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  1. https://www.obsalis.fr/actualite/contrat-dengagement-des-militairesnbsp-comment-resilier-son-contrat-durant-la-periode-probatoirenbsp tu n'es pas prisonnier mais réfléchi bien et n'agit pas sur un coup de tête mais déjà si le train te fait peur mon Dieu! j'ai connu des jeunes qui restaient 12 h en famille avant de se retaper x heures de train en priant pour être dans les rangs au rapport à l'autre bout de la France .Des appelés même pas des gens d'active ...eux oui ils avaient toutes les raisons du monde de vouloir que çà s'arrête le plus vite possible quand ils n'avaient pas perdu leur boulot en partant sous les drapeaux .ils avaient 18 berges aussi .
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  2. En Harley davidson on ne reconnait plus personne.
    4 points
  3. Il est "d'humbles placards" qui valent toutes les étoiles...
    3 points
  4. BTX a raison mais en même temps si vous ne vous faites pas un peu mal aujourd'hui en coupant le cordon ombilical vous aurez encore plus de mal dans quelques années. Vous êtes passé du monde des bisounours au monde des hommes, tout le monde sait ici que ce n'est pas facile. Bien sûr que vous ne vous faites pas d'amis mais seulement des relations de travail, bien sûr que vous êtes d'un naturel renfermé et alors c'est pareil dans le civil. peut être je suis méchant, dur, sans pitié et autres mais bon sang de bois prenez vous en charge. ou alors démissionnez vite et ne revenez pas dire "ah si j'avais su" bien triste tout cela et tellement représentatif du monde d'aujourd'hui!!!!!
    3 points
  5. Le mieux serait de recueillir l'avis de vos parents qui, ils sont si proches de vous, ira dans votre sens. Il est rare dans ce contexte que des parents aillent à l'encontre du souhait de leur progéniture. En clair, dénoncer votre contrat et laisser tomber la réserve. Vous n'êtes pas fait pour le métier des armes. Et remettez vous sans perte de temps aux études. BTX
    3 points
  6. Vu en Alabama sur un parking "horses only " japanese not allowed 😁
    3 points
  7. Le doute risque de subsister longtemps ! Avec une présentation aussi dense, on est bien avancé. Avertissement gratuit en attendant les réponses aux qui, quoi, pour quoi, quand et par où, dans quel but ? BTX
    3 points
  8. Plus jeune je serai quand même resté sur une candidature à Saint Maixent et l'obtention des TDM en sortie gage que tu as fini dans les premiers de ta promo sur des centaines de gugus et tout le monde le sait .Elle restera toujours la grande école de formation des sous -officiers avec plus de 370 promos qui y sont passées.Mais c'est juste un avis .
    2 points
  9. Procédure normale , tu es en arrêt maladie de telle date à telle date .On ne rompt pas le contrat de quelqu'un qui est en arrêt maladie et qui n'est pas de plus déclaré inapte au service .Dans le civil c'est pareil .le licenciement est interdit .
    2 points
  10. Exactement ! Tout est bien "carré" dans votre tête et ça c'est appréciable. Reste à boucler la licence même si vos professeurs ne sont pas trop motivés. Ce bagage pourra vous servir ultérieurement si vous souhaitiez devenir officier par le biais du concours d'admission à l'EMIA. Bonne chance. BTX
    2 points
  11. Oui c'est çà ... j'ai pas eu un goût prononcé pour la langue mais sur les chantiers on est "au contact ".....
    2 points
  12. C'est ; HMARA .......
    2 points
  13. Pas besoin de commenter ...
    2 points
  14. https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/4953-assemblee-generale-ordinaire-de-lamicale-de-paris-mise-a-lhonneur-de-membres-dhonneur-prestigieux.html .............../.............. Au terme de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Amicale de Paris ( AALEP) le samedi 23 mars au Fort de Nogent, trois nouveaux membres d'honneur ont été accueillis par le Président, le lieutenant-colonel (er) MORVAN Le Colonel Tran Dinh Vy : S’engage en 1947 au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale. Il y fait la connaissance du sergent Roger Vandenberghe avec lequel il va fonder le commando le plus célèbre d’Indochine, « les tigres noirs » à savoir une centaine de volontaires, majoritairement d’anciens viets ralliés et récupérés dans les camps de prisonniers. Habillés en viet, ils sont spécialisés dans les infiltrations de nuit derrière les lignes viets pour des coups de main, du renseignement...de Lattre disait d’eux : « Donnez-moi cent Vandenberghe et l’Indochine est sauvée ! » Leur fait d’arme le plus célèbre, en mai 1951, sur ordre du général de Lattre, l’assaut du rocher de Ninh Binh, le long du fleuve Day, pour récupérer le corps du fils unique du général, le lieutenant Bernard de Lattre tué la veille en défendant son poste situé au sommet du rocher. Pour ce fait d’arme exceptionnel (qui a réussi), le sergent-chef Vy, adjoint de Vandenberghe (blessé durant l’assaut, c’est donc Vy qui a pris le commandement et coiffé le sommet), de Lattre l’a pris dans ses bras et lui a remis la Médaille militaire en personne. Après l’assassinat de Vandenberghe en janvier 1952, Vy est passé officier dans l’Armée Nationale Vietnamienne qui servira de colonne vertébrale à la future Armée du Sud-Vietnam. Par la suite, il a fait toute la guerre du Vietnam dont les furieux combats sur les collines de Dak To, d’abord dans les paras, puis à la tête d’un régiment d’Infanterie et enfin à la tête d’une province militaire. Il a Fuit le Vietnam à la suite de la prise de Saigon le 30 avril 1975 par les divisions communistes Nord-Vietnamiennes, il est un des tout premiers boat-people. Revenu en France, est réactivé dans l’Armée française au grade de Chef de bataillon au 1er RE à Aubagne. Titulaire de 23 titres de guerre dont la Silver star américaine. Le colonel- médecin Hoang Co Lan : Chef de stick au 2ème BEP reconstitué après Dien Bien Phu, il fait 13 ans de guerre au Vietnam sans discontinuer. Durant ces 13 ans de guerre, il participe à de nombreuses opérations aéroportées – dont Ap Bac en 1963 où les pertes ont été énormes - mais aussi durant l’offensive du Têt en 1968 à la reprise de Saïgon puis à l’ouverture des charniers de la cité impériale d’Hué pour l’identification de 6000 corps civils que les communistes ont liquidé avant de quitter la ville... Titulaire de 13 citations. Après un séjour aux Etats-Unis après 1975, revient en France pour ouvrir un cabinet de médecin généraliste en région parisienne. Le major Pierre Flamen : Il s’engage en 1947, fait l’Ecole des Cadres de Langenargen dans les troupes d’occupation en Allemagne puis est désigné pour l’Indochine où il est affecté au 1er Bataillon thaï où durant deux et demi, seul Européen à la tête d’un commando composé exclusivement de Thaïs, opère exclusivement en zone viet afin de renseigner le Commandement sur le déplacement des unités viets entre la frontière du Laos et la frontière de Chine: reconnaissance, guérillas, contre-guérillas en jungle, renseignement, captures de prisonniers sont son quotidien. Dans un corps à corps, blessé par un coup de couteau... 1952-1954, second séjour au 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard comme chef d’une section totalement vietnamienne. Participé aux 5 sauts opérationnels du bataillon : Tu Lé, Na San, Langson, Dien Bien Phu 1 , Dien Bien Phu 2...A Dien Bien Phu, participé deux fois à la reprise de la colline charnier « Eliane 1 », à la seconde reprise, seul chef de section à être redescendu (tous les autres tués ou blessés...). Lui-même blessé dans les derniers jours de la bataille. Fait prisonnier, s’évade à 4 reprises. Rendu à la France dans les tous derniers à l’état de mort-vivant... Instructeur à l’Ecole commando de Bayonne, 1957-1958 part en Algérie à la tête d’un commando au « 8 ». Puis séjour au Congo et en RCA où il s’occupe de toutes les DZ de l’AOF. Intègre le Service Action de la DGSE où il met en place le Plan Constant (réseaux de résistance en cas d’invasion soviétique et recrutement/formation d’agents) + nombreuses missions extérieures... Grand Officier de la Légion d’Honneur, 11 titres de guerre, 9 citations dont 5 palmes....
    2 points
  15. L'origine de cet emblème est la victoire d'Octave (futur Auguste) sur Antoine et Cléopâtre, à Actium, autrement dit de Rome sur l'Egypte. On se doute bien que les locaux n'avaient que peu d'importance quand on donnait aux vétérans les terres pour 😆 "bons et loyaux services " dans la colonia Nemosus .
    2 points
  16. Et puis c'est Pâques. Demain, Jeudi Saint il s'en ira à Rome avec les cloches. Pour en revenir dimanche ! Alleluia ! BTX
    2 points
  17. Exact même si çà date ....😁
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  18. A Monsieur le général directeur des ressources humaines de l'armée de terre 14 rue Saint-Dominique 75700 Paris SP 07 Objet : candidature au recrutement en qualité d’engagé volontaire sous-officier (EVSO) de l’armée de terre. J’ai l’honneur de vous présenter ma candidature en qualité d’engagé volontaire sous-officier de l’armée de terre. Âgé de 19 ans et titulaire d’un baccalauréat général scientifique, j’ai par la suite décidé de m’orienter vers une classe préparatoire aux grandes écoles militaires au lycée militaire d’Autun en section économique. J'achève à l'été 2024 ma première année. La voie des armes représente pour moi la plus noble façon de servir mon pays. La camaraderie, l’esprit de corps et le goût de l’effort sont des valeurs que j’affectionne particulièrement et qui sont primordiales dans l’armée de terre. Elles ont pu être cultivées pendant mes années de lycée où j’ai participé à une option dite « montagne », qui m’a permis d’effectuer divers trails, randonnées et courses d’orientation dans l’espace albertvillois. La Préparation Militaire Défense effectuée avec le LMA m’a fait découvrir la rusticité et les bases de la vie de soldat. Afin de conforter ce choix, je suivrai également une Préparation Militaire Supérieure en juillet à ?????. Animé dès mon plus jeune âge par la volonté de servir mon pays, cette année passée en lycée militaire m’a permis d’approfondir mes recherches sur les métiers de l’armée de terre. J’ai pu ainsi confirmer ma volonté de m’engager. Durant ma première année, la devise du lycée « Pour la Patrie, Toujours présent » a pris tout son sens. Ce serait un honneur d'intégrer l’École Nationale des Sous-officier d’Active de Saint Maixent et de pouvoir moi aussi « m’élever par l’effort ». Je souhaite rejoindre un des deux domaines de spécialités suivants : 1. "combat de l'infanterie" 2. "génie combat". Le métier de sous-officier m’attire du fait des responsabilités qu'il endosse au quartier, sur le terrain et en OPEX, mais aussi compte tenu du lien particulier qui se créé entre le chef et son groupe. De plus, la fonction de sous-officier permet d’être au plus proche de ses hommes au combat, c’est pour moi la véritable place du chef. L'infanterie m’attire, car elle associe rusticité et technologie, et ce, dans tous les types de combat dans lesquels elle est engagée. L’aspect multitechnique du génie combat, et surtout sa mission d'appui au profit des troupes déployées au plus proche de la ligne de contact, me séduisent. Rigoureux, déterminé, enthousiaste et volontaire, je saurai me donner pleinement dans mon apprentissage des compétences indispensables à l'exercice du métier de sous-officier. Souhaitant que cette lettre retienne votre attention, je vous prie, mon général, de bien vouloir agréer l'expression de mes sentiments respectueux. Signature
    2 points
  19. Couper le cordon ça fait mal mais c'est nécessaire pour évoluer de soi-même. Le bébé pleure à la naissance, c'est pas pour autant qu'il repart dans le ventre. À bon entendeur, salut ! (Après si t'es vraiment pas fait pour être un peu loin de tes proches, que tu sais que tu tiendras pas 4 mois à 6000km ou 2 mois à 500km d'eux sans te foutre en l'air bah compte-rendu hein...) Fais le choix que tu regretteras le moins.
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  20. Salut , tu ne t es pas fait des potes ? , avec qui rigoler ? , s amuser ? , tu as 18 ans , tu risques de partir de l armée car ta Maman te manques , et apres le regretter ....; Mon fils est parti a 20 ans a Brest , soit 9 hrs de train ( aller et 9 hrs retour ), il n est pas rentré de 4 mois , je te rassure , il n en est pas mort , on se téléphonait , il me racontait 4 conneries , mais raccrochait vite pour rejoindre les autres pour : réviser , s amuser etc etc ... Apres , si vraiment tu ne supporte pas l absence de ta famille c est que tu manques de maturité, tu es encore un bb dans ta tête et il est peut être trop tôt pour toi de quitter la maison .....
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  21. Gare au garage du dit engin... Les chromes détestent les embruns. (A moins de 20km des côtes, abri fermé recommandé).
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  22. Bonjour, C’est largement assez deux mois. De toute manière, si il y a une commission, c’est que tu es dans les créneaux. Mon dossier est passé en dernière commission début février pour une rentrée en fin de mois. Donc avec deux mois d’avance tu es largement dans les temps. Je déconseille juste de passer en dernière commission car il y a un risque d’être mis sur liste complémentaire, mais hormis ça rien de grave.
    2 points
  23. Chères et chers sociétaires, A la demande de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, je vous prie de bien vouloir trouver ci-après des informations sur la campagne d'admission pour l'année scolaire 2024 - 2025 dans les maisons d'éducation de la Légion d'honneur. Placées sous l’autorité du grand chancelier, les maisons d’éducation de la Légion d’honneur offrent la possibilité aux décorés de la Légion d’honneur d’y inscrire leurs filles, petites-filles et arrière-petites-filles. Ces établissements d’enseignement public, créés en 1805 par Napoléon, accueillent 1000 jeunes filles de la 6ème à la terminale et en post-bac (CPGE littéraires et BTS de commerce international), toutes en internat. Les maisons d’éducation ont la volonté de transmettre aux élèves des savoirs et de favoriser leur réflexion personnelle et leur créativité, mais aussi de développer chez elles les vertus de l’effort, de l’engagement, du respect de soi et des autres. Cette éducation les mène à la réussite scolaire comme à l’épanouissement de leur personnalité et de leur sens civique. La campagne d’admission pour l’année scolaire 2024-2025 est en cours. Si vous souhaitez connaître les modalités pour candidater, vous pouvez consulter le site internet de la grande chancellerie. Un programme d’aide financière est proposé pour permettre à toutes les familles de postuler. Présentation synthétique des MELH Présentation détaillée des MELH Demande d'admission https://www.smlh.fr/shortUrl/fCLD-20143990?utm_source=smlh&utm_medium=email&utm_campaign=campagne-d-admission-dans-les-maisons-d-eduction-de-la-legion-d-honneur BTX https://www.legiondhonneur.fr/fr/page/modalites-dadmission/282 https://www.legiondhonneur.fr/fr/inscription-accueil https://www.legiondhonneur.fr/fr/actualites/campagne-dinscription-pour-lannee-2024-2025/2019/3
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  24. Salut Ca peut prêter à des interprétations en effet. Pas malin du tout. BTX
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  25. Bienvenue, Avant toute chose : veillez à ce que votre "pseudo" ne reflète pas trop précisément votre véritable identité... Si c'est le cas : - copiez éventuellement votre message de présentation - supprimez votre compte - recréez un nouveau compte avec un pseudo "neutre/abscons/ésotérique/etc.." - refaites votre présentation, en restant concret mais en excluant tout indice permettant de vous identifier... §§§ Il ne s'agit pas là de"parano", mais des mesures élémentaires de discrétion qui s'imposent à tout militaire, ou aspirant à le devenir.. En toute bienveillance.
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  26. 1° Absolument pas, il y a des TDM Infanterie en dehors de la 9e BIMa : 21e RIMa, RMT 2° 12 candidats Sous-off directs pour commencer et puis max 30 dans 2 ou 3 ans tant à la 9e BIMa qu'à l'ETAP, ça remplira jamais tous les besoins en candidats sous-off tant pour la 9e BIMa que pour les paras surtout avec les taux actuels de non-renouvellements. 3° C'est un test, pas sûr que cela va tenir sur le long terme ou pour le prochain CEMAT (qui est un ancien de la 9e BIMa comme par hasard ...) Les autres brigades pourraient parfaitement se dire qu'on les oublie, ce qui ne facilite pas le recrutement et la fidèlisation. 4° Il faudra voir aussi la qualité de la formation, car entre l'encadrement qui existe et est rodé depuis 60 ans à l'ENSOA pour minimum 1500 directs par an, et ce qu'il en sera pour 12 candidats ... Perso, je parirais pas des grosses sommes sur l'avenir de ces deux "écoles" Clairon
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  27. TP et TE sont des spécialités principalement dans l'infanterie, 90 % des TP sont dans l'infanterie et quelques uns dans la cavalerie légère (comme le 3e RH) et le génie, 100 % des TE sont dans les Régiments d'infanterie. Clairon
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  28. Les vieillesfamilles nîmoises ou gardoises ainsi que les sympathisants communistes, nombreux dans le département, ont fait à la municipalité dans les années 80 un procès d'intention lorsque ces plaques en bronze ont parsemé les trottoirs de la Cité. Car elles rappelaient le cruel souvenir de la DAK (Deutsche Afrikakorps). Et du nazisme barbare. Pour comprendre ce lien https://maitron.fr › spip › article221724 BTX
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  29. En fait ce pseudo est tout simplement inapproprié , voir choquant ......
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  30. Arcanum domini vias .....😁
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  31. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/03/26/haiti-24512.html Les ressortissants français les plus vulnérables qui ont souhaité quitter Haïti avec l'aide du gouvernement français ont pu rejoindre un bâtiment de la marine nationale qui va les transporter "prochainement" à Fort-de-France. Quelque 1 100 Français, dont un grand nombre de binationaux, vivent en Haïti, selon les chiffres du Quai d'Orsay (photo EMA). L'opération française a été réalisé à partir du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre qui était dans la zone dans le cadre de la mission Jeanne d'arc. Pour rappel, du 12 au 15 mars, composé du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la Frégate de type La Fayette Guépratte, le groupe Jeanne d’Arc 24 a réalisé à Fort-de-France une escale technique durant laquelle des opérations logistiques et de ravitaillement ont été conduites. Plusieurs autres pays ont annoncé l'évacuation de ressortissants, dont les Etats-Unis et l'Allemagne. Pour sa part, le Canada a affrété des hélicoptères pour évacuer ses premiers ressortissants installés en Haïti après que les liaisons aériennes commerciales avec Port-au-Prince ont été coupées. Dans l'immédiat, 30 Canadiens ont demandé de l'aide du gouvernement pour quitter ce pays des Caraïbes en urgence. Au total, environ 3 000 Canadiens se trouvent en Haïti.
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  32. Je me lance ... de l'Armée de Terre au lieu de dans .. baccalauréat général engagées déterminé nécessaires Pour la forme j'hésiterai à présenter l'infanterie comme le fer de lance , la reine des batailles je veux bien mais c'est perso.Après dire que tu termines ta prépa çà fait bizarre mais bon là aussi c'est le fond Vérifie ponctuation accents et majuscules et renvoie tout çà . ENSOA, est l'école de formation initiale des sous-officiers de l'armée de terre ...
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  33. Sauf que le 6Rg d'Angers est un très bon régiment donc au final soutien ou pas tu seras mis de fait en concurrence. Les jeunes font comme toi ils savent se servir d'un ordi. On en a 2 ou 3 d'ailleurs qui y sont..
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  34. On me signale aussi les spécialistes infrastructures ( pas le Génie de combat) , la maintenance aéronautique et la mécanique en général et également les linguistes d'écoute ( langues rares ).
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  35. Surtout les SIC Mais je l'ai tellement répété sur ce forum que bientôt ce ne sera plus le cas (enfin, presque)
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  36. Salut je dirai les SIC de manière traditionnelle , la logistique , les transmissions , les RH , le Train mais certaines sont plutôt à qualifier de "en tension "
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  37. Si tu rentrais à Fontainebleau pour y faire le stage motard de la Gendarmerie , je te raconterai comment le Colonel avait expulsé toutes les motos gsxr et kawa Ninja montées et non règlementaires .Ils sont rentrés en moto et le Lundi retour en train .😁
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  38. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/03/21/renseignement-24502.html La DGSE, le renseignement, les espions... La production littéraire sur ces sujets est constante. Voici quelques productions récentes. Le livre de Jean-Christophe Notin, DGSE. La fabrique des agents secrets, lève le voile sur les 7 000 agents qui composent "La Boîte" ou la "Centrale". Publié par Taillandier (336 pages, 20,90€), ce livre rassemble une vingtaine d’entretiens qui ont pu être menés, à tous les échelons de la hiérarchie, du directeur général aux experts de la contre-prolifération et du contre-terrorisme. Pour la première fois également, des membres en fonction racontent une affaire majeure qui a tenu la DGSE en haleine durant quinze ans : la traque des terroristes djihadistes au Sahel. Directeurs, chef de poste, traductrice, interprète images, membres des unités clandestines, tous se sont livrés sur les satisfactions et les servitudes de leurs métiers, avec d’autant plus de franchise qu’ils sont voués à ne jamais pouvoir les confier hors les murs. Afrique Adieu. Mémoires d'un officier du secteur Afrique noire de la DGSE, par Jean-Pierre Augé, à paraître le 4 avril aux éditions Mareuil (335 pages, 21,90 €). L'auteur, qui a servi pendant près de 20 ans dans les services spéciaux en Afrique, raconte ses missions au Niger, au Tchad, en Côte d'Ivoire. J'aurai l'occasion de revenir sur cet ouvrage en avril. Les espions français parlent. archives et témoignages des services secrets, sous la direction de Sébastien-Yves Laurent, éditions Nouveau monde (624 pages, 11,90 €). En quatre séquences (Asie, Afrique, Guerre froide, « monde sans polarité »), cette réédition du livre de 2011 est une somme de documents, entretiens. Les mondes du renseignement. Approches, acteurs, enjeux, sous la direction de Paul Charon, Jean-Baptiste Vilmer, puf (584 pages, 35 €). Qu’est-ce que le renseignement ? Comment l’étudier ? Comment fonctionnent les services français, américains, russes, chinois, iraniens, nord-coréens et autres ? Quels sont les problèmes qui se posent pour le recueil, l’analyse, les opérations clandestines? Comment faire face aux menaces cyber, au terrorisme, au contre-espionnage ? Ces questions et bien d’autres sont traitées en détail dans cette première encyclopédie scientifique du renseignement en langue française, au long de 32 chapitres conçus par 28 des meilleurs auteurs français et étrangers, théoriciens et praticiens du renseignement.
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  39. Oui enfin, sachant qu'avant chaque publication de livre, il est de coutume de le confier en première lecture à la dite susnommée hiérarchie ... Je place des réserves sur cette affirmation, affirmative ! 😂
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  40. Au moins ils ne finiront pas dans les régiments tape-cul au fin fond des steppes ...
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  41. Le conseil = contacter via la MP LE COACH, préparateur de qualité sur le départ. Ne perdez pas de temps ! Connectez vous à la rubrique ECOLES DE FORMATION ARMEE DE TERRE et sous-rubrique EMIA J'ai répondu à votre question. Et encore une fois, perdez cette désastreuse habitude de "signer" par vos nom et prénom vos posts. BTX
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  42. Car il faut toujours du temps entre le moment où ils décident de vous mettre en CLDM ou CLM et le moment où la décision est effective, et il y a beaucoup d'administratif à gérer pour cela. Je ne pense pas que ça soit un mauvais signe, je pense juste qu'ils vous ont donné un créneau disponible.
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  43. Bonjour, Cela dépend des unités. Mais prenons le 24e RI : la mission actuellement la plus longue qu'on peut faire d'affilié c'est Sentinelle car ça dure 2 mois. 2 mois d'une traite c'est quasi impossible pour les salariés, donc le regiment met en place une auto relève, c'est à dire que toutes les 20 jours environs y'a relève. Les soldats ont donc le choix de ne faire que 1 rotation (20 jours) ou 2 ou 3 ou 4 (la totale) pour les plus disponibles. Ça ne m'étonnerai pas que cette organisation se retrouve dans les autres unités. Donc, chez nous, il faut considérer 2 ou 3 semaines comme la durée non sécable d'une mission. A voir avec votre unité.
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  44. https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites/item/1607-je-suis-pensionne-et-j-ai-besoin-d-une-aide-financiere © DRHAT / armée de Terre / Défense La Commission des secours et des prestations complémentaires (CSPC) a été créée pour améliorer la prise en charge de certaines prestations peu ou pas remboursées. En tant que bénéficiaire d’une pension militaire d’invalidité, vous pouvez demander une aide financière à la CSPC si votre besoin est en relation médicale directe avec une de vos infirmités pensionnées. Il y a deux types d’aide financière : Le secours correspond à une prestation ou une aide non remboursable par les organismes de sécurité sociale (aide-ménagère, aménagement d’un véhicule, d’une salle de bains …) ; La prestation complémentaire est un complément financier accordé s’il vous reste une somme importante à votre charge après qu’un remboursement soit déjà intervenu (soins dentaires, appareil auditif …). Les demandes sont étudiées sur présentation d’un devis ou d’une facture et en appui de formulaires complétés (accessibles sur www.cnmss.fr). La CSPC vous informera dans tous les cas de sa décision. Pour en savoir plus : la notice Commission des secours et prestations complémentaires (CSPC) https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites/item/download/929_3c6563ad6a71383c6924ce83bd3d9d8a
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  45. Bonjour à tous, Comme annoncé dans mon dernier post, voici le Retex complet de ma PMP (Préparation Militaire Parachutiste). En espérant que cela soit utile ! N'hésitez pas à me corriger si vous remarquez une erreur ou si vous souhaitez apporter une précision. Si vous avez des questions j'y répondrai avec plaisir. CONTEXTE GLOBAL La PMP est un stage de 12 jours proposé par l'armée de Terre s'adressant aux civils souhaitant avoir une première approche des TAP (Troupes AéroPortées). Elle permet d'avoir à la fois une instruction initiale des fondamentaux militaires communs à toutes les armes et un volet orienté entièrement vers les TAP. En théorie (et comme nous allons le voir plus bas, c'est bien seulement en théorie), 2 sauts en parachute sont prévus durant celle-ci, sous réserve de la validation des conditions que je vais détailler ensuite. A l'issue, une PMP réussie débouche sur l'obtention du "Brevet PRÉmilitaire de parachutiste", aussi appelé "Brevet de PMP". Ce dernier ne doit pas être confondu avec le BPM (Brevet de Parachutiste Militaire), qui est quant à lui délivré aux personnels engagés dans un régiment TAP ou les officiers de toute arme lors de leur formation et qui consiste en 6 sauts dont 1 de nuit et 1 avec armement. Il est important de savoir ceci car de nombreux conseillers CIRFA ont une idée assez vague du contenu de la PMP, notamment concernant le nombre et la nature des sauts. Cela débouche sur le fait qu'au sein de ma PMP, certains pensaient que nous allions faire 0 saut, d'autres 1, 2 voire 6. Le nombre prévu officiellement est bien de 2 durant une PMP, réalisés de jour avec uniquement parachute dorsal et ventral (sans armement). Dans le cas de ma PMP (et j'imagine que c'est le cas pour toutes), la première semaine se fait au régiment et la deuxième à l'ETAP (École des Troupes Aéroportées) située à Pau afin d'y réaliser les 2 sauts. Le nombre de PMP est assez limité chaque année. Dans un mail reçu en novembre 2023, seule 2 étaient alors prévues en 2024 : l'une au 1er RCP (régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers du 3 au 15 mars 2024, l'autre au 1er RTP (régiment du train parachutiste) à Cugnaux (près de Toulouse) en avril 2024. Le mail précisait qu'aucune PMP n'était prévue durant l'été (sûrement en raison des JO). Cela étant, j'ai entendu un cadre s'occupant des sauts à l'ETAP dire qu'ils recevaient 4 PMP par an. A voir donc si certains sont prévues durant l'automne 2024. Il convient donc de s'y prendre en amont. Enfin, il faut bien différencier la PMP de la PMP FS (Forces Spéciales) qui dure également 12 jours mais qui s'adresse à des candidats triés sur le volet et qui diffère sur de nombreux points dans son organisation (à vous de vous renseigner si cela vous intéresse, je n'ai pas plus d'information et ce n'est pas notre sujet ici). COMMENT S'INSCRIRE À UNE PMP Je tiens en premier lieu à contredire l'affirmation que j'ai souvent lue selon laquelle les PMP sont réservées aux élèves des lycées militaires. Dans ma PMP, moins du tiers de la section (30 stagiaires) était issu de ce type d'établissement. La plupart n'avait aucune expérience militaire. Vous pouvez donc tout à fait postuler pour ce type de PM en étant un pur civil, malgré ce que peuvent dire certains conseillers CIRFA. La première étape va logiquement consister à prendre rendez-vous en CIRFA. Le nombre de places étant tout de même limité (pas de stress là-dessus, il s'agit d'une formation qui reste largement accessible) et la tenue d'une telle PM engendrant un coût significatif pour le budget de l'armée de Terre (et donc pour nos finances publiques), à vous de montrer votre motivation, votre connaissance de l'institution, des TAP et d'inscrire cette opportunité de PMP dans votre parcours. Ceci est valable selon moi pour tous les types de PM : ne pas donner l'impression qu'on vient pour une colonie de vacances. Ensuite, il faut réaliser la visite médicale au CSO, en précisant bien au médecin de préciser l'aptitude médicale TAP (voir les autres Retex sur la médicale). Une fois validé, il faut fournir votre dossier médical à votre conseiller CIRFA pour qu'il puisse l'envoyer à son tour. Dans mon cas, j'ai parlé de mon intérêt à participer à une PMP à mon conseiller CIRFA fin octobre 2023, il m'a ensuite dit qu'il se renseignerait. Il m'est revenu quelques jours plus tard pour m'informer que deux PMP étaient prévues comme mentionné plus haut. J'ai déposé ma candidature pour celle organisée par le 1er RCP en mars 2024 (les dates m'arrangeaient parfaitement et mon grand-père habite à Pamiers). J'ai fait ma visite médicale le 23 novembre 2023, l'ai envoyé le soir même à mon CIRFA et j'ai reçu la confirmation que j'étais retenu pour la PMP le 8 décembre 2023. Il faudra ensuite obligatoirement réaliser une radio complète du rachis (la colonne vertébrale en gros) dans une clinique civile avec les commentaires (pas d'anomalies de telle ou telle partie) du radiologiste. Il faudra envoyer le tout à votre CIRFA qui le transmettra au régiment de la PMP ou le présenter au format papier lors de votre arrivée à la PMP. Pas de radio, pas de saut et le stage s'arrête immédiatement ! Il faudra ultérieurement convenir de votre horaire d'arrivée à la gare avec le régiment une fois que le CIRFA vous aura envoyer les billets de train. Des navettes sont organisées pour vous conduire au régiment depuis la gare. Idem pour le retour à la fin du stage. DÉROULEMENT DE LA PMP: A partir d'ici, il s'agit de mon expérience propre. Aussi, les éléments peuvent varier d'une PMP à l'autre (notamment sur la question centrales des sauts...) bien qu'un tronc commun existe entre elles. Ma PMP a donc été organisée par le 1er RCP du 3 au 15 mars, voici son déroulé: 1ère semaine : la vie au régiment Arrivé le dimanche 3 mars au régiment depuis la gare, en attendant que tout le monde soit là (les premiers sont arrivés en milieu d'après-midi, les derniers en fin de soirée), installation dans les chambres, on fait connaissance entre nous, un dîner sous sachet froid est offert par le régiment. Nous sommes au début 30 stagiaires, moyenne d'âge 18 ans (les plus jeunes avaient 16 ans, les plus âgés étaient dans leur vingtaine), que des garçons sauf une féminine qui a arrêté au bout de quelques jours (mais de ce que j'ai entendu en général il y a au moins 3 ou 4 féminines dans ce type de PM). Sans faire un exposé jour par jour de la semaine du lundi 4 au dimanche 10 mars, voici les éléments qui ont constitué nos premiers pas chez les paras du 1er RCP: - Instruction lit au carré / lit en batterie (la base de la base) - Perception effets militaires (treillis, chapeau de brousse, musette, rangers, etc.) - Instruction OS (Ordre Serré, donc apprendre à se mettre en rang, à se déplacer en formation, marcher au pas en chantant) - Présentation armement (HK 416 F, FN Minimi, SCAR H-PR, 12.7) - Instruction en salle de cours (grades, topographie, organisation régiment, parcours possibles dans l'armée, actes élémentaires du combattant) - Présentation du VBMR-L Serval (nouveau véhicule blindé récemment perçu par le régiment) - Atelier démontage/remontage FAMAS FÉLIN - Terrain (marche de 5km, atelier bivouac, poste de combat, dégustation des rations de combat) - SITTAL (Système d'Instruction Technique du Tir aux Armes), un simulateur de tir sur FAMAS F1 - Visite du musée du régiment - Course d'orientation avec 20 balises à poinçonner dans tout le régiment, il faut revenir voir le cadre pour validation à chaque balise donc on court pas mal (les meilleurs ont fini en 35 minutes environ). Très sympa pour découvrir tous les recoins du régiment. - Sport (une à deux fois par jour, je conseille logiquement de bien se préparer pour ne pas subir tout le stage car le niveau est assez élevé) : course à pied, pompes, gainage, tractions, montée de corde, jumping jack (on en a fait littéralement 750 une fois... ceux qui arrêtaient avant devaient aller directement faire des pompes avec le caporal), exercices divers de renforcement musculaire, parcours du combattant, toute une matinée à crapahuter dans la boue en portant des poids comme des poutres, des tubes ou des camarades sur des brancards improvisés avec des branches en marchant sur des pneus et en passant dans des tunnels. Nous avons aussi fait un volley (avec gages pour les perdants) et une séance d'initiation à la boxe anglaise. Ceci avec bien entendu chaque matin durant tout le stage : habillement, rasage, lits en batterie (puis au carré après le déjeuner) et TIG A la fin de la première semaine, réalisation des tests physiques pour pouvoir sauter la semaine d'après. Il ne s'agit pas des vrais tests TAP, on vous demandera uniquement de valider les épreuves suivantes : - Courir 4 km en moins de 24 min (6:00/km, honnêtement à la portée de tout le monde) - Faire 8 pompes (idem) - Faire 20 flexions (squats) - Faire 30 abdos (type crunch) - Se maintenir 15 secondes sur la barre de traction avec menton au dessus de la barre - Monter 3 mètres de corde (si bien effectué, en 2 mouvements avec les pieds c'est plié) Tout le monde a validé ces tests, malheureusement un stagiaire s'est luxé le bras à la boxe (qui avait lieu juste après les tests physiques) et a dû arrêter le stage. Je dis ça pour bien montrer qu'il est primordial de ne pas se blesser et de se ménager sur les activités secondaires : vous êtes là pour sauter. Le samedi après-midi nous avons été en quartier libre, le dimanche nous avons faits tous nos sacs, les TIG de la compagnie et avons embarqué dans le bus pour nous rendre à l'ETAP située à Pau (3h30 de route en bus environ). 2ème semaine : immersion à l'ETAP Nous arrivons donc à l'ETAP en fin de journée. Installation dans les chambres. Il faut savoir que toutes les unités qui doivent faire valider le brevet militaire parachutiste à leur personnel passent par l'ETAP. Nous avons donc pu voir durant notre séjour le 8ème RPIMA, le 17RGP, les officiers de gendarmerie et même les FS du 1er RPIMA ! Les deux premiers jours (lundi et mardi) sont dédiés intégralement à l'instruction sur les sauts: - Amphithéâtre d'accueil avec toutes les unités venant passer leur brevet, vidéo de présentation sur le saut (parachute dorsal, ventral, incidents de sauts possibles et comment y réagir, procédure de sortie de l'avion et d'atterrissage). L'adjudant de l'ETAP en charge de la PMP nous annonce qu'ils vont essayer de nous faire sauter 2 fois comme prévu dans les textes, mais que logiquement nous sommes en dernier ordre de priorité vis-à-vis des autres unités pour sauter. Ce sera donc plutôt 1 saut, et il précise également qu'il est possible que nous ne puissions pas sauter si imprévu. Le saut est alors prévu pour mercredi en fin de matinée. - Multiples ateliers au sol avec un moniteur : comment vérifier son parachute dorsal et son ventral, comment les ranger après le saut, apprendre le roulé boulé pour bien atterrir, simulation dans des maquettes d'avion grandeur nature de l'entrée de l'appareil à la sortie, apprendre à se diriger une fois dans les airs, différentes procédures à suivre une fois sorti de l'avion (vérifier la coupole de la toile, les harnais, la vitesse de chute, la zone de ralliement, se mettre dos au vent, se préparer à l'atterrissage), comment réagir aux incidents de sauts, se placer maintenu en l'air à 2 mètres du sol pour simuler la sensation une fois dans les air. Beaucoup d'informations à retenir en peu de temps, mais le sommeil permet de digérer le tout et on se réveille plus à l'aise chaque jour. Une fois l'instruction terminée, il faut valider une dernière étape avant de prétendre pouvoir sauter : réussir l'agrée de synthèse (je vous laisse chercher sur internet, une image vaut mille mots) ou la tour de saut si ce dernier n'est pas fonctionnel. Il s'agit de simuler l'atterrissage en conditions proches du réel. Nous avons fait la tour de saut : suspendu à 15 mètres du sol, on vous suspend dans les air, vous chutez en diagonale comme si vous aviez le vent dans le dos et les instructeurs doivent valider votre atterrissage. 3 essais maximum, la plupart réussissent au premier coup. Seulement, arrivé le mardi en milieu d'après-midi, une fois la dernière instruction accomplie (simulation dans maquette d'avion au sol), l'instructeur nous dit "profitez bien car je crois que ça sera sûrement votre dernier saut". Il venait d'apprendre que l'avion (un CASA CN-235) qui devait nous faire sauter le lendemain devait finalement partir plus tôt que prévu (12h00 au lieu de 17h00 le mercredi), que la programmation des vols avait pris du retard et que donc des unités devaient encore sauter pour valider leur brevet, ce qui faisait que nous ne pouvions plus sauter...Le moral de la section s'est effondré. On nous a dit que nous ferions malgré tout la tour de saut mercredi matin au lieu de mardi en fin d'après-midi, pour que nous ayons suivi la formation dans son ensemble. Les cadres étaient tout aussi déçus que nous car ils voulaient vraiment nous voir sauter. Le sergent (ici notre chef de section) nous emmène faire un footing pour nous changer les idées et il a bien fait. Nous nous réveillons donc le mercredi dans une profonde amertume. Le matin nous faisons ainsi la tour de saut et nous partons déjeuner en se demandant même si nous n'allons pas rentrer à Pamiers directement. Symbolique implacable, nous rendons nos casques de saut. Les cadres nous conduisent néanmoins sur l'aérodrome pour que nous puissions voir les unités s'équiper, puis nous partons sur la zone de saut de Wright voir les parachutistes atterrir et rejoindre la zone de rassemblement. Rarement été autant frustré de ma vie que de devoir s'arrêter aux barrières sans monter dans l'avion alors que nous étions préparés pour cela. Nous sommes ensuite allé visiter le musée de l'ETAP, très intéressant. Nous avons même rencontré un ancien colonel de 90 ans qui a sauté sur Suez en 1956 !! Un monument de l'Histoire et une personne très sympathique. Le sergent nous rassemble à la sortie du musée, et nous dit "Je vous avais expliqué que la vie d'un para est faite d'imprévus, et bien c'est encore le cas pour vous. Finalement, l'avion ne part plus, vous allez donc pouvoir réaliser le saut qui était prévu aujourd'hui dès demain matin à la première heure et vous allez pouvoir en faire un deuxième l'après-midi". Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai rarement connu et vu un déchainement de joie de 28 personnes aussi intense. La section est gonflée à bloc, nous savons que rien n'est fait et que tout peut encore changer (pluie, vent, disponibilité de l'appareil), mais nous voulons y croire. On repart percevoir nos casques, le premier saut est prévu le lendemain à 8h00. Retour au bâtiment vie, nous faisons nos sacs et les TIG pour être prêts à rentrer à Pamiers jeudi en fin de journée. Ce changement de programme fait que nous nous couchons en sachant qu'une grosse journée nous attend le lendemain. Nous voilà donc arrivé en ce jeudi 14 mars 2024. Petit déjeuner, puis direction l'aérodrome. Quelle satisfaction d'y revenir dans un contexte opposé à celui de la veille. Nous nous équipons (le parachute dorsal pèse 15 kg, le ventral 7), 4 moniteurs différents vérifient notre équipement. Une fois cela fait, nous nous dirigeons en colonne vers le tarmac. Entrée dans l'appareil, nous nous asseyons, les moteurs vrombissent de plus en plus fort, les visages se font plus silencieux, chacun a sa réaction. L'avion s'élance enfin sur la piste, c'est le décollage (certains petit gars de ma section n'avaient jamais pris l'avion avant ça). Au bout d'un petit moment, détachement et rangement des ceintures, tout le monde debout, attachement du harnais avec une main le saisissant et l'autre en protection du ventral. Premier passage sur la zone de saut, ouverture des portes, largage d'un mannequin (pour évaluer la vitesse du vent entre autre). Lumière rouge, saut dans 30 secondes à 400 mètres d'altitude. Un camarade avait sa montre connectée sur lui, 188 battement par minute ! Lumière verte, l'alarme retentit, cette fois c'est parti pour de bon. Pour ce saut, j'étais l'avant-dernier du premier câble. Impressionnant de voir ses amis se faire happés par la porte, qui se rapproche de plus en plus et très vite ! C'est mon tour, il s'agit d'un saut dit "en position", donc je donne mon harnais au largeur, je me mets en position à la porte en la saisissant des deux mains, le regard vers l'horizon comme on nous a appris. Je reçois au bout de 1.5 seconde la tape du largeur dans le dos, je m'élance dans les airs en m'éjectant le plus loin possible de l'avion. Je souhaite à tout le monde de pouvoir vivre cet instant précis une fois dans une vie, car c'est réellement indescriptible. Contraste saisissant entre le bruit sourd de l'avion et le silence des cieux une fois sorti. Le parachute dorsal s'ouvre automatiquement en 3 secondes (on vous apprend à compter 331, 332, 333 dans la tête pour marquer ces 3 secondes, une fois passé ce délai il faut commencer à regarder s'il y a un problème et potentiellement déclencher le parachute de secours ventral à la main, mais ce cas reste très rare). Bref vous l'aurez compris, sacré moment de soulagement une fois que le dorsal s'ouvre. Je fais les vérifications qu'on m'a apprises, et je profite un instant de la vue (les Pyrénées sont magnifiques depuis Pau) et de la sensation fabuleuse. Arrivé à environ 50 mètres du sol, position d'atterrissage (pensez à bien serrer les jambes). La terre ferme atteinte, on réalise à peine ce qu'il vient de se passer. Vient ensuite le moment de plier et ranger sa toile, de rejoindre un camarade pour aller à la zone de ralliement en binôme en trottinant (sympa quand vous avez les 23kg à porter et que vous avez été largués au début ou à la fin du câble, vous pouvez en avoir pour presque 1.5km, les plus chanceux du milieu sont à 300m). Une fois la zone atteinte, compte rendu oral du saut à l'instructeur qui vous accueille (nom, unité, numéro de câble, état sanitaire). Vous devrez alors ranger votre équipement en position de réhabilitation (vu pendant l'instruction comme tout le reste bien sûr) et faire le compte rendu du saut par écrit sur une petite fiche. Ensuite, rendre votre matériel à l'instructeur avec nouveau compte rendu oral. Le deuxième saut a eu lieu à 14h00, cette fois-ci j'étais le deuxième à sortir et nous sautions "au numéro" : quand c'est à votre tour de sauter, au lieu de donner directement votre harnais au largeur et de vous placer devant la porte en attendant sa tape dans le dos, vous attendez face à lui, dès qu'il appelle votre numéro (l'ordre de votre sortie) vous lui donnez le harnais et vous sauter directement sans marquer de pause à la porte ! Si le premier saut est mémorable car vous découvrez plein de sensations nouvelles en moins d'une minute, le deuxième est génial aussi car on a le temps de se poser et d'appliquer correctement ce que l'on nous a appris (par exemple je n'ai presque rien senti à l'atterrissage du deuxième saut car j'avais fait ce qu'il fallait alors que pour le premier je me suis bien ramassé sur la jambe gauche, heureusement sans conséquence). On m'a souvent dit que le deuxième saut faisait plus peur que le premier car on savait ce qui nous attendait cette fois et que donc le cerveau avait un réflexe d'anticipation, mais personnellement je n'ai pas eu cette sensation. Peu importe le saut, on a toujours la pression et c'est normal. A l'issue du deuxième saut, cérémonie directement sur la zone de ralliement où l'on nous remet l'insigne de la PMP, un moment très fort surtout pour nous qui avions bien failli ne pas sauter. Vous obtenez également le brevet de PMP, document officiel à conserver. Nous avons rendu tout le matériel à l'aérodrome puis nous sommes ensuite revenu à l'ETAP (située à 10 minutes de l'aérodrome), dernier TIG dans les bâtiments puis départ en bus direction Pamiers. Arrivés au 1er RCP, nettoyage du bus, rangement des chambres, cirage des rangers, la PMP se finit le lendemain en fin de matinée. Avant d'aller dormir, notre chef de section nous rassemble et nous annonce que la capitaine de notre compagnie a exceptionnellement proposé que nous puissions participer à la montée des couleurs du lendemain avec tout le régiment sur la place d'arme. Vendredi matin, nous sommes donc les seuls à nous présenter avec nos chapeaux de brousse face à plusieurs centaines de bérets rouges, nous avons d'ailleurs été mélangés dans les rangs avec les paras de notre compagnie, geste qui m'a beaucoup touché. Cérémonie poignante, les compagnies défilent sur la place les unes après les autres en chantant, le colonel du régiment prononce un discours dans lequel il mentionne notre PMP et le fait qu'il était ravi que nous ayons pu sauter deux fois. Il a poursuivi avec un volet historique : le 13 mars 1954, débutait la bataille de Diên Biên Phu, soit quasiment 70 ans jour pour jour, événement primordial dans l'histoire des régiments paras et du 1er RCP. J'ai eu des frissons lors de la levée des couleurs lorsque tout le régiment à entonné La Marseillaise, poignant. Nous avons ensuite rendu tous nos effets militaires et de literie (draps, alèse, couettes, traversin, taies), passé un dernier coup de TIG, puis les départs vers la gare se sont échelonnés selon chacun, pour ma part mon grand-père est venu me chercher directement au régiment, ce fut un beau moment familial. Voilà donc mon témoignage sur la PMP. Je m'estime extrêmement privilégié d'avoir pu y participer et d'avoir réalisé 2 sauts. J'ai eu énormément de chance et cela m'a permis de vivre l'un des moments les plus merveilleux de ma vie. Je conseille à tous les intéressés de postuler pour réaliser une PMP, tout en sachant que oui, il y a plus de chances de ne pas sauter que de sauter (j'ai entendu dire que sur les 8 dernières PMP, 2 dont la notre avaient sauté 2 fois, 1 n'a effectué qu'un saut et les 5 autres n'ont pas pu sauter, voilà pour vous donner un ordre de grandeur). Merci de m'avoir lu jusqu'ici pour les plus courageux, ce Retex est particulièrement long mais je voulais vous proposer une vision exhaustive de mon expérience. N'hésitez pas si vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir. Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le Retex de ma FMIR au 24ème RI ! Bon dimanche à tous, Raphaël
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  46. Retex de haute tenue ,bravo pour avoir franchi la porte ! debout accrochez .....😁
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  47. Oui c'est birmal. Il faut vérifier que vous êtes apte à la blessure. Pour la date qui ne vous arrange pas vous pouvez appeler l'antenne médicale pour voir s'il est possible de décaler le RDV mais bon les RDV sont donnés en fonction de ce qui arrange le médecin, non de ce qui vous arrange vous, et c'est normal.
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  48. Bonjour tout le monde! Petit retour concernant mes tests. LL Palier 10 / Tractions 18 / Squats 59 Note entretien 9/10 Apte de partout. Le cadre qui m’a fait passer l’entretien m’a dit que j’avais le profil recherché. Il était très satisfait du fait que je m’étais beaucoup documenté à propos de l’armée de terre. Côté psycho semblerait-il que j’étais largement au dessus de ce qui est demandé pour un militaire du rang. Je vous tiens au courant dès que j’ai une réponse concernant le régiment.
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  49. Bonjour à tous, Voici mon retex "à froid" de la FGR-1 effectuée cet été. J'espère que le retex pourra être utile aux éventuels futurs stagiaires. Petit avertissement : pour notre FGR-1, nous n'étions pas à l'ENSOA mais en "section délocalisée" dans un CFIM à une centaine de km. Avant la formation : La note de service (envoyée 2-3 semaines avant le début du stage) ne comprend pas de PATRACDR. A ce niveau de responsabilité, on estime qu'il est normal de savoir ce qu'on emporte pour 3 semaines de formation dont au moins 10 jours sur le terrain. Pour ma part j'avais constitué mon paquetage de la sorte : - 2 treillis félin - 1 treillis PO - 2 ubas (indispensable pour le terrain en été) - 5 tshirt coyotte - 2 tshirt de sport - tenue de sport "rénovée" - kway - 2 paires de haix/lowa (perso, perçu, les cadres s'en foutent complétement) - 1 paire de chaussures de sport - effets ISTC et combat (bab, lunettes gants...) - bache, tendeurs, duvet été - gilet de combat perso (à ne pas oublier pour éviter de se retrouver en gilet tta) - ceinturon/holster perso (toute le terrain se fait en double dotation pamac/famas donc impératif) - les petits plus : lingettes, kit nettoyage armement, trousse de secours... La FGR-1 est une formation de trois semaines très exigeante intellectuellement et physiquement, il est nécessaire de s'entrainer auparavant pour éviter l'échec. Personnellement je me suis préparé de la sorte : - intellectuel : revoir les cours de FGI, de CME et de CTE. Revoir les bases de chef de trinôme ainsi que les actes élémentaire et actes réflexes du combattant. L'encadrement ne laissera pas passer qu'un futur sous-officier semi-direct ne connaisse pas ça. - physique : course, tractions, renforcement musculaire. Il ne s'agit pas d'une sélection FS mais un minimum de condition physique est nécessaire pour ne pas mal être noté. Important : des tests de CCPM comme la natation se sont déroulés et on fait partie de la note finale. - pratique : dans les mois qui précédent la participation à la FGR-1 il est important de venir au régiment pour pratiquer le tir (tir PA pour ceux qui ne serait pas encore familier avec la MOAL PA), les mises en situation sur le terrain et autres activités comme le TIOR, C4... La formation : Semaine 1 : Arrivée au CFIM (moyens perso ou mis à disposition par le régiment d'origine). Rencontre avec les autres stagiaires. Nous sommes une trentaine de stagiaire et venons tous de différents régiments et différentes armes. Il y avait quelques CCH, un majorité de CPL et deux 1ere CL. L'encadrement est composé de 1 CDS (réserviste, ancien d'active), 1 SOA (actif), 2 CDG (1 actif et 1 réserviste). Cet encadrement était régulièrement renforcé par des cadres du CFIM ou de l'ENSOA qui venait pour des cours particuliers. La première partie de la semaine (de J0 à J+3) se déroule au CFIM. Nous avons le droit à de nombreux cours théorique sur le C3T. Cours qui se concentrent sur la reprise des bases C3T puis le rôle du chef du groupe et du groupe dans la section. Ces cours sont entrecoupés de séances de sport : footing, renfo musculaire, CCPM natation... A J+3 nous partons pour un premier terrain à 30min de route du CFIM Premier terrain : Des l'arrivée sur place, nous sommes mis dans le vif du sujet. On commence par une journée de formation au combat AZUR. On voit d'abord le niveau individuel, puis chef d'équipe et enfin chef de groupe. A la fin de la journée nous avons le droit à une mise en situation avec la mission de s'emparer d'une rue. Première mise en pratique des acquis théorique et pratiques des derniers jours. Le premier terrain dure 6 jours au cours des quels nous sommes régulièrement mis en situation en tant que chef de groupe. Nous avons majoritairement du combat, du sport, des trans, de la topo, marches de nuit... Vers le 5e jour de terrain nous nous somme rendus à l'ENSOA afin de valider notre tir PA sur PAMAC 50 et PAMAS. Je conseille aux personnes qui s'apprêtent à passer cette formation de s'entraîner à la MOAL avant, la nôtre n'ayant duré que très peu de temps. Ça serait dommage de faire échec à la formation en raison d'un tir PA raté. La fin du terrain est marquée par un léger repas cohésion (surtout des fruits car les rations en pleine canicule, c'est pas drôle) et une marche d'une 15e de kms vers le CFIM. Deuxième semaine : La deuxième semaine est marquée encore une fois par de nombreux cours théoriques. Cependant ceux si sont plus spécifiques : pédagogie, vie en campagne, carrière du sous-officier et du militaire du rang... Nous devons également retravailler des acquis comme la topo, les trans, NRBC car l'évaluation théorique finale arrive rapidement. Comme la précédente période au CFIM, ces cours sont entrecoupés par des périodes de sport : PO individuel et en groupe, footing... Les nerfs sont mis à rude épreuve : pour toute personne qui n'est pas très scolaire, l'enchaînement des cours et des périodes de révisions fait rapidement saturer. Nous nous entrainons également à rédiger de nombreux SMEPP (ordre préparatoire à la mission du chef de groupe) à partir de nombreux OI (ordres initiaux du chef de section). Cet exercice plus fastidieux qu'il n'en a l'air nous donne l'occasion de combiner nos acquis théoriques des cours aux acquis pratiques du terrain. La fin de semaine est marquée par l'évaluation théorique finale sous forme de QCM (sans points négatif). Les domaines abordés sont les suivants : C3T, secourisme, topo, trans, code du soldat, pédagogie (à ne surtout pas négliger), NRBC, droits et devoirs du soldat... Et c'est ainsi que se termine cette "merveilleuse semaine" de boulot théorique et d'évaluations au CFIM. 2e terrain : Le deuxième terrain, plus court (3 jours), se trouve cependant être le plus intense. L'encadrement doit nous faire valider plusieurs modules ISTC arme longue (B, C, D nuit) et nous évaluer lors de différentes mise en situation sur notre rôle de chef de groupe. Après plusieurs jours de théorique et de courtes nuits, les stagiaires sont mis à rude épreuve : - combat (forêt + azur) - marches de nuits avec moyens réduit (sans carte avec seulement croquis topographique réalisé au préalable dans un temps limité) - restitution topo ou trans voire NRBC - journée et début de nuit ISTC avec pas mal de problèmes d'armement (c'est ça de racler les fonds de tiroir du CFIM pour armer une section de réservistes...) Durant ce dernier terrain, en tant que stagiaire sous-off nous sommes évalués sur notre capacité à rédiger un SMEPP et le transmettre à son groupe, donner des cadres d'ordre clairs, gérer son stress et son groupe dans des situations compliquées, faire preuve de résilience morale et physique. L'encadrement est particulièrement vigilant sur ce dernier point et n'a pas hésité à sanctionner les stagiaires qui "se laissaient un peu trop mourir"... Fin du stage : La fin du stage a été marquée par un très gros nettoyage armement (c'est pas parce qu'elles ne fonctionnent plus qu'il ne faut pas les nettoyer...), une initiation à la piste commando du CFIM et bien évidemment la fameuse cérémonie de remise des gratons de sergent bien mérités ! Conclusion : De ce stage je tiens à noter plusieurs points particuliers : - c'est une super formation pour un militaire de réserve qui souhaite gagner en compétences et s'investir encore plus dans son unité d'origine. On en sort grandi et avec un grand nombre de savoir faires acquis en très peu de temps. - Je ne recommande toutefois pas à quelqu'un qui a très peu de réserve (- de 2 ans) ou de motivation de la faire. On sent très rapidement le manque d'expérience de ceux qui n'ont jamais eu la fonction de chef d'équipe ou qui ne l'ont pas beaucoup pratiqué. Si on est pas motivé, on subit la manip de A à Z. Il y a eu un échec sur la formation comme ça. - Le stage peut se réaliser avec une blessure. Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de sport et de manips "physiques", il est possible de réaliser le stage et de bien se classer avec des restrictions physiques. Nous étions quelques uns à avoir eu une opération chirurgicale (+4 mois post-op du genou pour ma part) et en compensant avec le théorique, en étant impeccable dans la vie de tous les jours et en assurant niveau combat on a réussi à bien se classer dans la section. Ce n'est donc pas impossible mais il faut être irréprochable sur le reste et ne pas se servir de la blessure comme une excuse pour être nul. - j'ai personnellement beaucoup apprécié la mixité de l'encadrement (active-réserve). Ça permet d'avoir de nombreux RETEX sur la réalité du combat (plusieurs des encadrant avaient déjà "connu le feu"), de prendre du recul sur certaines situations et d'abandonner certains tics d'apparence ou de travail que les réservistes ont beaucoup. C'est également très valorisant de voir que les actifs sont sortis ravis d'avoir pu encadrer des réservistes et d'avoir pu changer d'avis sur notre manière de travailler. Je recommande donc à tout réserviste qui se sent prêt à être sous-officier et à assumer (dans un premier temps !) la fonction de chef de groupe à postuler pour ce stage. On y apprend beaucoup et on sait qu'on va pouvoir faire bénéficier notre compagnie de réserve de tous ces acquis ! Merci de m'avoir lu, en espérant que ce petit RETEX puisse être utile à tous. Désolé pour les coquilles d'orthographe qui peuvent être présentes dans le texte !
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