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dragunov

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Tout ce qui a été posté par dragunov

  1. Bonsoir, Par définition, le montant de la solde ne saurait être un argument quant à l'engagement dans la Réserve Opérationnelle... !!
  2. Pourtant, le CENTAC, aussi perdu soit-il dans le désert champenois, est un pôle d'expérience de premier plan, pour qui sait l'aborder comme tel... On y croise toutes les unités en prépa-ops, auprès desquelles recceuillir, si on s'en donne la peine, nombre de "retex qui vont bien"... (OK.. Mailly-le-Camp, çà ne fleure pas bon le sable chaud... Encore moins les indemnités pour services en Opex... ) Croki49 : Quelle est votre situation à l'heure actuelle ? Retour à la vie civile ? Réserviste opérationnel ?
  3. Quelles que soient vos motivations réelles à dénoncer votre contrat, votre chef d'équipe/de groupe n'est pas l'échelon adapté à ce niveau de décision. Cela relève, à minima de votre Chef de Section, et plutôt de votre commandant d'Unité ! Une dénonciation de contrat n'a rien d'une démarche anodine et sans conséquences : cela impacte les effectifs de votre Unité, de votre Régiment, et à la marge, bien au-delà. Ayez à l'esprit que, quel que soit votre rang et votre grade, vous êtes un élément indispensable à la chaîne opérationnelle : sachez donc exprimer sans détours devant vos chefs les faits qui vous amènent à vouloir quitter votre affectation. (Les faits, rien que les faits..)
  4. "Moderato" tout de même... Tout le monde n'a pas vocation à patrouiller en mission Sentinelle. Pour intégrer une mission Sentinelle, il faut être qualifié "ISTC/TIOR/PSC1". Ce n'est donc pas une question de spécialité, (car tout militaire est censé être d'abord un combattant..), mais de capacités à acquérir ces qualifications. Quant à ceux pour qui la Défense du Territoire est une corvée, il est toujours temps pour eux de "sonner la cloche", et de changer de métier !
  5. Avant de penser à dénoncer votre contrat : en avez-vous parlé avec votre Chef de Section ? Vu la situation apparemment assez tendue, vous pouvez/devez solliciter un entretien avec votre commandant d'Unité, et lui exposer clairement les faits qui vous poussent à envisager une rupture de contrat. Dans tous les cas, ne vous isolez pas, et parlez de la situation à des tiers. Allez, on garde le cap !
  6. Bien ! Et surtout : poursuivez après-demain, et le surlendemain, jusqu'à ce que celà devienne une évidence, une "normalité" dans votre rythme de vie. (Un jour sur deux, avec un jour de repos total par semaine.)
  7. L'entraînement "foncier" en course à pied vise à augmenter votre capacité cardio-vasculaire, améliorant votre endurance et votre résistance par un entraînement adapté. Un coeur puissant favorisera l'irrigation des tissus, la croissance musculaire, et une meilleure récupération. Bref : ne faites surtout pas l'impasse sur la course. (Trois séances d'une heure à deux jours d'intervalle sont préférable à deux séances d'une heure trente..) Concernant le matériel, il n'est pas incontournable : vous pouvez déjà réaliser un entraînement sérieux en "poids de corps" (abdos, pompes, squats, tractions, exercices divers dispos sur Youtube..) Côté alimentation, ne vous focalisez pas sur les vertus supposées des compléments alimentaires type "whey", "BCAA", et autres protéines de lait, sensés favoriser la prise de masse... Leur première vertu serait surtout de faire fondre votre budget ! Des aliments simples et un entraînement régulier sont vos meilleurs atouts. Fruits de saison, oeufs, riz, pommes de terre, pâtes, légumes verts (peu honéreux en surgelés), viande de volaille quelques fois par semaine.. Evitez autant que faire se peut les aliments industriels, trop riches en sel et sucres cachés, et trop pauvres en nutriments de qualité.. (Il y a par exemple plus de sucre que de protéines dans une pizza surgelée !) Bref :"Faites avec ce qu'il y a", mais évitez les aliments toxiques, qui n'apporteront rien à votre condition physique. "En avant !"
  8. "PanzerMeye"... Il est en effet "un peu tard" pour changer d'avis. Même si il reste concevable de traverser une période d'indécision, faute d'informations ou de maturation de votre projet... Une fois votre signature apposée, votre parole est engagée : celle de soldat, celle d'homme, celle de citoyen. En la "reniant", vous vous décrédibiliseriez vis-à-vis des Armées, avec comme résultante de voir se fermer les portes... §§§ Pour rappel : l'Armée de l'Air compte aussi des "unités d'élite", et non des moindres. Et "pour info", les CPA comptent aussi dans leurs rangs des réservistes... A vous de démontrer votre excellence, et de savoir vous démarquer de la masse qui ne jure par ignorance que par l'axiome "Bayonne-Martignas"... Bref : "sortez-vous les doigts" lors de la FMIR à Tours, et partant de là, vos chefs sauront vous repérer et orienter dans le bon cursus, si vous en démontrez les aptitudes et capacités. En avant !
  9. "FouDeVous".. Pouvez-vous préciser la nature, durée, intensité, de votre entraînement quotidien ? (A priori, il est contre-productif de stimuler les mêmes groupes musculaires sans phase de repos, durant lesquelles se constitue justement le "tissu cicatriciel" à l'origine de la prise de muscle.. Je simplifie à l'extrême les détails physio, pour faire passer l'idée générale... ) Trois séances de course réparties dans la semaine (training, fractionné, sortie longue), alternant trois séances de renforcement musculaire ou deux plus natation, et une journée de repos absolu, sont une assez bonne formule. (Pour autant qu'adaptable à votre emploi du temps, les disponibilités matérielles, ou vos propres inclinations).
  10. Pour "tenir le cap", il faut un objectif. Et des aides pour tracer la route. L'objectif : vous l'avez. Les aides : elles sont disponibles, ici et ailleurs, auprès de camarades et collègues bienveillants.Reste à intégrer le fait que toute décision vous implique, comme elle implique l'institution qui vous a accueilli. Un changement d'affectation, de spécialité, voire d'Armée, impacte de fait toute une chaîne de planification des effectifs, remontant de votre Chef de Section jusqu'à la DRHAA... Restez concentrée quant à vos objectifs, confiante dans vos capacités, à l'écoute des conseils avisés, et patiente quant aux délais inhérents à la structure. Zen..
  11. En attendant une amorce de solution règlementaire, gardez à l'esprit vos objectifs, et le fait que des camarades sont toujours disponibles pour partager expériences, conseils, et soutien, quelles que soient les circonstances...
  12. Endurance, renforcement musculaire, alimentation allégée en sucres rapides, (véritables toxiques physio et psychiques), apport régulier en protéines et graisses de qualité, légumineuses, et légumes frais et variés. "L'effort ouvre la faim, et il construit le muscle..." Même en ayant une tendance "ectomorphe", un entraînement et une alimentation sérieux vous permettront de "renforcer la carcasse" pour rentrer dans les clous des sélections morphologiques. NB : celà va sans dire, "mais toujours mieux en le disant" : détournez-vous radicalement de toutes les "recettes magiques" parfois proposées par de quasi-criminels coutumiers des salles de muscu... (stéroïdes, hormones de croissance, ferro-stimulants, et autres saloperies...) Votre nature de "chat maigre" est assez probablement transitoire, donc "no stress" juste une adaptation sportive et alimentaire devrait y remédier. (Et dites-vous bien que cette physiologie naturellement "sèche et active", pour peu qu'elle soit renforcée par l'entraînement, est un idéal pour les Troupes de Montagne..)
  13. Ma succinte description ci-dessus des fonctions d' "Analyste" ne concerne pas le volet "technique", (tel que "analyse signal", "analyse image", "analyse sat", etc..), mais plutôt le niveau d'expertise géo-strat', qui ne concerne évidemment pas de jeunes postulants.. De vous a-t-on présenté au juste ? Avez-vous rencontré ce "conseiller en recrutement" dans un CIRFA ?
  14. YaYannick, Ne laissez pas votre précieuse expertise "Montagne" se dissoudre dans les procédures... Les PGHM sont des unités d'excellence entre toutes...
  15. Très schématiquement : "Rens Etat-Major" : niveau tactique. Assurer en temps réel à l'échelon de commandement, un "point de situation" sur les opérations en cours, et leur évolution probable à court terme. Maîtrise des capacités opérationnelles des unités AMI/ENI, et de leur modes d'engagement connus ou potentiels... "Analyste" : niveau stratégique. Apporter au commandement une expertise géo-stratégique sur l'environnement des opérations, incluant les aspects géographiques, historiques, sociaux, économiques, politiques... §§ Dans les deux cas : pas de place pour l'approximation, l'idéologie, ou l'amateurisme. Le "Rens", c'est la source de la décision. Qui induira ensuite l'engagement des unités sur le terrain... L'exigence, c'est l'excellence obligée.
  16. En terme de fiabilité, un peu de constance ne nuit pas...
  17. Plusieurs centaines de réservistes, de tous grades et fonctions, sont projetés chaque année en "Opex", ou dans des missions de souveraineté Outre-Mer. Les exigences quant à leurs qualifications et aptitudes sont exactement les mêmes que pour leurs camarades d'active : un réserviste n'est pas un "militaire de seconde zone", mais un militaire à temps partiel... (Quoique, quand on commence à taper du 200 jours/an dans certaines unités et missions bien velues, il ne reste de "réserviste" que le nom..) On trouve des "réservistes" sur tous les théâtres d'opérations, dans tous les états-majors, et y compris dans les unités les plus improbables..
  18. Tâchez de vous rapprocher d'un club de votre région équipé d'un mur d'escalade. Et exposez vos appréhensions, toutes naturelles, aux animateurs. Nul doute que le contact du matériel, l'apprentissage de la sécurité, la découverte des techniques élémentaires feront disparaître une grande part de vos appréhensions. Tot dret !
  19. Bonsoir, Votre mutation du 17eRGP vers le 13eBCA, pour aussi décevante qu'elle puisse être dans l'immédiat, est loin d'être une relégation : le 13e BCA est une unité d'excellence, au sein de laquelle vous trouverez sans nul doute à vous épanouir. (Et on y vole aussi, sous voile et de nuit... En parapente !) Ayez à l'esprit que la spécialité de "radio" qui vous est proposée dans un tel régiment se base sur des critères objectifs : ceux de vos tests psycho-techniques lors de la phase de recrutements, et de vos performances lors de votre formation à Montauban. Si vous êtes muté en tant que "transmetteur" au 13, vous suivrez une formation de spécialité adaptée, en régiment, puis en école d'application. Pour info, la spécialité "radio/transmissions/SIC/cyber/rens" (RGE), est la plus déficitaire au sein des Armées... A vous de saisir l'opportunité de l'intégrer, vous former, progresser... Sur cette voie peut-être inattendue initialement, mais sans nul doute porteuse de nombreuses opportunités. Ayez confiance !
  20. En clair : "demande en interne" requise...
  21. Janes Defense Review is your friend...
  22. Zen... Pour info, "l'appelant" sera bien souvent le Capitaine commandant l'Unité, voire l'Adjudant-Chef gestionnaire RH.. Tous deux réservistes, prenant généralement sur leur temps libre pour contacter les candidats. Et au fait des contraintes horaires de la vraie vie. Pas de stress..
  23. En règle générale, une demande de mutation entre unités de réserve est plus facile que au sein de l'active. Une règle à respecter : la franchise envers vos supérieurs hiérarchiques quant à votre démarche. En tant que chefs, ils sont en effet responsables du maintien en condition opérationnelle des effectifs dont ils ont la responsabilité. Tâche Ô combien ardue... En cela, la "gestion prévisionnelle des effectifs", des spécialités qui en découlent, et donc de la capacité opérationnelle de l'Unité, sont une préoccupation constante du CDU. En évoquant au plus tôt votre projet à vos chefs, vous leur permettrez d'anticiper votre départ, et vous bénnéficierez probablement de précieux conseils. Etant tout comme vous "réservistes", par leur volonté de servir, ils ne peuvent qu'être sensibles à votre désir de vous investir plus avant.
  24. Ayez en tête que "la peur", est d'abord l'expression animale de votre instinct de conservation, de la conscience d'un risque par votre intelligence... (Sans intelligence ou conscience, pas de peur : juste des actions irraisonnées ou aveugles.. Donc dangereuses eu égard à la mission !) Pour dominer cette peur paralysante, il est nécessaire de vous confronter à l'élément en question. Dans le cas d'une "peur du vide", les ateliers de corde, escalade, rappel, sont une bonne thérapeutique : appréhender "physiquement" l'élément permets de court-circuiter l'éventuel "psychotage" du mental, et de se libérer des appréhensions irraisonnées.
  25. Ne "serrez pas les dents" : Ce qui ne ferait que vous faire accumuler la tension, augmenter le stress, multiplier les risques de "dérapage" ou de "clash"... Qui risquerait, selon les circonstances et compte tenu du rapport hiérarchique, de se conclure à votre détriment. "Laissez glisser" plutôt.. Dans votre situation, soyez plus que jamais irréprochable en attitude, allant, respect de la hiérarchie et du cadre réglementaire, voire portez-vous volontaire pour les missions "ingrates". Le but ? Discréditer toute critique potentielle d'un médiocre inséré dans la chaîne hiérarchique.. §§ Dans un conflit relationnel, le gagnant n'est pas celui qui "ouvre sa gueule" sur l'instant devant la galerie/le groupe/la section, mais celui qui maîtrise la situation, en sachant encaisser les attaques, temporiser, et ne pas dévier de ses objectifs... L'humour et une "respectueuse dérision" sont des armes redoutables. "L'intelligence de situation", cela a un sens... (Et c'est, "accessoirement" , la première qualité des troupes d'élite...)

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