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Des militaires français soupçonnés de viols sur des enfants en Centrafrique


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Centrafrique : un soldat français accusé d’avoir abusé une adolescente

Cette fois, les faits reprochés à un soldat français non encore identifié et engagé dans l’opération Sangaris, en Centrafrique, semblent plus solides que ceux qui furent avancés en avril dernier pour accuser 14 autres militaires d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs à Bangui.

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La victime présumée prétend que les faits ont eu lieu il y a « un peu plus d’un an ». Elle a d’ailleurs donné naissance à un enfant en avril. Il sera donc possible de faire des recoupements et de vérifier une partie de ses allégations en pratiquant des tests ADN. En revanche, en cas de résultat positif, il sera plus compliqué d’établir s’il y a eu viol ou non en raison du temps qui s’est écoulé depuis. D’ailleurs, la jeune femme a déposé une plainte pour reconnaissance de paternité auprès des autorités de son pays.

Du côté du ministre français de la Défense, une enquête de commandement a été immédiatement été ordonnée par Jean-Yves Le Drian, lequel saisira le parquet dès que d’autres éléments auront été transmis.

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Les allégations de viols portées contre les soldats étrangers déployés en Centrafrique sont effectivement devenues récurrentes (57 au total, dont 11 impliquant potentiellement des enfants) au point que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a limogé le général Babacar Gaye, qui était alors le chef de la MINUSCA.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/09/29/rca-un-soldat-francais-legerement-blesse-par-balle-dimanche-14770.html

RCA: un soldat français légèrement blessé par balle dimanche

Une info confirmé ce matin par Sangaris.

Un soldat français a été blessé lors des opérations, dimanche dans la capitale centrafricaine.

Ce militaire dont ni le grade ni l'unité d'appartenance n'ont été communiqués (may be 2e Etranger ?), a été blessé par balle. Il a été évacué à Paris. Selon Sangaris, ses jours ne sont pas en danger.

Le militaire français aurait été touché lors de tirs de harcèlement.

PS. Pour info, la force Sangaris compte actuellement 900 militaires français, dont la mission principale est d’arme une Quick Reaction Force (QRF) au profit de la MINUSCA.

Parvenu au terme de son mandat, le 2e Etranger a été relevé par le 92e RI.

BTX

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

© REUTERS/Siegfried Modola La "lanceuse d'alerte" brise le silence

L’auteure du rapport qui a permis la révélation de viols d’enfants par des soldats français en Centrafrique sort de l’ombre. Six mois après que l’affaire a éclaté, Gallianne Palayret, officier des droits de l'homme pour l'ONU et correspondante de France Info, pointe du doigt les mensonges de l’armée, et exprime son étonnement, du fait qu’elle n’ait pas encore été entendue dans l’enquête, alors qu’elle est la première à avoir recueilli les témoignages des victimes. En effet, Gallianne Palayret est arrivée en mars 2014 à Bangui. Très vite, elle a été alertée par une ONG qui travaille sur le camp de déplacés de M'Poko, des soupçons d’atrocités commise. Bangui était alors en plein cœur d’une guerre civile opposant les milices chrétiennes anti-Balaka et les musulmans de la Séléka. Les civils avaient fui la ville par milliers pour se réfugier à l’aéroport de M’Poko. C'est là que des enfants auraient été abusés par des militaires de l’opération de maintien de la paix Sangaris, en échange de rations de nourriture.

Accompagnée de personnel de l'Unicef, elle rencontre au total six garçons, âgés de 9 à 13 ans. Ils leur racontent avoir été violés principalement à des check-points, derrière des «sacs de sable plus hauts» qu’eux… «Un petit garçon m'a expliqué avec ses mots qu'un militaire lui avait demandé de le masturber», relate-t-elle. Immédiatement, la fonctionnaire de l’ONU décide d’agir. Elle veut «prévenir tout abus futur». En mai, elle prend donc contact avec l’état-major de la force Sangaris, à Bangui. «Je leur ai demandé de mettre plus de contrôles à ces endroits et en général d’être attentifs à ce qui se passait dans le camp et autour du camp». L’humanitaire a l’impression d’être «prise très au sérieux». «Ils m’ont tout de suite dit qu’ils allaient informer Paris, mettre plus de patrouilles, et que si cela était avéré des sanctions seraient prises. Ils ont été très surpris, mais aussi très professionnels dans la réponse», assure-t-elle. Aujourd’hui, Galliane Paleyret ne sait pas si ces contrôles ont bien été mis en place. Pis, l’armée refuse de confirmer qu’elle était au courant depuis mai 2014, et non juillet comme elle l’avait indiqué.

L'armée ne confirme pas

Rappelons que ce rapport, intitulé «Abus sexuels sur des enfants par les forces armées internationales» a été transmis à l’ONU dans la foulée et est resté top secret avant de «fuiter» le 29 avril dernier dans le quotidien britannique «The Guardian». Contrarié par le manque de réactivité de Genève, Anders Kompass, directeur des opérations du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, avait pris l’initiative d’envoyer une copie aux autorités françaises. C’est ainsi que le ministère de la Justice se serait saisi du dossier dès juillet 2014. L’ONU et le ministère de la Défense affirment avoir pris l’affaire au sérieux dès le début. «Si les faits sont avérés, je ne mesurerai pas ma colère, parce lorsque le soldat français est en mission, il est la France. Si, d'aventure, un seul d'entre eux a commis de tels actes, qu'il se dénonce immédiatement», avait tonné Jean-Yves Le Drian. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a toutefois lancé une enquête externe indépendante sur la façon dont l'organisation internationale a géré cette affaire.

De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. Quatorze soldats ont été mis en cause, dont trois ont été identifiés par l'enquête. Mais il a fallu attendre juillet 2015, pour que la gendarmerie prévôtale, chargée des investigations concernant les forces militaires françaises engagées à l’étranger, se déplace à Bangui. Galliane Palayret, elle, n'a toujours pas été sollicitée. «Une demande a été faite à l’ONU afin de m’entendre, rapporte-t-elle. L’ONU, dans une lettre du 13 juillet, a autorisé la levée de mon immunité diplomatique, pour que je puisse être entendue par les autorités françaises, mais à ce jour (1er octobre 2015, ndlr) je n’ai encore reçu aucune convocation formelle», s’étonne-t-elle. Si Gallianne Palayret témoigne aujourd'hui, c'est parce qu'elle a obtenu des Nations unies le statut de «lanceur d'alerte» qui la protège et la rend libre de parler.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CB4QqQIwAGoVChMIp4mbkOvSyAIVhT8aCh1bLA9L&url=http%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Finternational%2Fcentrafrique-3-soldats-francais-formellement-identfies-dans-l-enquete-sur-les-viols-d-enfants-923888.html&usg=AFQjCNEyaf3nt8TtDhLONTID-qGVdN7U7Q

Centrafrique: 3 soldats français formellement identifiés dans l'enquête sur les viols d'enfants

Avril 2015, un rapport de l'ONU décrit des viols d'enfants en Centrafrique par des soldats français, en échange de nourriture et d'argent. Quelques mois plus tard, 13 militaires sont mis en cause alors que trois d'entre eux ont été formellement identifiés, rapporte RTL mercredi.

Les enfants interrogés dans le cadre de l'enquête citent les alias des autres militaires suspectés mais un nom n'a pu pour l'heure y être accolé. De plus, l'enquête apparaît très difficile "en raison d'accusations fragiles et de témoignages parfois contradictoires", écrit la radio puisque certains enfants ont reconnu avoir imaginé les viols.

La France a envoyé une équipe à Bangui pour enquêter, en coopération avec l'ONU. Une enquête préliminaire a été ouverte en juillet par le parquet de Paris pour abus sexuels sur mineurs, selon le ministère de la Justice.

Le 5 décembre 2013, la France a lancé l'opération Sangaris pour aider la Centrafrique à maintenir la paix dans le pays, en proie à une violente guerre civile. L'armée française avait envoyé 2.000 hommes sur place.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 5 mois plus tard...

Bangui : l’introuvable vérité sur les viols d’enfants

Témoins qui se dédisent, contradictions… un an après les accusations visant des soldats français, la justice hexagonale tourne en rond.

Les faits dénoncés sont terrifiants et l’enquête particulièrement complexe, mêlant témoignages d’enfants déplacés, la Grande Muette, et l’opacité des Nations unies, dans un pays déchiré par une guerre civile. Des accusations de violences sexuelles à l’encontre de militaires français déployés en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris ont à nouveau été révélées la semaine dernière. Le 30 mars, l’ONG internationale Aids-Free World a annoncé que l’Unicef avait recueilli les témoignages de 98 jeunes filles affirmant avoir été violées par des soldats de forces internationales en Centrafrique entre 2013 et 2015. Horreur dans l’horreur, trois filles - dont l’âge n’est pas précisé - ont aussi raconté avoir été «ligotées et déshabillées à l’intérieur d’une base militaire puis forcées à avoir des relations sexuelles avec un chien». Leur bourreau serait un officier de Sangaris, ont-elles témoigné. Donc un soldat français.

L’information a très vite été commentée au plus haut niveau de l’Etat : «On ne peut pas et je ne peux pas accepter qu’il y ait la moindre tache sur la réputation de nos armées, c’est-à-dire de la France», a lancé François Hollande le 1er avril depuis Washington. Le même jour, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour agressions sexuelles sur la base d’autres informations transmises le 29 mars par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Cette procédure s’ajoute à une autre, déjà en cours, pour des faits similaires : des viols sur mineurs qu’auraient commis des militaires français en Centrafrique en échange de rations de nourriture.

Dysfonctionnements

Trois juges d’instruction du tribunal de grande instance de Paris essaient depuis presque un an de vérifier les affirmations des témoins. Jusqu’ici sans succès, selon les éléments du dossier dont Libération a eu connaissance. En préambule d’une synthèse réalisée le 3 janvier, l’adjudant de la brigade de recherches prévôtale (enquêteurs de la gendarmerie) écrit : «Nos investigations mettent en lumière des dysfonctionnements ou des particularités permettant de douter de la parfaite fiabilité du rapport transmis par les services onusiens aux autorités françaises.» C’est sur la base de ce rapport que tout a péniblement débuté.

Au printemps 2015, le quotidien britannique The Guardian révèle qu’un haut fonctionnaire des Nations unies, le Suédois Anders Kompass, a été suspendu pour avoir alerté les autorités françaises sur des accusations de violences sexuelles par des troupes de Sangaris. Neuf mois plus tôt, Kompass avait adressé au ministère français de la Défense et au chef d’état-major des armées une note confidentielle de six pages. Sans l’avoir expurgée des noms y figurant, ce que l’organisation internationale lui fera cher payer. La note comprend les témoignages de six enfants, âgés de 9 à 13 ans, quatre victimes et deux témoins. Gallianne Palayret, une Française de 34 ans en poste aux Nations unies à Bangui, les a recueillis après avoir été prévenue par le membre d’une ONG locale (lire notre article). Les faits dénoncés se seraient déroulés entre décembre 2013 et avril 2014 dans le camp de déplacés de M’Poko, contigu à l’aéroport de Bangui.

Depuis que l’ONU lui a accordé le statut de lanceur d’alerte, Gallianne Palayret peut s’exprimer dans les médias. Elle a ainsi raconté comment l’un des enfants décrivait le viol qu’il avait subi : «Un petit garçon m’a expliqué qu’un militaire lui avait demandé de le masturber puis lui avait fait "pipi dans la bouche".» Les mots choisis lui font penser qu’un tel récit ne peut avoir été inventé. D’autant que les descriptions des enfants fournissent de nombreux détails sur les militaires qu’ils accusent : un tatouage, une cicatrice, un nom… Ces précisions seront précieuses pour l’enquête française. Cinq militaires d’un régiment de l’est de la France, déployé en Centrafrique, ont ainsi été identifiés et entendus par la justice en décembre. Tous ont fait l’objet de perquisitions et de placements sur écoutes après les auditions, libres pour quatre d’entre eux et sous le régime de garde à vue pour le dernier. Celui-ci correspondrait à «Batman», un surnom cité par des enfants dans le rapport onusien. Interrogés par les enquêteurs français, plusieurs victimes «sont revenues sur les déclarations initiales» incriminant Batman, note la brigade de recherche dans sa synthèse, mais un autre enfant a reconnu sur une photo le soldat qui l’aurait abusé.

 
 
 

Tatouage

Dans le matériel informatique du militaire, les enquêteurs indiquent avoir trouvé 8 vidéos sur 857 pouvant «être interprétées comme de la "matière" pédophile», tout en précisant que «le faible volume […] ne peut pas caractériser en l’état l’expression d’une déviance de type pédophile». Lors de sa garde à vue, l’homme du rang a nié les faits et assuré qu’«il aurait eu une réaction violente [s’il avait] assisté à des relations sexuelles entre un militaire et un enfant». Un autre dira la même chose lors de son interrogatoire. «Il est inconcevable qu’il puisse y avoir eu des relations sexuelles avec un mineur», affirme-t-il lors de son audition. S’il a bien un tatouage et porte un prénom mis en cause dans le rapport de l’ONU, l’endroit du tatouage ne correspond pas et la victime est revenue, devant les gendarmes français, sur ses accusations.

«Les investigations réalisées jusqu’à ce jour permettent surtout de déceler du côté de l’accusation un certain nombre d’invraisemblances, de contradictions et de distorsions, sans pour autant permettre de rassembler la moindre preuve à charge à l’encontre des militaires français», conclut la note de synthèse, en s’interrogeant sur une éventuelle machination montée contre les soldats français.

Le contexte de l’époque pourrait lui aussi expliquer la volatilité de ces témoignages d’enfants. Au moment des faits, une centaine de milliers de Banguissois avaient fui les violences en se réfugiant à côté de l’aéroport, réputé plus sûr. Ils vivent dans une «extrême précarité» selon un humanitaire français alors présent sur place. Des Casques bleus d’autres contingents (Maroc, Géorgie, Egypte, Gabon) ont eux aussi été accusés de violences sexuelles en Centrafrique, comme d’autres forces de maintien de la paix ailleurs, avant eux. Un «cancer dans notre système», pour le secrétaire général de l’ONU.

Pierre Alonso

http://www.liberation.fr/planete/2016/04/06/bangui-l-introuvable-verite-sur-les-viols-d-enfants_1444457?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

Suspectés de violences physiques à Bangui en 2014, cinq marsouins suspendus

"Aucune connotation sexuelle dans cette pitoyable affaire", assure l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Mais le ministère fera preuve de la même intransigeance et de la même rigueur qu’en 2015 pour punir les militaires si la justice décide de poursuivre les cinq soldats du 2e RIMa suspectés de violences". En 2015, le ministre avait, à deux reprises, saisi le Parquet, en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale après des allégations d’agressions sexuelles commises par des soldats de la force Sangaris déployée depuis février 2013 en Centrafrique.

Cet article précise que "toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République."

Dans cette nouvelle affaire, c’est l’actuel chef de corps du régiment manceau (il ne commandait pas l’unité lors des faits) qui a alerté, le 28 avril dernier, le chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), le général Bosser. Il suspectait plusieurs de ses subordonnés d’avoir commis des sévices physiques graves, à Bangui, dans un poste au PK 12 (point kilométrique), dans les premiers mois de 2014.

Le ministre de la Défense a aussitôt été alerté. Dès le 29, le chef de corps du 2e RIMa a déposé un signalement, en vertu de l’article 40. La section militaire du Parquet de Paris a été saisie.

Parallèlement, une enquête de commandement a été lancée. Remise au CEMAT, "elle a validé les accusations", explique-t-on au cabinet de Jean-Yves Le Drian. "Ce rapport sera remis au juge dès qu’il en fera la demande".

Une procédure disciplinaire a été lancée contre les cinq militaires impliqués, dont l’un est un officier. "Actuellement, ils font l’objet d’une mesure de suspension", précise-t-on à l’hôtel de Brienne.

L’instruction devra déterminer les responsabilités des soldats et des cadres dans cette affaire de violences physiques, "voire de tentatives d’homicides", estime une autre source française.

http://www.opex360.com/2016/06/04/cinq-militaires-francais-sanctionnes-pour-des-sevices-physiques-commis-en-centrafrique/

 

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 mois plus tard...

http://www.soldat-metier.com/armee-terre/521-soldats-francais-renfort-centrafrique.html

400 soldats français de plus en Centrafrique !

francais-centrafrique

La France va déployer 400 militaires supplémentaires en Centrafrique, au paroxysme de la violence qui dresse les communautés les unes contre les autres, et avec un renfort probable des autres pays européens.

Avec 4.500 hommes du contingent de la paix africain, un petit millier des autres pays de l’Union européenne, les 2.000 soldats français qui agissent en Centrafrique pour maintenir l’ordre devraient rapidement recevoir 400 hommes de plus en renfort. La situation l’exige, car le pays est au bord du gouffre. Un million de personnes déplacées sur une population globale de 4 millions d’âmes, des troubles qui se multiplient et un esprit de revanche des communautés chrétiennes et animistes sur leurs compatriotes suspects d’être musulmans qui s’explique probablement en par le renversement du rapport de forces… L’ensemble de ces éléments ne concourt pas à un prompt rétablissement des bonnes relations entre les différentes communautés en Centrafrique !

Les 400 soldats français sont dépêchés en renfort à la demande de Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU. La présidente centrafricaine, d’autre part, exprime le souhait de voir l’intervention militaire française perdurer jusqu’en 2015, soit à la date des prochaines élections, afin d’assurer ainsi la stabilité dans ce pays africain plongé dans une guerre civile qui, à deux décennies d’intervalle, ressemble à celle du Rwanda. Les soldats français, en plus de maintenir l’ordre, sont également employé au soutien de l’aide humanitaire, et lorsque le calme sera revenu, il faudra reconstruire le pays ravagé par les troubles. Sur cette vidéo, on aperçoit 2 véhicules blindés de commandement dans les rues de Bangui, et des soldats de différentes nations engagés dans des opérations de maintien de l’ordre.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2016/10/13/rapport-de-lonu-doute-de-la-plupart-des-accusations-dabus-lancees-les-casques-bleus/

Un rapport de l'ONU doute de la plupart des accusations d'abus lancées contre les Casques Bleus.

image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/sangaris-20151006.jpg

sangaris-20151006

 

Depuis le lancement de l’opération Sangaris, plusieurs militaires français ont été accusés d’avoir commis des abus sexuels en Centrafrique. Et, systématiquement, dans ce genre d’affaire, le ministère de la Défense ouvre une enquête et transmet le dossier à la justice.

Par ailleurs, plusieurs cas de même nature impliquant des soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA), ont aussi été rapportés, ce qui a motivé plusieurs mesures pour mettre un terme à ce phénomène.

« Une police militaire sera déployée pour contrôler le comportement des troupes et la collaboration sera renforcée avec les pays d’origine des soldats incriminés afin qu’ils paient de leurs crimes devant leurs juridictions nationales », avait ainsi annoncé, en février, Parfait Onanga-Anyanga, le chef de la MINUSCA.

Cela étant, les accusations – nombreuses – d’abus sexuels portés contre les soldats de la MINUSCA et ceux de Sangaris, ne seraient pas toutes fondées. C’est, du moins, ce qu’affirme un rapport d’étape de Mercedes Gervilla, qui dirige le groupe de la déontologie et de la discipline de l’ONU.

Ce rapport, remis à Atul Khare, le secrétaire général adjoint de l’Onu en charge de l’appui aux missions, s’est intéressé à plus de 150 accusations lancées contre des soldats burundais et gabonais de la MINUSCA et portant sur des faits commis entre 2013 et 2016. Ainsi, selon l’agence Reuters, qui a pu le consulter, « 50% » des accusations « ne sont pas étayées par des preuves et seules 20% présentent des preuves incontestables ». Quant au 30% de cas restants, ils « présentent des éléments de preuve ne pouvant être corroborés ».

Toujours d’après la même source, les preuves « incontestables » concernent seulement des cas d’exploitation sexuelle, les cas d’abus n’ayant pas pu être étayés.

Toutefois, que les choses soient claires : cela ne veut pas dire qu’il n’y ait eu aucun abus de commis… Cependant, et c’est ce qui expliquerait l’ampleur du phénomène en Centrafrique, les enquêteurs ont constaté que de nombreux témoignages étaient « quasiment identiques », ce qui suggère que les victimes présumés semblaient avoir « mémorisé un script ».

Mais ce n’est pas tout : le rapport accuse une ONG locale travaillant pour l’UNICEF d’avoir mis en place une « incitation financière à des individus pour que ces derniers se présentent comme des victimes » ainsi qu’un humanitaire qui aurait incité des plaignants à déposer de fausses plaintes pour ensuite extorquer de l’argent aux « victimes. »

Une porte-parole de l’UNICEF, Marixie Mercado, sollicitée par Reuters, a expliqué que le versement d’argent aux victimes présumées d’abus sexuels est un « mécanisme de routine » étant donné que les personnes concernées sont souvent « vulnérables ».

Quant au manque de détails dans les témoignages, Mme Mercado a fait valoir que l’UNICEF « n’a pas pour rôle de déterminer si une personne qui se présente comme une victime a en effet été maltraitée ou exploitée sexuellement ». Et d’ajouter : « Notre rôle est de soutenir les enfants et de s’assurer qu’ils soient interrogés d’une manière qui les protège » avant de transmettre les informations à des enquêteurs de l’ONU. » C’est à ces derniers, a-t-elle continué, que revient la décision d’approfondir les investigations.

S’agissant plus particulièrement des accusations d’abus portées contres des militaires de Sangaris, trois enquêtes judiciaires sont actuellement en cours. Et, pour le moment, aucun soldat n’a été mis en examen.

En avril, des militaires français avaient été mis en cause par trois jeunes filles, qui affirmèrent avoir eu, sous la contrainte, une relation filmée avec un chien.

Or, à l’époque, un membre de l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait expliqué que, dans le cadre de l’enquête menée au sujet de cette affaire, il avait été découvert que la vidéo en question « se transmettait de portable à portable », qu’aucun militaire français n’y apparaissait et qu’elle n’avait même pas été tournée en Centrafrique.

Quoi qu’il en soit, si les conclusions du rapport d’étape du bureau des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS) sont « avérées », alors « c’est extrêmement grave, ça confirme la nécessité d’une communication extrêmement prudente et soucieuse de la présomption d’innocence », juge-t-on au ministère de la Défense. Et d’ajouter : « Si des accusations calomnieuses ou des manipulations sont avérées, la question de poursuites pénales se posera. »

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2016/10/31/centrafrique-malgre-de-nouvelles-violences-loperation-sangaris-officiellement-terminee/

Centrafrique : malgré de nouvelles violences, l’opération Sangaris est officiellement terminée

 

Près de trois après son lancement en Centrafrique, l’opération française Sangaris, prévue pour ne durer que quelques semaines, doit officiellement prendre fin ce 31 octobre, à l’occasion de la venue, à Bangui, de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

 

Pour rappel, après avoir pris le pouvoir à Bangui quelques mois plus tôt, l’ex-coalition rebelle Séléka, à dominante musulman, avait multiplié les exactions contre la population, en particulier chrétienne. En réaction, des milices anti-balaka se formèrent qui, à leur tour, ciblèrent les civils musulmans. En outre, des groupes en lien avec l’ancien président François Bozizé rajoutèrent de l’huile sur le feu. Ce qui laissait craindre un possible génocide dans le pays. Ce que l’opération Sangaris permit d’éviter, comme l’a rappelé M. Le Drian lors d’un débat au Parlement, le 19 octobre.

 

…………/………….

Cependant, la situation sécuritaire en Centrafrique demeure « précaire », comme l’a souligné un rapport remis le 29 septembre par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au Conseil de sécurité. Et cela, y est-il ajouté, dans un « contexte de montée des tensions intercommunautaires et d’affrontements sporadiques entre les multiples groupes armés. »

 

« La violence entre les factions de l’ex-Séléka et entre les anti-balaka et l’ex-Séléka tient essentiellement à des luttes de pouvoir internes, à la concurrence pour les ressources naturelles, aux tentatives des uns et des autres pour étendre leurs zones d’influence, à la migration saisonnière des éleveurs et aux tensions intercommunautaires. Dans tout le pays, la criminalité, le banditisme et les graves violations des droits de l’homme par des groupes armés ont continué de représenter une menace pour les civils », peut-on encore lire dans le document.

 

Coïncidence ou pas, Bangui a connu de nouvelles violences quelques heures avant la fin officielle de l’opération Sangaris. En particulier dans les environs du quartier musulman PK5. Là, des règlements de compte entre des « groupes d’auto-défense » auraient fait au moins une quinzaine de tués, selon un bilan non encore confirmé.

 

……………../……………

Quoi qu’il en soit, Paris maintiendra une présence militaire en Centrafrique. Il est ainsi prévu le déploiement de drones tactiques Sperwer du 61e Régiment d’Artillerie en soutien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA), qui reste désormais en première ligne. Et la France est aussi la nation-cadre de la mission européenne de formation des forces armées centrafricaines (EUTM RCA). En tout, 350 militaires français resteront à Bangui.

Ya Rab Yeshua.

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C'est marrant quand même comme les "journaleux" (TV, net, papier) se jettent sur les infos pour les balancer a toutes les sauces quand il s'agit de pourrir l'image des soldats français... Mais quand il s'agit de dénoncer les fausses accusations de viol, où sont-ils?? Je n'ai pas vu ces infos tourner en boucle sur les chaines tv, ou les différents sites d'infos et réseaux sociaux... 

Si c'est avéré ils méritent d'être condamné pour leurs fautes, autrement, il serait bon de le mentionner s'ils sont blanchis!

Modifié par Geornot

Un rêve, un futur? On se bouge et on fait tout pour y arriver!  :m

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  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2017/01/04/pas-de-soldat-francais-poursuivi-apres-enquete-sur-des-accusations-de-viols-en-centrafrique/

Pas de soldat français poursuivi après une enquête sur des accusations de viols en Centrafrique
 
En avril 2015, le quotidien britannique The Guardian révélait l’existence d’une note confidentielle des Nations unies dans laquelle il était fait état d’accusations d’abus sexuels contre 14 soldats français envoyés en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris.

Le ministère français de la Défense, informé de cette affaire après avoir reçu un rapport Bureau Intégré de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), en juillet 2014, avait saisi le parquet de Paris au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale et confié une enquête à la gendarmerie prévôtale dès le 1er août suivant.

Puis, en mai 2015, trois juges d’instruction furent saisis de cette affaire afin de mener une enquête « pour viols sur mineurs de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et complicité de ces viols. »

Après avoir interrogé 6 militaires ayant été affectés en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014 et s’être rendus à Bangui en juillet 2015 et à l’été 2016 afin d’y recueillir les témoignages d’enfants se disant victimes, les juges n’ont pas pu confirmer ces allégations d’abus sexuels.

Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP, les témoignages recueillis sur place ont changé et certains qui se disaient alors témoins des faits se déclarèrent ensuite comme victimes.

Du coup, la fin de cette enquête a été notifiée le 20 décembre 2016 et aucun soldat n’a été mis en examen. Et cette affaire s’achemine donc vers un non-lieu. À moins que de nouveaux actes d’enquête soient demandés dans un délai de 3 mois. Ce que n’exclut pas l’association ECPAT (End child prostitution, pornography and trafficking), selon son avocat, Me Emmanuel Daoud.

Il s’agit de la seconde enquête portant sur des abus sexuels prétendument commis par des soldats français qui se termine sans mise en examen. Le 20 novembre, une autre affaire, concernant cette fois le cas d’une jeune fille qui affirmait avoir été violée par un militaire de Sangaris a été classée sans suite.

Une troisième enquête, toujours menée par le parquet de Paris et concernant encore des soldats français, est encore en cours. Elle porte sur des soupçons d’abus sexuels particulièrement sordides commis sur trois mineures à Dékoa. Il y est en effet question d’une vidéo et de relations sexuelles forcées avec un chien.

« Nous avons mené une enquête interne fin 2014-début 2015 sur cette affaire du chien et l’on a découvert qu’il s’agissait d’une vidéo zoophile qui se transmettait de portable à portable, dans laquelle il n’y a aucun militaire français et qui n’a pas été tournée en Centrafrique », avait expliqué, au moment de la révélation de cette nouvelle affaire, un membre de l’entourage de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

Un rapport des Nations unies, diffusé à l’automne 2016, avait nuancé les accusations d’abus sexuels portées contre les forces internationales déployées en Centrafrique. Selon le document, « 50 % des cas ne sont pas étayés par des preuves et seuls 20 % présentent des preuves incontestables ». Et « les 30 % restant présentent des éléments de preuve ne pouvant être corroborés. »

En outre, les enquêteurs constatèrent que de nombreux témoignages étaient « quasiment identiques », suggérant ainsi que les victimes présumés avaient « mémorisé un script. » Qui plus est, le rapport évoquait aussi les activités d’une ONG locale qui, travaillant pour l’UNICEF, avait mis en place une « incitation financière à des individus pour que ces derniers se présentent comme des victimes ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 10 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2017/11/08/la-force-barkhane-soupconnee-davoir-commis-une-bavure-letat-major-des-armees-fait-une-mise-au-point/

La force Barkhane soupçonnée d’avoir commis une bavure, l’État-major des armées fait une mise au point

Le 26 octobre, le porte-parole de l’État-major des armées, le colonel Patrick Steiger, donna le bilan d’une opération « d’opportunité » conduite quelques jours plus tôt par la force Barkhane contre un camp jihadiste situé dans la région d’Abeïbera, au Mali, près de la frontière algérienne.

« La découverte d’une katiba terroriste dans la région d’Abeïbara a entraîné le déclenchement d’une action combinée entre les forces spéciales françaises et des soldats de l’opération Barkhane », expliqua l’officier. L’intervention au sol avait été précédée par une frappe aérienne effectuée par une patrouille de Mirage 2000. Au total, 15 jihadistes furent mis « hors de combat » (c’est à dire tués, blessés ou capturés).

Plus tard, le « Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin » (ou Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans, GSIM), l’organisation dirigée par Iyad Ag Ghali et visée par ce raid, contre-attaqua sur le terrain médiatique en publiant un communiqué et des photographies présentées comme étant celles de 11 militaires maliens qu’elle détenait.

« L’armée française croisée injuste a procédé à 03H00 du matin (dans la nuit du 23 au 24 octobre) avec un avion de type « Mirage » à un raid aérien entrainant la mort des onze prisonniers de l’armée malienne qui se trouvaient sur place sous la surveillance d’un groupe de moujahidine », affirma le GSIM.

En réponse, l’État-major des armées (EMA) se borna à affirmé qu’il ne commentait pas la propagande jihadiste. Seulement, l’affaire prit de l’ampleur quand les autorités maliennes, du moins ce qu’en rapporta l’AFP, donna du crédit aux affirmations du GSIM en évoquant une opération française « au cours de laquelle des militaires maliens, détenus par des terroristes, trouvèrent la mort. »

Et, toujours selon l’AFP, des sources militaires maliennes indiquèrent avoir identifié, parmi les tués, les 11 soldats portés disparus à la suite de plusieurs attaques jihadistes commises entre juillet 2016 et mars 2017.

De son côté, le GSIM affirma qu’il était « prêt à fournir les corps afin de prouver leur identité » et de les autopsier par une « instance neutre. » Cela étant, une photographie ne dit rien des circonstances dans laquelle elle a été prise. En clair, elle ne prouve pas grand chose…

Comment ce groupe terroriste pourrait-il détenir les corps de ces soldats maliens si, effectivement, ces derniers ont été tués lors de l’opération menée par la force Barkhane? Leurs dépouilles ont-elles été laissées sur place? Et l’on peut supposer que des photographies des jihadistes tués à Abeïbera ont aussi été prises par les militaires français afin de les identifier.

C’est ainsi que, dans une mise au point publiée le 7 novembre au soir que l’EMA a indiqué qu’un « lieutenant d’Iyad Ag Ghali, spécialisé dans le recrutement et la formation des terroristes d’Ansar Dine » figurait parmi les 15 jihadistes mis hors de combat.

Dans son communiqué, et alors que les forces armées maliennes (FAMa) n’évoquent pas cette affaire sur leur site Internet, l’EMA précise qu’un entretien a eu lieu le 7 novembre entre le commandant de la force Barkhane, le général Bruno Guibert, et le chef d’état-major malien pour évoquer l’opération d’Abeïbera.

Cet « entretien faisait suite à une première réunion de travail tenue le 31 octobre. Il a permis aux forces françaises de faire un point sur les éléments confirmant la caractérisation formelle de ce campement et son identification sans erreur possible comme un camp d’entraînement terroriste, du fait d’un travail précis de renseignement militaire », a expliqué l’EMA.
En outre, a-t-il continué, « il a également été proposé aux autorités militaires maliennes l’appui de la force Barkhane dans le cas où ces dernières souhaiteraient réaliser une mission de recueil d’information sur le site. »

L’une des caractéristiques « de nos engagements actuels est la prévalence toujours plus marquée des perceptions sur les réalités », a récemment avancé le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre. « Il n’y a là rien de bien nouveau et que la désinformation a une longue histoire. Mais à l’heure de l’instantanéité de l’information, des médias sociaux, des médias alternatifs voire de la politique ‘post-vérité’ et des fake news, il me semble que jamais les émotions, les idéologies et les croyances personnelles n’ont eu autant d’influence sur l’opinion publique, au détriment des vérités de fait », a-t-il dit. Comme pour l’opération d’Abeïbera?

Ya Rab Yeshua.

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Surtout qu'en Afrique, niveau désinformation de rang institutionnel, même la Corée du Nord c'est parfois petite bite à côté.

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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  • 2 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2018/01/15/centrafrique-laffaire-accusations-de-viols-portees-contre-militaires-francais-se-termine-non-lieu/

Centrafrique : l’affaire des accusations de viols portées contre des militaires français se termine par un non-lieu.

L’affaire est désormais officiellement close. En avril 2015, il avait été fait état d’une note confidentielle des Nations unies dans laquelle 14 soldats français de l’opération Sangaris étaient accusés d’avoir commis des abus sexuels sur des mineurs en Centrafrique.

Quelques mois plus tôt, informé de ces accusations, le ministère de la Défense avait saisi le parquet de Paris au titre de l’article 40 du code de procédure pénale et une enquête préliminaire fut confiée à la gendarmerie prévôtale.

Au cours des investigations, six militaires déployés en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014 et susceptibles de correspondre aux signalements donnés par les victimes présumées purent être identifiés. Un seul fut mis en garde à vue, avant d’être relâché sans aucune charge retenue contre lui. Et, le 20 décembre 2016, l’enquête pour « viols sur mineurs de moins de 15 ans par personne abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions et complicité de ces viols » fut déclarée close sans aucune mise en examen.

En mars 2017, le parquet de Paris avait requis un non-lieu pour cette affaire. « Il ne peut être affirmé à l’issue de l’information qu’aucun abus sexuel n’a été commis sur ces mineurs » mais les éléments recueillis et « la variation des témoignages ne permettent pas d’établir des faits circonstanciés et étayés à l’encontre des militaires qui ont pu être entendus comme mis en cause dans ce dossier », avait-il estimé.

En effet, plusieurs témoignages de victimes présumées apparurent fantaisistes. L’une d’elles avait par exemple dit avoir lu le nom d’un soldat figurant sur la bande patronymique de son treillis alors qu’elle ne savait pas lire. Un autre avait assuré avoir reconnu son agresseur sur une photographie qui n’était pas celle d’un militaire…

En octobre 2016, un rapport d’étape du bureau des services de contrôle interne de l’ONU (OIOS) relatif aux allégations d’abus sexuels faites à l’encontre des casques bleus de la MINUSCA [Mission de Nations unies en Centrafrique, ndlr] avait conclu que « 50% des accusations n’étaient pas étayées par des preuves » et que « seules 20% présentaient des preuves incontestables ». Les 30% restants concernaient des « cas où des éléments de preuve ne pouvaient être corroborés. »

Quoi qu’il en soit, pour la justice, il ne restait plus que deux possibilités : soit une confirmation, par les juges, de ce non-lieu, soit l’ouverture d’un procès. Mais sans accusé dans le box, la seconde option était improbable.

Aussi, conformément aux réquisitions du parquet de Paris, les juges ont rendu, la semaine passé, un non-lieu. Ce qui met un terme à cette affaire. Du moins en théorie car une ONG envisage de faire appel de cette décision.

« Il est vraisemblable que nous allons faire appel pour ne pas donner le sentiment, à celles et ceux qui se sont battus dès le départ, que l’affaire est terminée et que nous renoncerions à identifier les auteurs des infractions et à établir les responsabilités et les culpabilités », a indiqué Me Emmanuel Daoud, avocat de l’ONG Ecpat qui lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.

Ya Rab Yeshua.

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