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  1. Pour espérer pouvoir intégrer les Forces Spéciales et le 1er RPIMa le physique a lui seul ne compte pas , il te faut obtenir l'agrément technique "FS" lors de ton passage au CSO. Celui ci est un peu obscur mais les personnes sérieuses qui visaient ce régiment évoquaient plutôt le palier 12 , et 20 tractions. Tout le reste doit être bon comme l'as dit Yann : Anglais ; Psychotechnique ; Entretien ; Personnalité et bien sur aussi le médical, tu peut très bien ne pas être apte parachutiste lors de ton examen. Le CSO n'est que le début de l'aventure, ensuite tu as l'entretien avec le 1er RPIMa qui est décisif, un tel entretien se prépare sérieusement puis vient la PMPFS. Ensuite il faut tenir les classes au 1er RPIMa, puis vient enfin la formation d'un an pendant laquelle tu n'es toujours pas sur de rester au sein du régiment en cas d'échec. C'est long, épuisant, et il y a beaucoup d'échec sur cette partie la aussi. Pour ce qui est de ton entrainement ta méthode est bonne si tu fais du fractionné et de l'endurance fondamentale. Augmente le nombre de tes séances et garde uniquement 1 ou 2 jours de repos dans la semaine, augmente aussi la durée de tes séances en endurance fondamentale. 10x 30/30 ce n'est pas dingue , fais plutôt quelque chose comme 5x4x2 30/30 (tu fais 2 fois 30/30 puis 2 min de repos une fois rendu a 4x2 tu prend 5 min de repos puis tu fais la totalité 5 fois) ça va te faire une grosse séance qui tape bien la ou il faut. Quand tu fais ce genre de fractionné ne fait pas d'endurance sur la même séance hormis a l'échauffement et après le fractionné. Lundi : 1h EF Mardi : Fractionné 5x4x2 30/30 Mercredi : Repos Jeudi : 1h EF Vendredi : Fractionné 5x4x2 30/30 Samedi : Repos ETC... Tu peut utiliser un vélo pour éviter de trop tirer sur la multitude de tendons qui vont être mis a rude épreuve si tu fais uniquement de la course a pied. Pense a t'entrainer aux Squats, tu peut aussi utiliser la méthode greasing the groove pour les tractions si tu as le temps et que ton corps le supporte bien. Quoi qu'il en soit ne fais pas le fou, si tu as des grosses douleurs prend du repos, si tu ne sais pas ce que tu as consulte un kinésithérapeute spécialisé dans le sport. Après le CSO si tu obtiens de bons résultats et que tu es pris tu devras complètement changer ton entrainement car dans un programme comme celui ci tu ne travaillera pas efficacement pour viser une formation sur la durée ou l'on te demandera d'être bon partout. Il faudra alors revoir ta façon de travailler, mais tu n'en es pas encore a ce stade. Ne fais pas une fixette sur le 1er RPIMa en soit, il y a d'autres régiments dans l'armée qui permettent de s'épanouir et d'être opérationnel, même si tout le monde ne jure que par l'infanterie ou les parachutistes tu découvriras que ce ne sont pas forcément eux que l'on envoie en premier ou partout pour défendre la Nation. J'ai été très supris lors de mon recrutement et de mes recherches de voir que certaines armes et certaines spécialités sont en faites bien plus demandées en opérations et offrent des perspectives de carrière bien plus intéressantes. Je parle bien sur des régiments qui ne font pas partie des Forces Spéciales car les FS restent bien sur l'excellence, mais ta vie ne sera pas finie si tu échoue a obtenir l'agrément. Voila bon courage a toi .
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  2. Bonjour à tous ! cela fait maintenant 1 mois que j'ai intégré Saint-Maixent, et dans mon post précédant j'avais dit que je vous tiendrais au jus de mon parcours alors nous y voici. Tout d'abord j'avais fini mon dernier post en disant que je faisais un PM au 3e RMAT. Alors je vais faire bref mais elle se déroulait 1 semaine avant mon incorpo à l'ENSOA. Une PM plutôt enrichissante encadrée exclusivement par des réservistes et par 2 EVSO de Saint-Maixent qui étaient en stage. Pendant 5j on y a appris les rudiments, marcher au pas (et plus ou moins en chantant), le montage démontage du FAMAS, les équipements (les rangers en cuir font mal aux pieds)... Ensuite on a eu une bonne surprise le jeudi après-midi car les cadres nous ont réservé une visite au musée du parachutiste à Pau. Je recommande fortement ce musée, accompagné d'un guide obligatoirement parce que y'a plein de petites histoires qui font le tout du musée. On a aussi fait une petite marche de 10km suivie de 2/3 ampoules amicales. Enfin bref, une semaine qui permet d'aborder sereinement une incorpo. Nous voilà alors le lundi qui suit pour l'intégration à Saint-Maixent. Ayant 4h de train, les billets que j'ai perçus me faisait partir à 11h00 et arriver vers 15h. Vous vous doutez donc bien que je suis arrivé à 21h. Vive la SNCF... Je suis arrivé avec 4 autres élèves alors on se sentait un peu moins stressés que si on avait été seuls j'imagine. On rempli un papier pour dire qu'on était bien arrivés et on a été répartis par groupes puis emmenés dans nos chambres. S'en est suivie une semaine d'incorpo à attendre pour l'administratif, le médical, le coiffeur........................................ et ça n'en fini jamais. Apportez bien tous les papiers sinon ça complique les choses et soyez discrets dans les rangs. Après cette LONGUE semaine, sans le 1er week-end, on a eu une ribambelle d'amphis de présentation sur notre promotion, notre parrain, le calendrier de la promo... entre quelques cours de maniement de l'arme, cours théoriques topo nbc... On a eu rapidement des tests de sport pour nous évaluer en natation, 2400m et pompes CCPM. On peut déjà déplorer environ 2 à 3 blessés par section au bout de 3 semaines alors que le rythme de sport est très léger même pour moi qui ne suit pas le plus sportif du groupe. Le premier terrain est arrivé assez vite avec 3 nuits dans un camp, on a donc appris à faire nos sacs, emmener le minimum sinon c'est lourd et dormir en bivouac sous la pluie (on s'est bien marrés). Le meilleur pour ma part ça a été la découverte des rations, que je trouve SUCCULENTES. Je vous conseille d'emmener un briquet (tempête de préférence) si vous voulez manger chaud parce que les allumettes c'est moins pratique. Les rations se mangent tant bien chaudes que froides (sauf le saucisson à la pistache celui là froid c'est vraiment moyen). Et on a appris à nettoyer le FAMAS, pour ma part, une partie de plaisir (j'ai mis 4h). Les ramassages et conneries des autres sections se font aussi rapidement remarquer à base d'OS jusqu'à pas d'heure, des repas à l'ordinaire en moins d'1min.. Et encore, nos cadres nous disent qu'on a quand même un traitement de faveur et qu'on subit pas les mêmes classes que les MDR. Au global les cours théoriques sont très très très abordables, beaucoup de choses à savoir mais les applications pratiques aident bien à la mémorisation (essentiellement à base de squats et pompes en récitant le cours). Le sport lui aussi commence léger, mais l'EIF se rapproche à grand pas, il compte pour l'exam final du CM1, alors on s'entraine de notre côté en chambre pour prendre un bon rythme. Concernant les achats non essentiels mais bien utiles, ils vous seront expliqués et communiqués sur place en temps voulu. Ce qui m'a bien servi pour au moins les 2 premières semaines: pansements, crème anti ampoules ect..(je vous conseille la NOK elle marche pas mal) UN BON RASOIR ET PAS ELECTRIQUE MESSIEURS, une petite trousse de soins, paires de chaussettes blanches/ noires (décathlon est votre ami), et sinon tout est fourni donc vous verrez bien. Voilà je pense avoir fait le tour, pour ma part je me sens très heureux à ma place pour l'instant en tout cas, des temps relativement plus rudes devraient arriver bientôt selon les cadres donc on suit le mouvement et on se tire tous vers le haut. Le respect de chacun et la cohésion de la section sont vraiment primordiaux parce que vous vivez tous ensemble 24h/24h. Si vous avez des questions n'hésitez pas et puis je reviendrai très prochainement pour conter de nouvelles aventures ! Redwinee
    3 points
  3. Pour répondre plus clairement à votre question relative à la "sélectivité d'antan de la LE", elle a évolué au cours de l'histoire de la Légion étrangère. Celle-ci est modelée par les conflits et les guerres, par les politiques de colonisation des gouvernements de l'époque..............mais une chose est certaine, à sa naissance, la LE n'était pas prisée dans l'armée française. C'est l'Infanterie de ligne qui prévalait. Raison pour laquelle ce "ramassis de gueux indisciplinés" a fait les grandes heures de la conquête de l'Algérie. Et a été massivement engagé en Indochine (le plus élevé des effectifs) pour tenter de contrer la main mise communiste sur la péninsule, récupérant les soldats perdus de la Wehrmacht désireux de se faire oublier et de pouvoir ainsi échapper aux goulags soviétiques. S'en sont suivies la guerre d'Algérie et ses blessures tant physiques que morales durant laquelle les unités de la LE dont le 1er REP constituaient le noyau "dur" et particulièrement efficace de la politique de maintien de l'ordre et de lutte contre le FLN. Qu'en est-il aujourd'hui dans une armée de terre professionnalisée ? La quête du professionnalisme guide encore et toujours l'instruction et l'entraînement des unités de la LE. Pas de droit au relâchement, ni à "l'à peu près". Tout doit être contrôlé, et si ce n'est pas conforme, de nouveau et sans récrimination aucune, refait jusqu'à ce que le réflexe soit là. Le combat "haute intensité" à mon sens demande une réactivité et une endurance permanentes de la part du soldat. Qui met en oeuvre de plus en plus de matériels sophistiqués exigeant compréhension, accaparation et intelligence d'emploi. Plus rien à voir avec l'AML Panhard ou le missile Entac SS11. On est passé dans le semi-conducteur, le microprocesseur et l'IA. BTX
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  4. En 1982, les derniers BMC "officiels/officieux" se trouvaient à la 13e DBLE lorsqu'elle était à Djibouti, répartie sur trois implantations : Gabode (Djibouti), Arta et Oueah. Gabode la portion centrale avec la CCAS, la 2e CT et la 3e compagnie. Arta avec la compagnie "tournante" du 2e REP. Et Oueah où résidait l'Escadron de reconnaissance. Chacune de ces implantations avait son BMC. Les BMC étaient tous administrativement rattachés au Foyer central à Gabode. Et c'est l'officier de sécurité de la 13, secondé par la Police Militaire, qui se chargeait d'aérer et de véhiculer, pour leurs emplettes et les visites aux familles, une fois par semaine les pensionnaires. Au foyer, les tickets étaient vendus et un infirmier, avec un registre, officiait à l'entrée du bâtiment pour "contrôler" la conformité physique des clients. Il y avait un jour pour chaque catégorie de personnel, officiers, sous-officiers et légionnaires. Le vendredi, jour de la prière, le bâtiment était clos. Les pensionnaires passaient une visite médicale chaque mois devant le médecin-chef. Leur séjour à la 13 ne dépassait pas trois mois. Ces BMC ont été fermés sous l'ére d'Hernu ou celle de son successeur, Quilès, suite à la visite commise par le général, directeur du service de l'Intendance (devenue Commissariat) accompagné de son épouse qui s'était offusquée qu'au XXe siècle dans l'armée subsistent encore ces BMC. Il me semble que le 2e REP à Calvi avait aussi le sien dans les années 80 : un hôtel à la sortie du camp Raffalli tenu par un ancien caporal-chef et sa femme. Mais là, point de pensionnaire à demeure. M'enfin, c'était avant.............. BTX
    3 points
  5. Je vous rassure = en 1979, les légionnaires du 2 comme ceux du REP avaient les équipements US en toile. Remplacés en 1981-1982 à l'arrivée du FAMAS, par les équipements associés. BTX
    2 points
  6. Maistrance , fini en Oct 2024 , puis BAT a St Mandrier fini Jeudi 16 Mars
    2 points
  7. Bonjour, moi aussi je n’ai pas lu que existaient de grandes différences dans l’instruction et l’entraînement des Légionnaires par rapport aux autres troupes d’infanterie presentes en Algérie entre les deux guerre. Donc ou est-elle cachée la différence? J’opine que M. le Légionnaire sur les lieux, notamment Sidi Bel Abbès, et au combat, vivait, bâtissait, luttait, mourait pour une terre qui lui appartenait, qui pour une personne sans plus patrie devenait elle sa mère patrie et sa Maison Mère. Je crois aussi que, pour les mêmes raisons, les troupes métropolitaines n’ont guére souffert pour la perte de l’Algérie comme la Légion.
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  8. 1 on se fait pas virer du jour au lendemain, encore moins en mission Quand t'as fait une grosse couille on te rapatriement en ce qu'on appelle vol bleu Ensuite une fois rentré au régiment tu auras tes kilos de CR suivis de ta sentence irrévocable Mais non on va pas te jeter dans la nature en plein opération, c'est un coup a te faire trahir Par contre si tu déserte là c'est ta merde
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  9. J'ai pas osé parler de cyberdéfense 😜.
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  10. https://www.legionetrangere.fr/flash-info/4354-livre-camerone-par-joaquin-manes-postigo-cliquez-ici.html A la mémoire des officiers et légionnaires qui, sous les ordres du capitaine Danjou, luttèrent à un contre quarante pendant onze heures le 30 avril 1863 à CAMERONE Nouvelle édition complétée de « Héros de Camerone » de Joaquin Mañes Postigo, cette œuvre est le récit historique romancé de ces onze heures de siège vu par le regard abasourdi d’Alonso Bernardo, unique Espagnol de la 3e compagnie du Régiment étranger qui a résisté au siège des troupes mexicaines à Camerone dans les Terres Chaudes du Mexique. Il s’agit d’un récit cru, puisé à la source et rendu avec le plus grand soin littéraire, mais sans jamais renoncer à la fidélité et au respect de la réalité historique. C’est donc un livre permettant d’apprécier, d’un point de vue totalement nouveau, les événements qui se sont déroulés dans l’hacienda de Camerone le 30 avril 1863. L’auteur est né à Séville en Espagne en 1959 et réside à La Palma del Condado, magnifique petite ville andalouse de la province de Huelva. Avocat de profession, diplômé en direction d’entreprises, son penchant pour l’Histoire et l’investigations sur des événements et lieux peu communs, l’ont conduit à publier plusieurs ouvrages à caractère militaire. En français il a publié en 2013 « Les Héros de Camerone », aujourd’hui réédité et complétée sous le titre « Camerone – Une histoire de la Légion étrangère » et en 2021 « Mercenaires – Soldats sans drapeau » qui nous dévoile la grande histoire des mercenaires d’hier à aujourd’hui. Broché: 19,90 euros sur "Amazon"
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  11. Personnellement, j'aime les fortes personnalités car ce sont souvent celles que l'on peut faire ramasser le plus avec un sourire. Il est très facile de recadrer un peu trop d'enthousiasme, alors que le non chalant est plus complexe à gérer, car sans adhésion, aucune formation n'est possible. Bref, en guise de devoir maison, une petite centaine de squats pour laver l'affront et on n'en parle plus. 😊 Si l'on a une grosse tête, il faut avoir des jambes pour tenir en équilibre ! 😝
    2 points
  12. Bonjour, Idem que papamili. Ne demandez pas : vous passerez pour une tâche. Vous serez en stage militaire. Le monde civil doit rester derrière. D'un point de vie comportement ça le fera pas. Mais d'un point de vue logistique ça le fera pas non plus : croyez nous, vous n'aurez pas le temps et le seul temps que vous aurez ça sera pour réviser ou dormir.
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  13. Bonjour, les vendeurs de surplus militaire les proposent avec leur “patine due au temp et à l’usage”. Les Légionnairès basés en Corse et au continent (sauf le REP qui disposait du brêlage dit US) ont été les derniers de l’Armée Française à les utiliser, -le climat d’outre-mer etant plus puissant des traditions-et ça voulait dire aussi les graisser, les astiquer et, en echangeant compagnie, les remettre au fourrier, ceinturon compris, après inspection minutieuse. Eh bien voilà: le treilli sans ceinturon nous donnait l’apparence de clodos, donc je suis vite allé, en service, chez le foyer de la Citadelle, vu que le nôtre en etait dépourvu, ou j’ai acheté le ceinturon qu’il me fallait, bien sûr ”officiel” comme celui de la foto, qui je posséde encore aujourd’hui.
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  14. Merci pour l'effort de rédaction qui servira aux plus jeunes candidats .Continue de rester focus sur le classement final qui déterminera ou tu vas passer quelques années de ta vie et tiens nous au courant de ton parcours de temps en temps si tu peux .
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  15. Rien n'est perdu donc , tant mieux pour lui .Seul le Doc a la décision finale mais dans une carrière çà peut tout changer .
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  16. A toi de discuter ça avec ton CER au CIRFA
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  17. Prenez contact via la MP avec Vdmn ancien de la Royale. Il vous donnera son avis. BTX
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  18. C'est exact, mais il vaut mieux ne pas se blesser tout court...
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  19. Devenu récemment sous-off et en distorsion d'emploi : 2 raisons de mutation, et le fait que vous soyez en spé déficitaire n'arrange rien. La seule chose qui me surprend c'est qu'on ne vous propose pas de poste à Paris, "maison mère" des ADM/AES, essayez de voir avec votre RRH. Dans tous les cas, vous serez muté.
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  20. avant tout peux-tu me dire dans quel domaine de spécialité t'engages-tu? ensuite concernant les notations pour faire simple: tu es noté sur tout, même ton comportement. il y naturellement des coefficients plus ou moins importants selon les matières, tu comprendras vite. concernant mes classements, déjà ne proteste pas. jamais. et quoi qu'on te demande, FAIS-LE. ah et point clé qui est sûrement pour beaucoup dans mes classements: si tu en as beaucoup dans le ciboulot, tu vas démarrer avec un gros avantage. crois-moi...
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  21. Bonjour, J'incorpore très prochainement , j'aurais voulu savoir sur quoi les notations de la FGI + FTS se basent. Est ce qu'il y a des coefficients selon les "matières" ? Quel ont été vos principaux problèmes pour obtenir un bon classement ?
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  22. Je pensais être au bonne endroit dans la rubrique "formation" car je veux en savoir plus sur le cursus de formation. Veuillez m'en excuser.
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  23. Pour moi, c'est toute a fait normale: 1. En OPEX on a pas du temps a faire longues blablas telephoniques. 2. En OPEX on est beacoup prive de nos portables. Parfois, je passe des mois dans la desert saharienne a ne pas contacter mes proches. 3. La Legion est actuellement presente en bande sahelo-saharienne. 4. Pour les visio - et excuses-moi d'avance - cela est un truc des degenerees, en mon humble opinion. En fait, je ne vous engage pas de lui croire ou faire confiance, je constate juste que y a rien de choquante dans toute ca. J'rêvais pourtant que le destin Me ramèn'rait un beau matin Mon légionnaire, Qu'on s'en irait seuls tous les deux Dans quelque pays merveilleux Plein de lumière ! Il était minc', il était beau, On l'a mis sous le sable chaud Mon légionnaire !
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  24. Bonjour, Ancien de l'Artillerie et à la retraite depuis 1999, j'habite à Amiens. J'ai commencé ma carrière comme sous officier (première promo d'Issoire) et l'ai terminé Capitaine. Je ne me plains pas. Avec l'âge sont venus des problèmes de santé mais je ne me plains pas. Bonjour à tous et à toutes.
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  25. Grand merci ; je vais commencer mon traitement dès ce soir. chanclau
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  26. Bravo pour lui, courage et patience pour vous
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  27. Vous commencez à nous les briser menues. A Dieu ! BTX
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  28. La Légion à Dijon ? Du grand n'importe quoi.............m'enfin, je vous ai répondu. Passez la main. Ici le père de Marc Trevor BTX
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  29. Je ne sais pas pourquoi les jeunes filles font une telle fixation sur les légionnaires ! Qu'ont-ils de plus que les autres ? Vous êtes à l'aube d'une belle entourloupe où vous allez laisser du pognon, votre confiance et tout le reste. Ne soyez pas aussi naïve, dans peu de temps, l'illustre inconnu va vous demander de lui expédier de l'argent pour acheter de quoi se laver au foyer du coin............ Il doit ressembler à cela et au Niger, ils se reproduisent à vitesse "grand V". M'enfin. Un conseil................oubliez le vite ! Préférez plutôt le fils du charcutier, au moins vous aurez les entrées dominicales gratuites. BTX
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  30. Relisez de temps en temps à tête reposée le magnifique poème de Samuel Ullman "Être jeune". Dont Mac Arthur s'était subrepticement accaparé reconnaissant au final que ce n'était pas lui l'auteur (version ci-dessous). Ce poème a servi très longtemps de dictée au titre des épreuves de sélection pour le recrutement de la Légion étrangère. Poème "Etre jeune", de Samuel Ullman La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, une question de volonté, une qualité de l'imagination, une vigueur des émotions, la fraîcheur de la source de vie, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis, qui lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande comme l'enfant insatiable : et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance. Aussi vieux que votre peur. Aussi jeune que votre espérance. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si votre esprit se recouvre de la glace du cynisme et du pessimisme, alors vous vieillirez, même à vingt ans. Mais si vous restez ouvert et que vous captez l'espérance, vous mourrez jeune à quatre-vingts ans ! BTX
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  31. Parfait , tu coches une case de plus dans le profil sors bien classé de cette PMS l'air de rien çà compte beaucoup .Ils savent pourquoi tu es là donc tu seras lorgné.✌️
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  32. Tu seras affecté dans un autre régiment du même DA qui a besoin de monde , c'est ton rang de sortie qui conditionne le début de ta carrière hors formation initiale tu peux très bien être obligé d'aller ailleurs car tu n'as pas eu le niveau exigé pour gratter la place convoitée .Comme tu t'en doute certains sont bardés de diplômes et militairement nuls . Essaye de muscler le dossier PMS réserve etc...preuves d'amour envers l'institution peuvent faire la différence .
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  33. Oui mais rien ne dit que tu auras la place si un a choisi le même DA que toi et qu"il est meilleur à l'instruction il pourra prendre de droit ton affectation ( sous réserve que le régiment en question ait exprimé des besoins ) mais le CER te le dira .Tu vas exprimer un vœu régimentaire seul le DA est garanti . il te suffit de dire que tu sait la difficulté etc...que tu vas travailler pour et çà passera le CER ne tient pas ton stylo il présente quand même tes candidats potentiellement sérieux pour les besoins .Si tu était zéro en sport par exemple il te mettrait face à tes contradictions pour ton bien et le sien aussi .
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  34. Non ça se fait pas, c'est pas ça qui te fera passer avant des candidats qui ont un meilleur dossier que toi sur le plan académique. Ils cherchent surtout des élèves qui sont capables de suivre l'enseignement sans ralentir le train. Laisse tomber cette lettre. Par contre retombées c'est feminin donc negatives aussi tu écris comme ça en LMD tu vas te faire plomber. Fais attention aux details.
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  35. Salut, j'ai 17 ans, je suis en licence de physique, je pratique la muscu, la course à pied, randonnée, boxe française, VTT, et tir sportif. Je suis en cours d'engagement dans la réserve de l'armée de Terre. (J'ai la FMIR dans un mois). Après mes études je souhaite m'engager dans l'armée active, toujours armée de terre, je ne sais pas encore quelle arme, infanterie ou génie sûrement, ou peut-être que je tenterai la gendarmerie. Probablement en tant que sous-officier (adt et gn), mais j'ai encore le temps d'y réfléchir. Je cherche surtout à me renseigner ici. Voilà, merci d'avoir lu.
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  36. Sûr qu'on se l'est bien fait mettre............merci les Australiens ! Nous sommes de gros naïfs. BTX
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  37. Salut et bienvenue en effet tu as bien le temps pour organiser une candidature viable. 1-Finir ta L3 et si possible aller en M1 et M2 pour être bankable en filière d'admission directe officier 2-Rester au courant de ce qui se passe dans l'Institution 3-Devenir réserviste dans un bon régiment bien tonique 4-Renforcer ton niveau en sport pour gagner des points dans le dossier 15 20 tractions palier 10 LL 65 squats 5-travailler ton anglais . tu as les cartes en main Fonce !
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  38. Bonjour ! Je suis élève-gendarme, j'ai bientot fini l'école, j'ai un M2 en informatique et je dors très peu. Mais parfois beaucoup ^^
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  39. Bonjour, Il y ait quelques jours que Yann piromane a fait référence à Lulu la Nantaise, mais pour les plus jeunes il faut adjoindre quelque information plus détaillé et avec une base historique; j’avais trouvé ce valable travail de Michel Bodin que parlait aussi de la Légion, et j’aimerais le partager avec vous. 2006/2 Le plaisir du soldat en Indochine (1945-1954) Michel Bodin 1Les combattants du Corps expéditionnaire français en Indochine cultivent un état d’esprit particulier où se mêlent les rancœurs contre les hommes politiques responsables, selon eux, de la défaite et du déshonneur, l’amertume devant les sacrifices inutiles et le Mal jaune. Ce sentiment diffus procède d’une intériorisation complexe, reposant sur les souvenirs d’une jeunesse perdue et d’une certaine nostalgie de pays qui, malgré la guerre, imprègnent les soldats d’une marque indélébile. Sans doute aurait-il été plus aisé de parler des menus plaisirs du quotidien des militaires, de la cuisine asiatique riche et variée qui faisait oublier la monotonie des popotes réglementaires, de l’alcool, voire des plaisirs de l’opium (peut-on d’ailleurs encore en parler comme de réels agréments ?) ou du contact avec les populations dans le cadre de la pacification. Mais le commerce avec les femmes prend une place à part. 2Le sujet de cet article se heurte à de nombreuses difficultés à cause de sa richesse et de l’attitude des témoins. Dans l’historiographie de la guerre d’Indochine, la vie sexuelle des combattants du CEFEO appartient aux thèmes quasiment inexplorés. Hormis quelques travaux sur la médecine et des romans dépeignant les relations entre les soldats et les autochtones, les écrits sont pauvres comme si on considérait ce genre de travail comme mineur, voire indécent. Pourtant, la satisfaction du repos du guerrier remplit de très nombreux cartons d’archives (documents du Service de santé, du Service social, rapports de commandement et de police, synthèses sur le moral...), ce qui montre bien l’importance du problème dans son ensemble [1]. D’eux-mêmes, les anciens combattants évoquent très peu ces questions, sans doute par pudeur (la libération de la parole dans ce domaine intime ne fait pas partie du champ culturel des témoins), ou par souci de ne pas faire de vagues dans leur ménage. Le lieutenant-médecin P. Giudicelli l’écrit clairement dans ses Mémoires : « Et les filles ? Aujourd’hui retraité à la blanche chevelure cultivant mon paisible jardin, j’ai du mal à évoquer ces ardeurs d’autrefois... » [2] Néanmoins, en insistant un peu, on obtient des témoignages très précis qui nuancent et éclairent la rigueur de la documentation officielle, plus portée vers les statistiques et les règlements que sur les sentiments des combattants. Cependant, un regard critique s’impose. De nombreux témoins ont tendance à idéaliser les rapports avec les Indochinoises et à leur voir des qualités morales et des charmes exceptionnels, oubliant les mésaventures, les déceptions et les innombrables « coups de pied de Vénus ». C’est une des manifestations du Mal jaune. 3Délicate à traiter pour les militaires français, la question devient encore plus difficile pour les autres combattants ; quelques légionnaires ont laissé des souvenirs, mais aucun originaire d’Afrique. Il faut donc se contenter des archives officielles et des témoignages des cadres européens, c’est-à-dire d’informations de seconde main, si riches soient-elles. La présente étude ne concernera pas les autochtones des TFEO et se limitera donc aux troupes « importées ». AVANT L’INDOCHINE, FANTASMES ET RÉALITÉS 4Avant de découvrir pleinement les femmes d’Extrême-Orient, les soldats étaient habités par un imaginaire rempli d’exotisme colonial. Les premiers partants de la période 1945-1947 ne disposèrent pratiquement d’aucune information sur les Indochinoises. Tout au plus certains reçurent-ils des consignes prophylactiques classiques : se méfier des prostituées des grandes villes, se munir de préservatifs et signaler tout symptôme sexuel. S’embarquaient donc des hommes assez insouciants, imaginant des femmes plutôt belles « au teint jaune, aux yeux bridés, aux longs cheveux noirs ». Les uns avaient en tête des photographies de jeunes « Annamites » à la robe fendue, coiffées d’un chapeau conique et qui portaient des charges au bout d’un bâton. D’autres croyaient retrouver le charme asiatique découvert grâce aux actualités et aux documentaires cinématographiques ou au cours de la visite de l’Exposition coloniale de Vincennes de 1931. Certains, enfin, avaient parcouru des livres sur l’Indochine. Cependant, la majorité partait sans rien savoir. Tous se faisaient une idée des autochtones ; tous s’accordaient pour leur reconnaître des attraits mais tous se remémoraient aussi l’image de femmes perverses, sales, appâtées par le gain, telle qu’elle était véhiculée par les romans et le cinéma. Bref, l’imaginaire était faussé par les déformations et la méconnaissance. Avec le temps, les embarqués purent avoir des renseignements de la part de militaires qui avaient déjà effectué un séjour. Des « tuyaux » plus qu’une vraie information circulaient. Les vétérans évoquaient des filles faciles plutôt jolies, faisaient miroiter les avantages de l’encongaillage et aimaient à raconter combien les Indochinoises pouvaient être charmantes malgré la guerre. Légionnaires, Africains et Maghrébins ne savaient rien. Néanmoins, les musulmans attendaient l’Indochine avec une certaine impatience car les recruteurs leur avaient donné à penser qu’en Extrême-Orient ils rencontreraient de jeunes personnes gracieuses qui seraient un avant-goût du paradis [3]. 5Autour des centres de rassemblement pour l’Extrême-Orient, à Marseille ou à Fréjus, fleurissaient les maisons closes, et, après leur fermeture officielle, la prostitution continua de plus belle. Pour éviter une explosion des maladies vénériennes consécutives à la fréquentation de prostituées non surveillées, les commandements locaux tentèrent de faire fermer les lieux de débauche puis, devant l’effet limité de la mesure, ils organisèrent des causeries pour informer les hommes des dangers vénériens et pour éviter que les soldes ne partent en fumée [4]. Ils demandèrent aussi l’installation de BMC. Des affichettes humoristiques furent éditées pour mieux sensibiliser les futurs combattants. À Fréjus, on en vint fréquemment à consigner les partants (mais cela recouvrait aussi d’autres raisons – par exemple, limiter les incidents graves avec les opposants à la guerre d’Indochine et les plaintes des civils contre les militaires). Aussi découvrait-on, sur les bateaux qui naviguaient vers l’Extrême-Orient, des maladies vénériennes contractées juste avant l’embarquement, ce qui amputait d’autant les effectifs attendus en Indochine. Sur le Pasteur, en avril 1949, parmi les 4 151 passagers, les médecins décelèrent 151 « vénériens » dont 108 étaient des nouveaux malades. En novembre, ce furent 21 Maghrébins sur les 273 qu’emmenait le Vercors [5]. Une unité nord-africaine qui partait constituée s’embarquait généralement avec son BMC particulier, ce qui avait un effet bénéfique évident sur le moral et l’état d’esprit des hommes. On s’intéressa particulièrement aux goums marocains qui, pour la plupart, voguèrent vers l’Orient avec leur BMC à base de Berbères [6]. Cependant, pour la très grande majorité des troupes, cette situation demeura une exception, même sur l’immense transport de troupes qu’était le Pasteur. Devant la recrudescence des maladies contractées avant le départ ou bien avant, mais non déclarées, il fut décidé d’effectuer des visites médicales inopinées sur les bateaux. On en vint aussi à fournir des préservatifs, voire des pommades antiseptiques [7]. Sur les navires qui convoyaient des personnels féminins, une des activités favorites était la conquête d’une des passagères ; quelques témoins se rappellent ces instants furtifs et grisants, puisqu’ils violaient les consignes. 6Débarquaient donc en Indochine des hommes presque toujours privés de femmes pendant le voyage et qui vivaient dans l’attente de la découverte du pays et de ses filles. EN INDOCHINE Le constat 7Avides de nouveauté, mal ou pas du tout informés, les combattants du CEFEO, jeunes et célibataires pour une grande majorité, furent immédiatement conquis par les Indochinoises, surtout par les charmes des Vietnamiennes que d’aucuns appellent d’ailleurs encore les Annamites. Un sergent de l’infanterie coloniale parle ainsi : « Nous regardions, saisis par les plus belles filles, qui passaient devant nous. Fières sous leur chapeau conique, elles arboraient de larges sourires comme s’il n’y avait pas la guerre. Leurs petits seins et leur allure de liane souple nous changeaient des Françaises à la gueule triste et aux grosses poitrines. On avait envie de les aimer et les protéger. » [8] Ce fut comme un coup de foudre pour « les filles aux yeux bridés ». Le lieutenant-médecin P. Giudicelli, dans un style très direct, résume bien les sentiments des nouveaux débarqués : « Quelle beauté, que de grâce chez ces fines créatures dans leur ravissant costume national ! Les yeux nous en sortent de la tête. De surcroît, elles ne seraient pas farouches ; en tout cas, pas des mijaurées comme les filles de chez nous qui, en ces temps prépilulaires, sont toujours prêtes à considérer comme monstre lubrique quiconque veut leur montrer la moindre preuve concrète d’affection. » [9] On ne peut être plus clair ! 8Les premiers débarqués, qui arrivaient dans une ambiance proche de celle qu’ils avaient pour beaucoup connue au moment de la Libération de la France, eurent quelques relations avec des femmes européennes. En revanche, pour les autres, cela devint une exception. Dans les premières semaines de 1945, le péril vénérien frappa peu car la plupart des prostituées avaient été arrêtées par les Anglais et Saigon n’était pas assez sécurisée pour autoriser des sorties. En outre, les militaires du GM/2e DB et les Coloniaux de la 9e DIC avaient reçu de sévères mises en garde. Mais avec le renforcement constant des TFEO, c’est-à-dire le débarquement d’hommes plus jeunes, moins mûrs et d’un niveau intellectuel plus frustre, et avec la libération par les autorités britanniques d’un grand nombre de prostituées qui reprirent immédiatement leurs activités, les choses changèrent. La vie difficile, l’attrait de l’argent facile multiplièrent le nombre des filles de joie. Chaque militaire avait donc d’innombrables possibilités de rencontrer l’amour vénal. Beaucoup le découvrirent dès les premiers jours de leur séjour. Il était de tradition que le premier soir de liberté à Saigon soit consacré à une virée à Cholon, où se côtoyaient tous les lieux de plaisir imaginables : restaurants bon marché, dancings aux cavalières payées à la danse ou à l’heure mais qui acceptaient souvent d’autres services, pensionnaires des maisons de tolérance, filles publiques indépendantes, jeunes garçons parfois. Après les premiers temps en Extrême-Orient passés dans les centres de transit comme le célèbre camp Pétrus Ky, réputé pour ses conditions innommables (ce qui explique pourquoi Cholon exerçait une fascination irrésistible en dépit de tous les dangers), les troupes rejoignaient leurs unités. Là, le plaisir du soldat prend d’innombrables nuances selon les grades, les troupes, les zones de guerre et les lieux de stationnement. 9Selon de très nombreux témoins, les personnels féminins français étaient pratiquement une chasse gardée des officiers d’état-major. Selon les mêmes sources, ces jeunes femmes menèrent une vie joyeuse, non exempte de critiques sur leur moralité. D’ailleurs, on fut obligé de créer un service spécial de gynécologie obstétrique à Saigon. En réalité, à part quelques rares exceptions, les militaires français eurent peu de contacts avec des femmes européennes ou autochtones vertueuses. 10Les combattants trouvèrent l’assouvissement de leur libido auprès des prostituées régulières, des prostituées clandestines, des pensionnaires des BMC et auprès des congay. Durant tout le conflit, la prostitution fructifia partout sous diverses formes. Autour des bases et des cantonnements, dans les centres de transit comme Haiphong, dans les villages, des prostituées offraient leurs services. À la fin 1945, les autorités reprirent leur surveillance. En théorie, les filles dites « encartées » devaient passer régulièrement une visite médicale de contrôle à la fin de laquelle on les autorisait ou non à exercer leur métier. Il s’agissait souvent d’une prostitution indépendante des circonstances, mais, en ville, de nombreuses filles étaient protégées par des truands classiques. En Cochinchine, en échange de son ralliement au gouvernement de l’empereur Bao Daï, de sa participation au maintien de l’ordre dans Saigon et à la contre-guérilla dans quelques secteurs, la mafia des Binh Xuyen avait obtenu la liberté d’exploiter tous les secteurs du plaisir, notamment dans Cholon. On peut assimiler les pensionnaires des BMC à ces femmes. 11La misère, les conséquences de la guerre (peur du Vietminh, déplacements consécutifs à la destruction de villages, veuvage) et l’opportunité firent exploser la prostitution clandestine, c’est-à-dire non médicalement surveillée. On trouvait partout une possibilité, et tous les combattants connaissaient une bonne adresse. Les tarifs modiques, demandés par les prostituées clandestines, rendaient celles-ci attrayantes pour les hommes des TFEO. En effet, du moins jusqu’en 1949 pour les grades inférieurs à celui de sergent, la maigreur des soldes explique ces fréquentations. Mais d’autres facteurs entraient en ligne de compte. Une prostituée clandestine, parfois occasionnelle, ne demandait pas les mesures prophylactiques exigées dans les BMC ; de plus, elle ne comptait pas son temps. Les tirailleurs sénégalais, qui aimaient prendre leur temps et qui détestaient faire la queue, avaient souvent recours à leur service d’autant qu’après ils aimaient parler avec les femmes. Même dans les villages isolés, on trouvait des occasions : des paysannes, des orphelines ou des veuves chargées de famille, des femmes de supplétifs ou de réguliers qui tentaient d’améliorer le quotidien de leur famille. La vie en poste atténuait les effets des recommandations du commandement et favorisait la promiscuité ; dans de nombreux points d’appui, en dépit des notes de service réitérées, les femmes circulaient, plus ou moins au service des combattants. 12L’encongaillage, c’est-à-dire des relations suivies et privilégiées avec une autochtone, participe naturellement à l’assouvissement du plaisir du soldat. Le plus souvent autour des postes, dans le cadre de la pacification mais parfois aussi dans les villes, des liens étroits se nouaient entre une Indochinoise et un militaire du CEFEO, car cela toucha toutes les composantes des TFEO. Pour les Européens, c’était le désir de recréer une sorte de chez-soi à cause de l’éloignement de la patrie, d’avoir une femme à soi et de compenser l’hostilité ou l’indifférence des Français à leur égard dans un schéma proche d’un transfert affectif. L’affaire est plus compliquée pour les Maghrébins. En effet, ceux-ci, par leur allure, effrayaient les Indochinoises qui, selon un rapport, « avaient peur d’aller avec eux ». Cependant, grâce à leur solde, de nombreux sous-officiers avaient aussi leur congay. Les Africains aimèrent d’emblée les belles du pays qu’ils considéraient comme des petites sœurs du fait de leur allure frêle. Dans un premier temps, les Indochinoises redoutaient leur compagnie, y compris les prostituées, du fait de leur couleur de peau, de leurs cicatrices et de leurs mensurations. Mais, peu à peu, elles comprirent vite tout le parti qu’elles pouvaient tirer de la naïveté des combattants noirs. Eux aussi, grâce à leurs soldes, eurent des congay. La fréquentation d’une femme attitrée donnait aux Africains une importance proche de celle qu’ils auraient eue dans leur village s’ils s’étaient mariés. Elles étaient parfois l’objet d’un marchandage avec les pères ou les chefs de village. Certaines étaient louées à la semaine ou au mois, d’autres appartenaient quasiment au poste. Quand un titulaire partait, la congay faisait partie de l’héritage du suivant. Ce système fut très souvent interdit mais la répétition des notes de service et la distance entre le réglementaire et les habitudes firent que l’encongaillage devint un corollaire des TFEO. Il permettait de donner aux hommes une certaine stabilité affective, d’éviter la fréquentation des prostituées clandestines, de tisser des liens avec les villageois dans le cadre de la pacification. On vit même des chefs d’unité obligés de prendre une femme indigène pour pouvoir lever des hommes dans les villages. La congay était donc, le plus souvent, une marchandise d’échanges [10]. 13À la marge, l’assouvissement des besoins amoureux se faisait dans la violence. Certes les TFEO ne furent pas ce ramassis de violeurs dont parlaient couramment les communistes et leurs journaux, mais des délits et crimes sexuels existèrent. Il fallait, en particulier, bien tenir les goumiers dont beaucoup avaient connu des pratiques criminelles au cours des campagnes d’Italie et d’Allemagne [11]. Dans ce domaine, il n’est guère possible d’aller plus loin, si l’on veut rester historiquement rigoureux, car la réglementation actuelle interdit toute communication d’archives touchant à la justice militaire en Indochine. Mais on est là à la limite du plaisir du soldat et du délit. 14Enfin, il y eut de vraies relations amoureuses, ce qui entraîna bien des problèmes pour les militaires qui souhaitaient se marier avec une Indochinoise. À la fin de la guerre, quelques-unes rejoignirent leur mari français en métropole. Il n’y pas d’exemples de ce type pour les Africains, malgré leurs demandes [12]. Les effets 15La première conséquence, la plus importante, mais pas la seule, fut naturellement les maladies vénériennes – « le fléau no 1 des TFEO », écrit un rapport [13]. Au total, furent constatés 288 036 cas dont 207 887 en Indochine même (syphilis, blennorragies, lymphogranulomatoses et chancres mous), et cela sans compter des affections comme les mycoses et autres irritations [14]. Les causes de ces ravages sont multiples et souvent complémentaires, puisque de nombreux patients souffraient de plusieurs affections à la fois. Leur jeunesse et leur esprit frustre peuvent excuser l’inconséquence des combattants ; d’ailleurs beaucoup pensaient que les maladies vénériennes étaient moins graves que les affections tropicales du fait de la mise en œuvre des antibiotiques. Aussi, en dépit des conseils sur l’emploi des préservatifs, l’insouciance domina. Certes ceux-ci manquèrent souvent. À la fin de 1945, les TFEO attendaient toujours leur livraison, alors que des commandes avaient été passées bien avant le départ des troupes [15]. Et ne parlons pas des théories qui mettaient en doute leur efficacité ni de leur qualité [16]. Des témoins affirment qu’on leur déconseilla parfois leur emploi pour des raisons morales et qu’on prêcha même l’abstinence et la fidélité conjugale. Les musulmans ne faisaient guère attention à leur santé, puisqu’ils étaient dans les mains d’Allah ; la maladie était donc une fatalité. Quant aux Africains, ils pensaient que les médecins français, assimilés à de grands sorciers, les sortiraient des griffes des maladies dont ils ne connaissaient guère le mode de propagation malgré les causeries dans les bataillons. Beaucoup négligeaient de déclarer leurs affections en pensant qu’elles étaient banales, d’autres ne disaient rien de peur d’être sanctionnés et certains redoutaient qu’elles ne les éloignent des combats, donc des copains et des récompenses [17]. Naturellement, la santé des autochtones, le plus souvent ignorantes de leur maladie, la prostitution clandestine, le défilé des hommes auprès de partenaires malades accentuèrent les difficultés. À n’en point douter, il faut aussi admettre que le Vietminh utilisa des femmes contaminées pour affaiblir les TFEO ; par exemple, on note en 1948 une curieuse épidémie de syphilis dans un bataillon du 3e REI lors de son séjour à Tu Duc (Sud-Vietnam). On évoque à ce propos « les brigades d’amour d’Hô Chi Minh ». La pénurie d’effectifs et la guerre rendaient difficile la tâche des services de police. De même, la faiblesse des moyens financiers empêchait des commandes massives de préservatifs, voire une information intensive auprès des combattants. Le manque d’argent gênait gravement toute politique de mise en œuvre de distractions attractives. La médiocrité des soldes forçait pratiquement les hommes peu gradés à rechercher le plaisir le moins cher possible. De plus, le besoin urgent en effectifs explique que les visites médicales d’incorporation ou d’aptitude au CEFEO aient été faites à la va-vite, négligeant ainsi les porteurs d’une affection vénérienne qui se retrouvaient alors en Indochine malades et responsables de contaminations en chaîne [18]. Si on ajoute à cela l’ambiance de guerre, les mouvements et les brassages des troupes ainsi que l’environnement moral asiatique, on comprend que les maladies vénériennes restèrent, malgré la réduction de leur nombre, une des principales pathologies des TFEO. Elles les affaiblirent encore plus du fait des indisponibilités médicales qu’elles provoquèrent. 16Le plaisir du soldat posa des problèmes de sécurité. Des effectifs furent distraits pour assurer la sécurité des BMC et des quartiers réservés. Le Vietminh enrôla de nombreuses jeunes femmes comme agents de renseignements et comme propagandistes. Par leur truchement, le Dich Van, son service de la guerre psychologique, tenta de démoraliser des combattants pour les inciter à la désertion. Enfin, en plus d’une occasion, les Amazones d’Hô Chi Minh lui permirent d’attirer dans des guets-apens des hommes isolés. Dans des cas mal connus, il essaya de porter atteinte à l’intégrité des militaires français en faisant courir le bruit que les soldats du CEFEO violaient les filles ; après enquête, on découvrit souvent que les victimes étaient en fait des prostituées patentées [19]. 17L’encongaillage, en dépit de formes qui peuvent l’assimiler à une prostitution, enracina les combattants dans le pays. Donnant un sens à leur vie, les congay leur permirent de tenir dans les secteurs les plus perdus. Coupés de la métropole que beaucoup jugeaient odieuse par son indifférence ou son mépris, les hommes reportèrent leur affection sur les femmes autochtones, se détachant ainsi encore plus de la nation. Naquirent ainsi les bases du Mal jaune et, dans des cas plutôt minoritaires, des attachements sincères. Les Africains furent confrontés à la question des enfants nés de leurs amours asiatiques. Ne pouvant rentrer au pays avec leurs femmes autochtones, ils auraient souhaité prendre avec eux leurs progénitures. Les demandes, faites auprès des autorités vietnamiennes, ne reçurent jamais de réponse, si bien que des tirailleurs se portèrent volontaires pour des seconds séjours dans le but affiché de retrouver leur « famille indochinoise » [20]. 18La concurrence entre les différentes unités, l’esprit de corps et des sentiments de frustration rentrée furent à l’origine de heurts entre soldats. En maintes circonstances, des querelles ayant pour cause les femmes dégénérèrent en affrontements entre Africains et Maghrébins, entre soldats du CEFEO et militaires indochinois, mais parfois aussi entre Français. On recense même des batailles rangées avec utilisation des armes de service. Le commerce avec les autochtones déclencha en outre des disputes et des bagarres, avec des civils, ce qui entraîna des plaintes contre les militaires qu’on mesure mal du fait de la réglementation actuellement en vigueur sur les archives [21]. Enfin, quelques documents montrent que les femmes furent à l’origine de désertions : un coup de cafard, une déception ou un besoin de consolation et le soldat partait retrouver son amoureuse, même dans des territoires sous contrôle vietminh sans qu’il y ait eu de démarche du Dich Van. Bon nombre de ces fuyards disparurent sans laisser de trace [22]. Les mesures prises par le commandement 19Dès la mise sur pied du CEFEO, le Service de santé prit des mesures préventives. Il multiplia l’information auprès de ceux qui allaient partir et commanda aux Anglais 2 millions de préservatifs [23]. Devant la recrudescence de toutes les formes d’atteintes, il réitéra chaque année ses commandes et conseilla de punir tous les hommes qui contractaient une maladie en dehors des BMC. En 1945-1946, le Commandement tenta de responsabiliser ses hommes en mettant en parallèle le péril vénérien et la dénatalité tout en parlant, en outre, d’atteintes aux mœurs [24]. À plusieurs reprises, les responsables militaires interdirent l’encongaillage, menaçant les militaires de punitions et les autochtones d’être considérées comme des prostituées clandestines. À partir de 1949, on mit au point des livrets d’informations. Ainsi, le Manuel à l’usage des combattants expliquait clairement par des textes simples et des dessins humoristiques tous les dangers de la femme indochinoise. Les sanctions (allant parfois jusqu’au chef d’inculpation de sabotage ou de tentative de démoralisation) et des retards au rapatriement eurent peu d’effets car les besoins et les tentations étaient immenses et difficiles à contrôler. On finit par biaiser. Les commandements locaux acceptèrent l’encongaillage à condition que la femme soit très régulièrement surveillée médicalement. Selon le cas, elle recevait un certificat de bonne santé ; sinon, elle se voyait intimer l’obligation de soins. Sans une présentation volontaire de sa part au Service de santé, elle pouvait être considérée et traitée comme une prostituée clandestine [25]. 20Dès 1946, un quartier réservé fut mis sur pied à Saigon avec environ 200 femmes suivies hebdomadairement par le Service de santé [26]. Toutes les grandes agglomérations finirent par en posséder un. C’étaient de grands centres d’abattage où il y en avait pour tous les goûts et toutes les bourses. Pour Saigon-Cholon, les militaires parlent du « Parc à buffles ». Selon un officier, « rien que le spectacle valait le déplacement... C’était une grande foire, un grand marché » [27]. Naturellement, dès 1946, le système des BMC devint la solution privilégiée. C’étaient des bordels contrôlés par l’armée au sein desquels les pensionnaires étaient soumises à deux visites médicales hebdomadaires. Les uns étaient fixes, attachés à une base ou à une localité, les autres appartenaient en propre à une unité, en particulier aux corps maghrébins et légionnaires (mais il en exista spécifiquement pour les parachutistes et les aviateurs), et certains se déplaçaient de poste en poste. On vit même des BMC provisoires comme ceux qui existèrent à Nasan et à Diên Biên Phû. Il y avait des BMC pour les hommes de troupe, d’autres pour les sous-officiers, et quelques-uns étaient réservés aux officiers. Les pensionnaires se recrutaient parmi les autochtones mais, pour satisfaire les soldats d’Afrique, on fit venir des femmes du Maghreb. Le BMC était un petit monde très organisé avec ses règlements, son personnel et ses modes de fonctionnement très précis qui ont été bien analysés dans l’ouvrage de M. S. Hardy [28]. Les BMC permirent de faire face aux épidémies de maladies vénériennes ; on relève néanmoins des pathologies contractées en leur sein. En effet, des hommes fréquentaient le BMC en même temps que des prostituées clandestines et répandaient ainsi les affections tout en se dédouanant auprès de leurs supérieurs, puisque tout malade infecté hors d’un BMC était puni [29]. De même, si les consignes sanitaires n’étaient pas strictement respectées, le remède pouvait devenir pire que le mal. Les combattants s’en détournaient alors. L’arrivée du BMC dans les postes réjouissait les cœurs, et, au contraire, tout retard agaçait les personnels qui avaient encore plus l’impression qu’on ne prenait pas assez soin d’eux. L’irrégularité de la venue du BMC déterminait des sautes d’humeur et des formes de mauvais esprit, voire de l’irritabilité, en particulier dans les unités africaines et maghrébines, car cela s’ajoutait à d’autres facteurs comme le désir d’égalité avec les Français, un besoin de reconnaissance et la détérioration de la mentalité des nouveaux engagés. À partir de 1950, l’augmentation significative du nombre des Maghrébins fut à l’origine d’innombrables soucis pour les commandements locaux. Ces soldats désiraient avoir des permissions pour aller voir les filles. Pour les unités proches des villes, on organisa des moments de repos pour que les combattants puissent assouvir leurs désirs ; les chefs de secteur firent particulièrement attention à ces tours de plaisir s’ils avaient sous leur responsabilité des tirailleurs algériens et marocains [30]. Dans les zones où l’on ne pouvait pas accorder de permissions faute d’effectif suffisant, le commandement accepta que des prostituées visitent les postes. Une ou deux demoiselles profitaient des convois de liaison pour vendre leurs charmes. Le chef de poste devait alors organiser les tours de passage, donner les conseils sanitaires et percevoir le prix des services [31]. Au-delà de la satisfaction du plaisir du soldat, les maladies vénériennes affectaient le moral des hommes. Certains, en effet, considéraient que beaucoup de malades l’étaient par leur faute et que cela augmentait les charges des valides qui avaient respecté les consignes. Un sous-officier note que sa campagne fut troublée par trois peurs qui jouèrent sur son état d’esprit : sauter sur une mine, être pris par le Vietminh et contracter une maladie vénérienne. 21Malgré tout, la lutte contre la prostitution clandestine ne fut pas menée avec toute la vigueur nécessaire. Les services manquaient de moyens certes, mais, pour des raisons politiques, on ferma souvent les yeux. Par exemple, on évita de trop heurter les autorités vietnamiennes qui ne voyaient pas d’un bon œil que de nouvelles filles soient encartées ; de même, on épargna fréquemment la communauté chinoise de Saigon-Cholon. De toute façon, il y avait une telle dilution de la prostitution clandestine que vouloir l’éradiquer était illusoire, d’autant que l’attitude même des combattants l’encourageait. 22Ponctuellement, le Service de santé effectuait des inspections de contrôle inopinées qui pouvaient s’accompagner de sanctions et le Service social distribuait des préservatifs sur les transports de troupes et en Indochine [32]. À partir de 1951, avec la fin de la crise sévère des effectifs, les services de santé, en France comme en Afrique, se livrèrent à des dépistages plus sévères. En Algérie et au Maroc, tout porteur vénérien était refoulé au moment du recrutement et tout désigné exclu d’un envoi en Indochine s’il était malade. Tout cela concourut à une baisse du nombre des infectés dans les TFEO. Leur nombre passa de 8,9 % en 1946 à 6,5 % en 1952 parmi les Européens mais il régressa peu chez les Maghrébins et resta élevé parmi les Africains. Les affections vénériennes touchèrent donc toujours une part importante des combattants tout en mobilisant le Service de santé [33]. 23Il était difficile pour le Commandement de lutter contre les effets du repos du guerrier tant les composantes du CEFEO auraient nécessité des approches différentes. Mais les charmes de la femme indochinoise et la jeunesse des soldats faisaient que beaucoup de combattants oubliaient les avertissements. En outre, les autochtones exerçaient un tel attrait que beaucoup d’hommes reportèrent leurs déceptions de la métropole sur elles, ce qui ancra en eux l’idée que leur combat était aussi au service de ces femmes. Notes [1] Le sujet est abordé dans des romans comme Marie Casse-croûte (E. Axelrad ; Paris, J.-C. Lattès, 1985) ou comme Opium rouge (B. Moinet ; Paris, France-Empire, 1966). Les ouvrages de Michel Bodin, Les combattants français face à la guerre d’Indochine. Indochine, 1945-1954, Paris, L’Harmattan, 1998, 270 p., et Les Africains dans la guerre d’Indochine, 1947-1954, Paris, L’Harmattan, 2000, 270 p., le traitent en partie dans les chapitres concernant le contact avec le pays et la santé du CEFEO. M. S. Hardy, De la morale au moral ou l’histoire des BMC, Lavauzelle, Panazol, 2004, 363 p., développe la question des BMC. [2] P. Giudicelli, Médecins de bataillon en Indochine, 1947-1951, Paris, Albatros, 1991, 189 p., p. 16. [3] Nombreux témoignages recueillis par l’auteur. [4] M. S. Hardy, op. cit., pages hors texte. [5] SHAT, carton 10H 2082, Rapports de traversée du Vercors et du Pasteur, 1949. [6] Ibid., cartons 10H 2082 et 2083, Rapports de traversée, 1948-1954, synthèse. [7] Ibid., cartons 10H 2083, Rapports de traversée, 1951-1953, et 10H 1965, rapports du Service de santé, 1949. [8] Témoignage d’un sous-officier, séjour en Indochine de 1948 à 1951. [9] P. Giudicelli, op. cit., p. 16. [10] SHAT, cartons 10H 3182, Note de service no 2886/FTCV/I/JM, 1951, et 10H 1966, rapport annuel du Service de santé des FTEO, 1950. Et nombreux témoignages recueillis par l’auteur. [11] Nombreux témoignages recueillis par l’auteur. [12] SHAT, carton 10H 420, Rapports sur le moral des Africains, 1954-1955. [13] Ibid., carton 10H 1966, Rapport annuel du Service de santé. [14] Le Service de santé en Indochine, Saigon, DSSEO, 1954, 887 p., p. 744. [15] SHAT, carton 10H 1989, Étude sur le Service de santé, octobre 1945 - octobre 1946. [16] M. S. Hardy, op. cit., p. 99. [17] Nombreux témoignages recueillis par l’auteur. [18] SHAT, cartons 10H 1965-1974, Synthèse des rapports annuels des Services de santé, 1947-1954. [19] Ibid., carton 10H 524, Note de service no 1971/FTCV/I/D6 du 21 juillet 1951, et 10H 622, dossier Dich Van. [20] Ibid., carton 10H 420, Rapport sur le moral des Africains, 1952-1954. [21] Ibid. [22] BCAAM, Synthèse des fiches de disparus. [23] SHAT, carton 10H 1989, Étude sur le Service de santé, octobre 1945 - octobre 1946. [24] Ibid., carton 10H 349, Instruction sur le moral no 2 du 29 avril 1946. [25] Ibid., carton 10H 3182, Note de service no 2886/FTCV/I/JM, 1951. [26] Ibid., carton C 874, Instruction sur le moral no 5, 1946. [27] Témoignage d’un officier, séjour en Indochine de 1948 à 1950 et de 1952 à 1954. [28] M. S. Hardy, op. cit. [29] SHAT, carton 10H 1975, Rapport du Service de santé des FTEO, 1953. [30] Ibid., Synthèse de rapports sur le moral et plus particulièrement rapports concernant les Nord-Africains (SHAT, carton 10H 446). [31] Témoignage d’un officier de tirailleurs marocains, séjour en Indochine de 1950 à 1953. [32] SHAT, synthèse des rapports de traversée et de rapports sur le moral, 1949-1954. [33] Le Service de santé en Indochine, op. cit., p. 744.
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  40. Bonjour, ça ne m'etonne pas, même avec le bavardage militaire, nos vieux possédaient un brin de pudeur et aussi un certain romantisme qui leur faisait mal juger un acte plus mécanique que passionné.
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  41. Bonjour, à pirate pirate et demi. Les bateaux des barbus, des pillards, des écumeur qui ravagent l’ocean indien n’ont pas de marquages mais si on leurs tire dessus on devient vite des assassins. C’est ce que s’est donné aux “fucilieri di marina” italiens dans le 2012.
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  42. Merci pour cette utile leçon de vie, fruit d’une longue expérience et empreinte d’humilité 😆
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  43. En plus, il y a confusion entre lettre de recommandation et lettre de motivation. C'est la 2e qui est privilégiée éventuellement..............à moins d'être un proche de Manu et de Brigitte. M'enfin. BTX
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  44. Sergent de semaine en rentrant de perm , on peut craindre des réactions épidermiques sur le bouton d'éjection 😁
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  45. la seule recommandation qui vaille c'est ton dossier scolaire et ton niveau académique en premier .Moi je ne te conseille pas de faire intervenir quelqu'un , si tu es bon tu seras pris sans çà .C'est mon avis .rien de plus .
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  46. J’espère que les entretiens ne sont pas des écrits…
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  47. La place est prise par le lieutenant rang vladimir 25 ans de 2eme rep. Croix de la valeur militaire avec 6 citations.LH etc... Il n'est pas d'accord pour la laisser 🤣 🤣
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  48. il a été mis en "inaptitude temporaire " donc en standby le temps que tout soit rétabli mais oui si à l'issue d'une inaptitude temporaire ( fin du délai ) les complications persistent et surtout que le Doc fait un diagnostic défavorable tu peux être mis en inaptitude définitive et renvoyé chez toi . Il faut vraiment une complication rédhibitoire.Là ce n'est pas le cas il est décalé c'est tout .
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  49. Bonjour à tous! J'ai opté pour la spé Exploitant Rens, je n'ai pas encore fait les test et tout çà, je suis encore dans le civil et ayant encore plein d'interrogation quant à mon engagement, autant je serais à Rochefort en fin d'année, autant l'année prochaine, ou sinon jamais . (Ayant bientot 23 ans) . Je voulais savoir, de part le vécu de certains, ceux qui y sont passé et ceux qui y sont actuellement , comment se passe le quotidien à Rochefort au niveau des permissions de sortie ? Si aprés la première permission de sortie l'on peut revenir en voiture à la base ? Si il n'y à pas trop de gaminerie comme un peu dans l'armee de terre à savoir baggares, drogue douce, alcool, bizzutages, insultes, aucun respect . Ou si c'est vraiment plus de l'entraide, une veritable cohésion qui s'observe déjà dans les premiers mois, et si l'on se fait vraiment des amis :). Je peux être assez réservé quand je ne me sens pas à l'aise, dans mon élément, tout comme je peux avoir la déconne et être super bien si tout le monde est bien et partage; De plus, comment se passe les regroupements ? on dort par 6 dans des chambres, est-ce que ce sont des gens de notre futur spé avc qui nous sommes? histoire d'avoir déjà un intérêt commun, ou c'est totalement éparpillé ? Voilà, hâte d'entendre vos témoignagnes, les plus réels possible , sans vendre du vent, sans dénigré à part si c'est parce que c'est du vécu, et que c'est une image dés plus réelle sur la globalité des choses là-bas. Je demande qu'une chose, me sentir de faire le grand pas ahah. Biensur qu'il y a la période probatoire, et que je peux aussi résilier le contrat au bout de 6 mois-Maximum? (ou peut-on renouveler? c'est déja arrivé a certains?)
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