Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

Étapes à suivre pour OSC/P après le bac


Bob36180

Messages recommandés

Bonjour à tous !

Je suis un lycéen de 18 ans en terminale générale. Je souhaite devenir pilote d'hélicoptère dans l'armée de Terre, et pour cela je cherche toutes les voies pour "organiser" mon avenir ; notamment par le biais de parcoursup.

Je veux être un soldat avant tout, prêt à servir mon pays et ma patrie. Je désire aussi faire du terrain et être officier.

J'ai choisi déjà la prépa militaire du Pryt pour intégrer St Cyr et ensuite choisir un régiment d'hélicoptères ; mais je cherche des options de secours si jamais mon dossier scolaire n'est pas pris.

Me voilà donc à ma question de base : Quelles sont les étapes pour devenir OSC/P dès la sortie du bac ?

Merci d'avance de vos réponses !!

Cdlt

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

1. J'ai déplacé votre question dans la sous-rubrique ECOLE SPECIALE MILITAIRE de SAINT CYR. Je vous encourage et vous souhaite d'intégrer une des CPGE pour préparer dans les meilleures conditions le concours d'admission à l'ESM. Pour intégrer une CPGE de LMD, il vous faudra entre autre un très bon dossier scolaire dont une mention au baccalauréat. Beaucoup de prétendants et ………..peu d'élus.

 

2. En actionnant la fonction "recherche" vous retrouverez le descriptif des démarches à entamer pour candidater en tant qu'EOSC-P. En premier lieu, le guichet unique d'entrée = le CIRFA.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En faisant le ménage dans le grenier, après le panzerfaust et le fusil mle 1857 que m'a refilé SAKO, j'ai trouvé ceci. Ca date un peu mais en le "réchauffant" avec le Commodore HAD, ça peut vous éclairer :

" L'officier sous contrat pilote (OSC/P):

Pré-requis:

A compter du 1er janvier 2009 la filière d'OSC/P a été ouverte aux détenteurs d'un Baccalauréat minimum.
Le candidat doit être âgé de plus de 18 ans et de moins de 30 ans.
Outre les obligations administratives requises pour tous candidats dans l'armée (nationalité française, JDC  effectuée, etc.) et le passage au CSO (Centre de Sélection et d'Orientation), le candidat OSC/P doit satisfaire aux tests spécifiques "pilote ALAT" qui se déroulent à Vincennes ; ainsi qu'être déclaré apte par le CEMPN (Centre d'Expertise Medicale du Personnel Naviguant) à l'hopital militaire de Percy.
Une fois ces étapes réussies, il entame sa formation.

Le Militaire=>l'Officier:

Si l'OSC/P est pilote par sa spécialité (de son métier dirait-on dans le civil) il est militaire de son état.
Parce qu'il a vocation à être militaire le candidat part suivre une formation d'environ 5 mois au sein des écoles de Cöetquidan.
C'est une période consacrée aux activités "purement militaires".

Le "terrain" est l'appellation qui englobe tous ce qui est effectué en dehors de l'école. C'est la partie pratique, sportive.
On y apprends les bases : les marches en treillis/rangers (ajout du paquetage à mesure de la progression), le tir au FAMAS, les différentes techniques de survies...
On peut assimiler cette partie de la formation à une sorte de service militaire classique.
L'aspect futur officier entre en compte, entre autre, dans l'apprentissage du combat pro-terre en tant que GV (grenadier voltigeur) de tête en finissant chef de section dans des exercices de combat (commandement d'une trentaine d'homme).
Les sorties terrains comprennent également une semaine d'initiation commando et plusieurs jours de raids.

Ces 5 mois intègrent une formation théorique qui, comme pour la partie pratique, va crescendo.
Le candidat évolue très vite de soldat dénué de toute expérience, à futur officier.
Il étudie entre autres l'aspect techniques de ses armes, les explosifs, les attaques chimiques/nucléaires...
Il bénéficie également d'une formation au renseignement ainsi qu'a l'aspect psychologique qu'inclut le commandement de plusieurs hommes/d'une unité/d'un régiment.

La filière OSC/P est réputée très exigeante, tant par sa sélection que par son déroulement.

Au vue du temps imparti dans lequel l'élève doit faire ses classes ainsi qu'appréhender son futur statut d'officier, ces dires ne peuvent qu'être confirmés.

Le pilote:

L'EALAT comprends deux bases écoles :

La base école Général Navelet (Dax) forme les futurs pilotes d'hélicoptères au pilotage de base de leurs aéronefs.

La base école Général Lejay (Cannet-des-Maures) forme les futurs pilotes d'hélicoptères de combat.

Le candidat OSC/P est envoyé à l'EALAT (Ecole de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre) de Dax pour une durée totale de 11 mois.
Cette école forme ses futurs officiers pilotes au pilotage d'hélicoptères en deux phases :

Une phase au sol d'une durée de 5 mois (environ 1000 heures de cours) qui comprend :

mécanique,

anglais aéronautique,

réglementation sécurité et circulation aérienne,

météorologie

principes de vols…

Cette formation est sanctionnée par l'obtention du CPL (Commercial Pilot Licence).

Une phase en vol de 6 mois incluant environ 130 heures de vols (30% à 50% de ces heures de vols s'effectuent sur simulateurs), sanctionnée par l'obtention du brevet de pilote d'hélicoptère.

L'ALAT possède 8 types d'aéronefs qui représentent plus de 400 machines.
La quasi totalité de ces aéronefs sont des hélicoptères.
L'ALAT compte cependant 12 avions TBM 700 et 5 avions type PC 6 PILATUS.
Il n'existe pas de voie directe pour piloter ces avions, ce sont des pilotes formés "ALAT" (donc sur hélicoptères) qui sont le plus souvent amenés à piloter ces appareils. Et ce après plusieurs centaines, voire milliers d'heures de vols uniquement.
Quelques rares pilotes d'avions de l'Armée de l'Air ou de la Marine sont amenés à bénéficier d'un échange inter-armée au besoin.

La phase en vol de Dax est effectuée sur la base école Général Navelet et comprend les domaines d'enseignements suivants :

brevet de pilote d'hélicoptère

vol en montagne

vol opérationnel aux instruments

vol JVN stade 1 (Jumelles de Vision Nocturne)

Si 130 heures de vols sont prévues sur ces 6 mois, 40 à 65 heures se passent sur simulateur.
Cette utilisation massive de simulateurs de vol s'explique par plusieurs raisons :
D'abord le coût de l'heure de vol :
Si le matériel utilisé pour la confection d'un simulateur est de haute technologie et donc couteux, c'est sans commune mesure avec le prix d'une heure de vol sur Gazelle (1000 euros).
Les appareils-école Gazelle ont été récemment (2009) remplacés par des Colibri (EC-120).
La fourniture et l'entretien de ces appareils a été externalisée, pourtant la formation des élèves est toujours effectuée par des instructeurs militaires.
Un contrat de mise à disposition des hélicoptères-écoles selon les besoins journaliers de l'EALAT, (pouvant atteindre 22000 heures par an), à été conclu entre le Ministère de la Défense et la société Helidax .


Le Colibri, construit par Eurocopter, représente un progrès appréciable en termes de maniabilité, de nuisances sonores et de consommation (deux fois moindre que celle de la Gazelle).
Enfin, grâce à sa technologie "Glass Cockpit"et ses capacités de vol sous JVN, cet appareil est parfaitement adapté à la formation des futurs pilotes Tigres/Caracal/NH90 et Cougar rénovés.

Dans cette vague de restriction budgétaire on comprend mieux l'utilisation active des simulateurs de vol.

Grâce aux recherches en matière de Système d'Information Géographique (SIG) et de façon générale, de technologies de mesures embarquées, les vols tactiques de pilotes en OPEX, de moniteurs-écoles ou encore de camarades de formation, sont reproductibles à l'identique sur les simulateurs.
Encore plus fort, il est possible, comme dans un jeu vidéo, de modifier ces scénarios réels et d'y ajouter/retirer des difficultés (conditions météorologiques, positions ennemies/amies, reliefs, dysfonctionnements moteur, etc.)

De part leurs incroyables similitudes avec le pilotage d'aéronefs réels, ces simulateurs permettent de mettre le pilote en herbe dans des conditions de stress et de concentration quasi identique, en éradiquant le facteur danger.
Finalement, ces simulateurs "high tech" sont aussi utilisés, à Dax, pour préparer les vols des élèves pilotes, afin d'appréhender au mieux les premières sorties aériennes.

A l'issue de ces 11 mois de formation soutenue, le candidat OSC/P est breveté pilote d'hélicoptère militaire.
Il va être formé au Cannet des Maures, comme pilote d'hélicoptère de combat.

Le pilote d'hélicoptère de combat:

Cette formation s'effectue entre 5 et 11 mois, selon la filière choisie, sur la base école Général Lejay au Cannet des Maures ; elle comprend :

vol de combat

vol aux instruments rénové (IFR allégé),

JVN stade 2

qualification IFR (hélicoptères de manœuvre).


A la fin de cette formation les pilotes (tous formés "combat") seront orientés entre deux filières, selon leurs souhaits/résultats/places disponibles : Les hélicoptères de Manœuvre ou Légers.

Les pilotes désignés pour intégrer une escadrille d'hélicoptères de manœuvres effectueront une transformation sur ceux-ci.
Ceux qui intégreront des escadrilles de combats termineront leur formation en continuant l'instruction "combat" sur les hélicoptères qu'ils seront amenés à piloter.

Les pilotes sont amenés à passer des qualifications sensiblement différentes à la fin de leur formation au Cannet des Maures, selon leur filière de destination.

Il convient de préciser que la nouvelle génération d'hélicoptères Tigre est réservée aux pilotes de l'ALAT formés par l'EFA (Ecole Franco-allemande) qui a ouvert ses portes en 2003 au Cannet des Maures.

Tout au long de leur carrière les désormais Officiers sous contrat Pilotes d'Hélicoptères seront amenés à retourner à l'EALAT de Dax afin de valider de nouvelles compétences techniques (vol JVN, système d'arme) ainsi qu'au CFCU (Centre de Formation des Commandants d'Unités) du Luc en Provence pour les attributs suivants :

chef de bord

chef de patrouille

moniteur ou pilote instructeur

commandant d'escadrille

Grâce à leurs équipements de pointe et à la qualité de leurs formations, les écoles de l'EALAT accueillent les pilotes des autres armées françaises à différents stades de leur formation mais aussi pendant leur carrière en tant que pilotes opérationnels afin de les qualifier en vol montagne, JVN ou encore afin de les former aux nouvelles technologies embarquées.

Du fait de la restructuration récente de l'ALAT (renouvellement du parc d'aéronefs, numérisation totale de l'espace de bataille, perfectionnement des simulateurs.) cette formation déjà rigoureuse est sur le point de faire s'accélérer l'étape pilotage pur pour accorder une plus grande part à l'apprentissage des nouvelles technologies embarquées (qui font néanmoins parties de la formation de commandant de bord).

La numérisation de l'espace de bataille (NEB), représente une avancée majeure en matière de système embarqué, ainsi que dans la préparation des missions au sol et nécessite un apprentissage très précis afin d'être utilisée au mieux.
Une fois encore les simulateurs sont, eux aussi, amenés à jouer un rôle de plus en plus important tant par leur facilité d'utilisation que par leur précision accrue.

NB : Les informations relatives aux nombres d'heures de cours ou de vols ainsi que les durées des formations dans les centres de l'EALAT sont susceptibles d'évoluer chaque année.
Liens relatifs à la formation de pilote ou à l'ALAT en général :
http://www.aviation-...se.com/ALAT.htm
http://www.sig-gps.net/
http://www.helicopas.../02/pilot02.htm

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...