Bonjour Malina et BTX,
J'ai aujourd'hui eu au téléphone l'IRCANTEC, que j'ai appelé après avoir reçu une facture exorbitante de plus de 6 000 euros !
J'ai pu avoir des explications claires : un militaire qui quitte son emploi sans avoir ouvert droit à pension de retraite, c'est à dire avant les 15 ans nécessaires à l'obtention d'une retraite à jouissance différée (RJI), devra s'acquitter dans tous les cas d'un reste à charge qui correspond au reliquat entre les cotisations retraite qu'il aurait du verser s'il avait été sous un régime autre que celui de militaire, et celles qu'il a réellement versées pendant son activité dans les forces.
Or, les cotisations retraite étant assez faibles dans le régime militaire, la facture peut s'avérer salée quand vous quittez votre emploi sans droit à pension pour aller ailleurs (par exemple dans le privé, dont les retraites relèvent du régime AGIRC-ARCCO).
Pour ma part, j'ai quitté l'armée pour occuper un emploi de contractuel dans la fonction publique d'Etat. Sachez que dans la fonction publique, les seuls qui n'ont rien à payer sont les ...titulaires (c'est à dire les fonctionnaires). La solution pour moi consiste donc a passer le concours pour devenir titulaire dès que possible, et ainsi n'avoir pas un seul euro à regler sur ce montant.
Pour votre info, l'RCANTEC me laisse un délai de 5 années pour m'acquitter de cette "dette" permettant de raccrocher le régime général de retraite géré par la CNAV.
Moralité : les militaires qui quittent avant les 15 ans doivent être bien conscients que cela peut leur couter cher s'il ne deviennent pas fonctionnaires. Dans tout autre cas, me semble t-il, ils devront payer une somme dépendant de leur ancienneté (12 ans pour moi) et leur grade. Et ni Défense Mobilité, ni le Service Pension de la base n'ont su m'avertir ... Comme quoi, il faut prendre les renseignements par soi-même !