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RETEX PMD du 9 mars 2014 au 14 mars 2014 503ème RT


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Bonjour à tous ! Je vous propose un petit retex de ma PMD qui s'est déroulée du 9 au 14 mars 2014 au 503ème RT de Nîmes. Attention, il y a de la lecture, même si je n'ai pas développé certains points :

Dimanche 9/03 :

J'arrive de Caen au régiment, autant dire qu'il y avait de la route : départ 14h00 arrivée 22h00 ! Repas froid, petit briefing pour le lendemain et dodo.

Lundi 10/03 :

Lever 5h30, puis douche, le lit à faire et rassemblement devant le bâtiment. On fait les groupes (Alpha, Bravo, Charlie, Delta) et je suis dans Bravo, on nous dit qu'on va percevoir notre paquetage pour la semaine et faire la visite médicale.

On est donc parti à pied à l'habillement, et c'est là où j'ai découvert la taille d'un régiment, c'est énorme quand on connaît pas. Arrivée au bâtiment, attente interminable : on a attendu près de 5 heures à cause du manque de personnel, sans le droit de s'asseoir, dans le froid. Personne ne se connaissait donc c'est presque le silence total. L'entraide commence à naître lorsqu'il faut arranger les tenues de chacun (parce que l'encadrement est TRES pointilleux là dessus, et ce tout au long du stage) : le laçage des rangers, les ceinturons à mettre, etc.

Il est déjà (hum...) l'heure d'aller manger à l'ordinaire, les cadres du groupe Bravo sont mécontents : on a perdu la matinée à habiller 10 personnes, et les 5 heures debout n'ont fait plaisir à personne malgré les plaisanteries des caporaux-chefs qui nous encadrent (« Bravo prêt pour attendre... Attendez ! »).

Pendant l'après-midi, « visite médicale » (en fait, on a déposé nos certificats médicaux et on est reparti. Temps de la visite par personne : environ 5 secondes pour les plus lents), puis on a passé pas mal de temps à apprendre les grades et la Marseillaise. Stupeur pour moi : on est 2 sur les 10 à la connaître, ça m'a vraiment choqué. Donc on a passé plusieurs heures pour que le groupe la chante (à peu près) bien. Ensuite, on a appris à se présenter devant un gradé, et des heures d'OS les quatre groupes rassemblés. Au début, c'était catastrophique (des gens qui tombent lors du « à gauche... gauche ! » ou qui ne savent pas croiser les mains lors du « Repos »), mais au fur et à mesure ça rentre : le peloton forme des belles colonnes assez rapidement.

On me dit que je change de groupe et de bâtiment pour dormir alors que je commençais à bien m'entendre avec plusieurs personnes du mien, je suis maintenant dans le groupe Delta.

On apprend à faire nos sacs pour le lendemain, car demain, on part sur le terrain ! On aide ceux qui ne comprennent pas tout, je ferai au total 5 sacs plus le mien.

Ensuite dîner, puis encore de l'OS, on chante la Marseillaise une dizaine de fois et au dodo !

Mardi 11/03 :

Lever 5h30, douche puis petit-déjeuner. Rassemblement avec notre paquetage (assez léger et très confortable sur le dos grâce aux nouveaux sacs F2), séances d'OS, certains galèrent un peu (beaucoup) sur le « Garde à vous ! » et « Repos ». Inspection des tenues, et là c'est un échec total pour le peloton : certains ne sont pas rasés, les cols de la chemise F1 pour la plupart mal mis, rangers mal lacées, etc. Personnellement, j'avais pas mon pantalon F2 entre les deux boucles des rangers. Le sergent-chef (un vrai instructeur à la Full Metal Jacket) nous prévient : la prochaine fois c'est punition collective, il faut qu'on apprenne à s'arranger nos tenues entre nous.

Ensuite, on part à l'armurerie percevoir nos FA-MAS, les 12.7, etc. et tout le monde dans les GBC direction le camp des Garrigues !

50 minutes de route, puis on monte les tentes. On part couper du bois pour le feu (certains sont plus actifs que d'autres, hum...), la cohésion naît peu à peu et plus les jours passeront plus les réflexes de groupes seront présents : on s'aide à monter les tentes, monter dans les GBC, s'arranger nos tenues, etc.

Ensuite, on découvre les rations de combat (plutôt pas mauvaises en fait, nos cadres nous disent que ce sont « les meilleures du monde », même si j'étais vraiment pas bien, limite malade après la première). Donc déjeuner puis on a des activités l'après-midi, on fait tourner les groupes (environ 1h30/2h par activité) : 1. combat d'infanterie ? différentes formation, appuis mutuel, camouflage, réaction lors du « Cooontaaact 10 heureeees » hurlé par le caporal-chef ; 2. Démontage FA-MAS, 12.7 et ¨PA ; 3. Apprentissage des premiers secours ; 4. Utilisation de la radio ; 5. Radioactif Bactériologique Chimique ; 6. Observation/renseignement.

Le soir arrive, on nous explique le déroulement de la garde de nuit (je ne serai pas de garde ce soir là, seul Alpha et Bravo le seront), on descend les couleurs, on mange et on chante tous au coin du feu des chants plus ou moins sérieux (c'était génial ! L'esprit de groupe, les chants dans la nuit devant le feu qui crépite, c'est vraiment une ambiance unique). Dodo.

Mercredi 12/03 :

Lever 5h30. La nuit a été courte et dure. Il faisait froid, il a gelé, il a plu, et dormir sur le sol trempé et glacé ça change de chez soi. La Légion a tiré de 2 heures à 5 heures sans arrêt, impossible de dormir. Petite figure mais moral au top.

Petit-déjeuner le matin, puis punition collective. En effet, la garde a été mal montée cette nuit : trop de bruit, personne n'a prévenu les gradés des tirs de la Légion tout près du camp, et trois FA-MAS ont été retrouvé dans l'herbe au matin. Donc course à pied dans les cailloux, 5x10 pompes, 5x20 abdos, 3x30 flexions. Puis on monte les couleurs en chantant fièrement la Marseillaise. Reprise des activités de la veille. Le combat d'infanterie me plaît beaucoup.

Midi, rations de combat.

Après midi sportive : découverte du parcours d'obstacles et T.I.O.R. On a fait chacun le PO sauf les obstacles les plus hauts et 2 heures de T.I.O.R.. Plusieurs se plaignent des rangers, les ampoules et les « j'ai mal aux piiieds » sont constants. Déjà 5 abandons (certains pour raisons personnelles). Personnellement j'étais très bien dedans, des vrais chaussons (faut dire que j'avais prévu des chaussettes anti-ampoules et des semelles au top).

On rentre au camp, petit briefing : on a le droit à une douche au régiment après la marche de ce soir. Le sergent-chef hurle : « Et si ce soir, à la marche, ça traine des pieds, les douches, c'est comme mes c***lles... suspenduuues !!!! ». Fou rire des encadrants. Dur de garder son sérieux.

Ensuite, marche de 10 kilomètres la nuit dans les cailloux du camp des Garrigues. Comme je parle couramment anglais je suis désigné comme radio. Je vais donc devoir prendre ça sur mon dos, pas de bol mais je suis fier quand même. Pour certains la marche est assez dur et le moral n'y est pas. Pour d'autres, c'est une formalité. Personnellement, j'ai trouvé ça vraiment sympa, on pouvait parlé aux gradés qui nous racontent plein d'anecdotes et c'est génial.

Arrivée au camp. Cette nuit, je monte la garde de 3h00 à 5h00. Pas de bol pour les horaires. Finalement je suis resté de 1h00 à 6h00 avec deux collègues parce qu'on ne trouvait pas le sommeil et qu'il faisait plus chaud au coin du feu. On parlait avec des gradés qui nous racontaient plein de trucs. On a du aller chercher plusieurs fois du bois en pleine nuit car il n'y en avait plu. Il a encore plu et gelé. R.A.S. pendant la nuit, à part un bref échange de tir de la Légion.

Jeudi 13/03.

Pas besoin de se lever pour moi. 5H45 tout le camp debout, petite mine pour tout le monde mais le groupe est soudé et en forme. Petit-déjeuner puis punition collective car deux stagiaires ont insulté des gradés pendant la nuit, la même punition que la veille.

Les ateliers reprennent, on tourne les groupes très rapidement cette fois. A 10 heures, on commence à lever le camp, défaire les tentes, ramasser les papiers, etc. Ça se passe plutôt bien et assez rapidement, malgré une ou deux personnes qui posent leur FA-MAS par terre. Les gradés leur font rapidement comprendre que c'est une faute inadmissible.

Dernier déjeuner aux rations de combat.

On part dans les GBC direction le 2ème R.E.I. pour le le S.I.T.A.L. On nous a briefé avant : nos tenues doivent être exemplaires, l'attente sera longue et on devra rester debout au repos pendant plusieurs heures. On a l'impression que nos gradés craignent les Légionnaires, on ressent le respect à l'institution. Arrivé sur place, on attend. Longtemps. Une personne du groupe à fait 49/50. Puis vient mon tour, c'était assez sympa au final, mais j'ai complètement raté mes tirs. C'était la première fois que je tenais une arme à feu et... clairement j'ai pas la maîtrise. 22/50. Les meilleurs d'entre nous repassent pour un exercice plus dur, qui sera un fiasco. Pendant ce temps, chacun est convoqué par son responsable de groupe. Personnellement, le caporal-chef me dit qu'il est très content, que tout est dans le vert, malgré mon tir « à ch**r » qui fera baisser ma note. Il me dit aussi que je manque un peu d'initiative.

Le soir, on rentre au régiment, dîner à l'ordinaire (fort bon après deux jours et demi de rations). On nous explique comment se déroulera la journée de demain, comment plier nos draps et faire nos chambres ainsi que cirer nos rangers.

Dodo.

Vendredi 14/03 :

Lever 5h30. On fait les chambres et nos sacs. Petit-déjeuner à l'ordinaire.

On répète pour la remise de la médaille. Ça dure un petit bout de temps. Le commandant arrive. Tout le monde se sent fier, reçoit un petit mot de félicitation et sa médaille. Le commandant nous dit qu'il est content de voir des jeunes aussi motivés par l'Armée. Fin de la cérémonie.

On se dépêche de se remettre en civil (ça fait très bizarre), on passe à l'habillement rendre notre paquetage. On gardera : deux paires de chaussettes, deux t-shirts, une chemise F1, un haut et un bas « peau de souris », notre petite étiquette avec notre nom, et les lacets des rangers.

C'est l'heure de partir. Le peloton est rassemblé. Un dernier « Peloton... garde à vous ! », puis remise des diplômes. On monte tous dans le bus de l'Armée, qui ne démarre pas. Le sergent-chef lance : « Ça, c'est du bon matériel avec les pannes qui vont bien ! ». Tout le monde dans les GBC, direction la gare de Nîmes. Au revoir aux gradés.

Conclusion :

L'ambiance était top, ça nous a vraiment permis de découvrir rapidement l'Armée et l'encadrement était au top. Une bonne cohésion générale, malgré, comme partout, quatre ou cinq éléments perturbateurs qui posent des questions très bizarres aux gradés, qui insultent tout le monde, etc. Quelques filles trèèès racoleuses avec les gradés aussi, ce qui était limite gênants.

Personnellement j'ai adoré, j'aurai aimé que ça dure plus longtemps. Seul point négatif : j'ai pas vraiment eu l'occasion de me dépasser physiquement, mais quand je vois que beaucoup avaient déjà très mal au pied, je me dis que c'est pas plus mal pour le groupe.

Mon souhait de rentrer dans l'Armée n'en est que grandi.

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je me rappelle de la mienne lors de la remise du "diplôme" , j'étais fier c'est dans ces moment que tu te dis l'armée c'est pour toi j'ai accomplis quelque chose et il me donne une récompense c'est motivant a te donner a fond :D

ma PMD s'est passée au 4ieme RD aujourd'hui dissout ce n'était qu'une PMD mais putain c'était génial de marcher , je me suis découvert un talent pour l'infanterie :D

"l'armée bien plus qu'un métier , une raison de vivre"

" la France bien plus qu'un pays , ma fierté"

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C'est vrai qu'on est fier, c'est pas grand chose une PMD, c'est limite bête comme truc, mais j'étais fier de moi :)

C'est génial oui, je vais demander l'infanterie ou les hussards perso ;)

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