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  1. Y en a du monde au balcon en ce moment ! C'est surement la saison Bravo à lui !
    3 points
  2. http://forcesoperations.com/le-futur-du-char-de-combat-principal/ Un char de combat principal c’est lourd, gros, sophistiqué et c’est coûteux à produire et à entretenir. Surtout, la flotte blindée des alliés de l’OTAN ne correspondrait même pas à 1/5 des tanks actuellement en service, la plupart étant produits par les Russes et les Chinois. Bien qu’ils soient réputés pour leur efficacité et leur puissance destructrice, les chars de type Leclerc, Leopard ou Abrams et leurs successeurs pourraient-ils retenir des hordes de T-72, T-90 et Type 96 ? L’avenir du char de combat n’est-il pas plutôt dans une large flotte de véhicules à roues, agiles car plus petits et plus légers, et équipés d’un système de protection active et de missiles antichars ? Un spécialiste britannique pose la question. Un Leclerc français aux côtés d’un Leopard allemand et d’un Leopard polonais lors du Strong Europe Tank Challenge cette semaine à Grafenwoehr en Allemagne (Crédits : Lacey Justinger) Le consultant britannique Nicholas Drummond, spécialiste des véhicules terrestres, proposait cette semaine sur son compte Twitter une analyse synthétique portant sur l’avenir du char de combat principal (MBT pour Main Battle Tank). Selon différentes estimations, il y aurait aujourd’hui environ 100 000 chars de combat principaux à travers le monde, qu’ils soient en service ou stockés. Drummond commence son analyse avec deux informations illustratives : pas moins de 90% des MBT ont été produits entre 1950 et 1990, et aujourd’hui – comme hier – les pays qui en produisent le plus sont la Chine et la Russie. D’après lui, « L’OTAN et ses alliés » ont produit environ près de 18 000 chars de combat principaux de dernière génération, parmi lesquels plus de la moitié se trouvent être des M1 Abrams américains, mais un nombre bien inférieur d’entre eux sont encore en service aujourd’hui. Ils seraient alors capables de rassembler 4000 Abrams, – et si besoin 4000 seraient encore à l’abri dans le désert californien – 3 500 Leopard 2 d’origine allemande (estimation assez large qui inclut probablement tous les utilisateurs européens du Leopard 2, même si ils ne sont pas membres de l’OTAN – comme la Suisse ou l’Autriche – mais aussi le Canada), 2000 Merkava israélien (qui est le nombre total produit plutôt que le nombre de tanks disponibles), 200 Leclerc français « sur un total de 800 produits », 227 Challenger 2 du Royaume-Uni « sur un total de 398», 200 Ariete italiens, 350 Type 90 japonais and 300 K2 de Corée du Sud. Clairement, si il y a réellement 100 000 chars de combat principaux, l’écrasante majorité d’entre-eux ne sont ni opérés ni produits par les « Occidentaux ». Selon Drummond, ce serait même 82 000 chars, le plus souvent de production soviétique, russe ou chinoise qui équiperaient de multiples armées à travers le monde. La plupart seraient de vieux T-55, T-62, T-64 produits à des dizaines de milliers d’exemplaires par les usines de l’Union Soviétique, et des T-72 dont 25 000 exemplaires produits ont été dénombrés ! D’après les chiffres du consultant britannique, la Russie a plus récemment produit 3000 tanks Type-90 qu’elle tente d’exporter un peu partout. Si les Chinois ont moins de tanks à déployer, plus de la moitié sont relativement récents, sur 6 700 tanks, 3 700 seraient des Type 96 ou des Type 99 développés à la toute fin des années 1990. La Corée du Nord disposerait de pas moins de 5 000 tanks, principalement des T-72, T-62 et Type 59. Comme pour les Russes, le gros de la flotte indienne, qui compterait 4 300 unités, est composée de T-72 et de T-90, alors que le Pakistan n’aurait que moitié moins à aligner. Si l’Iran aurait jusqu’à 1 000 tanks à disposition, les flottes du « reste du monde » (anciens satellites de l’URSS, Afrique, Amérique du Sud, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est) vont de 100 à 200 unités de MBT par pays, très souvent produites en pleine Guerre Froide. Rappelons par ailleurs, que les Emirats Arabes Unis ont acquis pas moins de 388 chars Leclerc auprès de la France entre les années 1990 et 2000. « Pour résumer, le tank reste l’arme terrestre absolue » nous dit Drummond. Pour lui, les décideurs de l’OTAN ont beau « parler » d’une nouvelle génération de chars plus petits, plus légers, voire autonomes, « ou quelqu’ils soient« , dans le pire des scénarios possibles (la guerre !) ils devront être en mesure de faire face à l’avantage numérique écrasant des vieux tanks appartenant aux « dictateurs ». Effectivement, bien que nos formats d’armée – ou le principe de dissuasion nucléaire dans le cas français ou britannique – nous pousseraient à penser le contraire, Drummond veut nous rappeler à la réalité : « la quantité est une qualité en soi ». « Ce qui est certain » insiste le consultant britannique « c’est que les chars de combat principaux de l’OTAN sont devenus trop gros et trop lourds pour être aussi répandus qu’on l’aurait voulu. » Il est vrai, comme l’indique Drummond, que peu de ponts voire de routes peuvent supporter 70 tonnes de masse (ici, un article allemand intéressant sur un projet à coups de milliards pour que les MBT puissent traverser l’Europe) et que dans le cadre d’un déploiement rapide ou d’une force expéditionnaire, les chars de combat principaux ne peuvent voyager que par des transporteurs lourds, qu’ils soient aériens ou maritimes. Toujours plus pessimiste – mais il faut bien des pessimistes pour appréhender tous les risques possibles – Drummond nous accorde que le blindage lourd et moderne a bien un avantage certain grâce aux systèmes de protection active (APS) qui rendent le blindé uniquement vulnérable aux obus flèches (« APFSDS kinetic penetrators ») d’un autre blindé, mais selon lui, il y a aussi une arme qui pourrait changer la donne : les munitions à impulsion électromagnétique (EMP) rendant tout système électronique ineffectif. « Les armements EMP réduiront les coûteux chars d’assaut principaux en pièces de métal immobiles. Les équipages partiront, mais le char et tous les systèmes embarqués seront alors inutiles. » prévient Drummond, avant de continuer « Attendons-nous à voir des tanks équipés de systèmes réversibles, comme des commandes manuelles. » Si ses prédictions sont correctes, Drummond espère que l’OTAN et ses alliés, pourront compter sur des véhicules de combat blindés à roues et plus petits qui sont « peu coûteux et peu sophistiqués » sur lesquels on installerait des canons « légers » et des missiles antichars (un clin d’oeil au Jaguar français ?), bref des véhicules plus adaptés au combat d’infanterie et au combat urbain. Là encore, le britannique prévient, on tendra logiquement vers une amélioration de leurs capacités mais il ne faudra pas réitérer la même « erreur » qu’avec les MBT : si les lance-missiles de dernière génération coûtent plus cher que les véhicules qu’ils sont censés détruire, on se retrouve sur la mauvaise piste. Alors, si une première solution serait effectivement de s’intéresser de plus près aux véhicules blindés 8×8 (VBCI T40, Boxer allemand etc) pour s’équiper en « petits tanks plus légers et plus agiles », ceux-ci seraient encore trop lourds ! L’idéal de Drummond est un véhicule de moins de 20 tonnes équipé d’un même niveau de protection qu’un MBT (blindage et surtout, protection active). Dans ses rêves, de très lourdes frappes viendraient détruire la plupart des blindés de fabrication russe ou chinoise, mais dans la réalité, pour changer le rapport de force actuel, seule une large flotte de petits blindés (agiles) destructeurs pourrait satisfaire. Mais attention une dernière fois, conclut-il, « Avant tout, la technologie doit réduire les coûts et non les augmenter. » C’est là que ça va se compliquer.
    2 points
  3. le caporal « Steven » ,va être régularisé aussi ? Trêve de plaisanterie, Beau geste .
    2 points
  4. Vous avez parfaitement résumé ce qu'est l'EG. Dans l'ADT, pour pouvoir espérer un commandement de 1er niveau (= régiment des forces) il faut être obligatoirement breveté. Pour espérer accéder aux galons de colonel, il faut être obligatoirement breveté. https://theatrum-belli.com/author/edg/ Au cœur de Paris, dans l’enceinte de l’École Militaire fondée le 18 janvier 1751 par Louis XV « pour entretenir et éduquer dans la guerre cinq cents jeunes gentilshommes », l’ École de Guerre prépare les meilleurs officiers supérieurs des armées françaises, amies et alliées à devenir les chefs militaires de demain. Relevant du Directeur de l’Enseignement Militaire Supérieur, l’École de Guerre succède au Collège Interarmées de Défense, créé en 1993 par le regroupement des Écoles Supérieures de Guerre de chaque armée et de la Gendarmerie Nationale. Organisme essentiel de préparation de l’avenir, l’École de Guerre forme en un an le futur corps de direction des armées, en identifie les éléments les plus prometteurs et participe directement aux relations internationales des armées. Les textes diffusés par Theatrum Belli sont des réflexions personnelles des stagiaires de l'EdG et n'engagent en rien l'institution. Outre l'accès au commandement d'un régiment des forces, l'EG ou ESG "formate" un vivier de futurs "hauts potentiels". Outre le fait que le format de l'ADT se réduisant, les temps de commandement (TC) diminuent vitesse "grand V", l'interarmisation des EM centraux, l'appartenance à l'OTAN et la volonté politique française "d'exister sur la scène internationale et de peser sur les décisions en matière de Défense" ont alimenté depuis une bonne quinzaine d'années la nécessité de détecter au plus tôt les "hauts potentiels". Se concentrant essentiellement dans les officiers de recrutement direct, donc Saint-Cyriens pour ce qui est de l'ADT. Par "haut potentiel", on entend des officiers supérieurs brevetés, au parcours militaire exemplaire tant au plan opérationnel qu'au plan culturel, que la DRHAT, à des moments précis de leur carrière, injecte ici et là dans l'Administration Centrale au sein de "bureaux lourds" voire dans des cabinets ministériels comme "12e couteau et indien à une plume". A l'impétrant de faire ses preuves et de révéler sa qualité. Malheur à celui qui aura déçu et dont le rendement n'aura pas été à la hauteur des attentes de ses parrains et sponsors étoilés. Il aura un TC certes mais pas le plus exposé et à moins d'un miracle, occupera ultérieurement des postes moins "porteurs" en termes de tremplins à l'avancement. Gloire, a contrario, à celui qui fait feu de tout bois, exécute son TC en sachant réussir et briller là où l'attendait, en innovant intelligemment dans le relationnel notamment vis-à-vis des élus locaux, appréciables trompettes de la renommée au niveau parisien. Et le "dolo", le vrai pas le pseudonyme, dans tout cela que lui reste t'il ? Son abnégation et sa pugnacité, pas toujours récompensées comme elles le devraient si le "système" faisait davantage cas du mérite plutôt que du paraître. Mais ce qui, à mes yeux, est valable pour les officiers, l'est tout autant chez les sous-officiers. Ainsi va la vie. PS. A cette réflexion personnelle, je rajouterai pour la compréhension des béotiens le critère gestionnaire incontournable : le bigramme. Si vous avez un bon bigramme, et la bonne origine de recrutement, vous êtes dans la course. Si, par contre, votre bigramme équivaut à la date de péremption du yaourt au goût bulgare, alors c'est plutôt mal barré. Bigramme = rapport année de promotion au grade de colonel/année de naissance. Joue essentiellement pour être "accroché" à la LA (liste d'aptitude). Condition nécessaire mais pas suffisante. Exemple = un colonel pour accéder à cette liste en 2014 devrait afficher un bigramme 07/67 (promu colonel à 40 ans). Pour finir, eu égard aux conditions propres à chacun des deux recrutements - direct pour l'ESM et semi-direct pour l'EMIA - on observera : - le candidat ESM détenteur du BAC à 17 ans, admis après deux ans de CPGE, sortira de ses trois ans de formation à Coëtquidan et de son "année" en Ecole de formation spécialisée (ou école d'arme) vers 23 ans avec un an d'ancienneté de grade de lieutenant à son arrivée dans le régiment. - son homologue candidat au concours d'admission EMIA ne pourra se présenter au mieux qu'à 23 ans. Après ses deux ans de scolarité à Coëtquidan et son année en Ecole de formation spécialisée, parvenu à la même ancienneté de grade que le camarade Saint-Cyrien, il ne débouchera au mieux qu'à 26 ans. Ces trois ans "rendus" au camarade Saint-Cyrien constituent dès le départ un handicap pour le déroulement nominal de son parcours. Il peut lui arriver de "doubler" quelques uns de ses colistiers, de faire parfois presque "jeu égal" avec certains d'entre eux en phase terminale du parcours. Mais dès lors que se profile le temps des choix, son sort est quasi scellé et son cas traité après........... Le tout est d'en être conscient et d'admettre ces règles. Bigeard est un mauvais exemple : son brevet EMS 2 a été acquis sur les champs de bataille de la IVe République. Les citations, palmes et clous, valaient alors tous les diplômes. Les temps -heureusement ou pas - ont bien changé. BTX
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  5. Préparer son projet est le meilleur moyen pour ne rien regretter, et surtout peser le pour et le contre de chaque possibilité, bonne recherche ! Bienvenue.
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  6. Fasciné par un soldat de la Wehrmacht disant avoir tué environ 1000 GI's à Omaha ?
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  7. Petite précision, parlons de changement d'armée dans votre cas et non pas de corps d'armée ce dernier étant une subdivision propre à chaque armée.
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  9. Bonjour, La barbe pose un problème avec les ANP, pose des problèmes d'hygiène notamment en cas de blessure au visage et pose des problèmes "d'uniformité visuelle" dans les rangs, entre autres. le port de la barbe, peu compatible avec l'emploi de certains équipements, peut être interdit par le commandant de formation administrative. Un militaire habituellement rasé n'est autorisé à se laisser pousser la barbe ou la moustache qu'à la faveur d'une absence de durée suffisante pendant laquelle il n'a pas à revêtir l'uniforme. Le port du bouc, collier qui enveloppe la lèvre supérieure, est autorisé à la condition que l'intéressé y apporte le même soin que pour une barbe ou une moustache. En dehors de ces trois cas (bouc, barbe et/ou moustache), le reste du bas du visage doit être rasé.
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  10. Si tu souhaites rejoindre les commandos marines déjà ils s'en fichent de la pmd. Tu la fais pour toi pour voir si ça te plaît. Après tu peux être sûr qu'il faudra te booster niveau sport si tu veux y arriver
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  11. Tous les officiers de l'Armée française dans son ensemble, généralement à bon potentiel, et désireux de poursuivre leur carrière vers un commandement de niveau supérieur et ayant réussi les épreuves du concours. Pour l'Armée de terre, c'est par exemple un indispensable avant de se voir confier un régiment. Dans la Marine, certains postes ne sont également accessibles qu'une fois breveté. Et évidemment c'est une étape obligée vers les étoiles. Dans la Marine c'est entre 6 et 9 ans de services à partir du moment où ils sont nommés lieutenant de vaisseau (capitaine). Un tantinet oui... Il se prépare plus que sérieusement. Ecole militaire à Paris. Le cycle de formation dure un an pour une promotion. Les postes à haute responsabilité de nos forces armées. BTX pourra certainement vous en dire plus, il me semble qu'il est l'un des rares du forum à être titulaire du Brevet d'Etudes Militaires Supérieures...
    1 point

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