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Aumilitaire

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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 02/07/2019 dans toutes les zones

  1. Bienvenue, camarade ex-Chamborant ! Félicitations pour votre intégration en Gendarmerie, Arme opérationnelle s'il en est, et pour votre abnégation à servir d'excellence : 2eRH, 1er RCP, SOG... Résilience chevillée au corps ! §§ Nb : S5 ? Luxation de l'épaule à l'ouverture ? (Rarissime..), ou "poser dur" malencontreux ?
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  2. La bienvenue MARSOUIN PARA Pas de regret, le parachutisme comporte toujours des risques. Vous avez su relever la tête et c'est très bien. Vous réussirez en qualité de SOG. Aucun doute là-dessus. BTX
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  3. Heureux de voir que tu as enfin compris les dangers que ton groupe WhatsApp fait courir, à toi et à tes amis
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  4. Selon les étapes de recrutements de la réserve, tu es censée faire une préparation militaire (les étapes 6-7 et 8 ), mais dans les faits personne n'en fait. Tu passes directement à la visite médicale (étape 9) , si validée, tu signes ton ESR ( étape 10) et seulement après tu feras ta FMIR.
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  5. http://www.opex360.com/2019/06/30/larmee-de-terre-veut-renouer-avec-lart-de-la-ruse-et-les-operations-de-deception-au-combat/ Quel est le point commun entre la guerre de Troie, la prise du château de Grand Fougeray par le connétable Bertrand du Guesclin [illustration ci-dessus], l’offensive « Bagration », menée par l’armée Rouge contre la Wehrmacht en 1944 et, à la même époque, le Débarquement en Normandie? Eh bien toutes ces batailles ont le point commun d’avoir été remportées grâce au recours de stratagèmes entrant dans le champ de ce qu’on appelle des opérations de « déception ». C’est à dire, pour faire simple, à la ruse. Du latin « Deceptere » [attraper, tromper, abuser], la déception est un « effet résultant de mesures visant à tromper l’adversaire en l’amenant à une fausse interprétation des attitudes amis en vue de l’inciter à réagir d’une manière préjudiciable à ses propres intérêts et de réduire ses capacités de riposte », selon le vocabulaire militaire. En clair, il s’agit de planifier un ensemble d’actions coordonnées pour tromper le commandement adverse en vue de le faire réagir dans le sens que l’on souhaite. Et les opérations de déception reposent sur trois procédés pouvant être utilisés simultanément. Le premier est la dissimulation, qui consiste à cacher ses moyens, ses actions et ses intentions aux yeux de l’adversaire en les camouflant [camouflage « classique », contre-mesures électroniques, écrans de fumée, utilisation d’artifices, fausses désignations d’unités] ou en réduisant ses capacités en matière de renseignement [brouillage électronique, destructions de ses capteurs, etc]. Le second procédé est l’intoxication. Cela passe par la diffusion de faux ordres et de rumeurs, l’utilisation d’agents doubles ou « retournés » pour faire passer des messages soigneusement sélectionnés à l’ennemi, la multiplication d’incidents pour donner un sentiment d’habitude chez l’adversaire avant de passer réellement à l’action ou encore le recours aux actions politico-diplomatiques. Enfin, le troisième procédé est la simulation, qui fait appel au leurrage [fausses émissions radio, faux emplacements de combat, etc], aux manoeuvres de diversion et à la feinte. Le Débarquement en Normandie est un modèle du genre, avec l’opération Fortitude, qui consista à faire croire à l’état-major allemand que les Alliés débarqueraient dans le Pas-de-Calais. Des unités fantômes furent créées en Angleterre et en Écosse, avec des faux véhicules et des avions en bois ou gonflables, une activité radio intense, des fuites contrôlées via les canaux diplomatiques des pays neutres, le recours à des agents doubles [voire à des agents alliés sacrifiés] ou encore à des bombardements intensifs sur les prétendues zones de débarquement. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’armée française eut recours à ce type d’opération. En Indochine, l’interception des communications du Viet-Minh permit de fabriquer de faux documents en vue de faire croire qu’il y avait des « taupes » dans l’entourage du général Giap et celui de Ho Chi Minh. Ce qui jeta le trouble [et la suspicion] chez l’adversaire, avec quelques « purges » à la clé [*]. Le même principe fut utilisé en Algérie, avec de fausses listes de prétendus « partisans » algériens de l’armée française établies en vue d’intoxiquer le commandement de l’Armée de libération nationale [ALN] et de provoquer des purges dans les rangs de cette dernière. Par la suite, si l’Union soviétique continua de pratiquer la « maskirovka » avec un art consommé [ce qui font encore, du reste, les forces russes actuellement], les armées occidentales négligèrent les opérations de déception par la suite. La fin de la Guerre froide et la supériorité technologique face à des adversaires aux capacités limitées renforcèrent ce désintérêt. Et de « mauvais procès » en « perfidie » intentés au recours à la ruse, pour simplifier, firent le reste. Seulement, le contexte a changé : cette supériorité militaire technologique occidentale est désormais contestée [avec la prolifération des capacités dite « nivelantes » dont disposent des groupes non-étatiques, par exemple] et la « menace de la force » a fait son apparition en même temps que les politiques d’affirmation de puissance menées par des pays comme la Russie et la Chine. Qui plus est, la collecte du renseignement a fait des progrès majeurs, avec des capteurs toujours plus nombreux, performants et accessibles associés à des capacités de traitement des informations susceptibles de donner des niveaux d’analyses jusqu’alors jamais atteints, grâce au big data et à l’intelligence artificielle. En un mot, tromper l’adversaire sera de plus en plus compliqué, à moins de pouvoir compter sur des technologies nouvelles en matière de dissimulation, de leurrage et de contre-renseignement. Ainsi, par exemple, un essaim de drones pourrait simuler une fausse attaque ou saturer les défenses adverses. Et c’est sans oublier que le cyberespace offre un large de champ de manoeuvre pour les opérations d’intoxications. En tout cas, cela mérite réflexion. Et l’armée de Terre pourrait s’y employer, comme l’a sous-entendu le général Jean-Pierre Bosser, son chef d’état-major [CEMAT]. En effet, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, le général Jean-Pierre Bosser a évoqué [très brièvement] les opérations de déception au moment d’aborder les discussions qu’il a eues avec ses homologues britannique et allemand au sujet de « l’action terrestre future ». Selon le CEMAT, quatre questions ont dominé ces échanges : la guerre de haute intensité, la robotique militaire [soit la guerre à distance et/ou par procuration], le « soldat augmenté » et… la déception. « Dans notre doctrine d’emploi, nous avons un peu oublié les actions de déception. Nous allons fêter demain le soixante-quinzième anniversaire du Débarquement [**]. Or, l’année du Débarquement, a été conduite une opération de déception exceptionnelle, dénommée Fortitude. Si pour nos amis britanniques, la déception est restée dans la doctrine, nous l’avons un peu évacuée. C’est dommage car la déception est une capacité majeure qui va du simple camouflage jusqu’à des manœuvres de grande ampleur », a ainsi affirmé le général Bosser. Cela étant, en France, les opérations de déception semblent avoir retrouvé un certain intérêt depuis quelques temps. Certains chercheurs ont tenté de réhabiliter la ruse [comme Jean-Vincent Holeindre, avec son livre « La ruse et la force« , mis en avant par le ministère des Armées]. Et le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement [CDEC] de l’armée de Terre a publié plusieurs articles sur ce sujet. Chercheur au sein du Laboratoire de Recherche sur la Défense [LRD] de l’Institut français des relations internationales [IFRI], le commandant Rémy Hemez a aussi publié une note remarquée, intitulée « Opérations de déception : repenser la ruse au XXIe siècle ». Et le prochain numéro de la revue DSI abordera cette question dans un dossier titré « La guerre des perceptions – Tromper l’ennemi pour vaincre ». [*] Les services secrets en Indochine – Jean-Marc Le Page [**] Le général Bosser a été entendu par les députés le 5 juin
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  6. En préambule : Félicitations pour votre avis favorable ! Ce n'est pas donné à tout le monde.. Point 1 : En rejoignant le 13e RDP, vous postulez à une unité d'élite. Réellement. Qui engage au quotidien des patrouilles de quelques opérateurs, sur plusieurs dizaines de points chauds répartis sur le globe.. On est dans "le Grand Jeu" là. Pas d'esbroufe, pas d'approximations, tout est "cash". Vous comprendrez donc que la question des week-ends, surtout en période de formation, est quelque peu... incongrue, et pas au niveau des enjeux. (Même si pleinement compréhensible à votre stade d'intégration..) Point 2 : port de la barbe. La prescription du rasage des personnels masculins au sein des Armées découle de deux impératifs : - uniformité dans la tenue, un des éléments du "formatage" et de la cohésion des unités. (L'individu délaisse ses spécificités pour adhérer à celles du groupe...) - sécurité en ambiance NRBC : la pilosité entraînant une non-étanchéité des masques de protection.. (C'est du vécu... ?) Dans les faits, l'autorisation ou non du port de la barbe est à la discrétion de votre commandant d'Unité. Nul doute qu'il saura en juger à bon escient l'opportunité. Point particulier : ces remarques valent pour "le service courant", hors théâtres d'opérations... En projection, selon les terrains et conditions particulières, le port de la barbe peut non seulement être admis, ou simplement constaté comme incontournable, (durant deux semaines dans une cache, pas facile de se raser de près !) ; mais voire même requis pour adopter une signature "low profile"... Bref : "Intelligence de situation"..
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