Aller au contenu
Aumilitaire

Cephalyx

Membres
  • Compteur de contenus

    719
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    16

Tout ce qui a été posté par Cephalyx

  1. Tout simplement ! Tu veux pas ? Pas de soucis, zéro, échec brevet etc.
  2. Il n'était pas caporal à la 3e compagnie ? 😏 (y a eu dans les années 2000 un beau "club des investisseurs" qui se sont constitués un sympathique petit parc immobilier à Carca ^^, j'en connaissait un, pécule à 11 ans et 3 apparts en loc).
  3. Toute augmentation est évidemment la bienvenue. Là où ça peut être délicat, notamment pour les sous-off, c'est lors du départ. Le calcul de la solde se fera sur la solde de base sans les primes (pourtant imposables) et vu à quel point elles "boostent" la solde, il peut y avoir quelques années "à perte" suivant la RJI. Après pour un EVAT sans famille qui préfère le quartier, c'est clairement belle opportunité pour se lancer dans la vie. En cumulant les primes + OPEX/OPINT, y a moyen de devenir proprio-rentier en 1 contrat, et ce sans qualification civile. Je ne connais pas beaucoup de métiers qui offrent une telle perspective (même si évidemment les affres et contraintes de la vie militaire sont réelles et justifient un tel traitement).
  4. 350€ ? Ton MT est généreux, je l'ai plus vu vers les 450€ par chez moi 😄 Sinon on peut trouver les premières versions (avec doublure intérieure en cam) parfois sur Ebay pour une centaine d'euros en fonction de leur état. Concernant le port, s'il est parfaitement admis pour les officiers, SO supérieur et CC1 (notamment issus du recrutement à la période où il était en dotation) bossant en état-major ou en déplacement, un sergent tout neuf de réserve qui s'amuserait à le porter en régiment par coquetterie risquerait de faire jaser (d'ailleurs beaucoup RSI / OP d'unités fixent la tenue à avoir, garde à celui qui se permettrait quelques fantaisies en dehors des cas évoqués plus haut ... et encore).
  5. Je rebondis sur la discussion et confirme ou infirme ce qui a été dit plus haut > Actuellement pour un EVAT de l'ADT (je parle pas des autres armées car il y a des fluctuations), la solde d'un soldat affecté en province est de 2084€ brut soit 1657€ net (366 points x 0.22). A cela peuvent s'ajouter les différentes primes de la NPRM (combattant para, démineurs, terrestre dont certaines se cumulent ...); dans mon exemple prenons un chasseur para de 1ère classe affecté à Tarbes (Zone 2) qui bénéficie de la prime du combattant para, sa solde sera de 2038€ net. Donc oui les armées ont fait un énorme effort de rémunération particulièrement visible sur les tranches inférieures non qualifiées; les autres grands gagnants ont été les sous-off qui bénéficient de primes spécifiques (primes pro jusqu'à 6%) cumulables avec les primes de compétences, et ... les généraux 😮 Après mef, ces primes sont imposables et peuvent rapidement devenir un cadeau empoisonné en faisant basculer dans une tranche supérieure d'impôt (et là je pense aux séjours etc).
  6. Statutairement le VDAT (qui n'a pas été inventé pour l'occasion mais existe depuis belle lurette) est un contrat d'active signé au titre d'une formation (d'où la priorisation du choix de l'affectation à l'issue).
  7. Je remonte un peu cette discussion sur la question du sabre qui est intéressante, puisque d'aucun auront remarqué qu'il redevient à la mode pour les chefs de détachement / section lors des cérémonies dans l'armée de Terre (du moins sur la place parisienne). Concernant la remise du sabre, les élèves de l'EMAC (active ou réserve) peuvent soit se le faire prêter, soit commander le leur (modèle F1) avant la cérémonie (si le CDU s'y est bien pris, un mail a été envoyé en ce sens en amont de la formation car il faut 3 mois pour forger un sabre); l'inscription personnelle (Grade / Promo / École) est normalement incluse dans le prix. Il faut compter environ 400/500€. Possibilité évidemment de ramener le siens si déjà possédé. Quant aux élèves officiers de l'ESM / EMIA, il se le font traditionnellement remettre lors de la deuxième année par la promotion sortante (le sabre est payé grâce aux cotisations mensuelles de ces élèves au Carré, l'association des EO).
  8. Force et honneur ! N'hésite pas si tu as des questions de carrière etc. Tu t'engages dans quelle unité ?
  9. De mon point de vue c'est aussi un test de gestion pour les futurs ESR en situation d'activité (contrat d'activation temporaire avec gestion sortie du vivier de la réserve, donc plus soumis aux convocations), statut essentiels pour les futurs engagement des BRT et de la "réserve de combat" régimentaire.
  10. Super RETEX. Pour info le 24e RI va servir de base de référence à la création des différents Bataillons de réserve territoriaux. Gros challenge !
  11. En pratique oui, on a nos petits tableaux Excel, mais Concerto ne permets pas d’isoler ces personnels. Du coup à chaque millésime de notation, de convocation sur SIROC ils apparaissent dans les effectifs. Sans compter les chefs qui parfois ignorent ces petits détails de gestion. Bref, ça a l’air con comme ça, mais c’est fastidieux à gérer à terme. On verra si ces contrats changeront la donne (peut être qu’ils joueront un effet d’electro-choc dans quelques cas).
  12. @Yann pyromane "tout est possible, tout est réalisable" ... avec la motivation et le bon encadrement ^^
  13. Ma vision d'OA : Ça nous a été présenté comme un outil de simplification de gestion qui permet de faire le tri dans les viviers des UER/UIR/USR ... Beaucoup sont dans les effectifs avec peu ou pas de jours d'activité et parfois depuis des années. D'après la loi on est censé les résilier après 3 refus mais dans les faits on garde ces fantômes. Au niveau gestion ça devient compliqué de distinguer un réserviste actif d'un passif sans s'adonner à un fastidieux travail de computation des jours + notations pour des gens inactifs. Avec le contrat de continuité on espère pouvoir basculer ces personnels dans un vivier de "réserve de la réserve" afin de simplifier la gestion sur le long terme des "fantomes" (on verra à l'usage); ils seront dans les effectifs avec une gestion allégée. Sur le long terme c'est aussi et surtout un outil pour attendre les 100.000 réservistes pour 2030-2035, l'idée étant d'avoir un vivier mobilisable en volume, pas forcement faisant régulièrement des périodes.
  14. Et je le confirme. L'ADT a remis en place le BMS (brevet militaire sportif) basé sur les anciens COVAPI + parcours d'obstacle ... On s'est rendu compte que le niveau des jeunes de 20 ans était catastrophique (peu on réussi un monté de corde, échec sur de multiples obstacles ...). Heureusement qu'on est là que pour décrocher un pins, car à l'époque ça se traduisait par une inaptitude et un shoot sur la notation.
  15. Il était temps. Les abus lié au port de l'uniforme se retrouvaient aussi dans l'armée de terre (plus rarement, mais ils ont existé). Nul dénigrement de la RC dont l'engagement diffère mais reste réel et utile, mais il faut que chaque chose soit à sa place pour qu'elles gardent sens.
  16. Juridiquement, le dernier contrat - même proche dans le temps ou signé le même jour - se substitue au premier et entraine sa résiliation d'office (il ne produit plus d'effets juridiques). Article R4221-19 du code de la défense. En conséquence vous n'avez plus de lien avec l'institution en question. En cas de découverte (il suffit d'un rapprochement administratif avec le NID / NIR ainsi que les déclarations employeur auprès de l'administration fiscale), vous vous exposez à des sanctions administratives (restitution des soldes ...), voire disciplinaires en la forme d'une résiliation du contrat restant. Bref, je ne jouerai pas à ce petit jeu.
  17. Y a même un galon de première classe
  18. Je plussoie ce que dit Schafer. Le fait de diluer la formation dans les brigades va certes donner plus de souplesse, mais on perd en légitimité, cohésion et peut-être même savoir-faire (qui dispensera concrètement la FIE ? des personnels détachés de l’ENSOA ? des « volontaires » ou « désignés d’office ? ». Pour le reste, on n’a eut de cesse que d’assouplir ou d’alléger la formation des militaires de réserve alors que les missions se sont durcies, et les demandes de disponibilité en augmentation constante. Je m’interroge sur ce choix, même si les causes réelles sont connues (la RO1 est en carence de sous off depuis des années).
  19. Pas de nom à la radio, mais il existe de grands groupes faisant affaire avec l'armée et ayant signé une convention avec la GN et qui, après les poignées et de main et cocktail au ministère, se sont révélées rétives dans l'application. Le problème c'est que la valeur juridique de la convention est faible, tant les clauses dérogatoires permettent à l'entreprise de finalement contourner l'esprit de l'accord. L'opposabilité par le salarié est bien évidement une question qui ne se pose pas (suffit de voir dans la FP comment est appliquée, ou plutôt non appliquée, la circulaire des 30 jours pour s'en convaincre). Maintenant, je ne dis pas que la chose est généralisée. On manque encore trop de recule pour savoir qui joue ou ne joue pas le jeu. Il faut toutefois se garder des coups d’œil hâtif car, comme tu le dis parfaitement, l'objet de l'entreprise c'est de prospérer et l'officiel (conventions) ou le non officiel (influence), ne sauraient être des moyens suffisants pour qu'une entreprise laisse partir des salariés sous les drapeaux. C'est même d'ailleurs l'effet inverse qui est recherché depuis la charte de 2019. Bref, on est encore à des années lumières de la symbiose privée-public des US.
  20. "Patience est mère de toutes les vertus" en matière de procédure d'engagement. Le seul conseil que je peux te donner c'est de suivre ton dossier en appelant régulièrement ton point de contact en fonction des délais annoncés. Ensuite, wait and see.
  21. J'espère que ton employeur est "army-friendly" (et encore, même dans les groupes sous convention les militaires de réserve éprouvent les plus grandes difficultés à être libérés) sinon tu vas au devant de grandes désillusions quand le "marrant" se transformera en "agaçant".
  22. @schafer il faudrait voir les textes, mais effectivement si tel est le cas on entre dans le cas n°2, donc droit de port puisque brevet de l’active.
  23. Bonjour, Répondre à cette question est un tantinet compliquée. Tout d'abord il faut distinguer plusieurs situations : Les qualifications réserve qui sont indirectement l'équivalent de qualification active (ex : le BAS2 qui est l'équivalent du BSTAT). Les qualifications réserve qui donnent par équivalence une qualification ou un diplôme de l'active (ex : le DORSEM qui octroi automatiquement le DEM au grade de capitaine). Les qualifications d'active passées sous ESR (ex : le BPM, le monitorat IST-C, commando etc). Si la dernière (peu importe le statut sous lequel elle est passée, le suivi avec succès de la formation entraine le droit au port de l'insigne) et la deuxième (les textes prévoient texto le port de l'insigne dès l'obtention du diplôme de l'active) ne posent aucune difficulté d’interprétation, la première est sujette à caution. Sur les textes, le port des BMP (MDR/SO) est encore régit par la vieillissante instruction 10300 du 13 juin 2005. Les textes relatifs au BSAT / BSTAT visent cette instruction, tout comme les diplômes les octroyant. Les textes relatifs aux qualification réserve ne font mention d'aucune équivalence directement dans les textes les régissants. On peut toutefois trouver une équivalence lorsque l'on se penche sur les conditions d'avancement (notamment l'instruction 708 du 15 février 2019) qui admettent une équivalence dans un sens active/réserve (mais pas dans l'autre). Dans tous les cas, aucun texte publié ne précise explicite que le droit de port des BMP (bronze/argent/or) dans la réserve. Il relève davantage d'une pratique tolérée avec ou non certaines règles officieuses (droit de port au bout de 6 mois etc). Dans tous les cas cela n'a rien de réglementaire pour le moment. La situation va toutefois être amenée à évoluer. En effet depuis quelques temps de nouvelles qualifications voient le jour : les qualifications "R". Ce sont des qualification à cheval entre la deuxième et la troisième situation ouvrant à des droits plus ou moins identiques à celles de l'active. Cela vient d'une volonté de la DRHAT et de la DRAT de simplification et de reconnaissance des qualifications acquises dans la réserve. Elles sont octroyées à l'issue d'un certain temps de grade et de diplôme (par exemple le CQTS-R octroyée au bout de 3 ans de BASE au grade CCH). A terme, les appellations réserve (BASE, BAS etc) seront amenées à disparaître au profit des appellations d'active agrémentées d'un "-R" (et un remaniement des formations qui va avec). Cela clarifiera certainement davantage le port des insignes afférents. tl;dr : Ce n'est pas réglementaire mais toléré.
  24. Salut. Alors en théorie, non. Il n'y a aucun interdit textuel à ce qu'un SO, voire même un MDR, devienne général. Il y a encore quelques temps il y avait un général ex-EMIA encore en service. Maintenant dans les faits, c'est quasiment impossible en raisons de plusieurs facteurs (je vais prendre l'exemple d'un officier des armes servant en mêlée, quelque soit l'origine du recrutement et à notation/manière de servir exemplaire) : - Le premier, l'âge d'entrée en service. C'est un des frein les plus conditionnant à la carrière, puisque la limite d'âge s'impose à tous les grades. La moyenne d'âge d'accès au 1er grade d'officier (hors école) est de 23 ans pour un cyrard (voire moins), 28 ans en moyenne pour un EMIA/OSC. On dirait pas comme ça, mais 5 ans, c'est une promotion d'écart. Au contingentement, un cyrard sera mathématiquement avantagé. - Le deuxième est le cursus militaire : Le cursus classique d'un COA qui peut prétendre aux étoiles c'est : CDS / TC1 / QIA2 (DEM) / Divers TR / Concours de l'école de guerre ou EMSST / TR / TC2 / TR ultime (type CEM). Le concours de l'EDG, comme tous les concours, est révélateur de l'origine sociale qui est déterminante de sa réussite, car il demande un bagage intellectuel/culturel/académique qui n'est pas à la portée de tous les candidats. Il est conditionnant (avec l'EMSST) de l'accès au grade de lieutenant-colonel pour toutes les origines autres que cyrard. - Le troisième, et non des moindres, les TC/TR disponibles. C'est là que l'origine de recrutement entre en compte. Un cyrard qui a fait une carrière sans faute sera quoi qu'il arrive avantagé dans sa gestion et proposables aux TC2 et surtout TR les plus intéressants, déterminants de l'accès aux étoiles. Il y a un biais cognitif important et visible (sinon ils ne seraient pas sureprésentés alors que seulement 1/3 des officiers sont des directs, et que de plus en plus de cyrards pantouflent après leur TC1) en la matière, mais c'est comme ça dans tous les grands corps de la fonction publique d'Etat. Tu remarqueras donc que l'origine de recrutement pèse quand même beaucoup dans la balance. Maintenant concernant l'affirmation de ton CIRFA, elle est moyennement fausse. Des lieut-co dolos, j'en croise quotidiennement et le frein déterminant de ce cursus est clairement l'âge et la réussite du concours de l'EDG ou EMSST.
  25. Bof, on a pas trop de leçons à donner sur la question du traitement médiatique et politique de certaines "indisciplines" de nos soldats (polémique du légionnaire à foulard tête de mort en 2013).

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...