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  1. Pourquoi parler de politique ? (de politique militaire, j'entends) Tout simplement parce que le chef de l'armée française n'est autre que le chef du gouvernement, le président de la République. Parce que chaque action militaire est commanditée par les politiciens. Le budget, les opérations et les répercutions ne sont que politique et l'armée n'est là que pour assoir cette certaine politique. Il ne faut pas prendre peur à la simple évocation du mot ''débat politique'' ! D'ailleurs, il s'en déroule plusieurs sur ce forum sans que cela ne gêne personne (rien de bien étonnant car comment parler de l'armée sans évoquer la politique !). Cela ne peut être qu'enrichissant surtout pour les militaires déjà engagés qui se doivent de connaître les raisons de leur présence au sein de l'armée. Cela afin de comprendre réellement les enjeux des conflits actuels et la place qu'occupe réellement l'armée française à l'échelle planétaire. Pour moi, cela n'est pas négligeable sur un forum consacrer à l'armée.
  2. Bien entendu ! C'était une demande masquée auprès des administrateurs ;)
  3. En effet, c'est ça le problème. L'armée, c'est littéralement de la politique ! Parler honnêtement de l'armée c'est parler politique. Elle n'existe que parce la politique existe. Si les débats politiques sont censurés ici (et c'est bien dommage car c'est très enrichissant...) alors les débats sur l'armée doivent l'être également !
  4. Je vois que l'image du mercenaire est très controversée par la plupart. Pour avoir rencontré et discuté avec ces personnes et pour y avoir moi-même exercé quelques missions (rien de bien extraordinaire et en toute légalité bien-sûr) je pense qu'il est nécessaire de préciser que travailler pour de l'argent, (et oui - c'est bien de cela que l'on parle …), vous conviendrez que ça n'a rien d'exceptionnel ! Devenir militaire vous octrois une solde, ne plus le devenir vous l'enlève. La plupart des mercenaires ne font ce métier que pour gagner de l'argent, non pas dans une intention cupide complètement obnubiler par l'or comme certain le pense, mais simplement pour avoir un salaire et continuer de vivre. Pour ma part, je ne sais rien faire d'autre... J'ai appris toute ma vie des concepts étrangers aux civiles. La reconversion vous me direz, mais lorsque l'on a vécu certaines choses, vivre autrement n'est pas si simple. Vous avez une mentalité autre que lors de votre incorporation. Même si je me débrouille plutôt bien dans divers domaine à l'heure actuelle, cela ne m'étonne pas de voir d'autre choisir la voie du mercenaire. Je dirai donc que pour véritablement comprendre un mercenaire il faut l'avoir vécu un minimum. Ils ne font cela que parce qu'ils ne savent rien faire d'autre (c'est peut-être une solution de facilité pour certain). La seule chose pour laquelle je pourrais les blâmer est, comme vous l'avez dit, le fait que l'on ne travaille pas toujours du bon côté (s'il existe bien un bon côté).
  5. Pour la branche action, vous vous devez un minimum physique. Je ne connais pas votre âge mais une reconversion en fin de carrière n'est pas ce qui ce fait de mieux ! C'est un métier difficile et il est préférable d'être jeune pour le pratiquer. Cependant, d'autres postes peuvent vous être proposés à la DGSE.
  6. Navrant... J'espérais un autre comportement de votre part ROYCO. Je le redis, car vous n'avez pas l'air de l'avoir compris, je ne suis pas de votre époque ! Mais nous en reparlerons en tête à tête (vous pourrez me voir et même me toucher si le cœur vous en dit) pour les 60ans des NC, je ferai cette effort qui semble nécessaire. Pour RADU, visiblement, vous ne connaissez rien à ce milieu donc épargnez moi votre moral, qui même si je l'apprécie n'est pas approprié. Vous manquez d'information donc attention à ne pas partir hors-sujet. Enfin, je terminerai par les propos de CHOC. Il ne sert à rien de polémiquer d'avantage ici. Si vous souhaitez tant en parler, faisons-le, mais en MP.
  7. Le kap 3 ? En HAHO ? Je ne l'ai jamais utilisé. Il commence à dater un peu ... Pourquoi cette question ?
  8. Je n'irai pas jusque là... Mais sur ce fait, je ne m'en fait pas trop.
  9. Les principales condamnations sont les amendes et les peines d'emprisonnement. Ne vous en faites pas pour moi, Patraque, ça n'est vraiment pas la peine. Je retiens l'attention que vous me portez tout de même ! Je maitrise le flux d'information et je ne briserai jamais, par le moins ouvertement, mon engagement pris par le passé. Ce que je raconte ici n'en atteint en rien le caractère clandestin de l'opération. Ce sont des informations qui circule déjà librement à part, bien sûr, ce que je viens d'ajouter mais qui ne dépendent pas du secret. En ce qui concerne mon anonymat, il n'existe que sur ce forum, comme je l'ai dit, j'ai déjà eu à répondre de mes dires devant l'actuel DCRI donc...
  10. Très beaux souvenirs, j'aurai plaisir à lire un tel livre ! Préviens-nous ;)
  11. Non, nous étions en tenue civile, c'est d'ailleurs pour cela que ça n'en a été que plus difficile. C'est vrai que je n'ai pas touché un mot de la radio qui existait belle et bien. Après l'accident, elle fonctionnait parfaitement. Le problème était la réception de celle-ci qui ne nous chantait qu'un grésillement incompréhensible. Nous décidâmes donc d'aller sur les hauteurs afin d'obtenir de meilleur résultat mais sans succès. Ça n'est qu'à Awala-Yalimapo que nous avions pu l'utiliser. En ce qui concerne l'Afghanistan, c'était exactement la même ambiance. Nous n'avions croisé aucune nourriture potable, seules nos rations de survie nous ont fait tenir ces cinq jours et la neige qu'il fallait aller chercher quotidiennement sur les hauteurs. Pas de regret, non, mais nous n'avions pas pris cette décision de gaieté de cœur. La mission passe avant tout. S'il tenait réellement à vivre il nous aurait suivi ''cede aut rumpe'' comme diraient nos amis légionnaires. Il ne s'agissait pas ici de se trimbaler une jeune journaliste de 50kg toute mouillée mais plutôt un bon gaillard qui en faisait certainement le double et qui surtout n'avait aucun intérêt dans notre mission. En ce qui le concernait, nous n'avions pas d'alternative réaliste... Je ne sais pas ce que vous entendez par ''assez ambigu'' mais nous ne lui avons strictement rien fait si c'était là que se cachait votre inquiétude. Nous sommes simplement partie, le troisième matin, alors que lui n'en pouvait plus. En ce qui le concerne, il est certainement retourné à l'épave pour y mourir, peut-être même a t-il bu le liquide de refroidissement comme nous l'avions envisagés... La loi de la Jungle, simplement.
  12. Je ne pense pas en dévoiler de trop ici, par le moins je l'espère ! Même si, j'en suis sûr, les âmes détectives de ce forum réussiront à glaner quelques infos sur cette opération qui dura plus de temps que prévu. Je ne crois pas que cela les fassent bouger de leurs bureaux... Pour ce qui est de la mine d'information, je suis déjà ''relativement'' âgé, j'ai vécu. Vous êtes jeune et je ne doute pas une seconde que vous saurez vous faire votre expérience au cours de votre vie. Attendez que les années passent et vous en deviendrez une aussi P.S : Autant pour moi en ce qui concerne le fleuve. Mes souvenirs vacillent quelques peu...
  13. Bon, pour ne pas faire mon radin en la chose, j'y apporterai donc mon expérience. J'ai subi trois réelles situations de survie. La première, que je ne peux évoquer ici (au passage la DST rôde sur le forum, j'ai déjà dû m'entretenir avec leurs agents...). La deuxième, il s'agissait de cinq jours d'attente dans les montagnes afghanes après avoir été laissé sur place par notre chère centrale et qui plus est, en merveilleuse compagnie de quatre membres du CPIS. Toute une histoire donc mais qui ne vous intéressera pas puisqu'il s'agit, pour vous, de la forêt, la vraie, la vierge. Tout d'abord, la forêt équatoriale est juste insupportable. Il faut être réellement vaillant (ou ignorant) pour vouloir y être envoyé en condition de survie. Complètement hostile à la condition humaine. Le simple fait de respirer peut-être harassant ce qui diminue considérablement votre condition physique. Une humidité déconcertante règne sur place. De plus, la canopée recouvrant le tout, produit une certaine fournaise intérieure qui se chargera de vider votre corps de son eau. Vos pieds, qui seront vos principaux alliés seront soumis à rude épreuve et vous vous devrez de leur accorder une attention particulière chaque soir. Au delà de l'aspect physiologique, c'est surtout l'aspect psychologique sur lequel vous devez vous concentrer. On ne pleure pas, cela ne sert strictement à rien dans ce cas présent et dans la vie en générale. Vous risquez juste de vous déshydrater d'avantage et de passer pour un faible auprès des autres voir pire de les démoraliser. On se détend, même si l'issue vous sera fatale rien ne sert non plus de paniquer, si ce n'est d'accélérer ce fait. Vous ne devez penser qu'à une seule chose survivre ! Donnez-vous donc des objectifs facilement atteignable de manière à garder le moral ainsi que de réelles motivations de rentrer vivante à la maison. Ne désespérez jamais, tentez toujours l'impossible même si c'est l'échec, qui ne tente rien n'a rien. Vous pouvez également vous convaincre de ne pas lâcher après avoir tant lutter cela vous encouragera à continuer. Je ne connais pas votre niveau psychologique mais la jungle en fait craquer plus d'un. Restez donc lucide en toute circonstance et ménagez vous au maximum. Bref, la première chose à faire est de trouver une ligne de conduite. S'adapter et rester sur place ou alors partir à l'aventure pour trouver de la civilisation. En ce qui nous concerne (j'entends par nous, mon binôme d'opération et le pilote brésilien qui nous avait sympathiquement fait ''atterrir'' dans cette enfer et moi-même) c'était de rejoindre Cayenne, Guyane à n'importe quel prix. Pour vous il s'agit donc de rester sur une même zone, me semble t-il. Ensuite vous vous devez de récupérer tout ce qui peut vous être utile. Dans notre cas, c'était de dépouiller le vieux coucou. Pour vous se sera de bien préparer votre paquetage. Ceci fait, trois choses primordiales à la survie : La nourriture et l'eau, le feu et un abris. Pour le feu, je n'ai pas grand chose à vous apprendre, nous avions embarquer la batterie de l'appareil est l'avons simplement cour-circuité afin de produire de belles étincelles car comme le dit la chanson il n'en faillait pas plus. Pour le reste, du petit-bois (et beaucoup d'essence !) nous permirent de manger chaud. Comme conseil, je vous dirai donc d'oublier les briquets et les allumettes au profit des pierres de magnésium ou des briquets à piston qui ne craignent pas l'humidité. Pour l'eau et la nourriture c'est assez compliqué. La faune et la flore sont très variées et abondantes en forêt équatoriale mais seulement faut-il s'y connaître un minimum. Malgré, nos divers stages de survie tout cela nous étaient un peu sortie de la tête. Nous comptions donc nous reposer sur notre ami local qui visiblement n'en savait pas plus sur son pays maudit. Donc ne lésé pas cette connaissance biologique qui est indispensable. Nous avions ingurgités des grenouilles que l'on a su nommer par la suite dendrobate, nous passâmes une heure à vomir nos tripes... Après tout nous n'avions qu'une machette, mon fidèle MK23 était resté à l'hôtel, seuls ce genre de bête étaient à notre portée. J'ajouterai qu'il ne faut pas faire de sentiment envers les animaux ainsi que les hommes d'ailleurs (nous avions décidé d'abandonner notre cher compagnie d'infortune qui se traduisait d'avantage à un boulet qu'un véritable compagnons et qui visiblement voulait se servir d'avantage de nos jambes que des siennes...) J'en profiterai pour vous conseiller donc de vous entourer de personnes de confiances et compétentes afin de vous aider en cas de nécessité. Bref, tout cela pour dire que la chasse est essentielle au processus de survie et qu'il n'y a rien de cruel à la pratiquer. C'est donc dans cette esprit que nous nous emparâmes d'un des rejetons d'une mère pécaris en furie ! (j'en profiterai ici également pour ajouter qu'en situation de survie, il faut éviter de prendre des risques inutilement...) Grâce au ciel, et c'est le cas de le dire, l'eau ne manque pas dans cette belle région. Elle se trouve un peu partout à qui sait chercher. C'est donc vers les feuilles, les souches d'arbres et certains ruisseaux que vous pourrez vous désaltérer, tant bien que mal, malgré l'aspect parfois un peu croupi de cette dernière... Pour l'abri, il est inutile de envisageait de dormir à même le sol, sauf en cas de nécessité bien sûr. Nous l'avons personnellement fait et si vous pouvez l'éviter, vraiment, faites-le ! Malgré, tout ce que vous pourrez faire (à part une belle moustiquaire) le réveil sera ponctué de démangeaison. Vous vous serez faite littéralement dévorée vivante ! Donc pensez à hamac additionné d'une moustiquaire mais bon dans ce cas on dérive d'avantage vers un semblant de camping qu'à de la véritable survie. Nous finîmes par rejoindre notre fleuve salvateur le Marouini,(MARONI sans doute) me semble t-il. Quelques kilomètres après sa source nous sommes tombés sur ce que le capitaine avait l'air d'appeler son navire... Plutôt une embarcation guère plus rassurante que l'avion que nous avions pris. Bref, à notre air livide il nous offrit de nous aider gratuitement et qui plus est, il parlait français. Il ne nous en fallait pas plus pour passer à l'abordage. Nous sommes tombés de sommeil et nous sommes réveillés à Awala-Yalimapo, village guyanais frontalier du Suriname mais encore à 250km de notre Cayenne. Toujours aucune aide de la centrale c'est encore à pied et en autostop que nous rejoignîmes notre hôtel. Cela nous à pris six heures ''d'avion'' et environ cent soixante dix heures de marche du Corcovado à Cayenne... P.S : En ce qui concerne votre notoriété sur ce forum, j'ai dernièrement connu une jeune femme qui subissait la même situation sur ce forum et qui a magnifiquement bien tourné par la suite, mais vraiment, à en faire des envieux !
  14. Cela relève de la balistique pure et dure ! Un peu trop compliqué pour vous et moi, je pense … C'est bien la VITESSE INITIALE DU PROJECTILE qui régit tout cela. Pour essayer de faire simple, on pourrait commencer par apporter un premier élément de réponse grâce à cette fameuse douille que vous avez si bien remarqué. En effet, la puissance développée à la détonation de l'amorce est considérablement décuplée par rapport au calibre LR. Vous obtenez donc un projectile beaucoup plus rapide qui frappera avec d'autant plus de puissance. La VITESSE INITIALE DU PROJECTILE ! On pourrait continuer en ajoutant le fait qu'un canon est strié. Cela donne donc une rotation à la balle. Cette rotation est, elle aussi, influencée par la puissance apportée à la balle (VITESSE INITIALE DU PROJECTILE) mais également par la forme des stries du canon. Tout cela est bien entendu calculé avec précision tout comme ce qui va suivre. Une fois éjectée du canon, la balle va être soumise à une force remarquable, la force centrifuge (force dépendante de La VITESSE INITIALE DU PROJECTILE). Comme son nom l'indique, la balle va avoir tendance à s'écarter de son centre. Un phénomène de dilatation de celle-ci qui va l'emmener à un point de quasi-explosion de sa propre structure. La force emmagasinée par le projectile se libérera au moment de l'impact causant d'avantage de dégât. C'est pourquoi les balles sont généralement chemisées de toutes sortes d'alliages. Pour finir, je dirai qu'à l'heure actuelle l'objectif n'est plus réellement de tuer son adversaire mais plutôt de le blesser. On est loin du calibre .45 du colt américain qui se devait de coucher un homme d'un coup de feu. Tout le monde se souvient des mines antipersonnel, les infirmes coûtent plus cher à l'armée que des morts ce qui handicapent considérablement l'adversaire. De plus, malgré ce petit calibre, l'impact reste important et fatal si l'on sait viser. Le 22 Long Rifle ne vous laissera qu'une jolie plaie très bien marquée de 5,56mm de diamètre dont la simple pression de l'index arrêtera l'hémorragie. Le FAMAS vous laissera un souvenir plus amer. L'intervention devra être relativement rapide si la balle s'est logée à proximité de parties vitales.
  15. Malheureusement, même si je ne suis pas totalement de la nouvelle génération, je ne suis pas de l'ancienne pour autant ! Des années 90, comme je te l'ai dis. C'était la reconstruction de ce service après sa certaine ''dissolution'' que tu dois certainement mieux connaître que moi. En tout cas, ce sont grâce à des personnes comme vous que des personnes comme moi ont pu faire et faire encore ce fabuleux métier. Vous avez su faire des NC une nécessité à notre armée. Un pari qui était loin d'être gagné !

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