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Les guerres bâtardes


L'Artilleur

Messages recommandés

Bonjour,

Qu'arrive-t-il à la puissance occidentale ? Elle tente désespérément d'imposer à ses adversaires une guerre que ceux-ci refusent de mener. Dans cette nouvelle forme de guerre, dite de « quatrième génération », l'Adversaire n'a nul besoin de conquérir ou défaire son ennemi. Il lui suffit de le perturber, le lasser, le faire flancher dans ses certitudes morales afin qu'il renonce et se retire.

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En raison du déséquilibre des moyens disponibles en faveur du Fort occidental, le Faible ne cesse d'innover en termes de stratégies, de modes opératoires, de communication, de gestion du temps et du sens. Face à l'« insurgé innovant », les dirigeants occidentaux peinent à penser ces formes de conflictualités dérégulées et à adapter la stratégie « classique » à cette nouvelle donne. Les Guerres bâtardes ne sont pas une analyse de plus de l'échec irakien ou du bourbier afghan. Le livre dresse pour la première fois le constat d'un tournant stratégique majeur et terriblement inquiétant pour l'avenir. Demain, ce sont d'autres acteurs émergents - au Moyen-Orient ou en Asie -, dotés d'autres moyens que les insurgés sunnites irakiens ou talibans, qui développeront les mêmes stratégies de contournement de puissance, mais à un autre niveau. Les Guerres bâtardes dévoilent les mécaniques de puissance et de confrontation des décennies à venir.

Bonne lecture.

Cordialement

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

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Les critiques :

Les analyses proposées par Arnaud de La Grange et Jean-Marc Balencie sont intéressantes à plus d'un titre. Non pas que cet essai prétende révolutionner la stratégie contemporaine _ il s'agit au contraire de synthèses et de vulgarisation d'essais écrits par des spécialistes (essentiellement anglo-saxons) ces 10 dernières années, et qui sont analysés à la lumière des événements guerriers les plus récents (le fiasco américain en Irak, le "succès" du Hezbollah au Liban en 2006, le piétinement occidental en Afghanistan etc). Une sorte de "La stratégie pour les Nuls" donc, très claire, très pédagogique, et en même temps très précise (les conflits, évoqués même brièvement, sont toujours chiffrés et contextualisés). Les auteurs adoptent une perspective ambitieuse et stimulante _ rendre compte de la structure de tous les conflits actuels dans lesquels l'Occident est engagé et anticiper sur les décennies à venir. Mais ils savent rester prudents (la conclusion présente des pistes très ouvertes) et nuancés (par exemple dans l'analyse de l'historique et des tendances contradictoires au sein des "néoconservateurs", dont on a généralement une idée simple, pour ne pas dire simpliste). le constat n'en est que plus accablant pour l'administration Bush, même si les auteurs cherchent à élargir la réflexion: enfermés dans de vieux schémas qui ont fait leur preuve mais désormais dépassés, les stratèges occidentaux ont "raté" les grandes mutations militaires dans le monde (guerre de "4° génération", insurgé "innovant", adaptation du Faible pour user le Fort, conflit médiatique et psychologique etc.) qui les ont conduit à "une posture presque pire que la défaite, la non-victoire".

Lire la suite : http://www.babelio.com/livres/La-Grange-Les-guerres-batardes--Comment-lOccident-perd-les/64929

Guerres bâtardes ? L’Occident perd les guerres du 21ème siècle ?

Ce sont là les titre et sous titre de cet ouvrage. En fait, il s’agit des guerres contre-insurrectionnelles ou dites asymétriques et pour ce qui est du 21ème siècle, il ne fait que commencer…

Bref, vous l’avez compris. Cet ouvrage m’a un peu chauffé.

En fait, cet ouvrage comporte de bonnes sources et l’analyse n’est pas aussi fausse que ça. Alors pourquoi est il dérangeant ou abscons ?

Tout d’abord par une volonté d’utiliser un langage qui ridiculise l’Occident et valorise l’ennemi: guerre de quatrième génération, l’insurgé innovant et j’en passe… Le Taleb ou l’insurgé irakien se transforment en êtres ubiquitaires doués en nouvelles technologies capables avec quelques dollars de faire dépenser des fortunes aux armées occidentales. Il faut savoir raison garder. Guerre de quatrième génération ? C’est depuis l’Antiquité qu’on connaît la guérilla et la contre guérilla… Evitons l’effet oratoire qui nous aurait fait découvrir une nouvelle forme de guerre… Abscons, je vous dis…

De facto, les armées occidentales sont confrontées à des difficultés et à une forme de guerre bien connue à laquelle il faut de nouveau s’adapter… N’oublions pas que le corps de bataille de nos armées a été avant tout formaté pour combattre les forces du Pacte de Varsovie et qu’il en est encore fortement marqué… N’oublions pas que, pendant la guerre d’Algérie, il y avait DEUX armées françaises: l’une en Centre Europe, mécanisée, pour le choc. L’autre pour la contre-insurrection en Algérie composées d’unités de secteurs avec leurs commandos de chasse et d’unités d’intervention.

Certes, les pays occidentaux supportent mal les guerres longues avec des pertes humaines… Mais si ces guerres ne sont pas gagnées, sont elles perdues pour autant ? Les guérilleros intégristes se concentrent en Afghanistan et en Irak pour casser de l’Occidental. Mais qui casse qui ? Depuis 2003, l’armée américaine a perdu 4000 hommes et a connu plus de 20.000 blessés. L’équivalent d’une grosse brigade pour les pertes. On est bien loin de la 2ème guerre mondiale et du Vietnam… Et comme on ne communique pas sur les pertes ennemies…

L’ouvrage fait l’impasse sur ces éléments. Plutôt qu’une critique trop systématique d’un mode de guerre jugé dépassé, il eut été souhaitable d’insister nettement plus sur le travail réalisé par Petraeus en Irak et sur la prise en compte certes tardive mais croissante de la guerre contre-insurrectionnelle et de son association avec le civil et le politique. Ces points sont évoqués mais trop succinctement.

En fait, je fatigue un peu de ces ouvrages trop souvent critiques (parfois à juste titre) mais n’apportant pas de réflexion de fond sur les conditions de succès des guerres contre-insurrectionnelles (on peut y perdre ses valeurs) et sur les solutions pour vaincre.

Je n’oublie jamais la réflexion de Mao, maître reconnu de la doctrine de guérilla: « entre le pot de fer et le pot de fer, c’est toujours le pot de fer qui gagne… » Question de motivation, de moyens adaptés et de temps…

Source : http://www.bir-hacheim.com/les-guerres-batardes-comment-loccident-perd-les-batailles-du-xxie-siecle/

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

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Si l’on sera surpris d’apprendre, par le quatrième de couverture de l’ouvrage, qu’il « dresse pour la première fois le constat d’un tournant stratégique majeur et terriblement inquiétant » – tant les contributions sur le sujet sont maintenant nombreuses – il s’avère néanmoins intéressant à plusieurs égards. Premièrement, parce qu’il présente un tableau clair de la situation actuelle, mettant aussi bien en évidence l’évolution des formes d’insurrection que l’inadaptation des forces occidentales – et principalement ici, américaines. Deuxièmement, parce qu’il montre en quoi les opérations contemporaines sont, le plus souvent, des « guerres bâtardes », non pas tant parce qu’elles hybrident technologies et insurrections (soit le principe des techno-guérillas) mais bien parce qu’elles sont fondées sur des « demi-mandats » ne permettant pas de se donner les moyens de les gagner. En effet, la compréhension des situations locales reste déficitaire et la doctrine inadaptée – on regrettera, de ce point de vue, que ne soient abordés dans l’ouvrage ni le nouveau FM 3-0, ni le FM 3-24. S’ajoute à ces problèmes une incapacité à appréhender la nécessité d’engagements qui ne soient pas des « demi-mesures ». Aussi, si l’on ne sera pas tout à fait d’accord pour dire avec les auteurs que les nouveaux mécanismes de la puissance se construisent sur les différents fronts de la « longue guerre » contre le terrorisme – ils se dessinent également ailleurs, tant la stratégie contemporaine est devenue complexe – l’ouvrage représente un apport utile et, en vertu d’un style léger, agréable à la lecture. P.L.

La suite sur le lien : http://www.dsi-presse.com/?p=1135

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

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"Les guerres bâtardes, comment l’Occident perd les batailles du XXIe siècle" est un livre coécrit par Arnaud de La Grange et Jean Marc Balencie. Arnaud de La Grange est grand reporter au Figaro. Un temps spécialiste des questions de défense il a couvert les conflits d’Irak et d’Afghanistan. Il est désormais correspondant du journal à Pékin. Jean Marc Balencie a travaillé pendant dix ans au Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) avant de rejoindre un grand cabinet international.

Ce livre sans être pour autant une bible de stratégie militaire a le mérite à travers trois exemples récents que constituent l’Irak, le conflit engagé par Tsahal au Sud Liban en juillet 2006 et la guerre en Afghanistan qui présente la particularité d’être appuyée par l’OTAN et sa Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) et d’avoir reçu l’aval du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de dessiner le visage de ces conflits modernes.

Un visage complexe qui amène à redéfinir de multiples notions comme celles de "fort" et de "faible" que beaucoup d’observateurs pensaient pourtant gravées dans le marbre depuis la fin de la guerre froide et la chute du Mur de Berlin.

Lire la suite sur le lien : http://www.oboulo.com/politique-et-international/relations-internationales/fiche-de-lecture/guerres-batardes-occident-perd-batailles-xxie-siecle-arnaud-grange-jean-109475.html

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

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