L'enquête de moralité est une enquête qui s'effectue lors du dépôt de candidature. Elle permet de s'assurer que vous êtes de bonne moralité et que vous n'êtes pas :
- inscrit sur le FPR fichier des personnes recherchées
- inscrit sur le fichier STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées)
- inscrit sur le fichier JUDEX (fichier regroupant les différents délits)
- détenteur d'un casier judiciaire (qu'il est vierge en l’occurrence)
Si vous n'avez aucun de ces éléments : là en votre défaveur, vous pouvez alors prétendre à vous présenter aux tests de sélection de la gendarmerie nationale.
En cas de réussite aux tests de sélection, ou de passage par Malakoff : l'enquête se poursuit par une étude d'environnement (consultation des casiers de la famille et de la personne qui partage votre vie).
Cela passe également par une recherche d'éléments défavorables du lieu de domicile, du lieu de naissance, du lieu de travail et peut donner suite à un entretien téléphonique entre la brigade territoriale chargée de l'enquête et un responsable de l'entreprise dans laquelle vous travaillez.
En cas d'éléments défavorables : la direction de la gendarmerie nationale se réserve le droit de mettre un terme à votre candidature en vous avisant par courrier postal.
Si aucun élément défaborable n'est retenu : alors vous pourrez incorporez une école de gendarmerie sous réserve de votre aptitude physique et qu'aucun éléments n'ait été recueillis entre la lettre de réussite et l'incorporation en école.
A savoir que : les brigades concernées par l'enquête de moralité (celles qui enquêtent) doivent rendre leur compte-rendu au plus tard 3 mois après la date de la visite médicale afin que la DGGN puisse planifier ses incorporations et surtout permettre au centre de sélection d'avoir ses dossiers à jour.
Si votre famille a des antécédents : Dans l'enquête de moralité, une enquête sur les parents est effectuée. Donc, il vont très vite découvrir les cas bien particuliers.
Une fois Elève Gendarme : on demandera de remplir une déclaration sur l'honneur attestant que vous-même ou aucun de vos proches n'a eu de problèmes avec la justice.
Cette déclaration sera transmise à la DPSD pour enquête. Cette enquête déterminera ou non votre habilitation Secret Défense, et par-là même, la possibilité à être gendarme.
La Gendarmerie comme la DPSD tiennent à rendre impossible toute prise de gage dont le militaire, et a fortiori l'institution militaire pourrait souffrir.
En clair, ils veulent éviter qu'un jour quelqu'un dise "Ah ben tiens, vous savez pas? Le père du gendarme X est en prison. Ça la fout mal!". Le gendarme, comme son unité (car le pékin moyen met toujours tous les gendarmes dans le même sac) serait discrédité pour longtemps.
Ils craignent également que l'individu se mette ultérieurement en contact avec le gendarme et qu'il ne lui nuise.