Perso, au delà de l'enfumage sur le budget qui me dérange, c'est cette déferlante d'avis et de déclarations reflétant le manque de considération, le mépris et la méconnaissance profonde de notre institution faits par des politiques ou des journalistes qui me troue le c**. Je n'ai jamais été super optimiste à ce sujet mais là, on atteint des sommets. Après Castaner avec sa bassesse et son incompréhension crasse, le dernier à m'avoir choqué est le directeur de la rédaction du JDD : http://www.lejdd.fr/politique/edito-affaire-de-villiers-macron-a-gagne-en-autorite-et-perdu-en-popularite-3395630.amp
"Donc vous considérez que le chef d’état-major des armées est allé trop loin, même pour soulever la question de l’équipement des soldats qui risquent leur vie dans les opérations extérieures?Dans cette affaire, il n’y a pas que le général de Villiers qui a perdu le sens de la mesure. On a entendu tout et n’importe quoi. Je suis désolé de le dire comme ça, mais que les soldats risquent leur vie au front, c’est dans leur ordre des choses – c’est le métier qu’ils ont choisi. Ce n’est pas à la nation de protéger ses soldats, c’est le contraire! Donc le budget des armées est ce qu’il est, ou plutôt ce qu’il peut être et personne ne peut douter qu’Emmanuel Macron – comme ses prédécesseurs – veut donner le plus de moyens possible à la Défense. Mais ce n’est pas au chef d’état-major de négocier, encore moins d’exiger quoi que ce soit – ça, c’est l’affaire du gouvernement et du Parlement. Dans une démocratie, l’armée n’est pas un contre-pouvoir, c’est une force. Mais une force qui obéit aux ordres du pouvoir élu. Si on révise notre histoire politique, c’est la différence entre le général de Gaulle et le général Boulanger."
En clair, on peut crever, c'est notre problème... A croire que nous choisissons d'intervenir en opérations de notre propre chef ! Et je passe sur les sempiternels comparaisons avec Boulanger.