Il nous dit qu'il a repris contact avec des supérieurs de son régiment. Il nous dit que sa lettre de dénonciation, datant du 30 septembre 2020, prenait effet au 30 octobre (puisqu'en fait, il est resté au régiment jusqu'à mi octobre, puis est rentré au domicile familial, mis en vacances par le régiment, ce qui fait qu'il a eu sa paye d'octobre entier)
Et au 1er novembre, il devrait attendre 1 mois 1/2 pour refaire une demande. Malheureusement, vous touchez du doigt la vrai problématique, ce que notre fils ne nous dit que ce qu'il veut (et trouve souvent les prétextes pour ne rien assumer). L'armée de terre, c'était LE projet qu'il avait envisagé, le truc de la dernière chance pour sauver une situation familiale compliquée.
Quand j'ai eu une discussion avec lui ce matin et que j'ai exposé ce que vous m'aviez dit, il n'a pas changé sa version, il dit vouloir retourner à l'armée (sans savoir quand) et certifie qu'on lui a demandé de faire cette lettre.
S'il est rentré, je ne sais pas ce qui lui a fait peur. Il nous a dit que s'il restait au régiment, il ne serait pas payé. Et comme il flambe tout son argent et qu'il ne savait pas combien de temps il serait resté, je pense que le manque d'argent a pu lui faire peur.
La phrase de Levy Pierre ci-dessus me met également la puce à l'oreille : le supérieur qui lui a demandé de faire cette lettre et aiguillé sur les motifs, c'est un supérieur qui possède le même nom de famille que mon fils et qui l'avait chopé en pleine nuit dès les premiers jours de formation pour lui dire que son nom avait une réputation dans le régiment et qu'il n'avait plutôt pas intérêt à le déshonorer. Tout ça mis bout à bout me fait penser que ce supérieur l'a joué finement pour l'évincer. Et comme mon fils ne maitrise rien administrativement parlant et donne une confiance aveugle à ceux qui le guident, ben, il s'est fait berner. (j'ai cru sentir l'étonnement et le désarroi quand je lui ai dit qu'il n'aurait pas du faire cette lettre !)
Bref, malheureusement tout ça ne sont que des hypothèses basées sur ce que nous dit notre fils. Les prochaines étapes pour lui et nous : mi-décembre, je le laisse appeler le CIRFA de notre ville pour voir ce qu'il en est. Et sinon, il va devoir se mettre au boulot (sans diplôme et en temps de confinement, pas simple).
Je reviendrais vers vous par la suite si besoin. En tout cas, merci pour votre écoute et votre temps.