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  1. Salut la team Terre ! Je profite d’un petit arrêt de travail qui va sans doute me valoir le statut si peu convoité d’IRP pour vous rédiger un petit RETEX de mes deux premiers mois à Saint-Maix. J’ai incorporé le 1e bataillon de la 372e promo en février dernier, la fameuse promo des JO. Au départ, nous étions 330 élèves dont 31 majors FGI, mention spéciale à l’arme du train qui compte dans ses rangs 10 majors FGI sur 14 élèves, autrement dit les 4 directs n’auront que peu de choix concernant leur affectation. Je complèterai plus tard avec les statistiques concernant le nombre de bac+2, féminines et ultra-marins quand je retournerai à l’école. Dans ma section, quasiment la moitié a déjà de l’expérience militaire, que ce soit en tant que major FGI, réserviste, voire active dans l’AAE mais leur avance s’atténue assez vite. Pour ce qui est des spécialités, les plus répandues sont sans conteste le génie combat, les SIC et la sécurité civile pour seulement une dizaine de fantassins et une dizaine de cavalos. Sans surprise, les spés sont réparties équitablement entre les sections (jamais plus de 2/3 représentants de la même spé par section). Avant de commencer le descriptif de mes premiers mois à l’ENSOA, quelques petits points concernant les récentes altérations de la formation des sous-offs. La promo de juin sera la dernière à suivre la formation de 8 mois avant que cette dernière ne passe à 6 mois. Le contenu a cependant déjà été fortement réduit avec notamment la suppression du stage en corps de troupe et des cours d’anglais, seul le TOEIC a subsisté. La promotion de novembre est la première à expérimenter cette réduction du volume de la formation et les cadres commencent à se demander comment ils vont réussir à combler les derniers mois. Un autre changement majeur est la suppression partielle du CM1 remplacé par du contrôle continu. A titre d’exemple, en deux mois, on a déjà eu 4 évaluations en topographie. Circuit d’incorporation La première semaine est exclusivement dédiée au circuit administratif (visite médicale, prise de mesures, coiffeur, perception paquetage, papiers,…) qui donne lieu aux premiers départs. On a malheureusement 5 inaptes d’entrée de jeu dont 2 rien que dans ma section, certains se sont par ailleurs lassés de l’attente ou n’ont pas supporté les premières contraintes telles que faire le lit au carré et un gars n’a pas supporté sa tête sans les dreadlocks et a préféré arrêter directement (c’est pas une blague). Le soir on retrouve notre section et nos cadres, en général 3 chefs ou adjudants appuyés de 2 sergents de promotion pour les premiers mois. En bref, ce sont des sergents de la promotion sortante diplômés quelques jours plus tôt condamnés à rester à l’école 4/5 mois supplémentaires car il y a trop d’attente avant leur rentrée en école de spécialité. Ils n’apprennent que quelques jours avant qu’ils sont sélectionnés et malheureusement, pour certains il est flagrant qu’ils ne veulent pas être là. Pour d’autres en revanche, ça leur permet d’avoir une expérience dans l’instruction, ce que leur futur affectation ne leur aurait pas permis. Début de la formation Les cours débutent le premier week-end avec énormément d’amphis et d’OS le soir ainsi que les tests sportifs initiaux (tractions, pompes, 2400m) mais le sport ne commence véritablement qu’après l’amphi sur les mutuelles, ce serait dommage qu’on se blesse avant d’être assurés. Dans notre cas, le moniteur qui nous a fait passé les tests n’avait clairement aucune attente concernant le niveau des féminines, c’en était limite insultant. Par contre, les gars qui se sont fait battre par une féminine dans ne serait-ce qu’une seule des épreuves ont passé un sale quart d’heure car, je cite, « ce n’est pas normal ». Le message est clair, préparez-vous. Les premiers temps les journées sont longues, on est régulièrement retenu après le diner pour des cours, du chant, de l’OS ou toujours plus d’administratif. On doit notamment désigner les responsabilités de chacun : - Administratif : lister ceux qui mangent à l’ordinaire le week-end et les adresses de ceux qui rentrent, ils ont toujours les chefs et l’ADU sur le dos, très grosse charge de travail (en général les élèves RH) - Tradition : chargés de prendre des photos, réaliser le film de fin, écrire le chant section, déterminer l’animal totem et créer tous les goodies qui en découlent - Optique : responsables du matériel d’optique (pourtant l’instant RAS) - Transmissions : pour l’instant on ne se sert pas encore des postes de radio, les élèves trans sont uniquement condamnés à porter ces 10kgs en plus de leur musette de combat pendant les marches (en général les élèves SIC) - TAM (Tir Armement Munitions) : aider les chefs lors de la réintégration et de l’entretien des armes à l’armurerie (meilleur rôle y a pas de débat) - Sport : suggérer des entraînements et échauffements (pour l’instant RAS) - Popotier : organiser les repas section sur le terrain - Trésorier : récolter l’argent pour les multiples commandes et cautions (oh vous allez en verser de l’argent… vous ne verrez que très peu la couleur de votre 1e solde entre l’achat d’équipements parfois obligatoires et les cotisations quant à elles toujours obligatoires) - Auto : laver les voitures au retour des terrains - Fourrier : responsables de tout ce qui va à la fourre - NBC (Nucléaire Biologique Chimique) : responsables du matériel NBC (pour l’instant RAS) - Santé : soigner les éventuels blessés, vérifier l’état des pieds après les marches - Informatique : aucune idée (pour l’instant RAS) - Chant : faire réviser les chants, rédiger le chant section, désigner de nouveaux chants Pour ce qui est de l’élève chef de section, la sélection se fait sur lettre de motivation, idem pour les élèves compagnie et bataillon qui auront en prime droit à un entretien avec le capitaine et le lieutenant-colonel. Pas de permission les deux premiers week-ends, juste un QL de quelques heures le 2e week-end pour faire le plein de fournitures avant le 1e terrain On ne ramasse que très peu et encore moins à l’école (« ça se paiera sur le terrain » comme disent les cadres), apparemment ce n’est plus vraiment la mentalité. Il y avait trop de désistement alors ils essayent de nous ménager un peu. Après tout dépend des sections, dans ma compagnie il y en a une en particulier qui ramasse régulièrement car les PAX reviennent saouls tous les soirs tous les week-ends. Sport Les premiers mois, les cours sont surtout centrés sur la topographie, le combat et la MOAL (puis le SITTAL et le tir après l’obtention du CATi à repasser plusieurs fois pour certains), avec bien entendu toujours un peu de sport à la clé. Le sport en question dépend de votre moniteur EPMS. Chez nous le modèle est clair : 1 séance = 50% de corde + 50% de cardio. Et par cardio, j’entends de la course sur piste, notamment du fractionné, le footing c’est sur votre temps libre. Pour ce qui est du reste c’est anecdotique : la natation (à part le test initial) et le PO n’arrivent qu’après 2 mois, les cours de CO sont rares et épars, le C4 (remplaçant du TIOR) ne démarre qu’1 à 2 mois avant la fin et vous ne verrez la couleur de la piste d’audace que 2/3 fois. J’avais noté le détail de chaque module en sport mais je l’ai laissé à l’ENSOA, je le posterai quand j’y retournerai. Pour ce qui est des évaluations de 2400m, pompes et grimpers de corde, vous serez évalués ¾ fois au cours de la formation et seule la meilleure note sera retenue. Terrains Pour ce qui est des terrains, ils sont assez condensés au début. On retourne passer trois nuits dans la boue toutes les deux semaines, des nuits avec des alertes à la clé dès le 2e terrain. Vous risquez d’ailleurs d’en faire des cauchemars de cette boue mais bon à Avon la seule météo possible c’est la pluie. Un point qui peut sembler anecdotique pour certains mais qui prend vraiment une ampleur considérable sur le terrain c’est les rations, ou devrais-je dire l’absence de rations. Les rations prévues pour l’ENSOA ont été envoyées en Ukraine et nous sommes pour l’instant à court. A la place nous avons droit à des sachets froids le midi et chauds le soir. Le contenu des sachets est digne des pique-niques d’école primaire, autrement dit on meurt de faim, vraiment. Les chefs ont été tellement sidérés en voyant notre petit-déjeuner (une madeleine et une brique de jus de pomme) qu’ils nous ont rapidement autorisé les amélios. Les terrains sont pour l’instant quasiment exclusivement centrés sur le combat en trinôme avec une marche en bonus à chaque fois. Les marches en question sont progressives : 5km, 10km, 16km puis la fameuse marche au képi de 25km, toutes uniquement avec la musette. Vie sur place Les sections sont regroupés par couloirs dans des chambres de 3 à 6 lits avec une chambre systématiquement réservé aux féminines. Chaque chambre comprend une douche, deux lavabos et une barre de traction. Pour les toilettes, c’est sur le palier. Niveau matériel, les éléments les plus indispensables vous seront indiqués dans le livret d’accueil remis par votre CIRFA mais vous pouvez déjà vous munir des éléments suivants : - Pour l’école : cadenas, cintres, PQ, lessive à main, baskets de course persos - Pour le terrain : lingettes, lampe frontale qui éclaire en rouge, sardines - Pour l’entretien de l’arme : chiffon, cure-dents, brosse à dents, coton-tiges Mis à part les premiers temps où le circuit d’incorpo rend l’emploi du temps assez instable, les journées fonctionnent toutes selon le même modèle, mis à part le vendredi où vous serez en général libérés vers 13h : - 5h30 : Réveil + TIG - 6h15 - 7h15 : Petit-déj (heure variant selon les semaines et les compagnies mais si vous passez à 7h15, soyez certains que vous aurez à courir au retour sans avoir pu avaler quoi que ce soit) - 8h à midi : Cours - Midi - 14h : Pause déjeuner (soyez certains que deux heures de pause sur le papier ne valent jamais deux heures en pratique) - 14h - 18h : Cours - 18h15 - 19h : Dîner - 22h30 : Extinction des feux En définitive, tout se passera bien. Le niveau demandé n’augmente que progressivement et de toute façon, cohésion oblige, on se sert les coudes dans la section. On a tous nos points forts et nos points faibles. Ceux qui ont besoin d’aide pour porter leurs sacs lors des marches / courses aident par exemple les plus endurants lors des évaluations de topo. Tâchez quand même de vous préparer un minimum physiquement et surtout (SURTOUT !) apprenez les grades avant votre arrivée si vous ne voulez pas vous prendre une râclée comme le bitos (désolé mais là y a pas d’autre terme) qui a appelé le général Didier « mon capitaine » en amphi… Alors bon courage aux futurs EVSO et comme dirait le capitaine, GARDEZ LA BANANE !
    5 points
  2. Rahan le "fils des âges farouches "...👍
    4 points
  3. Haha c’était ma BD préférée en grandissant avec Thorgal (merci papa)
    3 points
  4. Le temps passe..............à mon époque (ne pas oublier que je suis le grand-père de l'Oncle PAUL), c'était TOUNGA le grand oncle de RAHAN. C'est chié ,
    3 points
  5. Je profite de notre brave BTX pour vous faire savoir que les hommes aussi sont victime de violence conjugale, à titre plus faible que les féminines, mais cela existe ! Il ne faut pas hésiter à porter plainte aussi ! Je suis avec toi pour ce moment difficile BTX ... 😂
    3 points
  6. Heureusement qu'il y a un idéal guerrier dans l'armée, on ne va pas faire la guerre avec des fleurs et des confettis.... Sinon, j'en ai croisé quelques machos dans l'armée, mais clairement pas la majorité... et même les machos 99% du temps ne critiquent pas une femme qui fait l'affaire et son boulot. Un faux discours. Les blagues plus ou moins sexistes restent le plus souvent ça, des blagues, de toute façon les mecs font toujours des blagues pourries qu'il y ai des femmes ou pas. Surprenant ou pas, beaucoup de blagues sexistes et conversations de c*l que j'entends, ça vient souvent des femmes aussi...... ça brise le tabou.
    3 points
  7. En dehors des lycées militaires et les premières années à l'ESM où certains illuminés peuvent tenir ce genre de propos, cela fait bien longtemps qu'il a déserté le discours des grands chefs passés par les fourches caudines de l'IHEDN / CHEM dont le contenu de la formation est résolument tourné vers "le progrès". En parlant de celui-ci, il est a noter que ceux qui s'extasient de la place des femmes en armes et glorifient la figure de la valkyrie combattante (on notera les propos de Mme. CB dans l'article qui a étudié les FARC et voue une fascination à la "femme communiste libérée"), occultent bien rapidement que les pays dans lesquels une certaine féminisation existe, notamment dans les unités combattantes, ces derniers pratiquent une sélection égalitaire qui commence souvent avec une conscription de même. Il en va de même pour les postes à responsabilités boudés par les femmes, phénomène largement répandus dans tous les corps de l'administration française puisque les femmes privilégient généralement leur vie familiale à leur carrière - faute au patriarcat bien évidemment -, alors même que celles qui ne le font pas se voient aujourd'hui dérouler un tapis rouge ... Bref, comme d'habitude on généralise des comportements individuels punissables car "tout homme est un violeur en puissance", crédo largement admis de la mouvance néo-féministe au point que même nos députés s'en inquiètent (voir les propos de Mme Laure Darcos à ce sujet).
    3 points
  8. En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement ... Il l'aura expérimenté
    2 points
  9. Cherchez pas, allez sur réservistes.defense.gouv.fr et cliquez sur le gros bouton "Devenir reserviste" Bien sur que la réserve accepte les +30 ans, j'en vois passer à chaque session de recrutement. Laissez tomber l'armée de l'air s'ils sont bornés, go armée de terre.
    2 points
  10. Au point où vous en êtes, prenez RDV avec votre CeR pour lui annoncer que vous changez de CIRFA compte tenu du traitement de votre dossier de candidature. En MP pourriez vous me communiquer votre CIRFA. Merci. BTX
    2 points
  11. Oui il est super calé mais très occupé par ses fonctions donc patience !
    2 points
  12. Je me suis engagé à Rochefort en tant que sous off de l’AAE à 26 ans et bon nombre de personnes dans ma promo ont 29 ans!
    2 points
  13. Je ne sais pas s'il accepterait de court-circuiter ses subordonnés non plus .La voie hiérarchique est sacro- sainte dans les 2 sens .A tous les coups il va te dire voyez avec mes sbires " de minimis non curat praetor".
    2 points
  14. Salut bien sûr qu'il faut faire çà , je connais un jeune de ce forum dont le CER futur retraité n'avait même pas transmis les consignes à son successeur heureusement que le nouveau s'en est inquiété sinon la candidature du jeune aurait pris mille ans .Comme dans tous les jobs , il y a des mauvais.
    2 points
  15. Je vous remercie pour votre réponse. Cela me conforte effectivement dans mon choix de vouloir changer de CeR au plus vite, sans quoi ma candidature n'aboutira jamais. Je vais appeler dès demain pour demander un rdv avec le chef de service du CIRFA afin d'expliquer la situation et de trouver une solution.
    2 points
  16. Vux. Pour avoir été un "certain" temps dans le recrutement, tant au niveau régional qu'au niveau central, votre CeR est une vraie bille. Visiblement, il ne maîtrise guère son sujet et la technique de recrutement des "candidat(e)s à potentiel". Car tel est votre cas. Généralement, on fait un suivi personnalisé pour tenter de le "fidéliser". Je crains que cela ne soit pas le cas. Vous êtes parfaitement en droit de changer de CIRFA. Votre dossier de candidature est historisé et dématérialisé. Merci SIRec. Vous êtes en droit de demander un RDV avec le chef de ce CIRFA qui doit être un officier à qui vous pourrez dire, en termes choisis zé polis, tout le bien que vous pensez de la bille. Perso, c'est cette voie que je prendrai. Que risquez-vous ? Rien. Ce n'est pas la bille qui vous aidera dans le déroulement de votre carrière. BTX
    2 points
  17. Ma femme n'apprécie pas du tout les blagues sexistes............... BTX
    2 points
  18. Apparemment on n' a pas été mauvais sur nos emprises en Jordanie , c'est pas le iron dome , ni " la fronde de David" mais efficace .Les budgets n'ont rien à voir .
    2 points
  19. peloton spécial d'entrainement comme j'ai connu au 1 RCP , les mecs fondaient à vue d’œil 😁 Camps de Souges en long en large en travers, de haut en bas et de droite à gauche l'obésité était traitée avec une méthode radicale 😁
    2 points
  20. Si vous avez déjà du mal, mieux vaut partir. ça sera pire après, les OPEX, les contraintes opérationnelles, etc... Maintenant, les parents ne sont malheureusement pas éternels... et aucun enfant ne devrait pas faire sa vie en ayant comme but de rester au plus proche de ses parents toute sa vie. On ne fait pas des enfants pour qu'ils soient collés à nous et ne puissent pas faire leur vie. Le manque c'est normal, vous allez voir que du manque, vous allez en avoir au paquet au cours de votre vie... Après chacun fait comme il le sent.
    2 points
  21. Bienvenue Pas attiré par la "cyberdefense" ? Elle recrute pourtant. BTX
    2 points
  22. Predator en version originale .😉
    2 points
  23. Bonjour, j’essaie quand même, je trouve très élégante la gendarme sur la gauche de la première foto avec son postillon; et l’ecusson sur la troisième a appartenu à un légionnaire plus malchanceux que moi: + de 15 ans et deuxième pompe; mais c’est la Légion!
    2 points
  24. https://pilotemilitaire.fr/epreuves-sport-eopn-alat/ Bien à toi ..
    2 points
  25. J'aime les poireaux moi aussi ................. BTX
    2 points
  26. Bonjour, je reviens sur ce post parce que je me suis aperçu que ma plaisanterie sur les monegasques légionnaires pourrait n’être pas comprise par les visiteurs du Forum que s’approchent pour la première fois à cette secte qui est le monde militaire et davantage le monde Légion. Retournons donc sur les nationalités des engagés français à la Légion: BTX a maintes fois expliqué que l’engagé de nationalité française sert à la Légion à titre étranger et pour ça il emprunte, jusqu’à la rectification, parellèlement au nom Légion la nationalité d’un pays francophone- Suisse, Belge, Canadienne,et Monegasque- . Les effets de ça n’etaient pas dépourvus d’un coté rigolard, comme quand un “suisse” articulait le mot “bilout” révélant ainsi sa provenance chti, ou quand un “belge” ne voulant pas être censé comme un “tireur au cul” (couplet du chant Légion le boudin) nous affirmait “je ne dis pas huitante je dis quatre-vingt!” et encore c’était amusant ecouter un “canadien” qui s’exprimait avec un accent très marqué du midi. Bonjour, pour bien l’enrouler et la fixer au tour de la taille (pas comme celle du caporal) on montait sur un tabouret et on se faisait aider par un camarade et croyez-moi avec la tenue de parade d’une fois n’etait pas trop facile.
    2 points
  27. c'est pas faux
    2 points
  28. On sent poindre une filiation avec le grand Tétras de nos montagnes ..😉 Presque 1.7 milliards d'habitants à eux 2 , nucléaires tous les 2 .Qu'ils en restent là .....😔
    2 points
  29. J'attends de voir les mêmes acrobaties avec un sol verglacé. Ca promet. BTX
    2 points
  30. Cette pratique, le port des chevrons, a été remise au goût du jour en 1916. Cet attribut vestimentaire distinctif, du nom de « brisques d’ancienneté » remontait à l’Ancien Régime. Ce symbole désignait les vieux soldats expérimentés surnommés « briscards ». Les chevrons d’ancienneté de présence, portés au bras gauche, étaient attribués : le premier pour la première année de présence dans la zone des armées, et un chevron supplémentaire pour chaque nouvelle période de six mois. Les chevrons de blessures, portés au bras droit, sont attribués à chaque blessure de guerre. Les blessures antérieurement à la Grande guerre et régulièrement inscrites sur le livret matricule, donnent droit au port du chevron (particulièrement pour l’armée d’Afrique). Les brûlures par liquides enflammés et les gazages sont assimilés aux blessures de guerre. Aujourd'hui, à la Légion étrangère, seuls les légionnaires et les sous-officiers subalternes peuvent arborer ces chevrons d'ancienneté (de services) = un chevron pour cinq années de services effectifs. De couleur verte jusqu'au grade de caporal et dorée à partir du grade de caporal-chef. Par ailleurs, la durée maximale des services pour un engagé est de 27 ans. Elle peut exceptionnellement être prolongée de 3 ans. Soit 30 ans ou 6 chevrons. Dans l'absolu, un légionnaire qui s'engagerait à 39 ans aurait beaucoup de mal à être maintenu en services jusqu'à................69 ans ! Mais il n'est pas rare de trouver, chez les pionniers par exemple, des caporaux-chefs âgés de 54 ans voire un peu plus. Tout dépendra de leur état physique. BTX
    2 points
  31. Bonjour à tous, Je poste ce sujet pour partager avec vous une plateforme d’entraînement, Exam Arena, que nous avons créé pour faciliter la préparation des candidats aux épreuves psychotechniques de l’armée. La plateforme comporte des entraînements pour ces 5 sous-tests: Arithmétique Raisonnement Spatial Vitesse de codage Attention La plateforme compte près de 1800 questions et nous avons fait en sorte de mettre les candidats dans des conditions les plus proches de celles qu’il rencontreront le jour j. Par ailleurs, les candidats peuvent générer leurs propres exercices qui s’adaptent à leur niveau. La plateforme est accessible gratuitement pour le moment. N’hésitez pas à faire un tour dessus et à me faire vos retours pour que nous puissions l’améliorer! Voici le lien d'accès à la plateforme: https://app.examarena.io/index/armee-francaise?m=signup Merci à tous et bonne préparation
    2 points
  32. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/04/le-mystere-legionnaire.html Que vous serviez à la Légion, ou que vous soyez un ancien, un (e) proche, que vous manifestiez de l'intérêt pour les képis blancs, une question : connaissez-vous l’appel de Canudo ? Lancé dans la presse les 31 juillet et 1er août 1914 par l’écrivain italien Ricciotto Canudo (1877-1923) cet appel "aux étrangers amis de la France [qui] ont appris à l’aimer et à la chérir comme une seconde patrie [et] sentent le besoin impérieux de lui offrir leurs bras" en s’engageant dans la Légion au début de la Première Guerre mondiale. Voilà l’une des 53 questions et réponses contenues dans le "Petit Quizz de la Légion étrangère" qui permet de rafraîchir ses connaissances sur cette exception française. A une dizaine de jours de Camerone, rappelons donc la sortie, en février dernier, de ce nouveau titre qui présente en 116 pages et 53 questions, l’institution, son histoire et ses représentations. Editions Pierre de Taillac, 10 €
    1 point
  33. Bienvenue BTX
    1 point
  34. https://www.facebook.com/saintcyrcoetquidan Eux au moins sont tombés sur le bon CER .Courage !😉
    1 point
  35. le Cyber est vraiment la cartouche à utiliser , avec ta formation initiale tu aurais de sérieux atouts .
    1 point
  36. Certes... mais en attendant la majorité des gens qui dépassent l'IMC sont pour raison de gras et pas de muscle 😅 on sait que l'obésité est un sacré souci de santé pour notre société
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  37. Bonjour, 1° il serait de bon ton d'avoir une petite présentation, c'est la règle du forum, et la plupart des candidats EVSO savent qu'il faut observer les règles, surtout quand on connait le sergent-major du site en charge de la discipline .... 2° Je ne veux pas vous décevoir, mais les candidats EVSO direct pour le 1er RPIMa, y'en a à peu près autant que de doigts sur la main d'un grenadier qui n'a pas su compter avant de lancer sa Def F1 .... 3° Pourtant entre la Marine et l'armée de Terre, il y a un monde différence, le sel, le bérêt à l'anglaise, l'obsession de faire des phrases, la haine des cordes, l'amour du bout, et puis les sous-officiers de la marine, sont des officiers mariniers ... Clairon
    1 point
  38. https://www.alat.fr/ un site assez bien fait ..Bon courage pour la suite ...
    1 point
  39. Merci à toi !!! Je n'avais trouvé nulle part cette info, 37 place par an c'est pas mal du tout !! Rien n'est gagné mais ça me rassure tout de même. Encore merci
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  40. Au temps pour moi , je me suis planté de lien c'est celui là que je voulais mettre . https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/01.09.23 Signature de contrats des futurs Officiers sous contrat encadrement et pilotes.pdf 37 pilotes donc ...là on est bon .
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  41. Tout dépend des opex et des carrieres de chacun . Comme vous dites vous avez inclu toutes vos opex dans la simulation. 400 à 500e après 17.5 c est crédible aussi pour celui qui n a fait qu une ou deux opex dans sa vie. Tout dépend des carrieres. Après possible de cumuler cette retraite avec un salaire ce qui n est pas négligeable non plus. Si vous êtes para et que vous avez effectué 7 ou 8 opex en plus des vols et des sauts c est certain que vous toucherez plus qu un San ou un ADM qui n est jamais parti en 17.5ans et qui n à jamais sauté avec un parachute C est de la pure logique... Mais c est vrai qu'on reste avantage par rapport au régime gêneral même si beaucoup regrettent la décote à 17.5
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  42. Bonjour, merci pour ta réponse. Effectivement je n’avais pas vu ça sous cet angle, j’en discuterai avec mon recruteur pour voir jusqu’à quand je peux repousser au maximum et continuer a m’entraîner d’arrache pied. Si je peux repousser je le ferai sinon pas le choix j’irai tenter quitte à retenter dans 1 an..
    1 point
  43. Salut si j'étais toi je repousserai , vu le taux de sélection tu vas te retrouver en concurrence avec des gars bien moins lourds et qui tirent 20 à 25 tractions avec des résultats égaux aux tiens en terme psychotechniques .Au final tu risques d'être écarté pour la condition physique ce qui serait horrible à vivre .
    1 point
  44. Merci pour les conseils j'ai bientôt l'intention de faire de mon mieux je suis clair dans ma tête et je sais où je veux aller en attendant je continue de m'entraîner physiquement et de me renseigner sur le monde militaire dans tous les cas je ferai de mon mieux
    1 point
  45. Surpris de voir que personne n'ait poste (ou je l'ai rate?) a propos des sapeurs du 19RG au marathon de Paris donc voici un article ! https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/on-a-tous-fini-en-pleurs-ils-courent-le-marathon-de-paris-pour-honorer-leur-frere-d-armes-mort-en-irak-la-performance-des-soldats-du-19e-regiment-du-genie-de-besancon-2952074.html
    1 point
  46. Bonjour à tous je fais ce message pour donner de mes nouvelles je viens enfin de recevoir mes résultat concernant mon aptitude médical j'ai été classer g2 apte para et troupe de montagne j'ai appeler mon cer pour l'informer maintenant plus qu'à attendre le rendez vous
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  47. https://www.opex360.com/2024/04/09/le-commando-parachutiste-de-lair-n20-et-le-ceam-ont-teste-le-drone-delair-dt-26-a-djibouti/ En règle générale, quand un équipement est mis à l’épreuve à Djibouti, c’est qu’il ne devrait pas tarder à être adopté par les forces françaises. Sans doute que ce sera bientôt le cas pour le drone DT-26, proposé par le constructeur Delair, implanté près de Toulouse. En effet, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] s’est récemment fait l’écho d’une telle campagne d’évaluation menée en lien avec le commando parachutiste de l’Air n°20 [CPA 20] et le Centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’Air et de l’Espace [CPOCAAE]. « Les vols d’expérimentation d’un drone tactique de surveillance ont été une véritable prouesse technique dans des conditions extrêmes au cœur du désert », a-t-il commenté. Pour rappel, le CPA 20 assure la protection des détachements aériens ainsi que des tâches en matière de sûreté aérienne. Depuis peu, il a hérité des missions d’appui aérien du CPA 30, désormais intégré dans les rangs des forces spéciales Air. Déjà mis en oeuvre par les forces ukrainiennes, le DT-26 est un drone dédié aux missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] d’une masse inférieure à 15 kg, pour une envergure de 3,30 mètres. En fonction de la tâche qu’il doit effectuer, il peut emporter différentes charges utiles, comme un LIDAR ou une caméra EO/IR gyrostabilisée. D’une autonomie de près de 3 heures [170 minutes pour être précis], il a une portée de communication de 50 km. Décollant au moyen d’une catapulte, il peut voler à la vitesse de 57 km/h en régime de croisière. Cette campagne d’évaluation a duré près de deux semaines. Au total, le DT-26 a accumulé 15 heures de vol pour 57 décollages et atterrissages. Le drone « a été expérimenté de manière intensive, en affrontant les quatre éléments : le sable, la chaleur, l’humidité qui saturent le ciel djiboutien, et des vents allant jusqu’à 16 m/s. Ces expérimentations ont également permis d’utiliser ce système dans d’autres conditions d’emploi, avec notamment des vols de nuit, ainsi que d’effectuer une série de décollages après avoir été aérotransporté à bord d’un PUMA de l’escadron de transport [ET] 88 ‘Larzac' », a précisé la cellule communication de la base aérienne 188 de Djibouti. Et celle-ci d’ajouter : « Avec un temps de déploiement très réduit, ce système, aux capacités de vol très performantes et particulièrement discret, a tenu ses promesses ». À noter que, depuis un porte-hélicoptère amphibie, la Marine nationale a aussi récemment testé, avec succès, le DT-46, un drone développé par Delair ayant la particularité d’être configuré soit en version VTOL [décollage et atterrissage vertical], soit en version « voilure fixe ». Photo : AAE / BA 188 « Colonel Massart »
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  48. Bonjour à toutes et à tous, Comme vous avez pu le lire dans le titre, j'ai eu la chance de faire ma PMS au 13E BCA à Chambéry, qui est un bataillon d'infanterie spécialisé dans les milieux extrêmes et avant tous des experts du milieu de montagnes. Pour vous situer ma personne je suis étudiant en école d'ingénieur à l'étranger, j'ai voulu profiter de mes quelques semaines de vacances en France pour effectuer une PMS. Les choix d'affectation étaient réduit, le 13 m'a paru complètement adapté (étant un amoureux de la montagne); vu mon niveau physique, le choix de l'infanterie n'était peut être pas la plus judicieux mais je me suis lancé. Mon choix de faire une PMS vient du fait que j'ai toujours voulu intégrer l'armée, et cette expérience me permettait de vivre cette expérience même si je sais que les contraintes de vie d'un soldat ne me conviennent pas et que je ne compte pas rentrer vivre en France dans un futur proche. Pour moi la PMS était avant tout une aventure personnelle dont j'avais envie. Je compte malgré cela travailler dans le milieu de la défense mais dans le cadre privé pour Thales, NEXTER... Trêve de blabla voici un résumé de mes 3 semaines chez les chasseurs Alpins. Si vous ne voulez pas l'histoire jour par jour, je vous invite à descendre dans la partie "en résumé" ou "trucs et astuces" pour les plus impatients. Jour 1: Un réveil très matinal me donne un aperçu des semaines qui s'en suivent et me voilà déjà à Paris pour prendre le train vers Chambéry où je vais arriver en fin de matinée. Nous sommes déjà trois et pour nous faire patienter les sergents nous proposent de se poser au café en attendant les prochains participants. Nous arrivons au 13 pour déjeuner, n'étant que 4 on nous présente nos chambres et commence les instructions pour faire les lits (au carré/en batterie). Nous allons passer l'après-midi à accueillir les nouveaux en leur faisant visiter et en leur montrant à notre tour comment plier les lits. Ce fut donc une première journée peut mouvementer, mais se terminant par une présentation par notre chef de section du programme des prochaines semaines (vous allez le voir ça a été un programme très tourné combat d'infanterie avec le strict minimum des cours théoriques normalement donnés aux stagiaires). Jour 2: Début de la perception du paquetage et de l'armement suivi du cours d'introduction à la manipulation du FAMAS (montage et entretien). Une journée est déjà passée et on finit par un apéro avant le dîner, je vous laisserai découvrir ce qu'est un apéro... (si vous y allez) pour finir par une séance de sport en fin de soirée sans oublier une alarme incendie une fois rentré dans les chambres. Jour 3: Matinée :ascension de la croix du Nivolet pour la remise des tartes que nous ne méritions pas à ce moment-là, mais nous en avions besoin pour le défilé du 14 juillet. Après-midi :Instructions du FAMAS, on apprend les positions, le CEVITAL et les incidents de tirs. À la fin de la journée, beaucoup d'entre nous avaient déjà les mains écorchées à force de raker l'arme, mais bon, ça veut dire que ça rentre. Jour 4: Premier gros footing en montagne de 8km avec 300 m de dénivelé, on commence à voir ceux qui ont le niveau physique suffisant. Pour ma part, j'avais l'habitude des dénivelés mais la cadence était quand même soutenue. Je me dis surtout à ce moment que je ne vais pas tenir ce rythme sportif pendant 3 semaines, car je vous passe les détails et répétitions du temps qu'on passe à courir ou à faire du gainage entre les activités quotidiennes. Le reste de la journée fut de l'OS (ordre serré) car nous devions aller à Chambéry pour le 14 juillet suivi d'une soirée de cours sur le NRBC. Jour 5 (14 juillet): Nous partons à Chambéry tout beau tout propre pour assister à la remise des médailles et au défilé qui a lieu dans la ville. Je ne pensais jamais dans ma vie me retrouver à chanter la Marseillaise en tant que militaire pour le 14 juillet, je suis vraiment honoré que notre chef de section se soit démêler pour nous inclure à la cérémonie à la dernière minute ;même si ce n'était que pour attendre au garde à vous en plein soleil ( heureusement personne n'a fait de malaise). L'apres midi nous sommes allé nous arracher les mains sur le parcours d'audace dont le 13 fut un précurseur. Précurseur, ce parcours est devenu un incontournable dans les autres regiments d'infanterie; il s'agit d'obstacles en hauteur, souvent des cordes placées entre des conteneurs, imaginez vous de l'accrobranche assez difficile et sans protection. Beaucoup se sont arrachés la peau des mains donc si vous le faites attention aux frictions, les mains prennent beauuuuucoup de temps à cicatriser. Jour 6: Départ vers notre premier bivouac un peu plus haut dans la forêt, le premier montage de tente fut un fiasco (malgré des scouts dans l'équipe). Le résultat et surtout le temps de montage nous ont value quelques pompes avant de replier pour remonter les tentes une deuxième fois. Après cette mésaventure, nous découvrons les rations de combat et continuons les instructions de combat l'après-midi. Je vous passe le bonheur de dormir à 4 dans une tente avec nos FAMAS comme doudou et les tours de ronde durant toute la nuit. Jour 7: Après cette merveilleuse nuit de bivouac un de nos sergents nous présente le réveil naturel .... je me dis que c'es parfait, j'adore la forêt. Mais que ne fut pas ma surprise quand je me suis retrouvé 10 minutes plus tard à courir en cercle dans un champ ,à me jeter par terre et à ramper dans les hautes herbes pour ensuite aller courir avec un arbre qu'on se relayait à porter à travers la foret. Malgré la pluie torrentielle qui commençait à s'abbatre sur nous, après quelques kilomètres à faire visiter la forêt à ce bel arbre; nous le rendons aux siens et repartons à la zone de bivouac. Je crois qu'un de mes poumons est resté avec cet arbre rendu à son élément. Le reste de la journée fut plus calme avec des restitutions pédagogiques et l'examen de combat individuel en forêt. Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au chalet du 13 en face du lac du Bourget pour faire un barbecue avec quelques bières offertes par les cadres puis nous rentrons prendre une douche bien méritée et c'est ainsi que s'achève notre premiere semaine et premier terrain. Jour 8: Passage du PSC1, merci à l'armée je suis enfin secouriste car cela fait 3 ans que je voulais le passer. Rien à dire la dessus, le caporal-chef qui nous a fait la formation était très bon et nous nous sommes bien amusé à faire les mises en situation. Jour 9: Journée ateliers durant laquelle nous avons alterné entre restitution pédagogique, tir en simulateur, cours de topographie et cours de transmission. La journée fut chargée tout comme notre dos fut sollicité mais riche d'enseignement. La journée se conclut avec l'apprentissage du chant "La Montagne" tout en apprenant 0 à marcher au pas en chantant (ce qui n'est pas une mince affaire pour tout le monde). Jour 10: Similaire à la journée précédente avec la suite de la péda (restitution pédagogique), stand de tir (tir dynamique en faisant des pompes et en courant entre les tirs, c'était bien marrant) , examen de topographie et pour finir l'introduction au combat urbain. Comme la veille une petite dose d'OS en chantant après dîner et un cours sur le monde du renseignement. Jour 11: Départ vers le deuxième bivouac, le chef de section nous a prévenus que c'est le dernier moment difficile, nous y partons donc la tête haute et prêt à en découdre. Nous installons les tentes avec beaucoup plus d'aissance que la première fois et nous commençons les cours sur le combat en trinôme et ces différentes missions. Jour 12: ALERTE ! Il est 3 h du matin, tout le monde court dans tous les sens. Heureusement j'avais dormi avec ma frag et mon FAMAS donc je me prépare assez vite, nous nous réunissons avec nos sergents respectifs et c'est parti pour une marche de 1 h dans le noir complet où je ne voyais pas même les silhouettes à plus de 3 m. Nous repartons nous coucher et les tours de garde continuent. À peine le petit-déjeuner pris que s'en suit écvidemment l'heure du réveil naturel. Ce dernier fut cette fois, un peu plus light que le premier (heureusement d'ailleurs j'aurais fait un infarctus sinon). Nous continuons toute la journée à faire du combat trinôme jusqu'au soir au briefing de la mission. Les instructions seront que nous devrons surveiller toute la nuit un découvert : les trois équipes ont leur radio et leurs trous de combat, l'exercice commence à 21 h. Nous passons 2 h à faire un beau et confortable campement avec même une chaise de fortune. Malgré ça, nous nous faisons prendre à revers à seulement 22 h, c'est moi qui était de garde... Oups. Nous continuons l'exercice malgré une certaine déception de nos cadres. Le reste de la nuit fut à la fois vide et mouvementée, car tout le monde se leva à chaque coup de feu. Merci, au chef d'avoir donné l'ordre que tout le monde soit en position de combat, pendant qu'eux dormaient, on a fini pour la plupart par s'endormir dans les trous de combat. La garde se termina au lever du jour quand nous avons reçu pendant le dernier assaut un ordre de repli. Jour 13: La nuit fut courte, mais nous tenons (au moins en juillet nous n'avons pas trop souffert du froid). Comme au dernier bivouac ce dernier jour est assez tranquille car tous les trinômes doivent passer en examen. Mon groupe a fait une belle performance et nous passons le reste de la journée à nous raconter les péripéties de la veille. Nous rentrons ensuite au bataillon bien sales et bien fatigués (l'odeur de la chambre était mémorable étant donné que nous avions gardé nos Rangers pendant les 3 jours). Jour 14: Petit footing par groupe de niveau le matin, je ne vais pas mentir à ce niveau-là mon corps commençait à atteindre ces limites, j'ai donc fait "que" 8 km avec 400 m de dénivelé (coucou le groupe 1 qui a fait 14 km avec 1 000 m de dénivelé), mais comme on dit après l'effort le réconfort et nous partons pour une après-midi baignade et sport au lac du Bourget où nous avons pu souffler un peu entre deux coups de soleil. Jour 15: Une journée complète de restitution pédagogique était prévue, mais nous avions satisfait le chef de section donc une randonnée fut prévue pour monter la Dent du Chat, seuls les non éclopés étaient invités ( nous n'étions donc que 10 à grimper). La vue de là haut est absolument magnifique, c'est une randonnée à faire si vous êtes dans le coin. Je ne vais pas vous mentir, j'ai oublié ce qu'on a fait du reste de l'après-midi, mais ce fut sûrement de l'OS et du nettoyage pour avoir un treillis propre. Jour 16: Un petit réveil avec la découverte du parcours d'obstacle et matinée rencontre avec une responsable des ressources humaines (qui ne fut pas très utile car tous les stagiaires maîtrisaient mieux les parcours officiers qu'elle, mais bon ce n'est pas son travail surtout dans un régiment d'infanterie o il n'y a quasiment aucun officier donc on a comblé en posant d'autres questions). S'en est suivi une rencontre et démonstration de la brigade cynophile qui garde la zone technique et les stands d'une des compagnies de combat pour nous présenté et faire essayer le griffon, les armes du régiment (glock, HK, minimi et le reste du matériel de dotation) et le matériel de montagne (tellement solide qu'on a cassé le béton du sol en voulant tester la résistance des accroches). Une dernière révision d'OS avec les armes et le chant avant de préparer nos sacs pour le rallye final. Jour 17: Nous partons pour notre rallye final au même endroit que nos précédents bivouacs, après une petite séance de révision (ou sieste) en attendant le reste de la section, nous débutons notre 4 examens : manipulation du FAMAS, topographie, transmission et connaissance générale de l'armée. Nous nous retrouvons à déjeuner à 17 h en se disant qu'on a fini notre rallye et que malgré ce qui était prévu nous n'allions sûrement pas dormir ici (car nous n'avions pas pris les tentes le matin même). Le chef finit par prétexter des notes catastrophiques pour nous envoyer dans les trous de combat afin de faire des croquis que nous voilà partis les faire. Nous passons les deux heures qui suivent assis dans un trou en attendant l'ordre de repartir car nous le savions, nous ne dormirions pas ici. Le chef passe pour nous démarrer car nous n'étions pas en surveillance, nous nous faisons un plaisir de lui rappeler qu'il nous a dit d'aller dans le trou .... et pas de le surveiller (on est en infanterie, il ne faudrait pas qu'on prenne des initiatives non plus). On se met donc en posture de surveillance avec la ferme conviction qu'on ne dort pas ici. Malgré ça les cadres lancent un assaut à 22 h, on vide tous nos chargeurs parce que je le répète encore une fois, nous ne dormons pas ici. Je reprend la garde et vers 23h30 un ordre de replis est donné. Nous nous pensions libéré car nous avions entendu le GBC passer le long du chemin. Mais que ne fut pas ma surprise quand mon sergent me tendit dans la nuit noire une carte en me pointant un village, je comprends à ce moment que c'est à moi de guider toute la sections jusqu'au prochain relais. Je m'en suis très bien sorti malgré 2 petits demi-tours et nous rentrons au bataillon à pied après une marche qui nous a semblée interminable. Nous partons nous coucher en sachant que tout est fini, il ne reste que la cérémonie et le matériel à rendre. Jour 18: ALERTE ! 4 h du matin, nous courrons nous rassembler et le sergent nous demande "qui a donné l'alerte" alors que nous avions reconnu sa voix mais ce dernier continue de démentir. Ca devait être une blague des MDR qui faisaient leurs classes. Nous passons la journée à rendre le matériel et passer en entretien jusqu'à la cérémonie de remise des insignes avec le colonel ;le soir nous partons au restaurant tous ensemble pour fêter cette PMS. Jour 19: Nous rendons la fin du paquetage et nous repartons chacun vers nos vies civils respectives avec des souvenirs pleins la tête et des courbatures pleins les jambes. En résumé: Ce fut une expérience très enrichissante même pour les gens comme moi qui ne voulait pas faire de l'infanterie, car le programme fut principalement tourné vers le combat. De toute façon comme le chef nous a dit "si vous allez en école, les cours chiants vous aurez bien assez de temps pour les faire". Les cadres furent à l'écoute et ont su s'adapter à nos profils (on imagine bien qu'on ne forme pas de la même façon des BAC-5 comme ils disent que des étudiants en master comme nous étions pour la plupart que des gamins de 16 ans) . L'enseignement fut très dense, on apprenait vite et bien, ce qui nous a permis de faire 3 mois de classe en 3 semaines même si on a survolé beaucoup de choses. Je tiens à noter que le niveau physique qu'ils attendaient n'était pas au rendez-vous (avec 3 abandons les 3 premiers jours) le capitaine en charge a demandé à calmer le rythme sportif car la PMS n'est pas faite pour faire de l'écrémage comme durant les classes. Je suis très content de la diversité des cadres qui allait de 2 à 20 ans de services dans différents régiments et différentes spécialités. Les stagiaires étaient vraiment hétéroclites et ce fut un plaisir de partager cette expérience avec eux. Trucs et astuces: J'ai beaucoup lu les anciens postes et je vais donc partager avec vous les trucs et astuces qui ont où auraient été utiles dans ma PMS: Truc: - Du Nok: Trouvable chez Décathlon, à mettre tous les jours sur ces pieds, surtout avant les bivouacs pour éviter les ampoules qui pissent le sang au bout d'une semaine. - Frontal ROUGE: Les lumières blanches sont interdites en bivouac, ce n'est pas fomec donc trouvez une en rouge ou prenez des piles AAA parce que j'en ai perçu une mais sans piles donc inutilisable. - Trousse à pharmacie: Des grands pansements pour les grosses plaies, et même du strap, le désinfectant me parait évident et du gel/spray anti-inflammatoire pour vos genoux pour ceux qui n'ont pas l'habitude de marcher avec du poids ou de faire de la montagne. - Du scotch: ça sert à tout et ça ne prend pas de place. - Des chaussettes blanches: 2 paires vertes et une paire blanche ce n'est pas beaucoup pour 3 semaines. Astuces: - Apprenez et notez votre numéro de FAMAS dès que vous l'avez dans les mains. - Ne vous fâchez pas avec votre sergent, ou au moins faites vous bien voir, croyez moi j'ai des amis qui se sont fait refuser leurs aptitudes officiers juste car le sergent ne les aimait pas. - Ne faites pas de fautes d'esprit, quelqu'un qui n'a pas le niveau peut toujours travailler et s'ameliorer mais quelqu'un qui se fait remarquer à cause de son comportement c'est grave et les cadres le verront, c'est votre appréciation et les commentaires qui vont compter sur votre dossier plus que votre classement donc faites attention à ne pas mentir, ou rabaisser quelqu'un ou faire le lèche botte ( ça énerve les stagiaires et les cadres); - Profitez du moment, c'est une aventure incroyable que vous vouliez ou non vous engager après. Si vous avez des questions n'hésitez pas
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