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Barkhane : Paris cherche des hélicoptères de transport lourd pour remplacer les CH-47D Chinook britanniques

Que ce soit pour transporter, évacuer ou encore ravitailler des troupes, les trois hélicoptères de transport lourd CH-47D Chinook déployés par la Royal Air Force à Gao [Mali] depuis l’été 2018 sont vite devenus indispensables. Y compris pour des missions auxquelles on ne pense pas spontanément.

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Ainsi, en décembre, l’État-major des armées a évoqué un autre rôle qu’est capable de tenir le CH-47D Chinook : le ravitaillement en carburant d’autres hélicoptères, via la procédure dite du « kangourou ».

En effet, si cet appareil peut transporter 3,5 à 4 tonnes de fret, il est également en mesure d’emporter près de 2.000 litres de carburant grâce à des bacs souples. Ce qui fait qu’il peut ravitailler d’autres hélicoptères sans qu’il y ait besoin de déployer un plot logistique par voie terrestre.

Quoi qu’il en soit, la mission de la RAF doit normalement se terminer d’ici la fin de cette année. Et, visiblement, les capacités des CH-47D Chinook manqueront à la force française Barkhane. Au point que la ministre des Armées, Florence Parly, a « fait valoir » auprès de Gavin Williamson, son homologue britannique, la « nécessité de prolonger la mise à disposition » de ces trois hélicoptères.

A priori, les appareils déployés à Gao devront être relevés, quoi qu’il arrive. Ne serait-ce que pour une question de maintenance. « C’est assez difficile de soutenir les hélicoptères en Afrique. Je crois que c’est un problème que toutes les armées rencontrent. L’environnement est hostile, la chaleur et la poussière mettent les machines à rude épreuve, et les liaisons techniques entre ici et la Grande-Bretagne sont longues et difficiles », a en effet expliqué le lieutenant-colonel Huw Law, le chef du détachement de la RAF au Mali.

En attendant, Mme Parly fait le tour des pays européens susceptibles de déployer une telle capacité au profit de Barkhane. « Dans un premier temps, a-t-elle confié aux sénateurs de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées, le retrait des CH-47D Chinook britanniques « pourrait être compensé par le Danemark, qui se déclare prêt à fournir des hélicoptères de transport de grande capacité. » En l’occurrence, il s’agirait de trois AgustaWestland AW101 sur les 14 que compte la « Flyvevåbnet » [force aérienne royale danoise, ndlr].

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« Nous essayons également de convaincre nos partenaires espagnols d’intensifier leur aide, déjà importante, en matière de transport tactique », a aussi ajouté la ministre. Comme le Royaume-Uni, l’Espagne dispose également de CH-47 Chinook, lesquels doivent d’ailleurs être modernisés.

En tout cas, cela montre qu’une capacité en matière de transport par hélicoptère fait défaut aux forces françaises. Et la Loi de programmation militaire en vigueur ne prévoit rien pour y remédier.

Or, l’absence d’une telle capacité est régulièrement regrettée par le Commandement des opérations spéciales [COS]. En octobre, le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], avait renvoyé la balle à son homologue de l’armée de l’Air [qui était le général André Lanata, lors de l’élaboration de la LPM, ndlr].

« Nous n’avons pas cette capacité. Il s’agit d’un choix fait lors de la construction de la loi de programmation militaire. […] La question doit aussi être posée à l’armée de l’Air qui, au cours de la construction de la LPM, avait envisagé de s’équiper d’hélicoptères lourds, qui sont très coûteux et ne sont pas nécessairement compatibles avec le modèle économique d’un pays tel que la France, alors que certains de nos alliés en disposent », avait lâché le CEMAT.

Le successeur du général Lanata, le général Philippe Lavigne, a cependant avancé une possible solution pour pallier à ce manque d’hélicoptères de transport lourd, en regardant vers l’Allemagne, où une procédure a été lancée pour remplacer ses 68 hélicoptères CH-53G « Stallion » de la Bundeswehr

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[soit par des CH-53K « King Stallion » de Sikorsky,

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soit par des CH-47F de Boeing, nldr].

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« Le domaine des hélicoptères de transport lourd serait propice à la mise en place d’un Évreux [*] inversé avec nos partenaires allemands. Quelques pilotes français pourraient être formés sur des hélicoptères de transport lourd allemands, grâce à un système de location d’heures, au profit de nos théâtres d’opérations », avait avancé le général Lavigne, lors des dernières discussions budgétaires.

Mais on n’en est pas encore là… Et, en attendant, il faut compter sur la disponibilité [et le bon vouloir] des pays qui n’ont pas fait l’impasse sur une telle capacité.

[*] Création d’un escadron de transport franco-allemand doté d’avion C-130J Hercules

http://www.opex360.com/2019/02/28/barkhane-paris-cherche-des-helicopteres-de-transport-lourd-pour-remplacer-les-ch-47d-chinook-britanniques/

Ya Rab Yeshua.

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La relève de la force Barkhane au Mali: l'habituelle grande manoeuvre logistique

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/02/28/releve-de-la-force-barkhane-achevee-20070.html

La relève de la force Barkhane au Mali vient de s'achever.

Selon l'EMA, 22 vols stratégiques ont été effectués par l’escadron de transport 03.060 Esterel entre la France et le théâtre, ainsi que plus de 160 vols intra-théâtre (40% réalisés par des avions américains, espagnols et allemands), qui ont permis de relever le dispositif.

Les hélicoptères Chinook du détachement britannique intégrés au groupement tactique désert aérocombat ont participé à cet effort.

Au terme de cette manœuvre logistique, qui aura duré 6 semaines environ et vu se croiser 7 200 soldats, les différents groupements sont désormais armés par les unités suivantes:
- le 2e régiment du matériel (2e RMAT) de Bruz (35) fournit l’ossature de commandement du GTD logistique baptisé Mostaganem-Fribourg;
- le 1er régiment d’hélicoptères de combat (RHC) a relevé le 5e RHC pour armer le GTD aérocombat ;
- le 1er régiment d’infanterie de marine (RIMA) d'Angoulême arme le GTD blindé.
- le 2e RIMa du Mans arme le GTD infanterie Richelieu;
- le 53e régiment de transmissions a relevé le 48e régiment de transmissions pour armer le groupement transmissions.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/03/03/le-danemark-envisage-lenvoi-de-deux-helicopteres-de-transport-lourd-au-mali-pour-soutenir-la-force-barkhane/

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Le Danemark envisage l’envoi de deux hélicoptères de transport lourd au Mali pour soutenir la force Barkhane

Certains y verront sans doute une conséquence de l’Initiative européenne d’intervention [IEI], lancée par la France en juin dernier. Visant à favoriser une culture stratégique européenne et à renforcer la capacité des pays européens à agir ensemble, ce dispositif ne s’inscrit pas dans le cadre de la politique de défense et de sécurité commune de l’Union européenne, ce qui permet au Royaume-Uni [qui prépare sa sortie de l’UE] et au Danemark [qui bénéficie d’une clause d’exemption] d’y participer.

Ainsi, et comme l’avait indiqué la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une audition au Sénat, Paris cherche à maintenir une capacité dans le domaine des hélicoptères de transport lourd pour l’opération Barkhane, laquelle est actuellement fourni par 3 CH-47D Chinook de la Royal Air Force [RAF]. Et de citer deux pays pouvant remplacer les Britanniques : le Danemark et l’Espagne.

Et, le 28 février, le gouvernement danois a confirmé son intention de déployer deux hélicoptères AgustaWestland AW101 « Merlin » au Mali. Restera sans doute à trouver un autre pays contributeur pour que Barkhane puisse disposer d’au moins trois, voire quatre appareils de ce type.

« Il est crucial pour la sécurité du Danemark et de l’Europe que nous contribuions à la stabilité dans la région. Les groupes terroristes au Sahel représentent une menace contre notre sécurité. Dans le même temps, j’espère que les efforts déployés contribueront à stabiliser la région et à prévenir ainsi la migration irrégulière vers l’Europe. C’est dans notre intérêt commun », a fait valoir Anders Samuelsen, le ministre danois des Affaires étrangères.

Son homologue à la Défense, Claus Hjort Frederiksen, n’a pas dit autre chose. « La situation sécuritaire au Mali et dans toute la région du Sahel est préoccupante. Le Danemark devrait donc renforcer son implication et contribuer à ce que les groupes terroristes n’aient pas de liberté de mouvement. Nous considérons la région du Sahel comme faisant partie du voisinage méridional de l’Europe et il est important d’aider à combattre le terrorisme et à empêcher les flux de réfugiés », a-t-il affirmé.

Via Twitter, Mme Parly a salué cette annonce en la tenant pour acquise. « Nos partenaires danois nous rejoignent dans Barkhane : en décembre, deux hélicoptères de transport viendront prêter main forte aux militaires français. Merci au Danemark pour son engagement », a-t-elle écrit.

Mais le ministère des Affaires étrangères se veut plus prudent. « La France salue le lancement, à l’initiative du gouvernement danois, de consultations avec le parlement en vue d’une décision au second semestre 2019 sur une possible participation de l’armée danoise à l’opération Barkhane au Mali, à hauteur de deux hélicoptères de transport », a-t-il indiqué, via un communiqué.

En effet, cet envoi de deux hélicoptères de transport lourd au Mali est soumis à un feu vert du Parlement danois. Ce n’est qu’après que l’on pourrait tenir la contribution des forces danoises à l’opération Barkhane pour acquise. Cependant, cela devrait être un formalité, le Danemark étant déjà engagé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité du Mali [MINUSMA], via des avions de transport et des forces spéciales.

Quoi qu’il en soit, a commenté le Quai d’Orsay, la « solidarité et l’appui de nos partenaires européens, dans le cadre de l’opération Barkhane comme dans celui des missions de l’Union européenne, sont à cet égard précieux et contribuent à développer une culture stratégique européenne commune. Nous saluons, notamment, la contribution du Royaume-Uni et de l’Estonie à l’opération Barkhane. »

Dans une déclaration conjointe publiée en août dernier, la France et le Danemark avait indiqué qu’ils continueraient de « coopérer étroitement sur un certain nombre de questions essentielles, comme le soutien à la présence avancée renforcée de l’Otan en Estonie ainsi que la lutte contre le terrorisme et le renforcement de la stabilité au Sahel. »

https://twitter.com/EtatMajorFR

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/03/09/ancien-diplomate-ayant-dirige-la-dgse-m-bajolet-deplore-le-manque-de-suivi-politique-des-opex/

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Ancien diplomate ayant dirigé la DGSE, M. Bajolet déplore le manque de suivi politique des OPEX

Lors de l’audition de Bernard Bajolet par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, la sénatrice Gisèle Jourda a évoqué un passage du livre « Le Soleil ne se lève plus à l’Est« , que cet ancien diplomate et ex-directeur général de la sécurité extérieure [DGSE] a publié en septembre dernier.

« Nos politiques dans le monde souffrent d’une approche excessivement à court terme. On manque de vision et de souffle, de continuité dans l’effort. La politique de nos gouvernements est de plus en plus dictée par l’actualité, les émotions de l’opinion publique et on s’en tient à un traitement symptomatique des crises. La Libye, l’Afghanistan en sont de parfaits exemples », a ainsi cité la parlementaire.

D’où sa question sur la façon de gérer « l’après », une fois l’intervention des forces françaises terminées.

Ce sujet est récurrent.

Dans un rapport rendu en juin 2015, les députés Michel Chauveau et Hervé Gaymard avaient souligné le bilan « positif » des opérations extérieures [OPEX] françaises sur le plan militaire. En revanche, leur constat était beaucoup plus réservé quant aux « bénéfices » tirés par la France en terme d’image et d’influence diplomatique.

Six ans plus tôt, un autre rapport parlementaire, émanant de la commission des Finances, avait déploré les faibles bénéfices économiques de ces interventions alors que des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore la Turquie n’hésitaient pas à envoyer sur des théâtres extérieurs des réservistes employés par des entreprises cherchant des débouchés dans des pays en voie de stabilisaition, lorgnant ainsi des marchés souvent financés par les Nations unies et l’Union européenne.

Quoi qu’il en soit, MM. Gaymard et Chauveau avaient proposé d’assortir chaque intervention d’une « stratégie de sortie pérenne », étant donné que la planification de « l’après-crise » était alors le « point faible » des opérations extérieures. « C’est pourtant un enjeu essentiel aujourd’hui, où la difficulté n’est pas tant de gagner la guerre que de gagner la paix », firent valoir les députés.

Ce constat est donc partagé par Bernard Bajolet, qui fut notamment ambassadeur en Bosnie Herzégovine et en Afghanistan, deux pays où les forces françaises payèrent un lourd tribut.

« S’agissant du manque de continuité dans l’effort, en Afghanistan par exemple la France a beaucoup mis de moyens et des soldats français ont sacrifié leur vie […] J’ai assisté moi-même à vingt cérémonies de levée de corps, pour 54 soldats », a rappelé directeur de la DGSE. Or, a-t-il poursuivi, « la France s’est effacée aujourd’hui d’Afghanistan même si nous avons un traité d’amitié et de coopération avec ce pays, qui nous engage. »

Et cela vaut aussi pour les Balkans, qui « se réveillent » et où « nous avons perdu 112 hommes depuis 1992 », a continué M. Bajolet. « J’avais inauguré un monument aux morts à Sarajevo, en plein coeur de la ville, pour montrer aux Sarajéviens qu’en dépit de ce qu’on leur racontait, la France avait aussi combattu pour leur liberté. Il y avait plus de 80 noms sur ce seul monument! Pourtant à partir de 1999, seulement quatre ans après la fin de la guerre, lorsque j’étais à l’ambassade de Bosnie, nous avions déjà un peu désarmé », a-t-il déploré. Et là encore, cette posture est dommageable car « cette région reste extrêmement sensible, en dépit de la candidature de la Serbie et de la Bosnie-Herzégovine à l’entrée dans l’Union européenne. »

Aussi, dénonce M. Bajolet, « on ne fait pas, sur les grandes opérations extérieures, ce que les forces armées pratiquent avec beaucoup d’efficacité, c’est-à-dire le retour d’expérience, le RETEX. » Et d’ajouter : « Ce retour d’expérience politique est très délicat et très difficile à faire car il peut susciter des oppositions, mais il me paraît nécessaire. » Et, a-t-il insisté, il « faudrait le faire pour la Libye, l’Afghanistan, les Balkans, la République Centrafricaine dont je trouve que nous nous sommes retirés un petit peu trop tôt alors que sans nous le pays serait devenu une zone grise où se seraient engouffrés les terroristes. »

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/03/11/embuscade-a-la-frontiere-du-mali-une-quinzaine-de-blesses-fr-20089.html

Embuscade à la frontière du Mali: deux blessés français lors d'une attaque d'un Groupe Armé Terroriste

De très sérieux affrontements ont eu lieu dimanche en milieu de journée au sud de la ville de Ménaka (où vient d'avoir lieu la création d’un poste de commandement de coordination et de sécurité), près de la frontière entre le Mali et le Niger (région du Liptako).

Carte-du-Mali.jpg

Selon des informations locales, confirmées par l'EMA français, une unité de la Force Barkhane a été accrochée à Abakar, vers 13h, alors qu'elle bivouaquait.

Deux soldats français ont été sérieusement blessés, leur état nécessitant une évacuation sanitaire vers la France.

L'attaque a commencé avec l'explosion d'un véhicule piégé repéré par les troupes françaises du GT2 (Groupement tactique armé par le 1er Rima).  Les soldats français ont ouvert le feu et fait exploser le véhicule-suicide à une trentaine de mètres de leur position, ce qui a provoqué divers traumatismes sonores et quelques blessures très légères parmi les soldats.

L'attaque s'est poursuivie avec une fusillade. En effet une quinzaine d'assaillants à moto a attaqué la position avant d'être repoussée. Il n'y a pas de certitude sur les pertes infligés au GAT (groupe armé terroriste), selon l'EMA, alors que des sources au Mali ont fait état d'une douzaine de morts.

Il semble que c'est la première fois qu'un bivouac français est attaqué lors d'une attaque complexe. A noter qu'une patrouille de deux Mirage 2000, à dix minutes de vol, s'est détournée par un show of force.

Ya Rab Yeshua.

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Il y a 15 heures, BTX a dit :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/03/11/embuscade-a-la-frontiere-du-mali-une-quinzaine-de-blesses-fr-20089.html

Embuscade à la frontière du Mali: deux blessés français lors d'une attaque d'un Groupe Armé Terroriste

De très sérieux affrontements ont eu lieu dimanche en milieu de journée au sud de la ville de Ménaka (où vient d'avoir lieu la création d’un poste de commandement de coordination et de sécurité), près de la frontière entre le Mali et le Niger (région du Liptako).

Carte-du-Mali.jpg

Selon des informations locales, confirmées par l'EMA français, une unité de la Force Barkhane a été accrochée à Abakar, vers 13h, alors qu'elle bivouaquait.

Deux soldats français ont été sérieusement blessés, leur état nécessitant une évacuation sanitaire vers la France.

L'attaque a commencé avec l'explosion d'un véhicule piégé repéré par les troupes françaises du GT2 (Groupement tactique armé par le 1er Rima).  Les soldats français ont ouvert le feu et fait exploser le véhicule-suicide à une trentaine de mètres de leur position, ce qui a provoqué divers traumatismes sonores et quelques blessures très légères parmi les soldats.

L'attaque s'est poursuivie avec une fusillade. En effet une quinzaine d'assaillants à moto a attaqué la position avant d'être repoussée. Il n'y a pas de certitude sur les pertes infligés au GAT (groupe armé terroriste), selon l'EMA, alors que des sources au Mali ont fait état d'une douzaine de morts.

Il semble que c'est la première fois qu'un bivouac français est attaqué lors d'une attaque complexe. A noter qu'une patrouille de deux Mirage 2000, à dix minutes de vol, s'est détournée par un show of force.

:N Triste pour les blessés et leurs frères d'armes les plus proches

Militaire d'active

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/03/24/de-nouvelles-violences-intercommunautaires-font-plus-dune-centaine-de-tues-dans-le-centre-du-mali/

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De nouvelles violences intercommunautaires font plus d’une centaine de tués dans le centre du Mali

Au Mali, l’année 2019 avait commencé par une attaque qui, attribuée à des chasseurs traditionnels Dozo, fit une trentaine de tués parmi la population civile peule installée à Koulogon, dans la région de Mopti. Et elle se poursuit de la même manière, en dépit des mesures annoncées par Bamako pour mettre un terme à ces exactions.

Ainsi, le 23 mars, le village d’Ogossagou Peulh, situé dans le cercle de Bankass [région de Mopti], près de la frontière avec le Burkina Faso, a été attaqué par des chasseurs Dozo présumés. Et le bilan est très lourd, les autorités locales ayant fait été d’au moins 115 tués, dont des femmes et des enfants. « Presque toutes les cases du village ont été brûlées par les chasseurs traditionnels », ont raconté deux témoins à l’AFP.

Ces violences intercommunautaires sont devenues récurrentes depuis l’émergence, en 2015, du Front de libération du Macina [ou Katiba Macina], une organisation jihadiste qui, dirigée par Amadou Koufa [ou Hamadoun Koufa], est affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] d’Iyad Ag Ghali. Ainsi, l’an passé, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] en avait constaté une soixantaine, lesquelles firent environ 500 morts.

L’une des raisons de ces attaques est que la Katiba Macina recrute principalement ses combattants au sein des Peuls, traditionnellement éleveurs. Ce qui exacerbe les tensions avec les ethnies Dogon et Bambara, tournées vers l’agriculture. Ces dernières ont ainsi formé des « groupes d’autodéfense », ce qui alimente le cycle des représailles quand l’une ou l’autre des communautés est attaquée.

En outre, les Peuls accusent le gouvernement malien de fermer les yeux sur les exactions dont ils sont victimes au nom de la lutte anti-jihadiste.

Dans un entretien récemment donné au quotidien Le Monde, le général Frédéric Blachon, le commandant de l’opération française Barkhane, estimait que la katiba Macina était « l’une des plus dangereuses », dans la mesure où « ses effectifs sont importants et qu’elle adopte une stratégie quasi insurrectionnelle en s’attaquant aux représentants de l’Etat et aux symboles de l’autorité. » Évidemment, de telles attaques comme celle d’Ogossagou Peulh ne peuvent que renforcer ce groupe jihadiste, les Peuls étant tentés de ce tourner vers lui pour se protéger.

Par ailleurs, le 23 mars, le GSIM a revendiqué l’attaque commise une semaine plus tôt contre le camp que les Forces armées maliennes [FAMa] avaient établi à Dioura, près de la frontière mauritanienne. Pour rappel, 26 soldats maliens y avaient perdu la vie.

Selon le texte de cette revendication, cette attaque aurait été conduite par la Katiba Macina… sous le commandement d’Amadou Koufa, lequel est récemment réapparu dans une vidéo alors que l’on pensait qu’il avait été tué lors d’une opération de la force Barkhane, en novembre dernier.

L’attaque du camp de Dioura a eu des répercussions politiques au Mali, avec des manifestations de familles de militaires à Ségou et Sévaré [centre]. « Nous ne voulons plus que nos maris meurent bêtement », ont scandé des manifestantes, qui ont aussi réclamé plus de moyens pour les FAMa. Quant au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, il a révenu la hiérarchie militaire qu' »aucune négligence ne saurait plus être tolérée. »

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://forcesoperations.com/sofins-2019-le-drone-themis-en-partance-pour-barkhane/

Le déploiement au Mali du drone THeMIS de Milrem Robotics est « imminent », nous annonçait Gérald Lefebvre, conseiller France pour la société estonienne, ce matin au salon SOFINS.

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« Un exemplaire du drone THeMIS partira d’ici deux à trois semaines pour le Mali. L’équipe d’opérateurs de l’armée estonienne décollera aujourd’hui en avance de phase », confirme Lefebvre. Le robot sera accompagné d’un éventail de kits de mission intégrés en fonction du besoin. Il s’agira, dans un premier temps, de tester les capacités « mule » et de couplage avec d’autres drones.

« Les militaires français profiteront par ailleurs de l’expérience acquise par leurs homologues estoniens, et ce durant et après le déploiement du drone », ajoute le représentant de Milrem.

Ce déploiement viendra à son tour renforcer le partenariat déjà bien établi entre Paris et Tallinn. Depuis juillet 2018, une cinquantaine de militaires estoniens sont intégrés au Groupe tactique désert – Infanterie de l’opération Barkhane. Accompagnés d’une poignée de véhicules Sisu Patria XA 188, ils assurent chaque jour la protection de la plateforme opérationnelle de Gao.

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L’Estonie est également l’un des neufs pays signataires de l’Initiative européenne d’intervention, proposée par le président Emmanuel Macron.

On ne présente plus le robot THeMIS, devenu en quelques années la coqueluche des industriels de défense désireux d’y intégrer leurs systèmes d’armes. MBDA et Nexter, pour ne citer que deux exemples franco-français, travaillent actuellement à l’intégration, respectivement, de la tourelle IMPACT et du tourelleau téléopéré ARX20.

Ya Rab Yeshua.

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Mali: l'armée française se redéploie dans le Gourma

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/04/02/mali-l-armee-francaise-se-redeploie-dans-le-gourma-20153.html

La force française Barkhane vient d'installer une base avancée à proximité de la ville de Gossi (Mali), pour accueillir quelques centaines de militaires français. Cette zone est désormais celle où les GAT (groupes armés terroristes) sont les plus actifs.

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Outre quelques éléments de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), dans le sud-est, plusieurs groupes armés sévissent dans la zone. Parmi les plus actifs figure la "katiba (cellule combattante) Gourma", affiliée à la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda. Son chef, Al-Mansour Ag Alkassim, a été tué en novembre lors d'un raid français dans le Gourma, mais le groupe continue de poser des engins explosifs artisanaux et d'organiser des attaques complexes, selon l'état-major de Barkhane.

Le groupe jihadiste Ansaroul Islam, lui, est implanté dans le sud du Gourma, à la frontière burkinabè. Il est accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina Faso, en proie depuis 2015 à une spirale de violences que les autorités semblent incapables d'enrayer, et qui s'est propagée dans l'est du pays.

Après une série d'opérations militaires pendant un an et demi dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, la force Barkhane étend donc ses efforts dans la zone adjacente du Gourma, frontalière du Burkina Faso.

Vaste espace de passage situé sous la boucle du fleuve Niger, traversé par la route reliant Bamako à Gao (nord), le Gourma s'étend sur trois régions maliennes (Gao, Tombouctou et Mopti). Le Gourma est "réputé être une zone sanctuaire" pour plusieurs groupes armés, implantés notamment dans les forêts et à la frontière avec le nord du Burkina Faso, souligne le général Frédéric Blachon, commandant de l'opération Barkhane.

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Hier, lors d'une opération dans cette zone, un véhicule français a été détruit par un engin explosif, tuant un médecin du GTD Richelieu et blessant un autre militaire français.

Ya Rab Yeshua.

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En panne, un hélicoptère est resté deux jours en plein Sahara

Le NH90 Caïman de la force Barkhane a dû être réparé dans le plus grand secret. Un détachement a été envoyé pour assurer sa protection.

Un hélicoptère est resté posé deux jours, en panne, au beau milieu du désert malien. L’appareil de transport a subi une panne moteur, a pu éviter la catastrophe et se poser en urgence. En milieu hostile, l’armée a dû acheminer par hélicoptère un nouveau moteur et procéder très rapidement aux réparations, grâce à une petite grue spéciale qui prend appui sur le châssis de l’aéronef et non au sol.

Dans le même temps, un imposant détachement armé a été dépêché sur place afin d’assurer la protection de l’équipage, des mécaniciens et de l’appareil, en cas d’attaque de la part des groupes djihadistes qu’affronte la force Barkhane dans la bande sahélo-saharienne. L’hélicoptère immobilisé constituait une cible de choix, mais « aucun incident » n’est venu perturber les réparations, assure le colonel Patrik Steiger, qui ne souhaite pas préciser la localisation exacte de l’incident ni le nombre de militaires engagés.

https://www.lepoint.fr/monde/un-helicoptere-militaire-francais-en-panne-deux-jours-en-plein-sahara-08-04-2019-2306423_24.php

Ya Rab Yeshua.

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Barkhane = le quotidien du désert

https://youtu.be/KExUJ56t4UA

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/04/10/une-trentaine-de-djihadistes-elimines-par-les-francais-et-le-20170.html

Une trentaine de djihadistes éliminés par les Français et les Maliens près du Burkina

Les militaires français et maliens ont mis "hors de combat" la semaine dernière une trentaine de djihadistes, saisi des armes et démantelé un camp d'entraînement lors d'une vaste opération près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé l'EMA-COM.

Selon l'AFP, cette opération, au cours de laquelle un médecin militaire français a été tué le 2 avril dans l'explosion d'une mine, a été lancée fin mars dans le Gourma malien (centre-est), réputé être un sanctuaire pour plusieurs groupes armés, et où la force antidjihadiste française Barkhane vient d'installer une base.

Les détails de l'offensive ont été partiellement révélés lundi par l'armée malienne. Mais l'EMA a apporté des précisions.

Au total, quelque 700 soldats de Barkhane et 150 soldats maliens ont été mobilisés dans cette opération, dont le camp de l'armée malienne à Hombori (80 km au nord de la frontière burkinabè) a servi de point de départ.

Côté Burkina, "des forces armées burkinabè étaient déployées pour interdire toute tentative d'exfiltration de l'ennemi vers le sud de la zone", d'après le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger.

"La première phase de l'opération s'est déroulée en forêt de Foulsaré", une zone frontalière densément boisée servant de refuge au groupe djihadiste Ansaroul Islam, accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina. Après des "frappes aériennes de nuit suivies d'actions de reconnaissance de commandos au sol", les troupes ont mis au jour "une véritable plateforme logistique" et saisi notamment "des équipements complets avec armes et munitions, du RPG, des explosifs et du matériel de confection d'IED" (engins explosifs improvisés).

Les djihadistes, toutefois, ont évité l'affrontement et se sont évanouis dans la nature. "L'ennemi a déserté la zone à l'arrivée de Barkhane et n'a pas cherché le combat", d'après le colonel Steiger.

C'est pendant cette première offensive que le médecin militaire français Marc Laycuras a été tué dans l'explosion d'une mine au passage de son véhicule blindé. La principale alliance djihadiste du Sahel liée à al-Qaida a revendiqué l'attaque.

L'opération a ensuite visé la forêt de Serma, sanctuaire de la katiba éponyme, soupçonnée d'être impliquée dans des attaques dans la région et les pays voisins, particulièrement au Burkina Faso.

Dimanche, "une opération aéroterrestre a été conduite sur plusieurs objectifs terroristes identifiés, dont un camp d'entraînement de la katiba Serma au sud de la ville de Boni", détaille l'état-major. "Plus d'une trentaine" de djihadistes ont été "mis hors de combat (tués ou capturés)", et "la fouille de la zone d'action a permis la saisie et la destruction d'un pickup, d'une dizaine de motos, d'armement et de munitions, ainsi que d'un grand nombre de composants entrant dans la confection d'IED", selon le colonel Steiger.

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http://www.opex360.com/2019/04/25/mali-barkhane-un-ballon-captif-pour-surveiller-les-environs-de-la-base-operationnelle-avancee-francaise-de-gossi/

Mali/Barkhane : Un ballon captif pour surveiller les environs de la base opérationnelle avancée française de Gossi

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Depuis janvier, la force française Barkhane établit une nouvelle base opérationnelle avancée tactique [BOAT] à Gossi, dans la région du Gourma, à une centaine de kilomètres au sud de Gao. L’objectif est de pouvoir surveiller non seulement cette zone mais aussi celle, voisine, du Liptako, tout en se donnant la possibilité, le cas échéant, d’intervenir plus rapidement au Burkina Faso.

La réhabilitation de cette base, utilisée autrefois par les Casques bleus de la MINUSMA, est désormais quasiment achevée. D’ailleurs, elle a déjà servi de point de départ à des opérations de la force Barkhane.

Étant donné que des camps de la MINUSMA et des Forces armées maliennes [FAMa] sont régulièrement visés par les groupes jihadistes, comme cela encore été le cas le 21 avril dernier avec l’attaque de la base malienne de Guiré [revendiquée par le GSIM, en représailles au massacre de Peuls à Oussagou, ndlr], la surveillance des abords de la BOAT de Gossi est primordiale.

Pour cela, indique l’État-major des armées [EMA], le 11e Régiment d’Artillerie de Marine [RAMa] met en oeuvre un ballon captif « Mortagne » afin de surveiller les environs.

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D’un diamètre de 4 mètres, ce ballon captif doit être gonflé toutes les semaines avec 37 mètres cubes d’hélium, ce qui lui permet d’atteindre une altitude de 100 mètres. Il est doté d’une boule optronique et d’un boîtier « Viper » pour « l’alimentation et des traitements vidéos, de la géolocalisation et de la rotation de la tourelle », explique l’EMA. Les données sont transmises à un ordinateur.

La caméra haute définition porte à « plusieurs kilomètres de distance, à 360 degrés ». Elle est en outre munie d’un système infrarouge, ce qui permet d’assurer une surveillance de jour comme de nuit. Enfin, elle est équipée d’un « pointeur laser et d’un télémètre qui multiplie son emploi et les effets pouvant être obtenus. »

« Sur le site de Gossi, l’emploi du ballon captif est un atout majeur car il s’affranchit totalement du relief et des mouvements de terrain qui entourent la base. On dispose en permanence d’une surveillance optimale », résume un sous-officier du 11e RAMa.

Par ailleurs, suite à l’article concernant l’intérêt de l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] pour les dirigeables et les ballons, le blog Mars Attaque a rappelé, via sa page Facebook, que la 4eme compagnie de commandement et de transmissions [CCT] avait testé un ballon captif de l’industriel ANS-E pour établir des liaisons avec les hélicoptères alors engagés dans l’exercice BACCARAT 2018.

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ALAT - Lors de l'exercice BACCARAT 2018 (4e brigade d'aérocombat), la 4e compagnie de commandement et de transmissions (4e CCT) a expérimenté le ballon captif comme relais communication.

Un ballon du fabriquant ANS-E, porté à 300m d'altitude avec un PR4G accroché, pour permettre des liaisons jusqu'à 170 km avec les hélicoptères

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/05/03/barkhane-les-helicopteres-puma-de-lalat-vont-quitter-definitivement-le-sahel/

Les hélicoptères Puma de l’ALAT vont quitter définitivement le Sahel

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Avec son canon de 20mm en sabord, le Puma « Pirate » a eu maintes fois l’occasion d’apporter un appui appréciable aux unités « au contact » avec des groupes armés terroristes [GAT] au Mali, comme ce fut par exemple le cas lors des combats livrés en mars 2013 contre l’ex-Mujao [Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique l’Ouest] dans le secteur d’Imenas, à l’est de Gao.

Mais de Tacaud [Tchad, 1978] à Barkhane, les hélicoptères Puma de l’Aviation légère de l’armée de Terre, avec ou sans canon, ont connu une longue carrière opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne [BSS]. Et il convient désormais d’en parler au passé… En effet, le 2 mai, l’État-major des armées [EMA] a annoncé que les deux appareils de ce type qui étaient jusqu’à présent intégrés au Groupement tactique désert Aérocombat [GTD-A] vont être prochainement désengagés.

« Les hélicoptères Puma quittent définitivement le Sahel », a ainsi résumé l’EMA. Le 21 avril, les deux appareils ont donc quitté Gao pour rejoindre la base aérienne projetée [BAP] de Niamey afin d’y être démontés en vue de leur retour en France.

Pendant ce temps, à Gao, les militaires du détachement Puma ont commencé à mettre en caisse tout le matériel nécessaire à la mise en oeuvre de ces deux hélicoptères. Ce qui représente 100 mètres cube de fret [ou 15 tonnes].

« Au cours des mandats successifs effectués au sahel, les Puma ont été engagés sur l’ensemble du spectre des opérations héliportées, des missions de transport de matériel et de personnel et des évacuations médicales (EVM). Son canon de 20 millimètres lui a permis de réaliser des missions d’appui feu au profit des troupes déployées au sol », rappelle l’EMA.

Actuellement, le GTD-A, constitué de quatre sous-groupements [reconnaissance et attaque, manoeuvre et assaut, appui et maintenance], compte donc une vingtaine de machines [Tigre, Gazelle, NH-90 Caïman et Cougar] auxquelles viennent s’ajouter trois CH-47 Chinook de la Royal Air Force.

Selon le rapport annexé de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, il y avait encore 52 Puma en dotation au sein de l’ALAT en 2019. Et à mesure l’arrivée des NH-90 TTH, il ne devrait plus en rester que 11 en 2025.

Le maintien en condition opérationnelle [MCO] des Puma, avec leur quarantaine d’années de service, est devenu compliqué, avec, au 1er semestre 2017, un taux de disponibilité technique tombé à 30,4%

« J’ai pu constater que des hélicoptères Puma étaient cloués au sol par la faute d’une simple vis, dont les quantités étaient insuffisantes, et d’un pas de vis incompatible. S’il est difficile de savoir qui porte la responsabilité de cette situation, l’industriel indiquant avoir dû répondre à une situation d’urgence, les forces estimant de leur côté que la solution proposée n’est pas satisfaisante, il n’en demeure pas moins que des appareils sont immobilisés pour une vis », avait souligné le sénateur Dominique de Legge, auteur d’un rapport sur la maintenance des hélicoptères militaires, en juillet 2018.

« Il arrive que, sur certaines périodes, le Puma soit l’appareil le plus coûteux à faire voler de toute l’ALAT. Rien n’est encore fermement arrêté, mais je pense que le retrait du dernier exemplaire de ce fidèle serviteur interviendra entre 2025 et 2030 », a récemment confié le général Michel Grintchenko, le commandant de l’ALAT.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/15/embuscade-au-niger-pres-de-tongo-tongo-29-soldats-tues-ou-di-20233.html

Embuscade au Niger, près de Tongo-Tongo: 29 soldats tués ou disparus

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Mardi après-midi, une patrouille des FDS du Niger est tombée dans une embuscade qui aurait coûté la vie à une trentaine de soldats. 

Depuis ce matin, les informations restent fragmentaires. Selon des sources locales, l'unité de 52 militaires nigériens est tombée dans une embuscade dans le secteur de Tongo Tongo (un secteur où les Américains ont perdu 4 hommes et les Nigériens 5, en octobre 2017). Le convoi aurait été attaqué au niveau de la localité de Baley Ber, près de la frontière malienne. 

22 survivants et trois véhicules ont rejoint le poste de Ouallam. Le chef de détachement est porté disparu ainsi que 29 autres soldats. Des blessés, qui figuraient parmi les survivants, ont été évacués vers Niamey.

Les sources locales varient sur les pertes: soit 29 tués, soit 17 tués et 12 disparus (selon des chiffres donnés par Reuters qui cite une source gouvernementale).

PS. On aurait parfois tendance à croire que la France est la seule à payer un lourd tribut à l'opération. Je rends ici hommage à nos alliés nigériens durement frappés.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/05/20/nos-hommes-iront-toujours-au-bout-de-l-engagement-20246.html

Barkhane: "Nos hommes iront toujours au bout de l’engagement", assure le patron du GTD Richelieu

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Chef du corps du 2e Rima du Mans et commandant du groupement tactique désert 1 Richelieu sur l’opération Barkhane, le colonel Jean-François Calvez est depuis février engagé au Mali. La mission, le rôle du chef, la résilience face à la mort… Il a répondu aux questions de Pascal Simon, mon confrère de la rédaction locale de Ouest-France, à Rennes, qui s'est rendu à Gao, il y a quelques jours.

Vous commandez le 2e Rima et, depuis février, vous êtes à la tête d’un groupement tactique de l’opération Barkhane, au Mali. Est-ce une mission de nature différente ?
À la tête de son régiment en France, ou à la tête d’un groupement tactique, cela ne change rien sur le fond. J’ai un état-major qui m’aide à prendre des décisions. Le chef de corps est là pour décider et assumer. Mais sur la forme, commander une entité comme le groupement tactique désert 1 Richelieu est absolument différent. Un régiment est une unité constituée qui fait corps. Ici, à la tête du GTD 1 Richelieu, je commande une boîte à outils, un groupement composé de plus de 600 hommes (dont 280 issus des rangs du 2e Rima) et une centaine de véhicules, qui a la capacité à intégrer toutes les capacités interarmes, voire interarmées. Et ici au Mali, le terrain est notre principal ennemi, il s’impose à nous. Tout déplacement en véhicule est une mission en soi et nécessite de mettre en œuvre tous les moyens à disposition.

Entre la mi-mars et le début du mois d’avril, vous avez dirigé une importante opération dans la région du Gourma. Comment a-t-elle été décidée et organisée ?

Une période de deux à trois semaines avait été figée entre mars et avril depuis plusieurs mois, dans l’objectif de mener une opération du niveau d’un commandement complet. La zone précise a été calée ensuite. Cela a exigé un important travail pour élaborer une décision opérationnelle : le renseignement en amont, la prévision de la logistique nécessaire, le souci des transmissions, indispensables à un déploiement sur plus de 100 kilomètres. C’est aussi une opération qui mobilise les équipes des actions civilo-militaires de Barkhane pour prendre le pouls du terrain en établissant une « cartographie humaine de la zone », etc. C’est une opération interarmées, c’est complexe. Il faut aller vraiment dans le fond des choses. Car une fois que c’est lancé, on ne peut pas revenir en arrière.

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Aviez-vous déjà eu l’occasion de planifier une telle opération ?
Barkhane, c’est ma dixième opération extérieure (Opex), et la deuxième au Mali. J’ai été le chef opérations du 3e Rima de Vannes pour les opérations Sangaris et Serval. J’étais à ce titre chargé de la mise en œuvre opérationnelle des décisions du chef de corps.

En terme d’expérience de terrain, qu’apporte une opération comme Barkhane à un soldat ?
Pour comprendre, il faut mettre l’opération Serval puis Barkhane en perspective avec le déploiement de la France en Afghanistan que l’on a quitté en 2012. Serval débute en 2013. L’expérience de l’Afghanistan a permis de faire Serval puis Barkhane. Pour les hommes, cette opération est une excellente école qui permet à toutes les unités de l’armée française de se croiser. Sur 4500 soldats déployés en tout, 1500 sont actuellement issus de régiments appartenant à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e Bima). Le jeune marsouin du 2e Rima va découvrir d’autres fonctions, d’autres métiers : les transmetteurs, les pilotes d’hélicoptères, etc. Sur le plan culturel et en terme de « brassage », c’est extrêmement bénéfique.

Pour le 2e Rima, l’opération Barkhane est-elle aussi une bonne vitrine pour le recrutement ?
Le 2e Rima n’a aucun problème à recruter. Quand les jeunes s’engagent chez nous, c’est au titre du régiment, pour faire ce que nous faisons ici, sur Barkhane. Nous sommes très attachés à la politique de rayonnement du régiment, en racontant son histoire. Le 2e Rima est le seul à arborer un drapeau avec seize inscriptions dans les plis. Historiquement, le 2e Rima est l’un des trois vieux régiments, créés par Richelieu en au début du XVIIe siècle (1638).

Comment faites-vous connaître l’histoire et les valeurs du régiment aux jeunes ?
Par les réseaux sociaux, grâce à des vidéos, des photos, qui leur parlent. Nous avons aussi publié un livre qui retrace l’histoire du régiment. Nous recrutons sur un large territoire, car entre la côte normande et le Val de Loire et entre Paris et Rennes, il n’y a plus que nous. C’est une donnée à prendre en considération, car un régiment, c’est aussi un environnement. Le 2e Rima est un camp qui s’étend sur 850 hectares, en dehors de la ville. Un régiment façonne les hommes, c’est un état d’esprit. La Sarthe, c’est rude. Le footing en novembre, dans la boue, c’est tonique !

Une armée, c’est du matériel mais surtout de l’humain. Quelles sont vos premières préoccupations ?
C’est d’abord l’état sanitaire de la troupe. Sur Barkhane, le matériel atteint un taux de disponibilité qui est remarquable. Mais mon principal « outil », c’est l’homme. Or, dans le cadre d’une telle opération, la chaleur ça ne pardonne pas. Certes, la moyenne d’âge de mon régiment est de 26 ans. Mais il faut être attentif au rythme, tendre l’oreille pour avoir les prémices des signes de faiblesse. Coup de chaleur, blessure, accident en descendant d’un véhicule, gestion de la fatigue…

Sur le terrain, le chef a donc un rôle primordial…
Il faut savoir en permanence réguler la manette des gaz. Entre endurance et résilience, il faut entretenir le soldat. Or, les gars ont horreur de ne rien faire. Par moments, il faut aussi les protéger d’eux-mêmes. Cela exige d’être très rigoureux dans le commandement, à tous les échelons, pour que la troupe se tienne bien et ne se « laisse pas mourir ». Sur le terrain, nos hommes se découvrent des talents, ils iront toujours au bout de l’engagement. Mais ce ne sont pas des monstres froids, ils ont besoin de reconnaissance.

Vous évoquez la capacité de résilience du soldat. En opération, il peut être confronté à la mort. Comment est-ce pris en compte ?
Une unité peut prendre un coup. Je sais que les hommes repartiront toujours, qu’ils iront à chaque fois au bout de la mission, quoi qu’il arrive. Mais c’est après la poussière des combats qu’il faut être attentif. Quand l’adrénaline retombe, des fissures, des fragilités peuvent apparaître. Alors le chef de section, qu’il soit un adjudant ou un lieutenant, doit ouvrir les yeux, il est le premier maillon de la chaîne, son rôle est essentiel.

Ya Rab Yeshua.

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http://forcesoperations.com/retex-en-demi-teinte-pour-les-drones-mavic-pro-du-gcp/

RETEX en demi-teinte pour les drones Mavic Pro du GCP

Voici maintenant un an que les commandos du GCP déployés au sein de l’opération Barkhane se sont vus confier deux micro-drones DJI Mavic Pro. Cet outil a depuis démontré ses forces comme ses faiblesses, comme l’explique le capitaine Kenneth Mac Dowall, chef de section GCP au 35e RAP, dans le dernier numéro du magazine Fantassins.

Le modèle Mavic Pro de DJI (Crédit photo: DJI)

Le modèle Mavic Pro de DJI (Crédit photo: DJI)

De la reconnaissance offensive véhiculée au Battle Damage Assessment (BDA), le micro-drone Mavic Pro aura été de toutes les missions effectuées depuis un an par le GCP, déployé au Sahel sur les mandats Cobra.

Mise en oeuvre rapide, portée de 2km et autonomie de 15 min en situation opérationnelle, ce micro-drone s’est d’emblée révélé être un atout majeur lors d’une progression « souvent ralentie par des obstacles naturels, généralement formés par des oueds ». Sa voie jour 4K/12MP stabilisée et son lancement quasi instantané ont donc permis de sonder rapidement des milieux parfois très denses. Il autorise notamment le GCP à « sonder une zone boisée afin de repérer un passage. Une fois cette zone localisée, un passage bas permet de déceler une menace grossièrement visible avant un check d’un binôme génie ». Un exemple de scénario concret qui démontre, selon le capitaine Mac Dowall, « de quelle manière le drone peut être un facilitateur pour la manœuvre ».

Et pourtant, à l’instar des quads du 2e régiment de hussards, les Mavic Pro du 35e RAP ont présenté certaines limites majeures lors de leur déploiement prolongé dans un environnement « hors normes ».

Premièrement, le micro-drone reste particulièrement difficile à manoeuvrer en déplacement. « Hormis les secousses qui peuvent rendre le pilotage compliqué c’est surtout lors de cas non-conformes que des difficultés vont apparaître », précise le capitaine Mac Dowall. Exemple ? La fonction RTH (Return To Home) lancée automatiquement en cas de perte du signal ou d’épuisement de la batterie s’avère inutilisable lorsque la station de contrôle est en déplacement. De quoi entraîner la perte du vecteur et forcer l’envoi d’une équipe de récupération en zone potentiellement hostile.

Secundo, les conditions climatiques rigoureuses du Sahel ont eu un impact manifeste sur l’endurance du drone. Selon les spécifications de DJI, le Mavic Pro est en effet conçu pour opérer sous des températures allant de minimum 0°C à maximum 40°C. De fait, une fois qu’elle dépasse 30°C, la température ambiante influence considérablement l’autonomie de la batterie LiPo 3S. À long terme, un échauffement continu de la batterie diminuera irrémédiablement son rendement sans que l’opérateur ne le sache, compromettant potentiellement le bon déroulé des actions du GCP. De même, le vent diminue à son tour la portée du système et empêche tout envol à partir de 10 m/s. L’opérateur doit dès lors redoubler de vigilance « lorsqu’il envoie son drone dans le sens du vent sous peine de ne le voir jamais revenir ».

Tertio, le Mavic Pro ne répond pas entièrement à l’impératif de discrétion du GCP. De fait, ce drone quadrirotor produit entre 60 et 70db en fonction de la fréquence de rotation des moteurs, soit un bruit équivalent à celui d’une conversation normale ou d’un aspirateur « silencieux ». Un élément peu significatif lors d’une mission d’observation opérée à distance, mais qui peut s’avérer critique lors d’un déploiement en appui d’infiltrations pédestres ou d’assaut.

Enfin, dernière entrave et non des moindres, l’absence de voie infrarouge rend illusoire son utilisation durant la nuit, voire dans la pénombre.

Verdict: « bien que le Mavic soit d’un faible encombrement et assez léger pour être transporté, son manque de discrétion, ses capacités vidéos limitées et sa faible autonomie n’en font pas un outil indispensable », en conclut le capitaine Mac Dowall. Selon ce dernier, son usage s’avère plus probant lors des phases ultérieures d’une mission, et plus précisément lorsque la visibilité est suffisante et que la discrétion sonore n’est plus un facteur déterminant. À ce titre, le micro-drone est parfaitement adapté aux missions de BDA pour lesquelles « la prise de vue à la verticale d’un objectif suivi d’une illustration rapide permet un compte rendu clair et précis de la situation ».

Si le Mavic Pro reste « un outil précieux permettant de renseigner le chef tactique dans différentes situations », ce court RETEX est néanmoins révélateur du trou capacitaire subsistant entre un nanodrone de type DROP et le futur drone tactique SMDR. Parier, faute de mieux, sur des technologies civiles nativement « non durcies » reste périlleux lorsqu’il s’agit de les déployer dans un cadre militaire par nature « rustique ». L’écart entre les capacités réelles et les exigences du terrain tend cependant à s’amenuiser au fur et à mesure des générations. « En pleine évolution, cette technologie verra ses capacités se démultiplier et permettra ainsi d’étendre son champ d’action », estime ainsi le capitaine Mac Dowall. Le Mavic Pro Platinum, à titre d’exemple, offre désormais une meilleure aérodynamique et intègre de nouvelles hélices développées pour réduire la signature sonore de quelques décibels.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/05/22/barkhane-larmee-de-terre-a-deploye-le-nouveau-radar-de-surveillance-tactique-murin-au-sahel/

Barkhane : L’armée de Terre a déployé le nouveau radar de surveillance tactique MURIN au Sahel

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En avril, la Direction générale de l’armement [DGA] a annoncé qu’elle avait livré à l’armée de Terre, durant le premier trimestre, 13 premiers radars de surveillance tactique légers MURIN [Moyen de surveillance utilisant un radar d’observation des intervalles], sur les 30 commandés auprès de Thales en décembre 2015.

Pour rappel, le radar MURIN était très attendu étant donné qu’il doit remplacer les systèmes RASIT et RATAC, mis en service il y a plus de 40 ans. D’une portée de 300 m à 25 km, il permet d’assurer une surveillance à 360° et de détecter tout ce qui roule ou vole dans un rayon de 24 km [et à 500 m d’altitude] ainsi que des piétons [à 12 km de distance]

D’une masse de 40 kg [soit 60 kg de moins par rapport au RASIT], le MURIN a une autonomie de 6 à 8 heures. Mais il est possible de la prolonger grâce à des panneaux solaires.

« Les radars MURIN seront mis en œuvre par les batteries d’acquisition et de surveillance des régiments d’artillerie. Il est prévu qu’ils soient intégrés sur le véhicule Serval du programme Scorpion », avait par ailleurs précisé la DGA.

L’armée de Terre n’a pas traîné pour utiliser ce nouveau radar en opération. En effet, 4 bigors du 11e Régiment d’Artillerie de Marine, engagés au Mali au sein du groupe tactique désert « Bir-Hakeim », l’ont expérimenté lors d’une opération de contrôle et de reconnaissance dans la région du Liptako, au Mali. Et cela, en complément d’autres moyens d’observation.

Et le retour d’expérience a l’air d’être positif. Mis en oeuvre en quelques minutes, le MURIN a collecté du renseignement pour les troupes engagées au sol, « aussi bien pendant les phases de surveillance, qu’avant de lancer des opérations de reconnaissance », indique l’État-major des armées [EMA].

Grâce à une application appelée « Venus », il est possible d’identifier et de localiser sur une carte numérique les mouvements détectés [piétons, véhicules] dans une zone donnée. Et cela, à plusieurs dizaines de kilomètres de distance.

Les éléments détectés sont ensuite analysés, afin d’en déduire, explique l’EMA « la nature, la position, la distance et la direction. »

« Je peux localiser un mouvement très rapidement et suivre la cible dans ses déplacements. A chaque détection un son est émis de mon ordinateur. C’est de cette façon que l’on classifie les informations », raconte le chef d’équipe du radar. « Nous gagnons en mobilité, en rapidité et en efficacité. Ce système est une véritable plus-value sur le terrain et contribue pleinement au bon déroulement de la mission », s’est-il réjoui.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/06/05/une-dizaine-de-terroristes-mis-hors-de-combat-dans-la-gourma-20287.html

Une dizaine de terroristes mise hors de combat dans la Gourma

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Une dizaine de jihadistes ont été tués ou capturés dans la région du Gourma (centre-est du Mali), frontalière du Burkina Faso, au cours d'une opération aéroterrestre menée vendredi par les militaires français de la force Barkhane, a annoncé mercredi l'état-major.

Le 31 mai, après avoir observé "un mouvement suspect d'une quinzaine d'individus au nord de Ndaki, dans le Gourma", l'armée française a lancé une opération "rassemblant la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane", détaille l'état-major dans un communiqué. Après une frappe aérienne conduite par des Mirage 2000, des commandos ont été héliportés.

"Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat", et "une quantité importante de ressources a été saisie, dont plusieurs motos et de l'armement individuel", détaille l'état-major.

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L'armée française a parallèlement mené du 20 mai au 3 juin "une opération d'ampleur" avec l'armée burkinabè dans le nord du Burkina Faso, à la frontière avec le Gourma malien, selon la même source. Elle a mobilisé les différentes composantes de la force Barkhane, déployées depuis le territoire malien, en voyant notamment les aéronefs et les groupes commandos intervenir en appui des hommes du GTD Richelieu et du 11e régiment d’infanterie commando (11e RIC) burkinabé.

Lire ici.

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-operation-majeure-avec-les-forces-armees-nationales-du-burkina-faso

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/06/13/mme-parly-appelle-les-pays-europeens-a-engager-leurs-forces-speciales-au-sahel/

Mme Parly appelle les pays européens à engager leurs forces spéciales au Sahel

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À l’occasion d’une visite au 4ème Régiment d’hélicoptères des forces spéciales [RHFS], à Pau, la ministre des Armées, Florence Parly, a fait le point sur l’état de la menace terroriste et tracé « quelques pistes » pour l’avenir s’agissant de l’action des forces françaises et, plus généralement, des initiatives prises par son ministère.

Tout d’abord, la lutte contre le terrorisme va encore durer, même après la fin du califat de l’État islamique [EI ou Daesh] au Levant. D’ailleurs, l’actualité quotidienne le montre : il n’y a pratiquement pas un seul sans que l’on apprenne une attaque menée par une organisation jihadiste… « C’est en réalité le conflit d’une génération. Tous les facteurs sont là pour le confirmer », a estimé Mme Parly.

Il y a en effet au moins deux raisons qui incitent à faire un tel constat : les crises « profondes » de gouvernance qui ont permis à des organisations comme l’EI ou al-Qaïda de prospérer n’ont pas été réglées [et certaines sont encore loin de l’être] et les jihadistes inscrivent leur action dans le temps long.

« Cet ennemi est là pour durer, car il se pense lui-même dans la durée. […] Il joue le temps long. Il mise sur la jeunesse. Il y a eu les lionceaux du califat, l’insistance sur les familles, l’enseignement. Il y a ces structures locales, à l’étranger et même dans notre pays parfois. Tout est pensé pour fabriquer en secret la prochaine génération de tueurs », a expliqué Mme Parly.

Évidemment, cela pose des défis stratégiques, politiques, diplomatiques, juridiques et matériel. Sur ce dernier point, la ministre a souligné la nécessité d’adapter « nos propres cycles d’innovation pour développer nos moyens de détection, de protection, de destruction parfois, aussi », face à ennemi « versatile » qui « a su bricoler de sérieuses menaces contre nous, comme des drones commerciaux lestés de grenades, toutes sortes d’explosifs improvisés cachés dans des vélos, des motos, des ânes et même des vaches. »

Cela étant, au sujet des équipements, Mme Parly a évoqué « l’économie de moyens que nous devons apprendre à gérer » étant donné que si « un Rafale et une GBU » est « essentiel contre un blindé de Daesh », il ne l’est « pas forcément contre un piéton armé dans un bosquet. »

Quoi qu’il en soit, et au-delà, de la poursuite de l’engagement de la France contre les groupes terroristes, Mme Parly a plaidé pour une implication plus grande des membres de l’Union européenne.

« Nous aurions tort de croire que le terrorisme est une menace pour la France seule : nos partenaires ont tous été touchés, et c’est ensemble que nous devons réagir. Et pour ceux qui n’ont pas été frappés directement, il y a le devoir de solidarité », a souligné Mme Parly, avant de rappeler que « l’unique activation de la clause de solidarité de l’UE, l’article 42.7 [du traité de l’UE], a été en réponse aux attentats du 13 novembre [2015] ».

« Aujourd’hui, ce sont 23 armées européennes qui sont présentes au Sahel. L’Union européenne fait beaucoup, avec ses missions de formation comme EUTM Mali, son soutien financier massif aux pays vulnérables du pourtour syrien. Elle dépense déjà plus de 300 millions d’euros par an dans des actions destinées à renforcer la cohésion des pays en crise et lutter contre l’extrémisme violent. C’est aussi un acteur majeur de l’aide au développement », a poursuivi la ministre.

Seulement, comme « elle est moins présente sur le haut du spectre. Elle peine à convaincre les Européens qu’elle traite véritablement la menace », a noté Mme Parly. D’où sa question : « Comment donc, lui donner le rôle qu’attendent les électeurs qui sont sortis voter en nombre le mois dernier? »

Pour la ministre, l’Europe « doit intégrer dans son logiciel l’action contre le terrorisme ». D’autant pluis que si le Sahal n’est pas stabilisé, elle aura « durablement sur sa tête non pas une, mais deux épées de Damoclès : celle du terrorisme et des prises d’otages, et celle des migrations illégales, dont beaucoup transitent par ces territoires. »

Dans le cadre de l’Initiative Européenne d’Intervention [IEI], qui n’a pas été inspirée par l’UE et qui ne fait donc pas partie de la Politique européenne de défense et de sécurité, Mme Parly a indiqué qu’elle avait créé « un groupe spécial sur la dimension militaire du terrorisme, afin que nous nous aguerrissions mutuellement sur ce sujet. » Or, a-t-elle ajouté, « les premiers contacts ont été positifs » et « il faut maintenant aller de l’avant. »

Pour rappel, lancée en juin 2018 et réunissant 11 pays [France, Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni], l’IEI vise à « favoriser l’émergence d’une culture stratégique européenne commune et à créer les conditions préalables pour de futurs engagements coordonnés et préparés conjointement sur tout le spectre de crise. »

Alors, quel rôle pourraient jouer les pays européens? « Il faut accompagner les forces armées sahéliennes après les avoir formées, y compris lorsqu’elles vont au combat, et pas seulement dans les états-majors. Ce n’est pas un sport de masse, j’en conviens », a enchaîné Mme Parly. « Mais si les Européens, qui sont directement concernés, ne le font pas, qui, alors, le fera? », a-t-elle ensuite demandé.

« Dès lors, pourquoi ne pas faire appel aux forces spéciales des pays européens? Elles en sont parfaitement capables dès lors qu’elles le veulent. C’est ce que nous avons proposé à plusieurs de nos partenaires, en lien avec les autorités maliennes », a continué la ministre.

Et d’après elle, les « retours sont encourageants » et l’espoir de voir ce « projet prospérer » est de mise. « Ce serait une belle démonstration de comment l’Europe répond à la toute première préoccupation de sécurité de ses citoyens », a jugé Mme Parly. Reste maintenant à voir quels pays répondront présents, comme l’ont déjà fait le Royaume-Uni et l’Estonie, qui ont respectivement engagé des hélicoptères CH-47 Chinook et un détachement d’infanterie auprès de la force Barkhane.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/06/17/une-gazelle-contrainte-a-un-atterrissage-d-urgence-au-mali-20312.html

Une Gazelle contrainte à un atterrissage d'urgence au Mali (actualisé)

Jeudi 13 juin en fin de soirée, les militaires français de la force Barkhane ont conduit une opération aéroportée contre un groupe armé terroriste, dans le sud du Liptako malien, à proximité du Niger. Cette action, menée en liaison avec les forces armées maliennes (FAMa) a été déclenchée en coordination avec l’armée nigérienne agissant au sud de la frontière, et grâce à ses renseignements.
Appuyés par une patrouille d'hélicoptères Tigre et un drone Reaper, les commandos héliportés de Barkhane se sont engagés dans une zone boisée dans la région d'Azabara, afin d’affronter directement le groupe terroriste qui y avait été repéré. Dans cet engagement qui s’est prolongé pendant la journée du lendemain, les commandos ont bénéficié également de l’appui des Mirage 2000 qui ont procédé à une séquence de frappes sur les positions où l’ennemi s’était retranché, puis du déploiement d’un sous-groupement blindé ainsi que des FAMa.

Le 14 juin matin, un hélicoptère de type Gazelle déployé en appui des troupes au sol a été contraint à un atterrissage d’urgence. Les trois membres d’équipage ont été évacués pour être pris en charge au sein de l'antenne médicale de GAO, puis évacués vers la France par mesure de précaution. Leurs jours ne sont pas en danger.
Le sous-groupement blindé a sécurisé la zone d’atterrissage et procédé à la mise hors de combat du reliquat de terroristes présent dans le secteur. Plus d’une vingtaine de terroristes ont été mis hors de combat grâce à cette opération.

Les informations remontant du terrain étaient donc avérées: une grosse opération au sol et dans les airs, avec une participation des alliées du Mali et du Niger. Et une Gazelle au tapis...

Actualisation: le "posé dur" de la Gazelle a été provoqué par des tirs au sol. L'appareil n'est pas réparable; l'équipage a été récupéré et exfiltré. Deux des trois membres ont été évacués en France pour un check up médical mais leur état n'inspire pas d'inquiétudes.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/06/18/soutien-des-forces-en-opex-les-externalisations-doivent-etre-20318.html

Soutien des forces en opex: les externalisations doivent être recadrées

Le député François Cornut-Gentille persiste et signe un nouveau rapport sur les externalisations du soutien des forces en opex. Un rapport reprenant et détaillant des "anomalies" relevées par la Cour et estimant que "le recadrage doit être mené à son terme".

Son rapport sera diffusé demain; il porte sur "le transport intra-théâtre et l’économat des armées, avec le double objectif de constater les correctifs apportés aux anomalies relevées par la Cour des comptes mais aussi les faiblesses voire les failles persistantes". Par exemple, pour le député de la commission des Finances, l’externalisation du transport aérien intra-théâtre telle que pratiquée aujourd’hui par le ministère des armées, présente de réels risques pour la sécurité et la sûreté des opérations et des hommes. 

Que recommande-t-il?

Sur les marchés d’externalisation d’affrètements aériens, routiers et maritimes au profit des forces
Mettre en place un accord-cadre de transport intra-théâtre
o Adapter les délais des appels d’offres pour intégrer en amont les phases d’habilitation et d’expertises internes
o Renforcer l’indépendance de l’autorité contractante par rapport à l’autorité commandant les forces
o Mettre un terme à la supervision systématique des marchés par le CGA pour pleinement responsabiliser les services adjudicateurs, le CSOA et la PFAT

Sur les sociétés prestataires
Repenser le modèle économique qui gouverne les marchés d’affrètement au profit du Ministère des armées, en assumant pleinement la possibilité que cette révision puisse générer une charge financière supérieure
o Mettre un terme aux sociétés-écrans et exiger de chaque titulaire qu’il soit l’opérateur direct du contrat.
o Limiter le recours à la sous-traitance à un seul niveau et en réduire l’ampleur.
o Abandonner la présélection des candidats aux appels d’offres, inefficace et dommageable au renouvellement des titulaires des marchés

Sur les aéronefs affrétés
Réviser la loi de programmation militaire pour accélérer ou engager les programmes dont le besoin capacitaire est aujourd’hui assuré par des externalisations
o Intégrer les aéronefs affrétés à la flotte étatique
o Développer en interne du Ministère des armées les capacités techniques et juridiques rendant réversible l’externalisation de la certification et des contrôles de sécurité
o S’assurer de la qualité des experts de l’OSAC et mener à l’encontre de cet organisme une vigilance a-minima équivalente à celle portée aux services du Ministère

Sur la protection du secret des opérations
Replacer la DRSD au cœur de la procédure d’habilitation et la reconnaître comme seule autorité habilitatrice du Ministère des armées
o Engager une procédure d’habilitation « confidentiel défense » lorsque celle-ci est exigée dans le cadre d’une consultation auprès de personnes physiques ou morales extérieures au Ministère des Armées, même si les candidats ont déjà été habilités dans un autre cadre.
o Procéder à un contrôle systématique de la situation du titulaire lors du renouvellement du contrat.
o Faire du recours à des pilotes, réservistes opérationnels salariés des titulaires, une exigence centrale des appels d’offres.
o Interdire aux forces spéciales de recourir aux externalisations de leurs moyens aériens o Renforcer les moyens humains et techniques de la DRSD 
o Confier à la DRSD la capacité d’évaluer la nécessité de l’habilitation aujourd’hui laissée au libre-arbitre de chaque autorité ou service du Ministère des armées o Intégrer le risque réputationnel dans les externalisations

Sur l’Economat des armées
Réaffirmer la vocation du commissariat des armées à intervenir sur les théâtres d’opération et le rôle complémentaire de l’Economat
o S’assurer de la réversibilité de l’externalisation du soutien confié à l’Economat
o Reconnaître à l’Economat des armées le statut d’opérateur du ministère des armées (au sens de la LOLF) pour en renforcer le contrôle.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/06/24/ps-aconit-soldats-francais-et-nigeriens-20324.html

Ops Aconit: soldats français, maliens et nigériens traquent les groupes armés terroristes

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Du 7 au 19 juin, les groupements commandos parachutistes (GCP) et montagne (GCM) ont mené une opération conjointe avec les forces armées nigériennes (FAN) et maliennes (FAMa) dans la région du Liptako, baptisée opération ACONIT.

ACONIT avait pour objectif de déloger et perturber l’activité des groupes armées terroristes (GAT) présents dans la région nord-ouest du Niger, près de la frontière malienne.

Un communiqué du ministère de la défense du Niger a donné quelques éléments:

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Une compagnie composée de 110 soldats nigériens a rejoint une quarantaine de commandos parachutistes français à la frontière du Niger pour effectuer une patrouille de reconnaissance et d’action en profondeur. Appuyés par des moyens britanniques (voir la photo ci-dessus) et américains, ces soldats se sont déployés dans le Liptako, au nord du Niger.

Au Mali
Selon l'EMA-Com français (lire ici), le Groupement commando montagne a été engagé dans la nuit du 13 au 14 juin pour une action dans la région d’Azabara au Mali, avec les FAMa. Après l’identification d’un regroupement de GAT, un détachement de commandos a été héliporté et déployé au sol pour affronter cet ennemi. Au terme de cet engagement de plusieurs heures, impliquant l’appui de Mirage 2000, d’un sous-groupement blindé de Barkhane et des FAMa, une vingtaine de terroristes a été mise hors de combat et du matériel en grande quantité a été saisi.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/06/25/barkhane-lincroyable-sauvetage-de-lequipage-de-lhelicoptere-gazelle-perdu-lors-de-loperation-aconit/

Barkhane : l’incroyable sauvetage de l’équipage de l’hélicoptère Gazelle, perdu lors de l’opération Aconit

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Lors de l’opération Aconit, menée par la force française Barkhane dans le Liptako malien, entre les 9 et 19 juin, un hélicoptère d’attaque Gazelle engagé en appui a été contraint à faire un atterrissage d’urgence. En réalité, l’appareil a fait un « posé dur ». Et les trois membres de son équipage [pilote, co-pilote, tireur d’élite], blessés, ont été évacués vers un hôpital militaire en France par mesure de précaution.

L’État-major des armées [EMA] ne s’est jusqu’à présent pas attardé longuement sur cet incident. Au plus comprend-on qu’il s’est produit à un moment où les combats contre le groupe armé terroriste [GAT] visé par l’opération Aconit étaient acharnés.

Toutefois, on en sait plus grâce aux informations de RFI. Informations que l’EMA ne souhaite ni infirmer, ni confirmer, selon l’AFP.

Ainsi, d’après Olivier Fourt, de RFI, cet hélicoptère Gazelle a été touché par des tirs de mitrailleuse 7,62 mm, lesquels ont provoqué un début d’incendie. Perdant de la puissance, l’appareil a donc été obligé de faire un atterrissage forcé près des combats, dans des conditions difficiles, la visibilité du pilote ayant été réduite par le nuage de poussière soulevé par le rotor.

Le tireur d’élite qui se trouvait en place arrière a ensuite extrait de l’appareil le pilote et le co-pilote, alors plus gravement blessés que lui. Et cela, sous la surveillance d’au moins un hélicoptère d’attaque Tigre.

Dans ce genre de situation, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] met en oeuvre une procédure appelée IMEX [Extraction immédiate], qui consiste à sécuriser le périmètre où a atterri l’appareil touché [ou victime d’une avarie] en déployant des commandos au sol, débarqués d’un hélictoptère de manoeuvre. Et la récupération de l’équipage se fait sous la protection d’un hélicoptère d’attaque.

Mais selon RFI, il a fallu trouver un autre mode d’extraction pour l’équipage de la Gazelle… Ainsi, son pilote et son chef de bord ont chacun été sanglés sur une ailette d’un EC-665 Tigre. Et le tireur d’élite a fait « sauter » l’hélicoptère accidenté avant de s’exfiltrer « dans un autre appareil ».

 

Un tel mode d’extraction peut sembler incroyable… En tout, ce récit éclaire, sans doute, la photographie diffusée sur le compte Twitter du chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] à l’occasion du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. En effet, on y voit un pilote de l’ALAT juché sur un aileron d’un EC-665 Tigre pendant qu’un capitaine donne des explications aux général Jean-Pierre Bosser.

Par ailleurs, Mars Attaque a déniché [ce qui n’a pas dû être simple…] deux illustrations montrant ce que pourrait être une IMEX avec un EC-665 Tigre. Deux modes sont possibles pour récupérer un pilote : la première en l’installant sur une ailette, la seconde en le sanglant sur le marche-pied situé à l’avant du train.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://forcesoperations.com/une-experimentation-mule-en-opex-en-2020/

Une expérimentation « mule » en OPEX en 2020

Selon un avis de marché publié aujourd’hui par la DGA, le ministère des Armées envisage l’acquisition d’une petite série de robots terrestres « mule » en vue d’une première expérimentation sur un théâtre d’opération extérieure en 2020.
Un soldat estonien du détachement ESTPLA-30 déployé en appui de Barkhane montre les capacités du robot THeMIS à un militaire français (Crédit photo: Forces de défense estoniennes)

Un soldat estonien du détachement ESTPLA-30 déployé en appui de Barkhane montre les capacités du robot THeMIS à un militaire français (Crédit photo: Forces de défense estoniennes)

 

Ce marché de trois ans au montant indéfini prévoit l’achat de cinq robots entre la notification et la mi-2020, ainsi que les pièces détachées nécessaires pour leur fonctionnement en OPEX pour une durée de quatre à six mois. Il prévoit en outre « des prestations d’assistance et de transfert de compétences sont assurées par le titulaire » durant la phase de préparation au déploiement ». L’accord comprend par ailleurs le MCO jusqu’à la fin de la durée du marché, de même que « l’acquisition de robots supplémentaires ainsi que des prestations d’assistance en vue de nouvelles expérimentations ». Enfin, la DGA laisse manifestement la porte ouverte à d’autres prestations susceptibles d’être requises par bons de commandes.

La mule sélectionnée devra présenter une capacité d’emport de 400 kg à 800 kg afin de décharger le fantassin d’une partie de son paquetage et « de gagner en mobilité ». Il est aussi susceptible de remplir des missions logistiques classiques, tel que le ravitaillement en munitions, aliments, ou autres. La liste des exemples de scénarios présentée par la DGA se veut en effet être « non exhaustive ». Téléopérable à vue et hors de la vue, le robot devra également être tractable par certains modèles de véhicules en service au sein de l’armée de Terre et sera nativement doté de fonctions ISR.

Difficile, à l’aune de cette description succincte, de ne pas penser au robot THeMIS de l’Estonien Milrem. Déjà évalué par la STAT au travers de la variante OPTIO-X20 développée avec Nexter, le THeMIS est évalué depuis mai par le détachement estonien ESTPLA-30 déployé en appui de l’opération Barkhane.

Moins médiatisée mais prometteuse, la mule Barakuda de Shark Robotics dévoilée en avril au salon SOFINS aura elle aussi une solide carte à jouer. Nouveau venu sur ce segment, l’industriel de La Rochelle pourra compter sur une autonomie de 10 à 12 heures, une capacité d’emport d’une tonne, ainsi que sur un poids et un volume réduits pour s’imposer face au THeMIS. Réservée aux entreprises ou groupements d’entreprises démontrant une « capacité à concevoir et assembler des robots terrestres de grande taille », la phase de soumission des offres sera clôturée le 7 août prochain.

Ya Rab Yeshua.

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http://forcesoperations.com/barkhane-les-chinook-britanniques-rempilent-pour-six-mois-supplementaires/

Barkhane: les Chinook britanniques rempilent pour six mois supplémentaires

Excellente nouvelle pour les militaires de l’opération Barkhane: les hélicoptères de transport lourd CH-47D déployés au Mali par la RAF pour des missions de soutien rempileront pour un minimum de six mois supplémentaires, a annoncé aujourd’hui la Défense britannique dans un communiqué. 
L'un des CH-47D déployés par le 1310 Flight de la RAF au Mali (Crédit: RAF)

L’un des CH-47D déployés au Mali par le 1310 Flight de la RAF  (Crédit: RAF)

« Il est nécessaire que nous étendions notre engagement au sein de l’opération de lutte contre le terrorisme au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En fournissant un soutien essentiel à nos partenaires français, nos forces armées contribuent à renforcer la stabilité et à empêcher les terroristes de planifier des attaques », déclarait aujourd’hui la secrétaire à la Défense britannique Penny Mordaunt lors d’une visite au quartier général de Northwood (Londres).

Trois hélicoptères CH-47D Chinook de la base aérienne d’Odiham, accompagnés d’une centaine de militaires britanniques, sont déployés à Gao depuis juillet 2018. Ils fournissent depuis lors un outil de projection particulièrement apprécié de forces françaises soucieuses de limiter le recours aux convois terrestres et ainsi de s’affranchir de la menace des EEI.

Devenus rapidement indispensables, car capables de transporter jusqu’à 11 tonnes de fret sur près de 350 km, les Chinook britanniques sont intégrés au Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A), constitué actuellement par le 3ème régiment d’hélicoptères de combat d’Étain.

L’avenir de ce déploiement étant devenu incertain, la ministre des Armées Florence Parly a, depuis février, multiplié les démarches en vue d’un maintien du contingent britannique ou de l’intégration d’autres pays alliés en cas de retrait. Une entreprise plutôt fructueuse, le Danemark ayant d’emblée annoncé son intention de déployer deux hélicoptères AW101 Merlin à partir de la fin de l’année pour une durée d’un an.

Restait, enfin, la possibilité de recourir à l’aide de l’Espagne, rare pays européen doté d’une capacité de transport lourd. « Si jamais, un jour, les Britanniques venaient à prendre un peu de distance dans la bande sahélo-saharienne, nous ferions appel à nos camarades espagnols », évoquait ainsi le CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser, début juin face aux députés de la Commission Défense.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/07/11/sans-barkhane-les-pays-du-sahel-seffondreront-sur-eux-memes-previent-le-general-lecointre/

Sans Barkhane, les pays du Sahel « s’effondreront sur eux-mêmes », prévient le général Lecointre

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Confrontés à une activité jihadiste de plus en plus menaçante, le Burkina Faso et le Niger ont récemment demandé à la communauté internationale d’envisager la création d’une coalition afin de venir à bout de ce phénomène.

Pourtant, une coalition existe déjà, avec la Force conjointe du G5 Sahel [FC-G5S], soutenue par la force française Barkhane et, pour ce qui concerne uniquement le territoire malien et la logistique, par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA].

Seulement, ne comptant que 5.000 soldats, fournis par le Tchad, la Mauritanie, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, cette force conjointe peine à devenir opérationnelle, notamment en raison de déficits capacitaires qui peinent à être résorbés. En outre, les financements qui lui ont été promis tardent à être débloqués.

« Malheureusement, nous constatons que le terrorisme progresse » dans l’ouest de l’Afrique, a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, qui ne ménage pas sa peine en faveur de la FC-G5S.

« Ca a commencé au Mali, puis c’est allé au Burkina Faso, au Niger et maintenant, quand on parle avec les présidents du Ghana, du Bénin, du Togo et de Côte d’Ivoire, ils vous disent que le terrorisme arrive à leurs frontières. Ce qui veut dire qu’il est essentiel que les forces africaines en charge du contreterrorisme aient le mandat et le financement adéquats », a continué M. Guterres, le 10 juillet, lors d’une conférence organisée à Nairobi pour évoquer la lutte contre le terrorisme en Afrique.

« Mais je dois dire que puisque les choses ont évolué ainsi, nous devrions être ouverts à des initiatives qui aillent au-delà du G5-Sahel », a ensuite estimé le secrétaire général de l’ONU. « Je pense maintenant qu’il serait important que nous soyons prêts à soutenir toute initiative africaine impliquant les pays de la région qui s’inquiètent de la propagation de la menace », a-t-il conclu.

Et la force Barkhane dans tout ça ?

Interrogé, à l’antenne de CNEWS, sur la situation dans la bande sahélo-saharienne, ce 11 juillet, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, a souligné l’importance de la présence militaire française dans cette région.

« Si on n’est pas là, si on part demain et si avec les Européens qui nous accompagnent dans la gestion de cette crise très grave nous n’agissons pas, ces pays s’effondreront sur eux-mêmes, le terrorisme s’y développera de façon incontrôlée, pourra éventuellement gagner et s’exprimer ensuite en France et en Europe et par ailleurs on connaîtra des phénomènes de migration absolument phénoménaux », a ainsi expliqué le CEMA.

Seulement, la tâche est difficile… « La France ne peut pas en quelques mois, ni même quelques années régler un problème réparti sur un territoire très vaste, avec des gens qui sont au milieu des populations, qui les terrorisent », a enchaîné le général Lecointre, rappelant que la zone où Barkhane porte actuellement son effort [le Liptako Gourma, ndlr] a une superficie équivalent à celle d’un quart de la France.

« Le problème est par ailleurs bien plus large qu’un simple problème militaire. C’est un problème systémique, qui comporte des sujets de développement, de gouvernance, qui est aggravé par les tensions interethniques, par la sécheresse qui sévit au Sahel », a conclu le CEMA.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/07/19/la-force-barkhane-a-mis-hors-de-combat-une-dizaine-de-jihadistes-lors-dune-operation-dopportunite-au-mali/

La force Barkhane a mis hors de combat une dizaine de jihadistes lors d’une opération « d’opportunité » au Mali

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Dans la journée du 17 juillet, un convoi d’une dizaine de véhicules des Forces armées maliennes [FAMa] est tombé dans un embuscade dans les environs du village de Fafa, situé entre Asongo et la frontière nigérienne.

Et, face à la détermination des assaillants, la situation est rapidement devenue critique, le convoi s’étant scindé en deux. Les FAMa ont alors envoyé des renforts et un drone MQ-9 Reaper de la force Barkhane a été « réorienté » vers les lieux de l’attaque.

Ces renforts auront mis un terme à cette attaque, qui aura duré 1h30. Selon un bilan établi par les FAMa, un soldat malien a été tué et un autre blessé. Mais l’affaire n’en est pas resté là. Cinquante minutes plus tard, et grâce aux moyens de renseignements déployés par Barkhane, un individu suspect se déplaçant à moto est repéré.

Il s’avère alors qu’il rejoint d’autres hommes identifiés comme appartenant à un groupe armé terroriste [GAT], repliés sur une position située à 30 km au sud-est de l’attaque contre le convoi des FAMa et cachée sous des arbres. La présence d’armement ayant été détectée, la force Barkhane décide alors de lancer une « opération d’opportunité ».

C’est ainsi que, environ 3 heures plus tard, une patrouille de Mirage 2000 largue deux bombes sur le point de rassemblement des jihadistes. Puis les hélicoptères d’attaque Tigre entrent en scène avec des tirs canon, lesquels « fixent au sol l’ennemi », précise l’État-major des Armées [EMA]

Vingt minutes plus tard, un détachement de commandos de montagne (GCM) est déposé au sol par hélicoptère afin de procéder à une reconnaissance ainsi qu’à une fouille de zone. Le bilan de cette opération est de « 9 ennemis tués, de 2 individus capturés et de nombreuses ressources trouvées [radio, armement, motos…] », indique l’EMA.

« Menée grâce à une grande fluidité dans les contacts et la coordination entre les différents acteurs, notamment avec les forces maliennes, cette opération met en lumière la capacité de la force d’intervenir de manière fulgurante à l’appel des armées partenaires pour obtenir un maximum d’effet sur les GAT », souligne-t-on à Paris.

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Par ailleurs, quelques jours plus tôt, le Groupement Commando Montagne [GCM], appuyé par les hélicoptères du Groupement Tactique Désert Aérocombat [GTD-A], a mené une « patrouille profonde » dans la région du Gourma. Et cela afin de « maintenir la pression sur les groupes armés terroristes dans cette région et d’y dénier tout sanctuaire à l’Etat Islamique au Grand Sahara [EIGS]. »

Au cours de cette opération, qui a duré une semaine, les commandos de montagne ont « neutralisé » deux terroristes et mis la main sur de l’armement, des munitions ainsi que sur des motos.

Pour rappel, pour le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], « neutraliser veut dire tuer ». « Neutralisation, c’est un terme élégant et la façon de dire qu’on les tue », a-t-il expliqué, lors d’un récent entretien donné à CNEWS.

Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2019/07/trois-blesses-dans-lattaque-de-la-base.html

Trois blessés dans l’attaque de la base française de Gao

Un véhicule a explosé hier 22 juillet en milieu d’après-midi à l’entrée de la base militaire faisant trois blessés français et estoniens a annoncé le porte-parole de l’état-major français des armées. Cette emprise du nord-est du Mali est partagée entre la force Barkhane, la MINUSMA (forces de maintien de la paix onusienne) et les forces armées maliennes. Une cinquantaine de militaires estoniens assure à Gao des missions de protection des installations de l'opération Barkhane.

 

Ajout = http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/07/23/cinq-soldats-estoniens-et-au-moins-deux-francais-blesses-lor-20401.html

Six soldats estoniens et au moins deux Français blessés lors de l'attaque contre le camp de Gao

Un véhicule piégé a explosé lundi à l'entrée de la vaste base militaire française de Gao (voir mon post de lundi soir).

Selon le ministère estonien de la Défense, 6 (un communiqué précédent parlait de 5 mais le chiffre a été revu à la hausse par le Maj. Gen. Martin Herem) soldats estoniens du détachement ESTPLA-28 ont été blessés. Ce détachement est stationné à Gao pour une durée de trois ans et chaque groupe assure une mission de 4 mois sur place.

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Selon l'EMA français, cette attaque a fait trois blessés dont la nationalité n'a pas été précisée. Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé, selon le porte-parole français. Selon une autre source, deux soldats français auraient été blessés dont l'un sérieusement.

A Bamako, une source sécuritaire malienne a indiqué à l'AFP qu'"il y avait au moins trois kamikazes dans le véhicule piégé" (une photo de ces trois hommes circule sur les réseaux sociaux) et que celui-ci était "peint aux couleurs des véhicules de l'ONU". 

Ya Rab Yeshua.

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