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Parcours commando.


Mrick

Messages recommandés

Voilà, le livre du célèbre Marius vient de sortir, je viens de l'acheter. A première vue, ce livre à l'air géniale. Si y'en a d'autres qui veulent l'acheter, n'hésitez surtout pas.

"La guerre, c'est comme la chasse, sauf qu'à la guerre les lapins tirent." Charles de Gaulle

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hahaha Auréliane. :)

Je l'ai commandé. En même temps que celui de Royco. Je vous dirai ce que j'en pense. Mais je lirai celui de Royco avant! Enfin il faut que les fournisseurs se magnent pour que la FNAC puisse me livrer.

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2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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Je vais me l'acheter très prochainement! Mais pour l'avoir feuilleter, je dis oui ! Rien que les photos et cet état d'esprit à la Marius !

Dans la plage de photos centrale, on voit marius remettre le brevet commando au dernier avec écrit un truc du genre "Des personnalités remettent tradiotionnellement aux premiers de la promo le brevet, mais pour Marius, aller au bout du stage est en soi déjà un exploit/honneur, c'est pourquoi il a tenu personnellement à remetre le brevet au dernier de la promo"

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

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hahaha Auréliane. :)

Je l'ai commandé. En même temps que celui de Royco. Je vous dirai ce que j'en pense. Mais je lirai celui de Royco avant! Enfin il faut que les fournisseurs se magnent pour que la FNAC puisse me livrer.

Merci pour la primauté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais au moins tu auras les 2 facettes de la spécialité qui sont 2 mondes totalement à part.

Maintenant si la FNAC n'est pas encore approvisionnée, tu tapes le titre du livre sur google (mes rêves avaient un goût de sel) et tu le trouveras chez d'autres distributeurs.Surveille bien que ce soit la nouvelle édition éditée par Les Presses du Midi (couverture couleur bleue)

Ce 4 octobre, j'étais à Lorient pour remettre la fourragère des fusiliers marins à mon dernier fils.....

http://imagesia.com/22d_cb0h

http://imagesia.com/14_cb0i

Modifié par ROYCO

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

 

Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)

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Ce sont les maistranciers qui débutent la formation de fusilier?

Ils ont commencé il y a 1 mois, ce sont déjà presque des "anciens"....:shout::shout:

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

 

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Merci pour la primauté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais au moins tu auras les 2 facettes de la spécialité qui sont 2 mondes totalement à part.

Maintenant si la FNAC n'est pas encore approvisionnée, tu tapes le titre du livre sur google (mes rêves avaient un goût de sel) et tu le trouveras chez d'autres distributeurs.Surveille bien que ce soit la nouvelle édition éditée par Les Presses du Midi (couverture couleur bleue)

Ce 4 octobre, j'étais à Lorient pour remettre la fourragère des fusiliers marins à mon dernier fils.....

http://imagesia.com/22d_cb0h

http://imagesia.com/14_cb0i

Bonsoir,

le problème est que j'avais déjà commandé. J'ai reçu un message de la FNAC pour m'avertir du retard de livraison qui n'est pas de leur fait...

J'attends. Et j'ai bien respecté tes consignes pour le livre.

Et c'est normal pour la primauté. Ton livre passe avant. Cela me divertira quand j'en aurai marre de lire du droit spatial, aérien, de la défense, et j'en passe...

Ah et félicitations pour le "fiston"!

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Effectivement Dani, c'est pour cela que je lis tous ces bouquins. Parce qu'un arrêt du Conseil d’État interdit le lancer de nains, du coup j'essaie de trouver une faille afin d'autoriser le lancer de "con".

(je crois que tu as failli me tuer de rire Dani...)

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Effectivement Dani, c'est pour cela que je lis tous ces bouquins. Parce qu'un arrêt du Conseil d’État interdit le lancer de nains, du coup j'essaie de trouver une faille afin d'autoriser le lancer de "con".

(je crois que tu as failli me tuer de rire Dani...)

Mais c'est qu'elle a de l'humour et du répondant......

Puisque tu aimes rire, je vais te raconter une petite histoire vécue mais que je n'ai pas mise dans mon livre bien qu'il y en ait d'autres aussi croustillantes au milieu de passages très professionnels et sérieux....

L'AVENTURE puisque c'en est une se passe dans le "quartier chaud" de Toulon dans les années 1968....

Une soirée à Chicago comme tant d'autres, où le pastis remplace allègrement l’eau des fontaines, les marins recherchant la compagnie des dames de petite vertu aux jupes à raz du bonbon, où les bastringues aux enseignes aguichantes diffusent de faibles lumières multicolores au milieu de militaires de toutes armes et tous pays qui font la tournée des grands ducs. Après avoir ingurgité en bonne compagnie une quantité de liquide à faire exploser un alcootest, je me dirige vers la pizzeria où mes anciens camarades avaient l’habitude de faire halte. C’était un peu comme notre quartier général, on y mangeait bien et pour pas cher. L’auberge me semble ce soir là plus loin qu'à l'habitude, les effets de l'alcool en étant certainement la cause. Je prends place à une table recouverte d’une nappe en plastique toute grasse, seulement nettoyée par un rapide coup d'éponge sèche et où le bas des manches de ma belle veste d’officier marinier ainsi que mes coudes semblent vouloir rester désespérément collés. Le client précédent a dû, dans un dernier spasme, cracher un morceau de mozzarella qui désormais me relie à la table, un peu comme la sangle à mon partenaire. Une souris s'avance et me présente le menu. Ce doit être une nouvelle, car sa silhouette ne m’est pas familière, je ne la distingue pas bien, elle me parait loin, sans traits particuliers. Rien ne la différencie des autres serveuses sauf une paire de lunettes, je me rends compte à ce moment là que j'ai un peu trop levé le coude dans mes escales précédentes au Tiptop, L’Escadre, le Jean Bart, le Marsouin et autres lieux. Elle me propose la carte habituelle reliée nylon sur laquelle je devine une écriture de type étrusque, en fait elle est rédigée en bon français mais je ne suis pas en état de la lire encore moins de la déchiffrer, de plus comme je suis un client assidu de la maison, je la connais presque par cœur. De sa voix qui me semble apaisante, elle m'énumère les différentes façons de se remplir le cornet à l’italienne, mais je n'ai pas la tête à calculer, ce soir, ce sera pizza atomique modèle roue de camion, avec dessus l’équivalent d’une pelle-bêche US de fromage, tomates, olives, champignons. Pour que chaque bouchée descende facilement dans l’estomac, il faudra un petit lubrifiant servi dans une bouteille à faire boire les cigognes, au goulot de presque quarante centimètres de long et portant le nom de Chianti. La commande est passée et le temps d'en griller une car à cette époque les non fumeurs, c'était dehors dans la rue, elle arrive avec ce plat caractéristique en alu, aussi large qu'une jante de BMW, qu'elle dépose devant moi, puis va me chercher le picrate. Au cours de ses allers-venues de service, je me rends compte que je ne lui suis pas indifférent et qu’une « ouverture » est envisageable. Un beau militaire en tenue de sortie, fourragère rouge de la légion d’honneur et banane commandos brodée or sur l’épaule gauche, sans oublier l'insigne nageur, la casquette et les galons de CS, il n'en faut pas plus pour qu’elle culbute dans ma nasse à crevettes. Lors de ses différents passages pour s’occuper des autres goinfres, je lui glisse quelques conneries dont j'ai le secret et auxquelles elle ne semble pas insensible. Plus le temps passe, plus je la sens prête à tomber dans mes filets et au moment de régler la douloureuse, je demande un café en lui laissant un pourliche royal. Sans trop y croire je lui propose un petit rancard pour un soir de semaine où nous serions disponibles et comme ses yeux avaient fait « tilt », nous convenons d'un rendez vous pour nous retrouver.

Repus grâce au maestro de la tartelette italienne qui ne lésinait pas sur les ingrédients, je quitte le restorible et descends la rue Chevalier-Paul où je retrouve quelques camarades d’autres compagnies, qui m’entrainent dans une nouvelle embuscade. Dans le milieu de la nuit, après quelques cafés serrés pour essayer de me dégriser et une immersion prolongée de la tête dans l’eau de la fontaine de la place Puget, je reprends ma bagnole en direction d’Hubert.

Le réveil du matin s’avéra particulièrement difficile et pénible, ce qui était normal car le sommeil fut bref, mais mon job n’en n’a pas souffert, puisque pour la NTI quotidienne, c’est « guiguitte » qui tenait la planchette et je n’avais qu’à suivre en bout de sangle, heureusement…Durant les jours suivant, je décomptais les heures qui me séparaient de la partie de jambes en l’air qui normalement m'attendait et enfin, ce fameux jour arriva. Au dégagé, je commence par nettoyer la voiture, dehors, dedans, je vérifie que les sièges couchette se baissent bien à l’horizontale sans trop d’efforts, un coup de ''pschitt'' senteur « femmes je vous aime » à l'intérieur et je vais me préparer. Ma DS blanche n'a jamais été aussi belle, aussi propre, un petit coup de peau de chamois sur la peinture de la carrosserie lui a fait perdre au moins dix ans. Une bonne douche, une demi-bouteille de « voile de soie » sur le corps, j'enfile mon 31 et direction la Place d'Armes à Toulon près de l'arsenal où je dois récupérer la demoiselle. Durant les kilomètres qui me séparent de la belle, j'essaie de retrouver mentalement les traits de son visage, les formes de son corps, mais comme le soir où elle a mordu à mon hameçon, j'avais eu une mauvaise appréciation des éléments, je n’arrive pas à définir sa silhouette. De toute manière, qui qu’elle soit, ce sera toujours l'occasion d'emmener « le petit » au cirque et après on verra. Je suis beau, du moins je le pense, propre, la voiture sent bon, j’ai même l’impression de rentrer dans une parfumerie en ouvrant la portière, la soirée s'annonce sous les meilleures auspices. J'arrive Place d’Armes, j’en fais le tour, vitre côté chauffeur baissée, rien! J'attaque une nouvelle virade, toujours personne, ne m’aurait-elle pas posée un lapin à moi, Royco, le chignoleur de ces dames, le Karajan de la caresse ? Tout à coup au milieu de la chaussée, à une cinquantaine de mètres devant la voiture, j'aperçois une pintade qui fait des grands signes dans ma direction, je m'avance et m’arrête à son niveau. De loin, j’ai cru que c’était une touriste un peu paumée qui allait me demander sa route, mais non, lorsqu’elle baisse sa tête pour se mettre à ma hauteur et me dit « tu es là, mon chéri », je comprends que c’est elle, en chair et en os. Question squelette et barbaque, c’est vrai qu’elle était charpentée et comme elle devait bouffer comme quatre, entre les frais d’essence et de resto, j’étais certain que la partie de jambes en l’air allait me coûter un bras. Habillée d’une robe rouge trop serrée pour elle, sur laquelle était brodé un cœur couleur rose aussi gros qu’une assiette à soupe, elle semblait sortie d’un film de Federico Fellini. Ses jambes charnues étaient enveloppées de bas résille et me faisaient penser à deux beaux jambons de Parme en train de s’affiner dans leur filet. Le bas de ses manches et de sa robe était agrémenté de dentelles et fanfreluches presque assorties à ses nippes et ses escarpins taillés comme des gondoles devaient être de la taille 44 fillettes. Elle était juste ce qu’il faut pour éloigner les corbeaux d’un champ de maïs, ou faire l’autruche sur un char au carnaval de Nice. Elle me lance, « je t'ai vu tourner, je croyais que tu ne m'avais pas reconnue et que tu partais ». Tu parles, si je l'avais vue et reconnue, je l’aurai certainement écrasée volontairement et aux assises, le juge m’aurait acquitté sans problèmes. Elle se dirige côté passager et ouvre la portière aussi brutalement qu'un routier le ferait après avoir déchargé vingt tonnes de pastèques de son camion, puis elle s'assoit à la place du mort. Je fais semblant de la reconnaitre, elle s'approche et me tire un patin sur la joue en y laissant une marque de rouge à lèvres aussi grosse et voyante qu'une cocarde placée entre les cornes d'un taureau pour une course camarguaise. Je me rends compte soudain que la bagnole penche sur la droite, ça commence bien, aurai-je crevé un pneu ? Je descends et constate que non, en fait c'est son poids qui fait pencher le navire parce que « la chose » que je sors ce soir n’a pas l’air d’être nourrie à l’hosto. Je remonte dans ma caisse et suis aussitôt enveloppé par une odeur particulière, un mélange savamment dosé d’essence de térébenthine, de canard WC et de gorgonzola. Je pense immédiatement avoir mis un pied dans une déjection canine, mais non, c’est l’odeur fétide de son parfum acheté certainement au rabais. Faisant référence aux émanations du liquide dont elle s’est avantageusement aspergée pendant que je vérifiais la roue avant tribord de mon carrosse, elle me lance « tu aimes ? ». Tu parles si j'aime, il faudra au moins trois mois pour que la bagnole retrouve une odeur normale, sans parler de mes fringues qui vont emboucaner mon caisson, mais au moins ce soir c’est certain, nous ne serons pas emmerdés par les moustiques.

Pendant qu’elle me raconte ses aventures hebdomadaires à la sauce italienne ce dont je me fous royalement, je passe la première et embraye droit devant afin de ne pas rester trop longtemps dans ce quartier où grenouillent généralement tous les permissionnaires du Groufumaco. Je suis en train de faire mentalement une modification au programme initial car là, il faut obligatoirement improviser et vite, ce n’est pas tous les jours que l’on emmène un phoque danser le tango. Pas question d'aller dans un endroit où je risque de rencontrer quelqu'un qui me connait, j’ai une réputation à tenir ! Pas de boite de nuit non plus car le portier ne la laissera pas rentrer, les animaux étant généralement interdits dans ce genre d’endroit, même muselés et en laisse. Je suis en train d'échafauder un plan qui tienne la route afin de l’emmener dans un endroit discret pour lui faire subir tous les outrages, quand elle me sort « on va manger » ? Je lui réponds « Déjà ? La nuit tombe à peine, on va d'abord faire un tour à la mer où l’air du large nous mettra en appétit et après on passe à table ». Elle tourne alors vers moi son visage porcin et répond « c’est toi qui drive » ! Encore heureux que je sois le jockey, elle est là depuis cinq minutes et pense déjà à se remplir le cornet, de plus comme elle me fait penser à une oie engraissée, elle ne doit pas se contenter de quatre frites et il va falloir en faire des plongées pour que les primes payent le resto. Il fallait vraiment que je sois saoul et mort de faim pour lui filer rancard et espérer monter une telle pouliche. En y regardant de plus près, elle a effectivement un petit air de famille avec les équidés, surtout côté ratiches et forme du visage, mais je dois me rendre à l’évidence, le boudin est dans l’assiette, je dois le consommer ou pas. Ce soir, alors que j'ai tous mes esprits, je me rends compte sur quels chemins marécageux l'alcool et le désir peuvent parfois conduire. Popaul a envie d’aller jouer dans le jardin de la dame surtout qu’elle est chauffée à blanc et je suis conscient que si je la laisse en plan, elle ne manquera pas de s’amuser seule avec son berlingot, j’essaie donc de me souvenir d'un endroit discret ou je pourrais l'entrainer comme un poulpe emmène sa proie dans son repaire. Je me souviens soudain d'une petite plage devant laquelle nous passions souvent en kayac et qui ne se trouve pas très loin de la grotte St Marguerite, plus précisément à port Méjean et comme j’ai eu l’occasion d’y apercevoir une voiture lors d'un précédent passage de jour, je prends cette direction. Je pense lui faire jouer « la chèvre de monsieur Seguin » en lever de rideau et ensuite j’embraye sur « la charge héroïque », mais cette soirée se présente mal, car elle n’est finalement pas trop belle et j’ai plutôt envie de rentrer à la base que de la monter sans selle. Tout en conduisant, je sens son regard gourmand posé sur moi et plus par curiosité que par politesse, je me tourne vers elle avec un sourire forcé. Je remarque alors quelque chose de particulier dans sa paire de lunettes, outre la monture en écaille de tortue directement taillée sur la carapace, elle a les verres concaves-convexes ce qui n’est pas banal, car le tabernacle qui m'accompagne a un petit strabisme, pas divergeant ou convergeant comme on en rencontre quelquefois, chez elle c'est de haut en bas, un œil sur mon visage, un autre qui semble lorgner ma braguette! Lequel de ses deux yeux est le directeur, observe t’elle ma tronche ou l’objet de ses désirs ? Elle sort alors de son sac en simili doublé jute, un paquet de clopes contenant des cigarettes longues et fines comme des baguettes de mikado, qui une fois allumées se consument jusqu’au filtre à la première bouffée. Elle me propose une tige qui m'oblige à mettre la tête en arrière pour la fumer afin de ne pas cramer le tableau de bord. Je passe le quartier du Mourillon, direction le Cap Brun. Je la sens impatiente de jouer du trapèze et la devine frémir du croupion, je roule en position haute ce qui donne à ma carriole une sensation de balançoire. La DS avait une particularité, trois positions de navigation, la basse sur les routes, à mi-hauteur pour les chemins et haute pour les impraticables. Comme ma compagne fait pencher la caisse à tribord, je navigue position haute maximum pour compenser le devers, de plus cette position accentue l'effet de balancier ce qui semble lui plaire. Il ne faudra pas que j’oublie de mettre la voiture en position basse lorsque je vais l’entreprendre et lui jouer « Ramona », car si elle se tortille comme un cabri, je risque de filer des coups de culs sur la toiture à cause de la suspension trop souple. Elle tourne le bouton de la radio pour mettre un peu d'ambiance et le hasard fait qu’elle tombe juste sur la chanson de Georges Brassens « gare au gorille » ce qui semble l’enchanter. Je me languis que cette soirée se termine au plus vite et je suis à deux doigts de la larguer sur le bord de la route lorsque j'arrive au Cap Brun et que je vois le panneau indicateur « la mer ». C'est là que je compte « opérer » et pintade ou pas, son petit cœur et ses dentelles, doivent finir dans la boite à gants. Le chemin qui descend à la plage n'est pas trop large, mais comme j’ai précédemment aperçu un véhicule, je suis certain d’arriver en bas et ensuite remonter quoi qu’il arrive! La DS en plus de ses différentes hauteurs de navigation, avait une autre particularité, l'avant était plus large que l'arrière ce que j'avais momentanément oublié et qui me coutera cher. Je descends doucement, car ce chemin n’est pas éclairé, de plus il est légèrement sinueux et surtout étroit. Arrivé à une courbe je me rends compte que je m'engage dans un étranglement et décide alors de remonter en marche arrière. La voiture n’a pas de rétroviseur de portière, je suis obligé de naviguer à l’estime la tête hors de la caisse en n’ayant comme repère que l’éclairage des feux arrière du véhicule, mais comme celui-ci est plus étroit que l’avant, dès que je tourne un peu le volant pour suivre la courbe du chemin merdique où je me suis engagé, c’est l’aile avant droite ou gauche qui touche les côtés. Embrayage, débrayage, embrayage, un petit coup avant, un petit coup arrière et commence alors à me monter aux narines une odeur de cramé. Bien que la cocotte soit chaude et cuite à point, je suis certain que ce n’est pas elle qui sent le rôti mais plutôt l'embrayage qui donne des signes de fatigue, j’essaie encore, mais plus possible de sortir de ce merdier. Je commence à en avoir marre de cette soirée avec cette « créature » qui de plus empeste le camembert oublié en plein soleil. Tant pis, maintenant que le bébé est engagé, on ne va pas s’arrêter en route et je décide de descendre jusqu’en bas du chemin, même si la carrosserie doit en prendre un coup, de toute manière je ne peux pas rester là. Au point mort, sans toucher à l’embrayage, espérant ainsi en garder un peu pour la remontée en marche avant, j’arrive en bas presque au bord de l'eau. Je me retrouve sur un petit terre-plein pas assez large pour faire demi-tour, un vrai cul de sac et j’en conclus que le véhicule aperçu lors de mon passage maritime devait certainement être de petit gabarit. Le conducteur avait du faire demi-tour grâce à un portail ouvert et devait crécher dans une piaule alentour, mais ce soir tout est fermé et en plus à clé. Moi qui espérais pouvoir manœuvrer en bas, j’aurais dû prévoir une reconnaissance préalable à pied avant de m’engager. Je me retrouve donc au bout d'un chemin qui se termine brusquement et ou la mer vient lécher le bitume. Je suis fait comme un rat et impossible de tourner ! Je descends de la caisse dans laquelle l'autre écoute toujours la radio, j'allume une clope pour m'aider à la réflexion, deux bouffées et je crache le filtre. Devant moi, au delà de la rade, je devine les premières lumières de Ronarc'h et du Cannier, je pourrais éventuellement trouver un téléphone et demander que l’on vienne me chercher d’un coup de zodiac, mais la DS devra rester sur place et ma compagne d’un soir sera obligée de rentrer en stop après avoir crapahuté pour récupérer la nationale. De toute manière chaude comme elle est, celui qui la ramènera en ville n’aura pas trop de mal pour la mettre à l’horizontale et puis, un peu de marche et d’exercice ne pourront lui faire que du bien. Je lui explique la situation et nous décidons d’un commun accord de laisser la bagnole au bord de l'eau et de remonter à pied vers la civilisation. Je marche devant, elle est juste derrière et souffle comme un bœuf, tant mieux, ça lui enlèvera l'envie de se faire sauter si elle l'a encore. Arrivés vers le Cross Med, je trouve une cabine téléphonique à pièces, j'ai de la ferraille dans les poches et je téléphone au paternel qui n'était plus surpris par mes conneries depuis mon plus jeune âge. Je compose le numéro familial, ça décroche. « C'est moi, je suis en panne à Cross Med, tu peux venir ? »

Mes parents habitent le quartier du Mourillon, à cinq minutes en voiture et le temps d'en griller une autre, que le phoque reprenne son souffle, mon père est là. Je lui explique la situation, à lui, l'ancien mataf qui avait fait la dernière guerre sur un torpilleur et qui m'en avait tellement raconté sur ses balades aux Bermudes ou en Angleterre, que cette situation n’a pas semblé l’étonner. Il regarde la méduse qui était un peu à l'écart et me glisse à l'oreille « je croyais que tu ne sortais que des canons, tu l'as trouvée où celle-là ? » On ne s'attarde pas sur le sujet, l'heure tourne et il faut que je sois rentré pour l’appel du matin au Cannier. On ramène la fille sur Toulon et on l’abandonne dans Chicago, persuadés qu’elle trouvera bien un volontaire pour lui faire tomber la pression, mais il est tard pour rejoindre la base, car le Pipady qui ramène les permissionnaires à St Mandrier quitte le quai à minuit quinze pour sa dernière rotation et à l’heure qu’il est, il a du prendre le large depuis un moment. Tant pis, je préviendrai de bonne heure le gars de service, en lui expliquant que j'ai eu un problème et que je le règlerai au plus tôt. Le matin, je me rends au garage Citroën et informe le mécano de ma mésaventure, lui laisse les clés du véhicule, emprunte le transport en commun jusqu’à St Mandrier et de là, à pied jusqu’au Cannier. Dans la journée avec une dépanneuse et un treuil, ils ont remonté la DS sur la départementale et l'ont ensuite remorquée jusqu'au garage pour les réparations. Cette sortie que j’espérais relax m'a coutée un max de blé pour l’intervention dépannage, mécanique et carrosserie, un coup de pipeau à la base, une engueulade du pater et une promenade au clair de lune accompagné d’un phoque en guise de porte-clés. J’en ai connu des aventures à la noix mais celle-ci sortait de l’ordinaire !:shout::shout::shout::shout::shout::shout:

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Tu as vu ça Royco! De prime abord on n'y croirait pas, mais j'ai un peu d'humour et une once de répondant. ;)

Alors le temps passe mais je n'ai pas la mémoire qui flanche je me souviens très bien de cette anecdote croustillante:

https://www.aumilitaire.com/forum/8135-une-aventure-peu-ordinaire.html

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Tu as vu ça Royco! De prime abord on n'y croirait pas, mais j'ai un peu d'humour et une once de répondant. ;)

Alors le temps passe mais je n'ai pas la mémoire qui flanche je me souviens très bien de cette anecdote croustillante:

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Tu auras remarqué ma dignité et tact en parlant de cette personne (je parle du phoque :wub:)

Nous, marins, avons le sens de la nuance et du qualificatif lorsque nous parlons de la gent féminine, tout en douceur et respectabilité.....:shout::shout::shout::shout::shout:

Tu sauras te souvenir de ça lorsque tu liras mon livre dans le passage SYRACUSE.......:blush::roll:

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Je ne me serais au grand jamais sentie visée ;)

Ah le qualificatif qui m'est venu à l'esprit après cette charmante description: morue... Et non phoque... :D

Je constate effectivement que c'est avec romantisme et poésie que les marins décrivent les demoiselles. C'est charmant! Mais en même temps, je ne vais pas défendre les gourgandines.... :P

J'attends toujours la livraison de la FNAC ça commence à être long...

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Je ne me serais au grand jamais sentie visée ;)

Ah le qualificatif qui m'est venu à l'esprit après cette charmante description: morue... Et non phoque... :D

Je constate effectivement que c'est avec romantisme et poésie que les marins décrivent les demoiselles. C'est charmant! Mais en même temps, je ne vais pas défendre les gourgandines.... :P

J'attends toujours la livraison de la FNAC ça commence à être long...

Je n'ai visé personne je disais qu'il y avait "plusieurs" passages légers dans le bouquin dont un particulier sur l'ile dont Dédale (celui du labyrinthe) fera son refuge et une ville où Gélon s'installera après l'avoir conquise entre 500 et 450 avant J.-C et qui sont de la même "curiosité" à part que les pintades y cacabent en "pizza italiano".:+:blush:

C'est vrai que "phoque" est habituellement réservé aux PD mais depuis qu'ils peuvent se marier ou se reproduire on peut l'utiliser dans la forme que j'ai choisie...:wub::wub:

Tu écris: "J'attends toujours la livraison de la FNAC ça commence à être long.."

Plus c'est long meilleur c'est.... voila une formule équivoque car elle peut-être sujette à interprétations.... C'est ce que je disais dernièrement à un camarade qui avait en charge des femmes de ménage de toutes tailles, de l'asperge à la naine de jardin et qui me disait:" il vaut mieux une petite qui travaille qu'une grosse feignasse"..... La langue française est très subtile parfois......:shout::shout::shout:

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:) j'avais compris qu'il y avait dans le livre d'autres passages "qui craquent sous la dent".

Dans le lien que j'ai donné, tu le dis, la vie était faite également de moments "légers"...

Tu as écrit: "Tu auras remarqué ma dignité et tact en parlant de cette personne (je parle du phoque)" je me doutais bien que tu parlais de la pauvre femme (enfin dans cette histoire on ne sait pas qui est la victime de qui :P) donc je plaisantais quand j'ai écrit que je ne me sentais pas visée :)

(juste pour toi Maximus: quoi dont? :P )

Oui la langue française est subtile. :P Très, c'est ce qui en fait une langue adaptée à l'outil diplomatique, comme le japonais d'ailleurs. Mais je suis terre à terre et je n'en ferai qu'une seule interprétation: "plus on en bave, plus on est heureux" ;)

Mais cela est fait, tu as un nouveau surnom:

Roycoquin :)

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OUAIS comme tu dis....T'as compris Georges ce qu'elle a dit la dame, alors ferme la :shout::shout::shout::shout:

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Une morue ca pue en plus (je sors)

Mais pas du tout, ça ne pue pas la morue, c'est comme la raie si elle est bien nettoyée, c'est fin sous le palais. :shout::shout::shout::shout:

Les coquillages c'est pareil, prends par exemple les mollusques bivalves de types mytiloïdes (plus communément appelés moules), je te garantis que bien lavés et surtout frais c'est un régal. J'en mangeais beaucoup lorsque j'étais jeune mais avec l'âge je me suis calmé:+:+:shout::shout: (moi aussi je sors avant de me faire virer):lipssealed::wub::wub:

Modifié par ROYCO

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AH mais là ce n'est plus croustillant avec Roycoquin, c'est chaud chaud...

Il était tard, j'espère que les p'tits pyjama étaient partis se coucher, ce n'est pas pour eux les discussions sur les mollusques! Mais bon...

Pour le prochain livre, Royco tu pourras signer incognito: Royco Siffredi :P Et même changer d'éditeur une bonne fois pour toute et signer avec Harlequin!

:shout:

Enfin je crois que cela va faire plaisir à Marius, s'il passe par là, de voir que la discussion créée pour parler de son livre ait dérivé sur les fruits de mer. :shout: :ph34r:

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, on devient à nouveau sérieux.

******coup de marteau*****

La sentence est tombée

1) Présentation obligatoire : cliquez ici

2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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AH mais là ce n'est plus croustillant avec Roycoquin, c'est chaud chaud...

Il était tard, j'espère que les p'tits pyjama étaient partis se coucher, ce n'est pas pour eux les discussions sur les mollusques! Mais bon...

Pour le prochain livre, Royco tu pourras signer incognito: Royco Siffredi :P Et même changer d'éditeur une bonne fois pour toute et signer avec Harlequin!

:shout:

Enfin je crois que cela va faire plaisir à Marius, s'il passe par là, de voir que la discussion créée pour parler de son livre ait dérivé sur les fruits de mer. :shout: :ph34r:

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, on devient à nouveau sérieux.

******coup de marteau*****

La sentence est tombée

Oui m'dame on le fera plus, mais sauf erreur de ma part c'est vous qui avez lancé la ligne avec un bel appât et j'ai mordu.......

Vous appelez ça chaud alors que ça me semble juste tiède mais c'est vrai que nous avons des "petits pyjama ou nuisettes" sur le site.

Certains esprits se rencontrent parfois et j'ai effectivement le pseudo de "royco siffredi" (je remarque au passage vos connaissances dans ce domaine artistique très particulier) sur certains sites de fringues ou des trucs où je ne vais que très rarement SURTOUT avec des copains pour déconner.....

J'accepte le réquisitoire,la sentence, la condamnation et n’interjetterai pas appel .

Au fait vous parlez de mon prochain livre, mais il existe déjà... et n'a rien à voir avec le sujet militaire... Je vous expédie le lien en MP et n'en ferai pas la pub sur le forum réservé aux activités militaires....

Je m'incruste sur le message pour éviter d'avoir à poster encore un message HS:

Des petits pyjamas ou des chemises de nuit (les nuisettes c'est pour plus tard même si je sais qu'à notre époque tout se fait de façon précoce)

Très cher, je n'ai rien lancé, la fraîcheur de l'été indien, et la perspective d'un hiver froid vous ont donné des idées. Non non Royco c'est chaud, comme la soupe ;) (jeu de mot subtile:ph34r:)

Ce pseudo m'ait venu à l'esprit après vos charmantes descriptions...

Je me veux cultivée, alors j'ai des connaissances dans divers domaines, même dans les arts douteux, même si je ne les apprécie guère.

Je vais me procurer votre premier livre très spécial. Il est plein de promesses. Je le garde pour les longues nuits d'hiver!

Timshel

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

 

Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)

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Timshel , j'avais moi même commandé le livre de Royco sur la FNAC et , je pense , nous avons reçu le même message comme quoi il y avait un "retard au niveau de l'éditeur" il m'on aussi préciser que sa serait réglé en quelques jours , foutaise !! au bout de 2 semaines toujours rien j'ai du annuler la commande et je l'ai commandé par Amazon et ca a très bien marché ma fois je l'ai reçu en début de semaine.

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Timshel , j'avais moi même commandé le livre de Royco sur la FNAC et , je pense , nous avons reçu le même message comme quoi il y avait un "retard au niveau de l'éditeur" il m'on aussi préciser que sa serait réglé en quelques jours , foutaise !! au bout de 2 semaines toujours rien j'ai du annuler la commande et je l'ai commandé par Amazon et ca a très bien marché ma fois je l'ai reçu en début de semaine.

Et en plus tu vas recevoir la dédicace spéciale sous 48 ou 72 heures.......

Timshel laisse tomber la FNAC, ils ont une mauvaise organisation... Ils n'ont rien en stock et attendent d'avoir plusieurs commandes pour contacter l'éditeur..... Des marchands de brousse je vous dis M'dam !!!!!!

Au fait Stocks, pas trop déçu de la lecture jusque là ?????????????

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

 

Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)

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  • 2 semaines plus tard...

Je l ai lu et il est vraiment passionnant , on découvre la face cachée d un petit caïd partis pour sombré dans le grand banditisme qui a su saisir sa chance au bon moment pour changer de vie et "payer sa dette" en se tournant vers une voie ou l on ne juge pas par le passé ou tous le monde est sur le même piédestal . Comme est dit dans le résumé il lève le secret de plusieurs opérations et entraînement . Bref a lire !

Civil :Lycéen

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