Au-delà de ces précieux conseils dispensés - je l'en remercie vivement - par RAYNOR, je rajouterai qqs observations tirées de mon expérience.
1. A quoi ça sert et pourquoi ?
Jusque là, au sein de l'Ecole, durant le stage en CT ou dans les camps, vous avez été préservé physiquement, mentalement et moralement. C'est maintenant, la tête bien pleine, qu'on veut savoir et qu'on va enfin savoir ce que vous valez. Et on ne va pas y aller avec des pincettes, le temps est contracté et vous allez être secoué. Donc, toujours la tête froide. Réfléchir. Dans les moments de "baisse de moral", pensez d'où vous venez et ce que vous avez du faire pour être là. Vous ne connaissez pas vos limites. Donc même si vous sentez la fatigue et la peur, le stress et l'angoisse vous submerger, reprenez vous et continuez d'avancer. C'est à cela qu'on reconnaît l'étoffe du chef.
2. Rien d'insurmontable. Des milliers sont passés sur les câbles et ont gravi la gouttière. Des milliers ont juré à la fin du stage de se "farcir un instructeur". Des milliers ont failli démonter la gueule du camarade qui fait tout foirer. Et pourtant aucun ne la fait. Parce qu'ils avaient compris qu'il fallait passer par là. Le stage au CNEC quel que soit le niveau - initiation, aide-moniteur, moniteur et instructeur - est un passage obligé, une espèce de rite.
3. Tout ce que j'ai appris au CNEC m'a réellement servi dans ma carrière et dans le cadre d'opérations extérieures. Donc écouter consciencieusement ce que vous disent les cadres. S'ils vous le disent ce n'est jamais par hasard. Regardez bien la technique employée pour franchir l'obstacle. C'est comme cela que vous progresserez. Et le jour où l'on vous remettra l'insigne, remerciez votre instructeur pour son enseignement. Car vous lui devrez beaucoup dans votre réussite.
BTX