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Tout ce qui a été posté par BTX

  1. Bienvenue Vous vous ré-engagez au titre de quelle unité et pour quelle fonction ? BTX
  2. Émeutes en Nouvelle-Calédonie : armée, renforts policiers… À quoi ressemble le dispositif déployé ? Après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence et alors que cinq décès sont déjà à déplorer, l’armée a été mobilisée pour sécuriser des points stratégiques de l’archipel. Par Clément Giuliano avec AFP https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi-lNzZ85SGAxUJQ6QEHWzzDOkQvOMEKAB6BAgJEAE&url=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Ffrance%2Farticle%2Femeutes-en-nouvelle-caledonie-armee-renforts-policiers-a-quoi-ressemble-le-dispositif-deploye_234005.html&usg=AOvVaw3BOKNq8-P2qggI3C9MCG0W&opi=89978449 Au quatrième jour des émeutes déclenchées par une réforme du mode de scrutin en Nouvelle-Calédonie contestée par les indépendantistes, la réponse de l’État, partiellement dépassé au cours des deniers jours, s’organise. « Depuis la déclaration de l’état d’urgence », mercredi soir heure de Paris, « je crois que nous sommes vers le rétablissement de la paix publique », a assuré Gérald Darmanin ce jeudi 16 mai dans Télématin sur France 2. « Dans les heures qui viennent, l’État reprendra totalement le contrôle », a promis le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer avant une nouvelle réunion de crise à l’Élysée prévue autour d’Emmanuel Macron. La nuit de mercredi à jeudi « a été moins violente » que les deux précédentes, a estimé le représentant de l’État dans l’archipel, Louis Le Franc, même si elle a encore été le théâtre d’affrontements « très importants ». Le bilan des émeutes s’est toutefois alourdi ce jeudi matin avec le décès accidentel d’un gendarme, portant à cinq le nombre de morts dans l’archipel. Le HuffPost fait le point sur les moyens déployés par l’exécutif dans l’archipel. · Renforts policiers Au déclenchement des émeutes lundi, 1 700 policiers et gendarmes étaient présents dans les îles calédoniennes, « ce qui était déjà beaucoup », a rappelé le ministère de l’Intérieur sur France 2 ce jeudi. Après l’arrivée des renforts, il y aura au total « 2 700 policiers et gendarmes » en Nouvelle-Calédonie à la fin de la semaine, comptabilise Gérald Darmanin. « Très concrètement, des forces du GIGN sont arrivées hier soir venues de Polynésie » et un autre avion avec à son bord 132 gendarmes de cette unité « vient d’atterrir sur place », a détaillé Gabriel Attal à la mi-journée à l’issue d’un nouveau conseil de défense à l’Elysée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Un autre avion est attendu sur place « dans les prochaines heures », transportant « un escadron de gendarmerie mobile et 40 forces du GIGN, soit 116 effectifs supplémentaires ». « Cet après-midi, un nouvel avion décollera de l’Hexagone avec deux escadrons de gendarmerie mobile et deux compagnies de CRS, soit 250 effectifs supplémentaires qui arriveront dans les prochaines heures » , a énuméré le Premier ministre. Ces renforts viennet s’ajouter aux effectifs du GIGN déjà mobilisés sur place au cours des derniers jours aux côtés du RAID, son équivalent dans la police nationale. Quatre escadrons de gendarmes mobiles et deux sections de la CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, étaient également mobilisés ces derniers jours face aux émeutes. Parmi les forces de l’ordre, deux gendarmes ont trouvé la mort lors de ces émeutes à cette heure : le premier, touché par un tir dans le secteur de Plum, à l’est de Nouméa, « est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux », avait indiqué mercredi le ministre de l’Intérieur au Sénat. Le second, un gendarme mobile, a été victime d’un tir accidentel alors que son unité « configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly », a précisé la gendarmerie nationale ce jeudi. · Protection des responsables politiques Parmi les forces de l’ordre, plusieurs agents vont être affectés à des responsables politiques, a souligné Gérald Darmanin ce jeudi matin. Le ministre de l’Intérieur va en effet demander une « protection policière » pour « tous les leaders politiques, indépendantistes et non indépendantistes ». « Je suis sous protection du Raid », a par exemple indiqué l’ancienne ministre Sonia Backès, actuellement présidente de l’assemblée de la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie. · Déploiement de l’armée Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi soir le déploiement de l’armée dans l’archipel. Les militaires seront chargés de « sécuriser » les ports et l’aéroport de Nouvelle-Calédonie, alors qu’un pont aérien devait être mis en place ce jeudi matin pour l’acheminement des renforts et « garantir l’approvisionnement de l’île en produits essentiels ». « Il n’y aura pas l’armée dans les rues de Nouvelle-Calédonie. C’est une question de maintien de l’ordre, pas d’invasion militaire, a précisé Gérald Darmanin sur France 2. Ce n’est pas le travail des armées de pacifier l’archipel. L’armée est également mobilisée pour l’acheminement des renforts de police et de gendarmerie, en particulier depuis la base militaire d’Istres (Bouches-du-Rhône). « Un avion par jour est envoyé à Nouméa grâce au ministre des Armées, Sébastien Lecornu », souligne son collègue de l’Intérieur. · État d’urgence et assignations à résidence L’entrée en vigueur de l’état d’urgence, à 20h mercredi soir heure de Paris, permet notamment aux pouvoirs publics de procéder à des assignations à résidence et à des perquisitions sans l’intervention du procureur. « Dix leaders mafieux du CCAT », un groupe indépendantiste, ont ainsi été assignés à résidence, a annoncé ce jeudi matin Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a ajouté que « plus d’une vingtaine d’assignations supplémentaires » seraient prononcées jeudi à l’encontre de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), la frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS). « Des perquisitions administratives seront menées par les forces de l’ordre », avait en outre promis Gérald Darmanin dès mercredi soir. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont procédé à « plus de 206 interpellations » depuis lundi, a détaillé le ministre ce jeudi matin.
  3. J'ai souvenir qu'à l'époque, on neremplissait pas lecarnet debord. BTX
  4. Ca ne nous rajeunit pas. BTX
  5. C'était en 2008-2009. Quinze ans déjà. Je n'ai pas eu l'honneur de connaître Carla. Ce prénom évoqué semble éveiller de"bons" souvenirs, me trompe-je ? On parle d'elle............... BTX
  6. Bienvenue à la 6e BLB qui vient de fêter ses 40 ans d'existence. BTX
  7. BTX

    Candidature ENSOA

    Vux. Donc si aptitude TAP acquise, le35e RAP à Tarbes. Si non, le 93e RAM. J'ai bon ? BTX
  8. https://www.opex360.com/2024/05/16/larmee-de-terre-a-teste-lintegration-dun-lance-grenades-automatique-sur-le-griffon-et-le-serval/ Dans la documentation technique relative au programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], l’armée de Terre indique que les véhicules blindés multi-rôles [VBMR] Griffon et Serval disposent chacun d’un tourelleau téléopéré [TTOP] pouvant être équipé d’une mitrailleuse [de 12,7 mm ou de 7,62 mm] ou d’un lance-grenades automatiques [LGA] de 40 mm. Alors qu’ils entrent progressivement en dotation au sein de ses régiments, ces deux types de blindés ne disposent a priori pas encore de LGA de 40 mm. D’où l’évaluation dont vient de faire état la Section technique de l’armée de Terre [STAT], via le réseau social LinkedIn. Évaluation qui a également mobilisé la Direction générale de l’armement [DGA], la Force d’expertise du combat Scorpion [FECS] et le Centre de formation et de perception unique [CPFU], armé par le Centre d’Appui et de Préparation au Combat InterArmes – 51e RI. Le LGA 40 monté sur tourelleau téléopéré « comporte de vrais atouts tels que la facilité d’emploi, la précision et l’agressivité », explique la STAT. Et d’ajouter : « Ce nouveau kit d’adaptation d’arme arrive prochainement sur Griffon et Serval ». https://fr.linkedin.com/company/section-technique-de-l-armée-de-terre-stat?trk=public_post_embed_embed-actor En outre, a-t-elle encore fait valoir, le TTOP « sera désormais équipé d’autre capacité, celle de masquer, neutraliser, détruire, renforçant ainsi les capacités des forces ». Pour rappel, le Griffon et le Serval sont respectivement dotés de TTOP « Hornet T1 » et « Hornet S » qui, dévoppés par Arquus, ont des caractéristiques communes, comme le chargement automatique, la commande de tir électrique ou encore la récupération des douilles. Ils peuvent être équipés d’un lance-grenades HK GMG [Granatmaschinengewehr ou mitrailleuse à grenades] fourni par Heckler & Koch.
  9. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/15/un-gendarme-mobile-de-22-ans-tue-en-nouvelle-caledonie-24629.html Le gendarme grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie est mort. Ce gendarme mobile de 22 ans, appartenant à l'escadron 21/1 de Melun (Seine-et-Marne), a été touché par un tir dans le secteur de Plum, à l'est de Nouméa. "Il est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux", a détaillé mercredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Outre l'annonce de la proclamation de l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement a décidé l'envoi dans les prochaines heures de renforts de forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie. Selon le ministère de l'Intérieur, 1 800 policiers et gendarmes sont déployés en Nouvelle-Calédonie et 500 de plus y arriveront dans les heures qui viennent (photo Gendarmerie). Un premier avion de transport stratégique A330 de l'armée de l'Air et de l'Espace, a quitté cet après-midi la base aérienne 125 d'Istres à destination de la Nouvelle-Calédonie, embarquant des forces de sécurité intérieure (gendarmes et policiers). http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/16/la-biographie-du-gendarme-tue-en-nouvelle-caledonie-24630.html Biographie du gendarme Molinari tué en Nouvelle-Calédonie Nicolas Molinari, du 4e peloton porté de l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun a succombé à ses blessures ce mercredi en Nouvelle-Calédonie après avoir été atteint à la tête quelques heures plus tôt par un tir d'arme à feu. Il était âgé de 22 ans et était célibataire sans enfant. Selon le site La Voix du Gendarme, le gendarme Molinari est entré dans la gendarmerie en 2020, comme gendarme adjoint volontaire (GAV). Formé à l’école de de Gendarmerie de Montluçon, il a été affecté à la brigade de proximité de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme, puis au Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Romans-sur-Isère. Admis en 2022 au concours de sous-officier de Gendarmerie, il est retourné à l’école de Gendarmerie de Montluçon. À l’issue de sa scolarité, il a choisi la gendarmerie mobile et l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun, nouvellement créé en 2023 et qui a reçu son fanion le 12 octobre au CNEFG de Saint-Astier. More Majorum. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/16/un-second-gendarme-tue-en-nouvelle-caledonie-accidentellemen-24632.html Un second gendarme tué en Nouvelle-Calédonie, accidentellement selon l'Intérieur Un gendarme a été tué jeudi matin en Nouvelle-Calédonie à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. "Il ne s'agit pas d'un tir ennemi", a-t-il été précisé par ailleurs Effectivement, dans son message, le ministre, qui fait part de sa "grande tristesse", explique que selon les "premiers éléments, le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s'engageaient pour assurer une mission de sécurisation". Selon la gendarmerie, "ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en Nouvell-Calédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser". Ce décès porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi.
  10. BTX

    Candidature ENSOA

    Félicitations. Vous incorporez l'ENSOA au titre de quel domaine de spécialités ? BTX
  11. https://www.forcesoperations.com/rebond-innovation-et-recherche-dun-nouveau-souffle-a-lexport-pour-arquus/ Arquus aura rebondi en 2023. Derrière des résultats encourageants, ce spécialiste français des véhicules terrestres cherche toujours un nouveau souffle à l’export. Un enjeu pour lequel il mise notamment sur les effets bénéfiques de son rachat potentiel par le groupe belge John Cockerill. Des résultats au vert Pour Arquus, les derniers résultats sont à l’image de la météo du jour : plutôt au beau fixe. L’année 2023 s’est clôturée avec un chiffre d’affaires de 577 M€, en hausse de 3,7% par rapport à l’exercice précédent. « Ce n’est pas une croissance phénoménale mais c’est une croissance quand même », relevait son patron, Emmanuel Levacher. Secret bien gardé, la rentabilité reste positive, Arquus faisant là aussi « un peu mieux qu’en 2022 ». Avec 300 M€ générés, les activités de services prennent pour la première fois le pas sur celles de la production. Celle-ci reste néanmoins énergique, avec 485 véhicules neufs livrés en 2023, dont 123 Griffon et 22 Jaguar en collaboration avec les deux acolytes du programme SCORPION, KNDS France et Thales. Les premiers poids lourds des forces spéciales au standard 2 sont sortis de la ligne de Limoges. Plus de 90 véhicules blindés légers ont été régénérés au profit de l’armée de Terre, cette opération arrivant bientôt à mi-chemin de la cible de 800 exemplaires modifiés pour tenir deux décennies de plus. À l’export, plus d’une vingtaine de véhicules blindés de transport de troupe 4×4 Bastion ont été livrés à l’Arménie, première phase d’un contrat qui s’inscrit dans le renforcement de la coopération de défense entre Erevan et Paris. Un deuxième lot de volume équivalent doit partir cet été. Quelques Bastion ont par ailleurs été vendus aux forces de sécurité intérieure du Chili. L’année 2024 s’annonce sous de bons auspices, Arquus ayant multiplié les bonnes nouvelles ces dernières semaines. Derrière la rénovation d’une nouvelle tranche de VAB qataris, les armées viennent de lui notifier un contrat majeur pour le développement et la livraison de 70 camions-citernes de nouvelle génération dans le cadre du programme de flotte tactique et logistique terrestre (FTLT). Point de départ pour la production de plusieurs centaines d’exemplaires, ce marché place également Arquus en bonne position pour le prochain incrément de FTLT, attendu en 2024. Le programme SCORPION contribuera une fois encore à consolider le plan de charge, les armées ayant planifié la commande de 253 Griffon et 45 Jaguar. La visibilité est donc « correcte » mais « nous pourrions faire mieux, à nous d’aller à l’export », estime Emmanuel Levacher. Malgré une présence dans 60 pays, l’export reste en effet le maillon faible et n’aura représenté que 20% des prises de commandes enregistrées en 2023. La reconquête de parts de marché à l’étranger est donc le principal défi identifié pour 2024. Tant les ambitions que les opportunités ne manquent pas. Si l’accès au marché africain demeure difficile en raison de l’instabilité politique et de la concurrence, l’Europe centrale et orientale s’avère prometteuse. Quelques « grosses affaires » sont en cours en Roumanie, en République tchèque, en Grèce et à Chypre, où le véhicule Sherpa accompagne l’offre construite par MBDA autour du missile antichar Akeron MP. Caisse de résonance par excellence, le salon Eurosatory organisé mi-juin à Paris devrait voir défiler 150 délégations sur un stand habilement positionné. Une vitrine idéale pour dévoiler deux nouveautés : un robot et un véhicule blindé 4×4. John Cockerill, la promesse d’un nouvel élan Sa remontada à l’export, Arquus l’envisage en partie au travers de John Cockerill. À moins d’une surprise de dernière minute, l’entreprise française vit ses derniers mois sous la bannière du groupe suédois Volvo. Officialisé en janvier, le projet de rachat par le groupe liégeois suit son cours et sera finalisé « probablement dans le courant de l’été ». John Cockerill l’a assuré, le scénario d’une restructuration de l’outil industriel ou de l’équipe dirigeante est exclu. Restent quelques tampons administratifs à obtenir de la part de l’autorité de la concurrence et de l’État français pour poser les bases d’un acteur européen qui, une fois sur trajectoire, devrait peser environ 1 Md€. Les attentes sont fortes côté français. Intégrer John Cockerill, c’est progresser vers la « taille critique », cette envergure qui permettra de peser davantage dans le paysage défense. C’est aussi rapprocher des gammes de produits naturellement complémentaires, augmenter la capacité d’investissements dans le développement de nouveaux produits et l’innovation et, surtout, la perspective d’ « un boost à l’export ». Dans une industrie « fragmentée » et « très concurrentielle », l’union d’un spécialiste des blindés légers et médians et d’un spécialiste des tourelles débouchera sur une offre plus complète, plus robuste et plus à même de convaincre une client exigeante. Emmanuel Levacher en est en tout cas convaincu : « grâce à cette combinaison, nous serons peut-être plus performants à l’export ». Rejoindre la galaxie John Cockerill, c’est également profiter des réseaux commerciaux établis en Asie – en Inde et au Vietnam par exemple – et en Amérique du Nord. Difficile d’accès, le marché américain est jusqu’à présent resté hors de portée d’Arquus. La dynamique engagée avec John Cockerill, mieux implanté, devrait rebattre certaines cartes. « Nous pouvons aussi imaginer que l’on puisse y développer des choses un jour », note un PDG néanmoins prudent sur le calendrier. Moins massif que Volvo, John Cockerill devrait in fine apporter un surplus d’agilité, relève Emmanuel Levacher. Nativement orienté vers l’export, l’industriel belge favoriserait en effet cette bascule bénéfique vers une posture « un peu plus agressive et entrepreneuriale ». L’un des 250 VAB cédés à ce jour à l’Ukraine par la France, dont certains sont préparés par Arquus avant leur transfert (Crédits image : 46e brigade aéromobile / force armées ukrainiennes) Soutenir l’Ukraine Arquus est rapidement monté à bord du train de l’aide militaire française à l’Ukraine. Le spectre d’activités s’est progressivement étendu en deux ans, porté par la cession de de véhicules de l’avant blindés (VAB), la production de châssis pour les canons CAESAR assemblés par KNDS France et l’expression de nouveaux besoins. Une partie des 250 VAB cédés à l’Ukraine ont été « préparés » sur le site de Garchizy avant leur transfert. Des véhicules en divers états et configurations qu’Arquus transforme en une version unique de transport de troupes, un outil simple mais « très utile pour les opérations sur place ». Des 78 CAESAR susceptibles de sortir de la ligne de Roanne cette année, six ont été commandés par l’Ukraine fin 2023. La France souhaite en acquérir 12. Les 60 restants semblent avoir trouvé preneur, notamment par l’entremise du Danemark. Ne manque que la notification des contrats, un jalon qui n’est « pas encore forcément clarifié ». « Ce qu’on nous a demandé c’est de produire, alors on produit ». Relancée après quelques années d’arrêt, la chaîne de châssis pour CAESAR tourne aujourd’hui au rythme de six exemplaires par mois. Demain, ce flux établi en coordination avec KNDS France pourrait monter à huit, 10, voire 12 châssis. « Nous n’avons pas vraiment de problème pour augmenter la cadence. Le sujet, c’est plutôt de bien caler cette cadence à celle de KNDS et à la capacité d’absorption du client », relève Emmanuel Levacher. « Aujourd’hui, le sujet c’est le délai », insiste le chef d’entreprise. Pour accélérer sur le CAESAR, ses équipes misent avant tout sur l’anticipation, un enjeu régulièrement martelé par le ministère des Armées. L’effort porte essentiellement sur l’adaptation des lignes et sur la commande de certains approvisionnements longs, à l’image des essieux ou d’éléments de la cabine. Hormis la production, Arquus s’implique dans la mise en place d’une chaîne de soutien en territoire ukrainien pour ces deux parcs. « Nous mettons en place, avec des partenaires ukrainiens, un certain nombre de systèmes pour approvisionner de la pièce et aussi les aider à mettre en place des ateliers de maintenance », explique Emmanuel Levacher. Un temps passé au second plan, la demande ukrainienne pour des Bastion neufs s’est finalement concrétisée en fin d’année dernière. Un premier lot de 11 véhicules est en cours de production pour une livraison planifiée à partir de juillet. Ces exemplaires permettront d’éprouver le véhicule sur le terrain. Si l’intérêt se confirme, « une centaine devrait suivre » dans un second temps. L’Europe, cet autre tremplin pour l’innovation Chaque année, Arquus consacre l’équivalent 3,5% de son chiffres d’affaires à des actions de R&D focalisées sur l’énergie, la survivabilité, la numérisation et la robotisation. Sur l’énergie, par exemple, l’industriel bénéficie d’un avenant au contrat SCORPION lui permettant de progresser sur l’hybridation du Griffon. Un démonstrateur sera dévoilé l’an prochain. La solution pourrait s’avérer intéressante pour les variantes nécessitant beaucoup d’énergie, à l’instar des Griffon poste de commandement et véhicule d’observation d’artillerie. Un investissement sur fonds propres auquel s’ajoute 1% du chiffre d’affaires consacré à l’innovation et, depuis quelques années, l’appui financier européen. Le Fonds européen de la défense (FEDef) représente dorénavant un vrai levier financier. Non seulement il représente 20% du budget R&D de l’entreprise, mais il permet aussi à Arquus de se positionner en avant de la scène européenne. Deux projets sont en cours, tous deux lancés en 2022. Un coup de pouce de 17 M€ est ainsi amené par FAMOUS 2, un effort dont les neuf sous-projets visent à concevoir des briques technologiques pour les véhicules militaires de demain. Arquus y mène toutes les réflexions sur l’architecture des véhicules légers et la mobilité. Le fruit de ses réflexions européennes alimentent directement le programme franco-belge de véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE), qui vise à concevoir un successeur pour le VBL. Signé fin 2023, le marché de pré-conception devrait être suivi d’un contrat de développement en 2025. Second projet européen en cours, MARSEUS se poursuivra jusqu’en juin 2025. Emmené par MBDA France, il vise à développer une capacité de tir de missile antichar au-delà de la vue directe. Arquus y contribue par la fourniture d’une plateforme robotisée sur laquelle sera intégrée et démontrée cette capacité. L’entreprise a deux nouveaux sujets dans le viseur, du moins dans un premier temps. Dans le domaine de l’énergie opérationnelle, Arquus envisage de rejoindre le consortium INDY, pilote d’un programme lancé en 2022 par le FEDef et en lice pour un appel à projets permettant d’envisager la suite dès l’an prochain. Bien que n’étant pas à bord du projet franco-allemand de char de combat du futur (MGCS), Arquus reste force de proposition en matière de propulsion hybride non seulement pour le futur, mais aussi pour le présent. Il a, entre autres, participé aux réflexions menées lors de la phase initiale de MGCS, réalisation d’études d’architectures de groupes motopropulseurs (GMP) à la clef. Dans ce segment, l’objectif immédiat sera ce projet « Future Main Battle Tank » (FMBT), l’un de ceux lancés l’an dernier dans le cadre du FEDef et pour lequel s’est constitué un consortium rejoint par Arquus et d’autres acteurs français et européens. L’industriel y porte le pilier de la mobilité, avec un sujet autour du GMP et des réflexions sur la suspension. L’attribution d’une enveloppe de 20 M€ devrait intervenir d’ici peu. Son appui financier mis à part, le FEDef « a quand même une vertu, c’est à dire que cela nous a obligé à dialoguer, à mieux se comprendre et c’est un peu l’embryon, le prémisse de rapprochements industriels, ce que les industriels ont toujours un peu de mal à faire », constate Emmanuel Levacher. Et en terme de rapprochement entre Européens, Arquus en sait désormais sans doute plus que quiconque. Crédits images : Arquus
  12. https://www.forcesoperations.com/des-marines-espagnols-rejoindront-la-mission-aigle-en-fin-dannee/ Des « marines » espagnols rejoindront la mission Aigle en fin d’année Le contingent espagnol appelé à rejoindre le bataillon multinational commandé par la France en Roumanie sera composé d’infanterie de marine, a annoncé ce lundi la ministre de la Défense espagnole, Margarita Robles, lors d’une visite au Commandement allié de forces interarmées de Naples. Comme annoncé depuis plusieurs mois, 250 militaires espagnols vont contribuer à la mission Aigle de renforcement de la posture dissuasive de l’OTAN sur la façade orientale de l’Europe. Ce sous-groupement tactique sera entièrement issu de la brigade d’infanterie de marine « Tercio de Armada » (BRIMAR TEAR). Rattaché à la marine espagnole, ce corps d’élite créé par Charles Quint est aussi le plus ancien du genre au monde. Ce sera une première sous le pavillon d’Aigle pour l’Espagne, dont la force aérienne est déjà mobilisée pour des missions de protection et de surveillance de l’espace aérien roumain. L’étendue du mandat espagnol n’est pas connue, mais la projection initiale est attendue pour la fin de l’année. Une partie du contingent s’est entraînée dans cette optique en février dernier. Pris en charge par l’Académie de la logistique de Catalyud (Saragosse), une vingtaine de « marines » y a suivi des cours de conduite et de dépannage de véhicules en conditions hivernales. Plus de 1400 militaires sont actuellement basés à Cincu, dans le centre du pays. Quelque 300 Belges et une trentaine de Luxembourgeois y opèrent sous commandement français. Si le mandat luxembourgeois court jusqu’à l’été 2025, celui du SGTIA belge devait s’achever en juillet prochain. En théorie du moins, car un nouveau détachement principalement armé par bataillon Carabiniers Prince Baudouin – Grenadiers (1 C/1 Gr) vient d’être certifié et s’envolera fin juin pour la Roumanie. Les Espagnols arrivent, d’autres éléments partiront mais l’objectif est bien de renforcer sensiblement le bataillon multinational. Des travaux d’amélioration des infrastructures se poursuivent pour accompagner la montée en puissance, mission de l’ombre menée en continu par les militaires français et belges. Crédits image : Marine nationale espagnole
  13. Bienvenue 27eBCA félicitations ! Vos questions ont déjà été traitées. En actionnant le moteur RECHERCHE vous saurez ce qu'il vous faut d'ESSENTIEL à emporter. En clair, ne vous encombrez pas. BTX
  14. Saarburg une bien jolie ville. J'ai vécu les derniers moments du 16e BCP. Bitche à côté ne souffre pas la comparaison. Où j'ai assisté à la PA de dissolution du 57e RA. Mais ça c'était avant............
  15. Félicitations. Le combat débute dès que vous franchirez le poste de sécurité. Si vous avez le dossier d'accueil propre à votre promotion, me ledire. Merci. BTX
  16. L'ambassade ? Non, plutôt le consulat. C'est fait pour aider au réglement des démarches administratives. BTX
  17. Exact. Il s'agissait de l'Ecole des Mousses. Donc..............? BTX
  18. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/15/mozambique-24628.html l'UE maintient sa mission d'assistance jusqu'en 2026 alors que les combats se poursuivent Le mandat de la mission de l’UE au Mozambique (EUTM Mozambique) évolue, comme le confirme un communiqué de mardi. D'abord, cette mission est prolongée jusqu'au 30 juin 2026 avec un budget de 14 millions d'euros. Ensuite, la formation des forces spéciales (Quick Reaction Force) étant achevée, la mission européenne devient une mission d'assistance (ou EUMAM). Objectif : assurer le mentoring et soutenir le déploiement de cette Quick Reaction Force (QRF) de l'armée mozambicaine dans la remuante province du Cabo Delgado où les djihadistes sont de plus en plus actifs. A compter du 1er septembre prochain, la mission portera le nom de EU Military Assistance Mission Mozambique (EUMAM Mozambique). Vendredi 10 mai, des djihadistes, dont des enfants soldats selon HRW, ont attaqué la ville de Macomia où stationne une petite garnison sud-africaine de la Southern African Development Community (SADC) Mission in Mozambique (SAMIM). Des renforts venant de Pemba (130 km au sud) ont aussi été attaqués à 20 km de Macomia et deux blindés Casspir (sur les cinq du convoi) ont été touchés par des IED. Cette attaque, qui a visé le contingent sud-africain dont le retrait a été annoncé pour juillet, a été la plus importante depuis le début de l'année dans la région de Cabo Delgado, riche en gaz, et elle témoigne d'une escalade du conflit dans le nord du pays. L'insurrection djihadiste, qui a débuté en 2017 dans la province de Cabo Delgado, a fait des milliers de morts et affecté de nombreux projets énergétiques (dont ceux de Total Energies) dans cette région riche en gaz.
  19. Bienvenue " Ils doivent se rendre au consulat français le plus proche de chez eux. Les Français âgés de moins de 25 ans, résidant à l'étranger, participent à la JDC organisée par le chef de poste diplomatique ou consulaire accrédité, qui aura au préalable procédé à leur recensement.". BTX
  20. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/15/un-livre-sur-le-commando-kieffer-et-les-177-visages-du-jour-24627.html Le 6 juin 1944 à l’aube, 177 Français du 1er bataillon de fusiliers marins commandos débarquèrent sur la plage de Sword Beach. Ils étaient les seuls combattants français à débarquer sur les plages normandes. À leur tête, un banquier devenu commando : Philippe Kieffer. Si ces hommes sont devenus au cours des dernières décennies des héros nationaux de par la force du symbole qu’ils incarnent, leurs parcours individuels sont encore peu connus du grand public. Benjamin Massieu et Jean-Christophe Rouxel se sont ainsi lancés dans un extraordinaire défi : retrouver les visages de ces 177 commandos français et présenter leurs parcours. D’archives officielles en greniers de particuliers, ils ont pu, aidés par de nombreux passionnés, découvrir des itinéraires hors du commun. Et, en 2023, au terme de neuf années de recherches, ils ont retrouvé le dernier de ces visages, celui d'Emile Renault, qui ne fut certifié qu'en novembre 2023. Qui étaient ces hommes ? D’où venaient-ils ? Quel âge avaient-ils ? Comment ont-ils rejoint les commandos ? Que sont-ils devenus ? Un livre paru aux éditions Pierre de Taillac et signé par Benjamin Massieu et Jean-Christophe Rouxel lève le voile. Commando Kieffer : 177 visages du Jour-J, 288 pages, 29,90 €.
  21. Visiblement cela n'arrête pas les spameurs comme anitadubaî. BTX
  22. https://www.forcesoperations.com/arquus-officiellement-a-bord-du-programme-de-flotte-tactique-et-logistique-terrestre/ Arquus officiellement à bord du programme de flotte tactique et logistique terrestre La rumeur allait bon train, la voici confirmée : Arquus a officiellement été notifié pour la livraison de camions-citernes de nouvelle génération (CCNG), annonce aujourd’hui le ministère des Armées. Attribuée le 28 avril par la Direction générale de l’armement (DGA), cette commande de plus de 120 M€ comprend le développement de CCNG et la fourniture d’une première tranche de 70 exemplaires. Premier incrément du programme à effet majeur « Flotte tactique et logistique terrestre » (FTLT), l’effort bénéficiera à l’armée de Terre, à l’armée de l’Air et de l’Espace et au Service de l’énergie opérationnelle (SEO). Attendue à l’origine pour fin 2023, la notification de l’incrément CCNG avait été repoussé de plusieurs mois « compte tenu des éléments attendus de la part des industriels et pour permettre un meilleur aboutissement de la négociation contractuelle », indique un document budgétaire. Quelque 376 véhicules de type CCNG seront commandés au cours de la loi de programmation militaire 2024-2030, pour des livraisons échelonnées jusqu’à 2029. Ces camions remplaceront progressivement les modèles CBH385, TRM 10000 ACH (Avitailleur chars-hélicoptères) et CCP10 en service. Deux versions sont attendues. L’une, le CCNG « transport massif », disposera d’une citerne de 20 m3, d’une ligne d’approvisionnement et d’une cabine protégée. L’autre, le CCNG « polyvalent », sera dotée d’une citerne de 12 m3, de quatre bras d’approvisionnement et, pour une partie, d’une cabine protégée. Fournisseur de la grande majorité du parc logistique des armées, Arquus n’a jamais fait mystère de son intérêt pour le programme FTLT. Depuis 2019, celui-ci a progressivement dévoilé une nouvelle gamme baptisée Armis, des porteurs polyvalents déclinés en variantes 4×4, 6×6 et 8×8. Cette dernière avait servi de base pour concevoir un camion-citerne en collaboration avec l’entreprise française Titan Defense, spécialiste des solutions d’avitaillement. La solution retenue par la DGA repose finalement sur un partenariat établi avec la société dijonnaise Magyar. Renault Trucks, pour le châssis, et Desautel, pour la protection incendie, complètent l’équipe formée par Arquus. La victoire est double pour le groupe français. Non seulement elle apporte de l’activité à plusieurs sites de production après quelques années de flottement dans les prises de commandes hors SCORPION, mais elle le place aussi en bonne position pour les incréments à venir de FTLT. Essentiel au renouvellement de la logistique des forces, ce PEM devrait déboucher sur l’acquisition de plus de 9400 camions toutes variantes confondues à l’horizon 2035, dont 2086 seraient en service en 2030. Le budget 2024 des armées devrait permettre de matérialiser la première commande du deuxième incrément, une opération portant notamment sur des « porteurs polyvalents de l’avant » (PPAV) dédiés, selon la documentation budgétaire, « au transport de systèmes d’armes et de ressources pondéreuses ». Crédits image : SEO http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/05/13/la-dga-commande-70-camions-citernes-de-nouvelle-generation-a-24623.html La DGA commande 70 camions-citernes de nouvelle génération à Arquus La Direction générale de l’armement (DGA) a commandé à la société Arquus le développement de camions-citernes de nouvelle génération (CCNG). Cette commande, dont le montant dépasse 120 millions d’euros, couvre également la production des 70 premiers véhicules, conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030. Arquus travaillera en partenariat avec les entreprises Renault Trucks (fabrication de camions), Magyar (fabrication de citernes) et Desautel (protection incendie). La loi de programmation militaire 2024-2030 prévoit la commande de 376 véhicules de type Camion-citerne de nouvelle génération (CCNG). Les livraisons à l’armée de Terre, à l’armée de l’Air et de l’Espace ainsi qu’au Service de l’énergie opérationnelle (SEO) sont prévues d’ici 2029. La commande des 70 premiers véhicules à la société Arquus est un investissement réalisé dans le cadre du premier incrément du programme Flotte tactique et logistique (FTLT). Ces véhicules de type CCNG seront des camions-citernes 8x8 tout-terrain. Plusieurs versions seront produites : les CCNG « transport massif » disposant d’une citerne de 20 m3 et d’une unique ligne d’approvisionnement. Ils auront tous une cabine protégée ; les CCNG « polyvalents » disposant d’une citerne de 12 m3 et de quatre lignes d’approvisionnement. Ils existeront en cabine protégée ou non protégée. Ces CCNG remplaceront progressivement les camions-citernes CBH385, TRM 10000 ACH (Avitailleur chars-hélicoptères) et CCP10. Ils seront conformes aux réglementations en matière de transport des matières dangereuses. Ils offriront également une plus grande capacité d’emport de carburant et un meilleur niveau de protection des équipages contre les menaces du champ de bataille. Les CCNG seront principalement produits sur les sites de Renault Trucks, à Bourg-en-Bresse dans l’Ain et à Blainville-sur-Orne dans le Calvados, ainsi que sur les sites d’Arquus : au Centre d’excellence de la production de caisses blindées et Centre Logistique à Garchizy dans la Nièvre et au Centre d’excellence de la production de véhicules neufs à Limoges.

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