Une réflexion toute personnelle. Cette "crise" est très préoccupante car il s'agit des premières forces morales, etc.
Si ces réflexions réinterrogent les tréfonds même de l'institution, pour ma part, elle me questionne sur la forme même du métier d'officier vs les emplois d'encadrement.
Nombres d'officiers choisissent la gendarmerie car il s'agit du temps de commandement "le plus long". Entre capitaine et colonel, le commandement disparait. Etc.
J'ai connu un nombre conséquent d'OSC qui ont quitté l'institution dès le retrait du commandement de leur unité élémentaire.
Il s'agit plutôt d'une ré interrogation du modèle entre le commandement, l'expertise, l'administratif, etc.
Combien de LCL vieillissent dans les voies de garage ? Combien de capitaine savent après les échecs à l'école de guerre que les 20 prochaines années ils vont être en EM et peut être 1 seule fois C2?
Il faut soit admettre que les officiers sont des soldats comme les autres et qu'il fat un taux de renouvellement de 20-30 ou 40% pour un corps des "jeunes" et maximiser les off subalternes, et donc augmenter les OSC, ou développer un nouveau format limité dans le temps.
Soit admettre que la voie doit être tracée mais que un officier de carrière n'est pas de manière primaire un commandant d'unité.
Le tout en complétant avec un vrai corps d'expertise et.ou de soutien qui permet d'intégrer des fonctionnaire en détachement sur des champs précis, de recourir aux civils, ou de proposer des carrières sous les armes dans des cadres attrayants (cf la DGA)