans neuf ans pour les médecins généralistes et douze ans pour les spécialistes. D’où la nécessité de recruter des contractuels », a fait valoir MGA Gygax Généro.

« La concrétisation des effets extrêmement positifs de stabilisation des effectifs globaux du SSA apportés par la LPM pour 2019-2025, passe ainsi par notre capacité à recruter une centaine de médecins généralistes contractuels et une vingtaine de chirurgiens orthopédiques », a précisé la directrice du SSA.

En outre, a-t-elle relevé, cette politique a un autre intérêt : celui de contribuer à la « résilience de la Nation » car « ces médecins qui ont vocation à réintégrer le service public de santé au terme de leur contrat y apporteront les compétences qu’ils auront acquises au sein du SSA en matière de prise en charge de blessés de guerre et d’afflux de victimes. »

Et cela vaut aussi pour la réserve opérationnelle du SSA, laquelle sera renforcée avec le recrutement de 300 réservistes supplémentaires dès cette année. Il s’agit d’un dossier important étant donné que « nos réservistes participent aux OPEX à hauteur de 11 % et constituent également un vivier de recrutement », a souligné le MGA Gygax Genero.

Pour améliorer l’attractivité du SSA, il est question d’attribuer des aides financières spécifiques, « comparables à ce qui est proposé dans la santé publique lorsqu’il s’agit de recruter des médecins dans les déserts médicaux », a indiqué sa directrice.

Ya Rab Yeshua.

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  • 6 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2019/09/10/le-haut-comite-devaluation-de-la-condition-militaire-sinquiete-de-lavenir-du-service-de-sante-des-armees/

Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire s’inquiète de l’avenir du Service de Santé des Armées

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……….../………….

Pour assurer cette « médecine de l’avant », 1.846 militaires du SSA, dont 433 médecins [312 généralistes, 77 chirurgiens, 37 anesthésistes réanimateurs et 7 psychiatres] ont été engagés, l’an passé, dans une opération extérieure [OPEX]. En décembre 2018, le service avait ainsi déployé 47 équipes de premiers soins, 10 équipes d’évacuation médicale par avion [ou hélicoptère], 6 équipes chirurgicales et 23 équipes médicales embarquées sur des bâtiments de la Marine nationale.

Cette intense activité opérationnelle n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement du SSA, dont le format a, qui plus est, été réduit entre 2010 et 2017 =

- la première est que les militaires du service n’ont pas forcément le temps de suivre une préparation opérationnelle avant leur projection sur un théâtre extérieur. Ou du moins, avance le HCECM, ceux qu’il a rencontrés l’estiment « insuffisante », avec, par exemple, un seul tir avant projection.

- Étant donné que les effectifs ont été réduits, certains médecins et personnels soignants sont « projetés » plus souvent qu’à leur tour, ce qui fait la fidélisation tend à s’affaiblir. Au point que le SSA doit faire avec un « sous-effectif moyen de 9% », soit l’équivalent de 165 médecins.

« Il manque par ailleurs 17 % des chirurgiens orthopédiques prévus en organisation et 10 % des chirurgiens viscéraux. Cette situation est d’autant plus inquiétante que le service est aujourd’hui sur-engagé par rapport au contrat opérationnel qui lui a été fixé : les médecins généralistes sont à 110 ou 120 % des objectifs assignés et les chirurgiens à 200 % », relève le Haut-Comité.

Quant à la féminisation [60% des effectifs du SSA], elle peut « induire ponctuellement des tensions supplémentaires car les projections en opérations concernent une population jeune qui est aussi celle qui accède à la parentalité et aux congés qui l’accompagnent », souligne-t-il.

Conséquence de ce sous-effectif : les opérations étant prioritaires, le SSA a du mal à assurer ses autres missions. « Le constat est que les antennes médicales placées au sein des unités militaires ne sont pas en mesure d’effectuer toutes les visites médicales périodiques dans les délais règlementaires, malgré l’allongement à deux ans de leur durée de validité, même si toutes les visites sont garanties pour les militaires projetés en opérations extérieures », écrit le Haut-Comité.

« Le sous-effectif de médecins généralistes [sous-réalisation d’environ 16 % de la maquette en organisation] et l’importance du volume de médecins déployés en opérations limitent en effet singulièrement l’exercice de la médecine médico-statutaire. Sur les 5 dernières années, la part des militaires de la marine et de la gendarmerie en retard de VMP est restée à un haut niveau [autour de 15 % pour la marine et 10 % pour la gendarmerie] tandis que celle observable dans l’armée de terre [6 %] a significativement augmenté sans atteindre toutefois les seuils hauts de la marine », détaille le HCECM.

Par ailleurs le SSA est contraint de diminuer son soutien aux activités des armées sur le territoire national.

« L’intensité de l’engagement du SSA en opérations extérieures et les limites que le service rencontre en termes de ressources humaines l’ont conduit à diminuer son soutien à des activités en métropole », avance le rapport du HCECM. « Par exemple, les opérations conduites par la gendarmerie autour de Notre-Dame-des-Landes en avril 2018 ont été soutenues par le service départemental d’incendie et de secours de Loire-Atlantique dont certains éléments ont été intégrés aux colonnes d’assaut », rappelle-t-il.

Et le Haut-Comité va même jusqu’à parler de « dégradation de l’accès aux soins des militaires et de leurs familles. »

« La densité des activités opérationnelles conduit à ce que de nombreux soignants de la médecine des forces exercent leur soutien en dehors des centres médicaux des armées, en particulier en opérations, ce qui limite leur soutien au profit des militaires en garnison », note le rapport. En outre, « dans les ‘déserts médicaux’, le SSA ne peut pallier le déficit en cabinets médicaux, dont l’accès
est rendu d’autant plus difficile du fait de la mobilité importante des militaires », ajoute-t-il.

Ainsi, par exemple, on ne compte que 180 médecins dans le département de l’Eure, où est implantée la base aérienne 105 d’Évreux-Fauville, alors que la moyenne nationale est d’environ 330. « Dans une unité visitée, située en province dans une zone peu dense en praticiens, un médecin des armées a téléphoné aux 12 médecins généralistes des environs pour leur demander
d’intégrer leur patientèle, mais aucun n’a répondu favorablement », raconte le HCECM.

La situation est encore plus compliquée dans les départements et territoires d’outre-Mer, où le SSA « n’est plus en capacité aujourd’hui de répondre, à de rares exceptions près, à leur demande, alors même que leur accès aux soins du service de santé des armées est évoqué à l’article L4123-2 du code de la Défense. »

Or, soutient le HCECM, les capacités de la « médecine de l’avant » dépendent directement de l’état des ressources effectivement disponibles dans les centres médicaux des armées et les Hôpitaux d’instruction des armées [HIA], dont seulement quatre font partie d’ensembles hospitaliers militaires [Percy, Laveran, Bégin, Sainte-Anne], les quatre autres ayant désormais une vocation civilo-militaire.

Résultat : au regard de son sous-effectif et du contexte opérationnel, le SSA ne serait « pas en mesure de faire face, avec ses seuls moyens, à un évènement s’accompagnant de pertes massives et d’un grand nombre de blessés. »

Aussi, le Haut-Comité « considère que la sauvegarde des capacités du SSA, et même leur renforcement, sont une nécessité ». Sinon, prévient-il, l’apport opérationnel du SSA serait menacé et la capacité de la France à intervenir sur des théâtres d’opérations risquerait d’être rendue plus difficile. »

Ya Rab Yeshua.

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