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Opex BARKHANE


BTX

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Comme dirait l'autre, elle n'est pas "légionnaire" mais un officier du régime général affecté dans une unité de la légion étrangère.

Elle a fait là une bonne expérience humaine mais, en regard de son origine CTA et de son domaine de compétences RH, le commandement ne pouvait pas lui proposer grand chose à moins de servir, et encore c'était loin d'être gagné, à la DRHLE à Aubagne.

Mais, il y a des médecins militaires féminins dans les unités de combat de la LE. Pourquoi s'en priverait-on ?

BTX

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/08/20/une-attaque-jihadiste-inflige-de-lourdes-pertes-aux-forces-armees-du-burkina-faso/

Une attaque jihadiste inflige de lourdes pertes aux Forces armées du Burkina Faso

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Les tensions interethniques dont profitent les groupes armés terroristes, la faiblesse de ses forces armées ainsi que l’influence de prédicateurs radicaux auprès des populations estimant avoir été délaissées par le pouvoir central font que le Burkina Faso est considéré comme étant le maillon faible de la lutte contre la mouvance jihadiste au Sahel.

Ces derniers mois, les attaques jihadistes se sont multipliées, notamment dans l’est et le nord du pays. Et la dernière en date, commise le 19 août contre le détachement militaire de Koutougou, localité située dans parte orientale de la province du Soum, a infligé de lourdes pertes aux Forces armées du Burkina Faso [FANBF].

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« Au petit matin, le détachement militaire de Koutougou, province du Soum, a été la cible d’une attaque d’envergure perpétrée par des groupes armés terroristes. Dans les rangs des forces nationales, un bilan provisoire fait état de plus d’une dizaine de militaires tombés et plusieurs blessés », a ainsi annoncé l’État-major général des armées du Burkina Faso, le 19 août au soir.

« En réaction à cette attaque barbare, une vaste opération aérienne et terrestre de ratissage a permis de neutraliser de nombreux assaillants », a continué l’état-major, sans donne plus de détails sur les moyens engagés. Sans doute que la force française Barkhane a été sollicitée, comme le permet un accord signé par Paris et Ouagadougou en décembre 2018.

Selon des sources sécuritaires, le bilan de l’attaque de Koutougou pourrait être encore plus lourd, étant donné que plusieurs soldats sont « portés disparus ». Ce qui en ferait l’attaque la plus meurtrière commise dans la province du Soum.

En décembre 2016, un groupe fort d’une quarantaine de jihadistes avait attaqué un poste militaire situé à une trentaine de kilomètres de la frontière avec le Mali. Douze militaires et gendarmes burkinabè y avaient laissé la vie. Depuis, l’état d’urgence a été instauré dans cette région.

Les auteurs de cette attaque contre le détachement de Koutougou pourraient appartenir au groupe Ansarul Islam, fondé par le prédicateur Malam Dicko, tué lors d’un raid mené par force Barkhane dans la forêt de Foulsaré, au Mali, en mai 2017 [opération Bayard]. Cette organisation est en effet très active dans la province du Soum, où les prêches de son ex-chef trouvèrent un terrain favorable parmi la population.

Bien qu’indépendant, Ansarul Islam cultive des liens étroits avec des formations ayant rejoint le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM] d’Iyad Ag Ghali, comme la Katiba Serma et la Katiba Macina, dirigée par Amadou Koufa.

L’est du Burkina Faso est surtout le terrain du groupe État islamique dans le grand Sahara [EIGS], lui même affilié à l’ISWAP, c’est à dire la branche de Boko Haram reconnue par l’EI.

« Le Parc national du W, situé à cheval sur le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, est en train de devenir un nouveau bastion pour les groupes terroristes de la région, notamment l’État islamique du Grand Sahara, qui continue de coopérer avec JNIM au Mali et au Niger », expliquait un récent rapport des Nations unies, pour qui les « groupes terroristes implantés au Sahel empiètent de plus en plus sur les frontières du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. »

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/09/09/deux-nouvelles-attaques-terroristes-font-au-moins-29-tues-dans-le-nord-du-burkina-faso/

Deux nouvelles attaques terroristes font au moins 29 tués dans le nord du Burkina Faso

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Le 5 septembre, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], lié à al-Qaïda, a publié un communiqué pour menacer le gouvernement du Burkina Faso pour sa participation à la Force conjointe du G5 Sahel. Et il a de nouveau revendiqué une attaque menée le 30 août contre les forces burkinabè à Tongomayel, dans la province du Soum [nord du pays].

Ces mêmes forces burkinabè avaient subi de lourdes pertes [24 tués] une dizaine de jours plus tôt, lors de l’attaque d’une de leurs casernes à Koutougou, localité également située dans la province du Soum, où est aussi actif le groupe jihadiste Ansarul Islam, qui coopère avec le GSIM sans pour autant y être affilié.

Cela étant, l’attaque meurtrière de Koutougou n’a toujours pas été revendiquée. Mais, d’après des informations de « Nord Sud Journal », elle aurait été planifiée par Abdoul Hakim Sahraoui et Moussa Moumini et menée par une centaine de combattants de l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS]. Pour le moment, ces affirmations n’ont pas été confirmées.

En outre, les attaques qui ont visé, ces dernières semaines, les communautés chrétiennes établies dans le nord du Burkina Faso n’ont, elles aussi, pas été revendiquées à ce jour. En réalité, les actes terroristes commis dans le pays font rarement l’objet d’une revendication.

« La situation dans le Nord et l’Est du Burkina-Faso reste fragile. Il n’est pour le moment pas possible de caractériser qualitativement la dizaine d’attentats à l’engin explosif improvisé [IED] qui ont eu lieu dans cette zone depuis presque un an. Ces attaques n’ont pas été revendiquées », expliquait, l’an passé, l’État-major des armées [EMA], dans un compte-rendu relatif à l’opération Barkhane.

Qu’en sera-t-il pour les deux nouvelles attaques meurtrières commises le 8 septembre, dans la région centre-nord du Burkina Faso?

Ce jour-là, un camion circulant sur l’axe Barsalogho-Guendbila, dans la province du Sanmatenga, a été détruit par l’explosion d’un IED. Selon le porte-parole du gouvernement burkinabè, le bilan provisoire de cette attaque fait état de 15 tués et de six blessés. Une source sécuritaire a confié à l’AFP que les victimes étaient en grande partie des commerçants.

Puis, à une cinquantaine de kilomètres de là, un convoi de triporteurs chargés de vivres pour les populations déplacées a été attaqué par des individus armés sur l’axe Dablo-Kelbo. Le bilan est, là aussi, lourd, puisqu’il est question de 14 civils tués, dont une dizaine de conducteurs.

« Des renforts militaires ont été déployés et des opérations de ratissage sont en cours. Ce drame intervient alors que des importants efforts de sécurisation sont en cours dans cette région », a expliqué le porte-parole du gouvernement burkinabè.

Ce dernier « réitère sa disponibilité à accompagner les organisations et les institutions intervenant dans l’action humanitaire pour la réussite de leurs missions » et il « mettra tout en œuvre pour que les convois humanitaires dans les zones touchées par les attaques terroristes se fassent sous escorte de sécurité », a-t-il assuré, avant de rappeler les transporteurs à « se conformer aux consignes de sécurité et s’assurer de la praticabilité des voies par une collaboration avec les forces de défense et de sécurité. »

Par ailleurs, le 6 septembre, dans le secteur de la localité malienne de Douentza, relativement proche de la frontière avec le Burkina Faso, 22 combattants du Mécanisme opérationnel de coordination [MOC], une unité mixte formée de soldats maliens et d’anciens rebelles, ont été enlevés alors qu’ils se rendaient à Gao à bord d’un autocar de la société de transport Sonef. La veille, un véhicule de la même compagnie avait été visé par IED dans la même région [15 tués].

https://twitter.com/SimNasr

Enfin, le même jour, le GSIM a revendiqué l’assassinat, à Kidal, de Ahbi Ag Ahmidah par l’unité « Mohamad Ben Masalmah ». L’organisation jihadiste reprochait à la victime d’être l’un des « plus importants agents de la France ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/09/20/l-estonie-renforce-sa-presence-au-sein-de-barkhane-20474.html

L'Estonie renforce sa présence au sein de Barkhane

Florence Parly et son homologue estonien ont annoncé plusieurs mesures conjointes lors de leur rencontre de ce vendredi aux Pays-Bas.

D'une part, la France va poursuivre en 2021 son effort de renforcement des capacités militaires otaniennes en Estonie au sein du bataillon multinationale sous commandement britannique. La mission française Lynx s'inscrit dans la "présence avancée renforcée" (enhanced Forward Presence ou eFP) effective sur les territoires des pays Baltes et de la Pologne. Dans ce cadre, la France engage en Estonie depuis 2017 un dispositif articulé autour de 300 militaires français et d’un S-GTIA composé de 4 chars Leclerc et de 13 VBCI. Cette mission Lynx est intégrée au sein d’un bataillon commandé par la Grande-Bretagne.

D'autre part, les Estoniens vont renforcer leur dispositif au Mali auprès de la force Barkhane. Actuellement, une compagnie estonienne est à Gao et assure des missions de protection des emprises. En 2020, une section d'infanterie et un groupe des forces spéciales viendront s'ajouter au dispositif existant.

On lira ici le communiqué conjoint des deux ministres.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/10/01/sahel-en-2020-des-mentors-europeens-integres-aux-unites-des-20505.html

En 2020, les forces sahéliennes bénéficieront d'un "accompagnement au combat"

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La déroute d'une compagnie malienne de la Force conjointe du G5 Sahel, lundi à Boulikessi (photo ci-dessus et voir mon post ici), repose la question de la valeur combattante de certaines unités des FAMa. "Les militaires maliens se sont repliés. Il n'y a pas eu de combat et les présumés djihadistes sont repartis avec un important lot de matériels militaires et roulant", a déclaré une source administrative malienne citée par l'AFP

Lundi, l'attaque a quand même fait 25 morts parmi les FAMa et une soixantaine de disparus selon les autorités maliennes qui annoncent aussi une opération conjointe avec Barkhane pour traquer le GAT.

L'EMA français confirme cette opération et a donné des détails mercredi après-midi: "Le 30 septembre à l'aube, les camps des Forces armées maliennes de Boulikessi et Mondoro ont été attaqués par des groupes armés terroristes. Rapidement prévenue, la force Barkhane a déployé une patrouille de Mirage 2000 sur les sites des attaques, ainsi que des hélicoptères Tigre. L'appui de la force Barkhane aux Forces armées maliennes s'est prolongé le 1er octobre, à nouveau par des vols d'hélicoptères et de chasseurs, jusqu'au rétablissement du dispositif malien."

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A Paris, même si la ministre des Armées affirme que 40% des effectifs engagés sur le terrain malien sont fournis par les FAMa et qu'il "ne faut pas juger la qualité des forces locales à l'aune des attaques récentes", les piètres résultats de certaines forces locales sahéliennes, mal équipées et mal encadrées, inquiètent tant le G5 Sahel que la France.

C'est pourquoi est en train de se mettre en place un projet de mentoring dans le cadre de ce que Florence Parly appelle "une nouvelle initiative européenne" qui devrait être annoncée début 2020. 

Actuellement, et en particulier lors de ses réunions avec ses homologues de l'UE (comme aux Pays-Bas récemment), Florence Parly expose le projet français auquel les Estoniens ont déjà adhéré puisqu'ils déploieront des forces spéciales au Mali. D'autres pays attendent le feu vert de leur Parlement pour s'engager.

Il s'agit "d'accompagner au combat" (dixit la ministre) les forces sahéliennes en associant des forces françaises et alliées au sein des unités nationales.

Mon confrère du Mamouth, Jean-Marc Tanguy, a parlé de ce projet de CJSOTF (combined joint special operations task force), avançant un nouveau sigle francisé: l'AILCT.

Va-t-on vers des OMLT sahéliennes (du genre des Équipes de Liaison et de Tutorat Opérationnel d'Afghanistan)? Trop tôt pour le dire, précise-t-on à l'EMA, mais l'urgence opérationnelle pourrait accélérer la mise en place du dispositif.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/10/04/mises-a-prix-pour-5-millions-les-tetes-des-chefs-de-l-embusc-20517.html

Mises à prix pour 5 millions : les têtes des responsables de l'embuscade de Tongo Tongo

Le 4 octobre 2017, 4 Américains et 5 Nigériens sont tombés lors des combats de Tongo Tongo. Dans le cadre du programme RFJ (Reward for Justice) créé en 1984 par le Department of State, une récompense de 5 millions de dollars est désormais offerte à quiconque permettra l'arrestation des responsables. 

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La tête d'Abou Walid, le chef de Daech au Sahel, est aussi mise à prix :

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C'est marrant, je crois l'avoir croisé cet après-midi à Leroy-Merlin.

Vais en toucher un mot à J.B.

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/10/19/les-forces-maliennes-disent-avoir-neutralise-une-cinquantaine-de-jihadistes-avec-lappui-de-barkhane/

Les forces maliennes disent avoir « neutralisé » une cinquantaine de jihadistes, avec l’appui de Barkhane

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Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, fait actuellement face à une contestation grandissante, ……………..

Cette contestation s’est amplifiée après les attaques des bases de Mondoro et de Boulkessi, le 30 septembre dernier. Revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], affilié idéologiquement à al-Qaïda, elles ont fait au moins 38 tués dans les rangs des Forces armées maliennes [FAMa], sans compter les disparus. Au 18 octobre, 27 manquaient encore à l’appel.

À la suite de ces attaques, les FAMa ont lancé deux opérations =

- la première, appelée « Renou Bravo Mike », a consisté à « ratisser » les environs de la base de Boulkessi [le « fort 11 »]. Selon un communiqué de l’état-major malien, des frappes aériennes « ont permis de neutraliser des terroristes ». Et d’ajouter : « La consolidation de l’emprise continue, avec le soutien des partenaires et un engagement très accru de la force Barkhane. »

Cette implication de Barkhane dans cette opération n’a pas été évoquée dans les deux derniers « points de situation » hebdomadaires publiés par l’État-major des armées [EMA], à Paris.

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« Dans une logique d’approche zonale en bande sahélo-saharienne, la force Barkhane poursuit son effort dans la région du Liptako-Gourma – grande comme un quart du territoire métropolitain français – en appuyant les forces partenaires par le biais d’opérations conjointes et en agissant au profit de la population », répète l’EMA dans ses comptes-rendus.

Quoi qu’il en soit, l’état-major malien a indiqué que, le 16 octobre, ses troupes ont été prises à partie par des terroristes dans le village de Boulkessi, suite à une « patrouille de reconnaissance. » Le bilan de cet accrochage est de 4 jihadistes « neutralisés » [comprendre : « tués »]. « Il a pu être établi des preuves de la participation de femmes aux côtés de l’ennemi », a-t-il par ailleurs souligné.

- dans le même temps, les FAMa ont lancé, le 7 octobre, une autre opération, qui, appelée « Éléphant », vise à rechercher et à détruire les « refuges ennemis ». « Elle se poursuit avec plus d’une vingtaine de sorties et frappes aériennes », a précisé l’état-major malien.

On ignore si les moyens aériens de Barkhane ont été de la partie. Le dernier compte-rendu de l’EMA indique que 93 sorties aériennes ont été effectuées entre les 11 et 18 octobre. Mais ce chiffre ne concerne que les avions de l’armée de l’Air. Le nombre de missions assurées par les hélicoptères du groupement aéromobile de Barkhane n’est jamais précisé.

Reste que, dans son communiqué, l’état-major malien fait état d’une « cinquantaine d’ennemis neutralisés et d’une trentaine de blessés » ainsi que de la destruction de « matériels » et d’un « important plot logistique de 35 fûts de carburant. »

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/10/24/un-groupe-de-combat-terroriste-destructure-par-barkhane-20574.html

Un groupe de combat terroriste "destructuré" par Barkhane

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Après le "neutralisé", voici le "destructuré"!

Extrait du point de situation des opérations du 18 au 24 octobre (photo EMA):
"Du 15 au 23 octobre, les commandos de la force Barkhane ont été engagés dans une opération dans le Liptako malien pour mener une patrouille d’action et de recherche dans la profondeur, en complément de l’action d’un sous-groupement tactique opérant également dans la région, aux côtés des soldats maliens. En fin de saisons des pluies, l’objectif de cette opération était de marquer la présence de Barkhane dans la région et de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes (GAT), notamment l’EIGS, dans ses zones refuges et difficiles d’accès, pour en réduire le potentiel.
Au cours de cette opération, le jeudi 17 octobre, alors qu’elle était observée par un groupe de combattants GAT appartenant à l’EIGS, une colonne de la force Barkhane a manœuvré, adaptant sa progression en fonction des renseignements, avant d’être prise à partie. Progressant à travers plusieurs positions ennemies successivement décelées, avec l’appui de patrouilles alternativement composées d’hélicoptères Tigre et de Mirage 2000, les commandos sont parvenus à surprendre et à déstructurer le groupe armé terroriste présent sur la zone d’action. Au final, un groupe de combat terroriste complet composé de 8 combattants a été neutralisé et de nombreuses ressources dont 7 motos et des armes ont été saisies."

Différence entre "neutralisé" et "déstructuré" =

Neutralisé = on retrouve les corps ici et là et on les enterre.

Déstructuré = on tente de reconstituer les corps et on creuse une fosse commune où sont ensevelis les restes, humains et matériels enchevêtrés (c'est le cas ici).

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2019/11/02/au-moins-53-soldats-maliens-ont-ete-tues-lors-de-lattaque-du-camp-din-delimane/

Près de 50 soldats maliens ont été tués lors de l’attaque du camp d’In Delimane [MàJ]

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Un mois après avoir déploré la mort d’au moins une quarantaine des siens lors des attaques des bases de Mondoro et de Boulikessi, revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], les Forces armées maliennes [FAMa] ont de nouveau subi de lourdes pertes au cours d’un assaut livré contre la camp militaire d’In Delimane, situé non loin de la frontière avec le Niger, dans la région de Menaka.

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En effet, le 1er novembre au soir, les autorités maliennes ont indiqué que 53 soldats et un civil avaient été tués lors de cette attaque, qui n’a pas encore été revendiquée. Le bilan fait également état de « dix rescapés » et de « dégâts matériels importants ». Selon une source militaire malienne sollicitée par l’AFP, il y aurait également plusieurs soldats portés disparus.

D’après des informations de RFI, des tirs d’obus auraient visé, dans un premier temps, le camp d’In Delimane. Puis, les assaillants, dont certains à motos, auraient convergé vers l’emprise militaire par petits groupes.

Quoi qu’il en soit, le gouvernement malien a assuré que des renforts ont été envoyés sur place « pour sécuriser la zone et traquer les assaillants. »

La région de Menaka fit l’objet de toute l’attention de la force Barkhane jusqu’en 2018. Non sans succès d’ailleurs étant donné que plusieurs coups durs furent portés aux groupes jihadistes qui y étaient présents, dont, notamment, l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS].

« Lorsque je suis arrivé, voilà plus de huit mois, la zone Ansango-Menaka était à feu et à sang. On enregistrait une attaque par jour, la RN20 était interdite aux camionneurs et chaque convoi de la Minusma [Mission des Nations unies, ndlr] ou des FAMa était pris pour cible. Depuis que Barkhane est intervenu, d’abord seule, puis en coordination locale avec des groupes d’autodéfense, la situation a profondément changé, même si elle demeure fragile. Le secteur de Menaka constitue d’ailleurs une sorte de laboratoire transposable ailleurs : on y voit patrouiller ensemble les FAMa, le MSA et la CMA [Coordination des mouvements de l’Azawad, formation rebelle, ndlr] », avait expliqué le général Bruno Guibert, alors commandant de la force Barkhane, lors d’un entretien donné à l’Express, en avril 2018.

Cette année, considérant la situation s’était améliorée dans cette région du Liptako, Barkhane a orienté ses efforts vers la région du Gourma malien, avec la construction d’une base à Gossi. Pour autant, elle continue de s’intéresser au secteur de Menaka. Selon le dernier compte-rendu des opérations de l’État-major des armées [EMA], le groupement tactique « Walsh » y a conduit plusieurs actions de reconnaissance, de contrôle de zone et de fouille entre le 14 et le 25 octobre. Et cela, en coopération avec les FAMa.

Ces dernières, « appuyés d’une partie du groupement tactique [français] ont reconnu plusieurs villages au sud-ouest de Ménaka, autour des villes d’In Delimane, Tin Hama et Léléhoy, afin de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes présents dans le secteur. À In Delimane, afin de renforcer le partenariat militaire opérationnel avec les FAMa, une patrouille conjointe des FAMa et de la force Barkhane a été organisée dans les rues et autour de la ville afin de rassurer la population », relate l’EMA dans son compte-rendu.

Et d’ajouter : « Les manœuvres réalisées par les FAMa et le groupement tactique désert ‘Walsh’ ont perturbé les liaisons des groupes armés terroristes implantés dans la zone. Cette opération a abouti à la saisie d’armement et de matériel de communication, démontrant la capacité et la volonté de la force Barkhane d’opérer dans des secteurs éloignés de ses bases. »

S’agissant des attaques contre les camps de Boulikessi et de Mondoro, il avait été avancé que les jihadistes ont bénéficié d’un effet de suprise. « Les soldats maliens ne s’attendaient pas à une attaque aussi tôt le matin. Les jihadistes ont aussi probablement bénéficié du manque de confiance entre les forces de défense et les populations », a ainsi expliqué Boukari Sangaré, chercheur à l’Institut d’études pour la sécurité [ISS], à France24.

Aussi, étant donné que la région avait été quadrillée quelques jours plus tôt, il est probable que les assaillants du camp d’In Delimane soient venus du Niger voisin.

En attendant, ces nouvelles pertes subies par l’armée malienne [les plus importantes depuis la bataille d’Aguel’hoc en janvier 2012, ndlr] vont mettre de nouveau le gouvernement malien en grande difficulté, déjà qu’il avait été fortement critiqué après les attaques de Boulikessi et de Mondoro.

MàJ -1 : Ce 2 novembre, les Forces armées maliennes ont donné un nouveau bilan de l’attaque, via un communiqué.  »

« Les FAMa enregistrent 49 morts, trois blessés et des dégâts matériels. Une vingtaine de rescapés ont été récupérés », a affirmé l’état-major malien. « La situation est sous contrôle des FAMa à Indelimane. Le ratissage est toujours en cours en vue des évaluations », a-t-il ajouté.

PS. Note de BTX = " Le 3 octobre 2019, sur la plateforme désert de Gao au Mali, a eu lieu le Transfert Opérationnel d’Autorité (TOA) entre le colonel Nicolas de Chilly, chef de corps du 4e Régiment de Chasseurs, rendant le commandement du Groupement Tactique Désert n°2 (GTD-2) « Edelweiss », et le colonel Rémi Pellabeuf, chef de corps du 92e régiment d’infanterie, prenant le commandant du GTD-2 « Walsh ».".

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/04/la-ministre-francaise-des-armees-en-visite-au-sahel-20608.html

La ministre française des Armées en visite au Sahel où la situation sécuritaire se dégrade

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Florence Parly a débuté ce lundi au Tchad une visite au Sahel, deux jours après la mort au Mali d'un soldat français de l'opération antijihadiste Barkhane, dans un contexte sécuritaire régional très dégradé.

La visite de la ministre au Sahel, dont les prochaines étapes restent encore confidentielles (mais prévisibles) pour des raisons de sécurité, intervient alors qu'un soldat français a trouvé la mort samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière du Niger. 

Le VBL où se trouvait le soldat français "a été frappé par un engin explosif", alors qu'il faisait partie d'un détachement "engagé dans une escorte de convoi" à 20 km d'Indelimane, dans la région de Ménaka, près de la frontière avec le Niger.

La victime, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, appartenait au 1er régiment de Spahis de Valence. Le BRI Pointeau est le 28e Français tué dans cette zone depuis le déclenchement de Serval, en janvier 2013. Deux autres militaires de ce régiment avaient été tués le 21 février 2018 par l'explosion d'une mine artisanale au passage de leur véhicule entre les villes de Gao et Ménaka, dans la zone dite "des trois frontières".

Le soldat français a péri au lendemain d'une attaque dans la même région contre une base militaire malienne qui a fait 49 morts; sa mort intervient alors que la situation se dégrade dramatiquement dans la zone frontalière entre le Niger, le Burkina et le Mali. 

Les armées nationales de ces pays sahéliens semblent incapables d'enrayer la progression des attaques malgré l'appui de troupes étrangères et notamment des militaires français.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/11/06/les-forces-francaises-ont-elimine-un-influent-chef-jihadiste-au-mali/

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Les forces françaises ont éliminé un influent chef jihadiste au Mali

Après la réapparition d’Amadou Koufa, le chef de la katiba Macina dont la mort avait été annoncée en novembre 2018, les autorités françaises sont désormais plus prudentes quand il s’agit d’évoquer l’élimination de chefs jihadistes. Du moins, c’est ce que l’on peut penser…

En effet, de retour du Mali où elle a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta et les militaires de la force Barkhane, la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué auprès de l’AFP qu’un influent responsable jihadiste, Abou Abderahman al-Maghrebi, alias Ali Maychou, avait été tué lors d’une opération française, menée sur le sol malien, dans la nuit du 8 au 9 octobre. Soit il y a près d’un mois…

À noter que le compte-rendu publié chaque semaine par l’État-major des armées [EMA] ne mentionne pas cette opération pour la semaine allant du 3 au 10 octobre [il y est fait état de patrouilles menées conjointement avec l’armée malienne dans les zones de Tessit et Soudéhérin ainsi que d’actions civilo-militaires au profit des écoles maliennes, ndlr].

Quoi qu’il en soit, et selon Mme Parly, Ali Maychou était « le deuxième terroriste le plus recherché au Sahel – y compris par les Américains. » Et d’ajouter, sans en préciser les détails opérationnels : « Il s’agit de la neutralisation d’un personnage très influent. »

Effectivement. Imam de nationalité marocaine, Ali Maychou [né en 1983], a notamment dirigé, avec son frère Youssef, un réseau qui recrutait des jihadistes marocains pour les envoyer ensuite en Libye et dans le nord du Mali. En mai 2012, il a rejoignit la katiba Al-Moulathamoun dirigée par Mokhtar Belmokhtar, avant de s’installer à Tombouctou pour y prêcher auprès de combattants commandés par Djamel Okacha [alias Yahia Abou al-Hamman], alors récemment désigné pour devenir l’émir d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] pour le Sahara.

Lors de l’opération française Serval, lancée le 11 janvier 2013, Ali Maychou alla trouver refuge à Ajdabiya, dans le nord-est de la Libye [à une soixantaine de kilomètres de Benghazi]. Là, il facilita les contacts entre al-Qaïda et les groupes jihadistes locaux.

Puis Ali Maychou devint l’une des principales figures médiatiques d’AQMI, ses messages étant alors diffusés par al-Andalus, l’agence de presse de l’organisation jihadiste. Et il prit part à la formation du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM], c’est à dire une alliance de groupes jihadistes dirigée par Iyad Ag Ghaly.

Enfin, en juillet 2019, Ali Maychou avait été inscrit sur la liste du terrorisme mondial du département d’État [diplomatie américaine, ndlr] pour son « rôle de premier plan » au sein du GSIM « depuis sa création en 2017. » Selon les autorités américaines, il serait né en 1983, à Taba.

« Il est très important de désorganiser ces mouvements en profondeur mais cela ne signifie pas que ces mouvements s’autodétruisent en parallèle », a expliqué Mme Parly auprès de l’AFP. Il faut continuer ce travail de contre terrorisme mais ce n’est qu’un élément » de la tâche à accomplir pour sécuriser les pays du Sahel, a-t-elle ajouté.

Plus tard, l’État-major des armées a précisé qu’Ali Maychou a été tué lors d’une opération héliportée ayant eu lieu dans la région de Tombouctou, planifiée à la suite d’un « renseignement ». L’identité du chef jihadiste a été « confirmée à 100% », a-t-il insisté.

Pour rappel, Ali Maychou est le second cadre jihadiste éliminé au Mali cette année. En février, une opération menée par les forces spéciales françaises dans la région de Tombouctou avait permis de neutraliser Djamel Okacha, alors numéro deux du GSIM.

Ya Rab Yeshua.

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Burkina Faso : une nouvelle attaque contre le convoi d’employés d’une société minière fait au moins 37 tués

Quelques heures après un déplacement de la ministre française des Armées, Florence Parly, à Ouagadougou, où elle a rencontré le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, pour s’entretenir du combat contre les groupes jihadistes qui sévissent au Sahel, le Burkina Faso a une nouvelle fois été le théâtre d’une attaque terroriste particulièrement meurtrière.

En effet, dans la matinée du 6 novembre, un convoi de cinq bus transportant des employés burkinabè de la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest [SEMAFO], dont le siège social est implanté à Montréal [Canada], a été visé par une attaque qualifiée de « complexe », à environ 40 km de la mine de Boungou.

« Des individus armés non identifiés ont tendu une embuscade à un convoi transportant des travailleurs de la mine d’or Semafo sur l’axe Ougarou-Boungou. Le convoi, accompagné d’une escorte militaire, comptait cinq autobus transportant des employés burkinabés, des entrepreneurs et des fournisseurs », a ainsi indiqué le colonel Saïdou Sanou, le gouverneur de la région de l’Est, via un communiqué.

Le véhicule militaire qui ouvrait la route a d’abord été visé par une mine ou un engin explosif improvisé. Le convoi étant bloqué, les assaillants ont alors tiré à l’arme légère sur les passagers pris au piège. Un premier bilan a fait étant d’au moins 37 tués et d’une soixantaine de blessés.

Une opération de ratissage de zone a ensuite été lancée par les forces de défense et de sécurité burkinabè.

« Le site de la mine Boungou demeure sécuritaire et nos opérations n’ont pas été affectées. Nous travaillons activement avec toutes les autorités concernées afin d’assurer la santé et la sécurité de nos employés, entrepreneurs et fournisseurs », a réagi la SEMAFO, avant d’exprimer « ses sympathies les plus sincères aux familles des victimes, ainsi que son soutien résolu aux forces de sécurité du Burkina Faso. »

Selon les explications fournies par la société canadienne, Boungou « est un gisement aurifère à haute teneur situé dans la région Est au sud-est du Burkina Faso. » La production commerciale du site a commencé le 1er septembre 2018. En outre, la SEMAFO développe quatre projets d’exploitation aurifère dans le pays.

Ce n’est pas la première fois que les environs de Boungou sont le théâtre d’attaques. En août 2018, un employé de la SEMAFO et un sous-traitant avaient été tués quand l’autobus qui les transportait avait été visé par des « bandits ». Quatre mois plus tard, une unité des forces burkinabè y fut attaquée alors qu’elles se trouvaient sur une route située à environ 40 km de la mine exploitée par le groupe canadien.

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« Cela avait incité la minière à déployer des mesures supplémentaires – comme le transport de ses employés non burkinabè par hélicoptère – pour assurer la sécurité de son personnel », rappelle la Presse.

L’attaque du 6 novembre est la plus meurtrière qu’a connue le Burkina Faso depuis 2014, année où l’activité jihadiste a commencé à aller crescendo dans le pays.

La veille, cinq gendarmes et au moins cinq civils avaient perdu la vie lors d’un assaut contre le détachement de gendarmerie de Oursi [province de l’Oudalan, Nord]. « Après plusieurs heures d’échanges de tirs, les assaillants ont réussi à pénétrer dans le camp. Malheureusement on a perdu cinq gendarmes », a précisé une source sécuritaire.

Le 3 novembre, une autre attaque avait coûté la vie à Oumarou Dicko, le député-maire de la ville de Djibo [nord] ainsi qu’à trois autres personnes.

Plusieurs organisations jihadistes sont actives au Burkina Faso. Ainsi, Ansarul Islam s’est d’abord concentré sur la province du Soum, où une partie de la population a été sensible à son discours « social » prônant l’égalité entre les classes sociales et la remise en cause des chefferies coutumières », notait un rapport de l’International Crisis Group. Et il s’est rapproché du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda] tout en gardant son indépendance.

L’État islamique dans le Grand Sahara [EIGS] est également actif au Burkina Faso, où il a revendiqué plusieurs attaques. « Celui-ci est bien implanté dans le septentrion de la région de l’Est, à cheval entre le Niger et le Burkina. Il contrôle la presque totalité des sites d’or de la zone », explique Mahamoudou Savadogo, chercheur sur les questions de l’extrémisme violent à l’Université Gaston Berger [Sénégal].

Selon lui, et au regard de leurs modes opératoires et de leurs cibles, les groupes jihadistes suivraient un agenda militaire et géographique étant donné que, avance-t-il, « ces groupes hétérogènes, bien structurés, se répartissent les tâches et les zones – ce qui les rend plus fluides et difficilement localisables » tout leur permettant de « mettre à rude épreuve les armées régulières, puisqu’ils élargissent au maximum le front du combat. » Et il est également possible qu’ils cherchent « à créer un couloir pour fluidifier et alimenter l’économie grise au sahel et dans le Sahara. »

PS. J'ai déjà utilisé l'expression "maillon faible" pour qualifier le Burkina Faso. Semer la terreur parmi les Burkinabé ne va pas faciliter la tache de la coalition. Et si en plus, la population est "travaillée" au cœur et au corps par la propagande islamiste, alors il est à craindre que l'idée de notre MinArm de créer une entité "forces spéciales" européenne ne tombe à l'eau. Quel Etat serait prêt à risquer la vie de ses "meilleurs" soldats dans un environnement aussi poreux et dangereux ?

BTX

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/13/sahel-macron-veut-recentrer-l-effort-sur-le-fuseau-central-20634.html

Sahel: Macron veut recentrer l'effort sur le fuseau central

Emmanuel Macron a annoncé, mardi, que des décisions seraient prises "dans les prochaines semaines" pour améliorer la lutte antidjihadiste au Sahel. 

"Nous avons avancé sur la situation sécuritaire" et sur "les décisions" qui seront annoncées "dans les prochaines semaines pour reconcentrer la force conjointe" G5-Sahel "sur le fuseau central" (terme militaire désignant la zone aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger), a déclaré le président français à l'issue de sa rencontre avec ses homologues Idriss Déby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger) et Ibrahim Boubacar Keita (Mali).

Le président Macron a ajouté qu'il serait également appelé prochainement à "repréciser le rôle de Barkhane", la force française au Sahel, et à "confirmer et conforter l'engagement" dans la région.

Relancé en 2017, la force conjointe du G5-Sahel compte, sur le papier, 5 000 militaires de Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, chargés de lutter contre les djihadistes.

Poussée par la France, cette force pourrait, idéalement, remplacer à terme l'armée française dont les 4 500 militaires de l'Opération Barkhane combattent dans la région depuis 2014 (2013 si l'on compte Serval).

Par ailleurs, Emmanuel Macron a indiqué qu'il allait "rappeler à l'ordre" des pays partenaires "qui s'étaient engagés dans l'Alliance pour le Sahel et qui tardent parfois à livrer leur aide". Des livraisons de matériel militaire sont attendues "en fin d'année et au début de l'année prochaines", selon lui.

http://www.opex360.com/2019/11/12/barkhane-deux-militaires-du-1er-regiment-de-tirailleurs-mis-a-lhonneur-pour-leur-conduite-face-a-lennemi/

Barkhane : deux militaires du 1er Régiment de Tirailleurs mis à l’honneur pour leur conduite face à l’ennemi

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En décembre 2018, la 4e compagnie du 1er Régiment de Tirailleurs [RTir] d’Épinal était engagée au Sahel, dans le cadre de l’opération Barkhane, au sein du Groupement Tactique Désert [GTD] « Picardie », alors principalement armé par le 1e Régiment d’Infanterie [RI].

Cette période fut marquée par deux opérations majeures conduites par Barkhane. Dans la nuit du 27 au 28 décembre, les militaires français et leurs homologues nigériens eurent « l’opportunité » de neutraliser un groupe armé terroriste [GAT] dans la région de Tongo Tongo [Niger], là même où l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] avait revendiqué une embuscade fatale à quatre commandos des forces spéciales américaines, un an plus tôt.

Puis, quelques jours plus tard, le GTD « Picardie » démantela des camps d’entraînement terroristes installés dans la forêt de Serma, au Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso. Une vingtaine de jihahadistes avaient été mis hors de combat.

Enfin, le 20 décembre, une action conduite par Barkhane avait neutralisé des jihadistes évoluant entre le Niger et le Mali, lors d’une manoeuvre ayant associé une patrouille de Mirage 2000, des hélicoptères du Groupement tactique désert aérocombat [GTD-A] et plusieurs groupes commandos.

Le compte-rendu hebdomadaire de l’État-major des armées [EMA] pour la semaine du 20 au 27 décembre n’en dira pas plus. Pour la journée du Noël, il indiqua simplement que « plusieurs missions aériennes » furent « réalisées au profit des unités déployés au sol [show of force, ravitaillement par air, transport de fret] » et que « au sol, des unités de tous les groupements de la force Barkhane étaient engagées aux côtés de leurs partenaires des forces armées maliennes et nigériennes, notamment dans la région du Liptako].

Le fait que l’expression « show of force » [ou démonstration de force], qui consiste généralement, pour un avion de combat, à faire un passage à basse altitude pour avertir et/ou intimider l’ennemi laissait supposer que des unités françaises avaient été « au contact » avec des groupes terroristes. Mais, le « point de situation » de l’EMA n’en parla pas.

Et il aura fallu les cérémonies du 11 novembre organisées par le 1er RTIr pour en savoir [un peu] plus, grâce au quotidien Vosges Matin. En effet, lors de cette prise d’armes, deux caporaux du régiment se sont vu remettre la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze pour leur conduite, sous le feu, au Mali.

Ainsi, le 25 décembre 2018, le groupe du caporal Paul-Antoine a été accroché par plusieurs assaillants circulant à moto, à très courte distance. Le jeune militaire a très vite réagi en faisant mettre un mortier en batterie. Trois obus tirés en direction d’un bâtiment ont neutralisé deux jihadistes. Ce qui a mis fin au combat. Puis, un important stock d’armes et de munitions a pu être saisi lors d’une fouille menée à l’issue.

Le caporal-chef Matthieu a vécu la même chose, trois jours plus tôt, lors de l’opération Koufra 7. Au cours d’une reconnaissance, son unité a également été prise à partie par des tirs et des jets de grenades. Pendant près de deux heures, le fantassin tiendra sa position tout en renseignement le commandement sur le dispositif ennemi. « Sa réactivité a grandement contribué à la manœuvre de son groupe et a permis une rupture de contact en sûreté », relate la citation signée par le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA].

La conduite au feu de ces deux « Turcos » illustre, mieux qu’avec des mots, ce qu’est « l’esprit guerrier » que l’armée de Terre met en avant. C’est à dire ce « supplément d’âme » nécessaire pour prendre l’ascendant sur l’adversaire et qui suppose de développer « l’intelligence de situation, l’audace, la rusticité, la détermination nécessaire pour comprendre plus vite, agir plus fort et durer plus longtemps. »

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/11/15/sahel-larmee-de-terre-experimente-les-terminaux-du-systeme-dinformation-scorpion/

Sahel : L’armée de Terre expérimente les terminaux du système d’information SCORPION

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Depuis quelques jours, la force Barkhane conduit l’opération Bourgou 4 dans le Liptako-Gourma, soit dans la région dite des « trois frontières » puisqu’elle est située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Dans son dernier « point de situation », et sans doute est-il encore trop tôt pour cela, l’État-major des armées [EMA] ne s’étend pas sur les résultats éventuellement obtenus contre les groupes armés terroristes [GAT] qui sévissent dans ce secteur. Si ce n’est qu’il a souligné que cette opération est marquée par une « participation inédite des forces burkinabé, malienne et nigérienne, ainsi que de la Force Conjointe du G5-Sahel », au point que ces dernières représentent la moitié des effectifs engagés.

Cela étant, l’opération Bourgou 4 présente une nouveauté pour les soldats français puisque les « unités tactiques désert » sont désormais dotées, à titre expérimental, des terminaux numériques portatifs légers [c’est à dire pour faire simple, des tablettes et des smartphone] du nouveau système d’information et de communication SCORPION , ce qui leur donne, explique l’EMA, « des capacités intuitives et pratiques de navigation et de préparation des missions. »

« Le renouvellement et la modernisation des moyens d’information et de communication est une ambition constante de Barkhane. A ce titre, les groupements tactiques désert n°1 et n°2, le groupement tactique logistique, le groupement renseignement multi-capteurs, et les éléments organiques de théâtre du génie ont été dotés de ces nouveaux outils car ils sont représentatifs des domaines fonctionnels manœuvrant dans les immensités désertiques de la Bande Sahélo-Saharienne », explique l’EMA.

Pour le moment, le nombre de « terminaux numériques SICS-Débarqué Lite » [Lite = léger, ndlr] mis à la disposition de Barkhane est limité puisqu’il n’est question que de 80 tablettes et de 20 smartphones. « Les unités expérimenteront au cœur de leur mission opérationnelle ce concept innovant de moyens numérisés portatifs et participeront activement à l’amélioration des outils », précise l’État-major.

Il sera notamment intéressant de vérifier si ces équipements, durcis, supporteront les conditions éprouvantes qui règnent sur le Sahel, étant donné que la chaleur, notamment, met l’électronique à rude épreuve. Par exemple, l’écran d’un appareil peut devenir instable et ses performances [processeur, antennes] risquent d’être affaiblies.

Lors de sa première audition au Sénat, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], a rappelé les enjeux du programme SCORPION, le comparant à Internet par rapport au Minitel.

Il « consiste en une concentration de capacités en vue de permettre l’échange de données avec une facilité comparable à celle que nous connaissons avec Internet, toutes proportions gardées, bien évidemment. La position des amis sera connue de tous en permanence. Celle des ennemis sera partagée. Les éléments qui observent communiqueront leurs images et leurs informations directement aux moyens d’agression déployés au contact ou dans la profondeur », a expliqué le général Burkhard.

« Si je voulais établir une analogie simpliste, je vous dirais qu’avant l’introduction de SCORPION, nous étions en quelque sorte à l’ère du minitel. Avec SCORPION, nous entrons dans une nouvelle ère : tous nos véhicules de combat – tels le Griffon ou le Jaguar – seront, comme nos terminaux mobiles, dotés de capteurs performants et de capacités de transmission très développées », a ensuite résumé le CEMAT.

« Mais pour échanger des données, il convient de disposer d’un réseau aussi puissant que peut l’être la 5G. C’est ce que nous offrira le système d’information et de commandement Scorpion ‘SIC-S’ et les postes ‘radio contact’ qui équiperont les véhicules et les groupes de combat débarqués. Le programme SCORPION va nous faire évoluer, en particulier en termes de commandement et de répartition des rôles sur le champ de bataille », a-t-il conclu.

Ya Rab Yeshua.

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Je plussoie ! J'ai bien envie de faire une parenthèse sur l'adhésion ou pas de la population sur place mais c'est un peu long a faire et j'ai pas trop de verbe pour rendre cela agréable a lire et comprendre ! haha

Je verrai suivant l'inspiration si je vais faire la géo-politique pour les nuls ici ! Mais rendre accessibles des mouvements complexes c'est pas simple en version raccourci ! Donc on verra ...   

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/17/la-force-du-g5-sahel-a-l-offensive-dans-le-gourma-20644.html

La Force conjointe du G5 Sahel à l'offensive dans le Gourma

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Voici un communiqué de la Force conjointe du G5 Sahel mis en ligne samedi (lire l'intégralité ici):
"Durant les deux premières semaines du mois de novembre 2019, la Force conjointe du G5 Sahel a mené conjointement avec les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger, une opération majeure appuyée par la force Barkhane et dont l’objectif était de traquer les GAT dans le GOURMA et leur contester leurs zones de refuge, de transit et de stockage.

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Cette opération d’envergure qui a mobilisé plus de 1.400 hommes et d’importants moyens terrestres et aériens, a été un franc succès à plus d’un titre :

- D’abord en termes de coordination, il faut saluer l’engagement ferme et sans précédent de toutes les parties prenantes.

- Ensuite en termes de résultats, on peut citer 25 terroristes neutralisés ou capturés ; 64 motos détruites, 2 véhicules récupérés, portant ainsi un grand coup à la mobilité des GAT de cette zone ; des armes et une importante quantité de munitions diverses saisies ; plus d’une centaine de téléphones récupérés ; un dépôt de carburant et un atelier de fabrication d’EEI détruits.


Il faut rappeler à ce stade qu’en termes d’engagement des unités de la Force Conjointe, cette opération arrive juste après celle effectuée dans le fuseau Est, à la frontière nord entre le Niger et le Tchad, dans la première quinzaine d’octobre et qui a aussi capitalisé d’importants résultats. Ceci prouvant s’il le faut l’engagement et la détermination de la Force Conjointe à mener sa mission de lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui gangrènent et endeuillent notre espace sahélien commun."

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Le ministère français des Armes a signalé cette opération dans son dernier point de situation
"ACTIVITÉ DE LA FORCE
Cette semaine Barkhane et ses partenaires ont poursuivi leur effort de lutte contre les groupes armés terroristes dans le Liptako-Gourma. L’effort est particulièrement marqué dans la région dite des « trois frontières », avec l’opération Bourgou 4, annoncée par la ministre des Armées lors de son déplacement au Sahel. Cette opération conjointe dirigée contre les groupes armés terroristes, se caractérise par une participation inédite des forces partenaires burkinabé, malienne et nigérienne, ainsi que de la Force Conjointe du G5-Sahel, qui représentent plus de la moitié des militaires engagés."

Ya Rab Yeshua.

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Le 16 novembre 2019 au petit matin, dans le cadre d’une action de reconnaissance menée au cœur du Liptako malien dans la zone d’évolution de l’état islamique au grand Sahara (EIGS), la force Barkhane a mis hors de combat 5 terroristes dans la région d’In Delimane.

Faisant suite à l’observation de mouvements de groupes armés terroristes dans le Liptako, cette opération d’opportunité a été déclenchée sur un campement suspect situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’In Délimane.

Après avoir été déposés par hélicoptère, les commandos de la force barkhane se sont infiltrés de nuit à travers un terrain difficile.

Au petit matin, l’assaut a été donné avec l’appui des hélicoptères Tigre du groupement tactique désert aérocombat, conduisant à la mise hors de combat des terroristes.

Durant cette action, un des commandos a été grièvement blessé. Immédiatement pris en charge puis évacué de la zone d’action, il a été rapidement rapatrié en France où il est actuellement pris en charge à l’hôpital militaire de Percy.

Quatre motos, de l’armement de type AK47, et de nombreuses ressources (explosifs, chargeurs, gilets pare – balles,…) ont également été saisies ou détruites durant cette opération.

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Sources:https://www.defense.gouv.fr/operations/barkhane/breves/barkhane-action-d-opportunite-dans-le-liptako-malien

 

 

Bon rétablissement et courage ... 

 

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Le ministre français de la Défense a appelé les alliés de l'UE à se joindre à la guerre contre les groupes islamistes au Sahel, alors que l'inquiétude croissante que suscite la campagne militaire française vieille de six ans ne parvient pas à éradiquer la menace d'insurrection en Afrique. Dans son bureau à Paris, Florence Parly a déclaré que l'opération Barkhane, forte de 4 500 personnes, était confrontée au "très difficile défi" de la guerre asymétrique au Mali et à ses voisins dans la brousse et le désert du Sahel, malgré l'aide des services de renseignement américains et des services de logistique et militaires contributions du Royaume-Uni, de l’Espagne, de l’Estonie et du Danemark. Elle a déclaré que l'opération au Sahel était cruciale pour la sécurité de l'UE en éliminant un refuge pour les organisations terroristes. Mme Parly a déclaré que les pays de l'UE devraient contribuer à la formation des armées nationales et à l'envoi de forces spéciales pour aider le Mali dans ses "longues années". "Dans cette guerre, rien n'est évident, c'est une guerre asymétrique", a déclaré Mme Parly au Financial Times lors d'un entretien. «C’est une guerre qui associe la lutte contre le terrorisme à des situations locales de conflits ancestraux ou de tensions entre communautés». La campagne militaire menée par les Français au Sahel est devenue plus sanglante ces derniers mois, malgré les annonces périodiques de campagnes réussies visant à éliminer les dirigeants djihadistes et les saisies d'armes. Ronan Pointeau est devenu ce mois-ci le 28ème soldat français à mourir dans la région depuis que l'ancien président François Hollande a décidé d'envoyer des troupes libérer les Tombouctous des extrémistes islamistes en janvier 2013. Dans deux incidents survenus ce mois-ci, 37 personnes sont mortes dans une attaque contre des autobus une mine d’or au Burkina Faso et Isis a tué plus de 50 personnes sur une base militaire malienne.


A la question de savoir si la France était coincée dans un bourbier militaire, le ministre âgé de 56 ans a déclaré: "Quand on dit que les Français s'enlisent ou que les Européens s'enlisent, selon quels critères ce diagnostic est-il posé, sauf si que s'est-il passé la semaine dernière? On trouvera toujours des raisons de dire qu'il y a des revers. Mais les revers ne sont pas des défaites. Elle a souligné qu'après la défaite d'Isis en Syrie, l'opération au Sahel avait pour objectif d'empêcher "la reconstitution aux portes de l'Europe d'un véritable refuge pour ces organisations terroristes". C'est une guerre qui associe la lutte contre le terrorisme à des situations locales de conflits ancestraux ou de tensions entre communautés Florence Parly Mme Parly, nommée par le président Emmanuel Macron en 2017, a déclaré que les Européens devaient apprendre à agir "lorsque surviennent des crises qui menacent directement les intérêts de l'Europe". La coopération européenne en matière de défense est "un travail en cours", a-t-elle déclaré, soulignant l'importance de l' Initiative d'intervention européenne, créée il y a un an par M. Macron , qui regroupe les forces armées de 14 pays et permet des contributions "à la carte" en dehors du cadre de l'OTAN. ou l'UE. "Nous en attendons une plus grande capacité des Européens à prendre en charge les questions de sécurité sans pour autant contredire les engagements des pays membres de l'Alliance atlantique", a déclaré Mme Parly. M. Macron a mis en colère certains de ses alliés occidentaux il y a deux semaines lorsqu'il a averti que l'OTAN souffrait de «mort cérébrale». La France est en voie d'augmenter ses dépenses de défense d'ici 2025 pour atteindre le seuil de 2% du produit intérieur brut fixé pour les membres de l'OTAN, a déclaré Mme Parly. Les analystes estiment toutefois que Paris reste bloqué par les efforts financiers moins vigoureux de ses voisins européens, dont l'Allemagne. Mme Parly a déclaré: «Il y a des questions budgétaires - des moyens -, mais au moins aussi important à nos yeux, c'est la contribution des Européens aux opérations, à la gestion des crises. Il ne serait pas juste de dépenser ces 2% sans avoir rien fait avec les forces armées au moment même où les crises exigent une réponse. " Mme Parly a déclaré que tout était mis en œuvre pour limiter l'impact du Brexit sur la coopération franco-britannique en matière de défense et de sécurité, Paris insistant sur le fait qu'une culture stratégique commune en Europe devrait être développée avec le Royaume-Uni, indépendamment de son appartenance à l'UE. Les forces armées du Royaume-Uni et de la France travaillent ensemble depuis plus d'un siècle, les deux pays ont mis en place des programmes communs de développement d'armes et leur nouvelle force expéditionnaire commune devrait être déclarée pleinement opérationnelle l'année prochaine, tandis que Boris Johnson s'est vanté de la contribution du Royaume-Uni. des hélicoptères Chinook à la guerre au Sahel.

Traduit de l'anglais source: Financial Times.

 

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http://www.opex360.com/2019/11/23/letat-major-des-armees-explique-les-pertes-de-larmee-malienne-par-la-jeunesse-de-ses-soldats-sous-equipes/

L’État-major des armées explique les pertes de l’armée malienne par la jeunesse de ses soldats sous-équipés

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En un peu plus d’un mois, les Forces armées maliennes [FAMa] ont perdu au moins 120 soldats au cours de trois attaques distinctes. La première, menée le 30 septembre et revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] a décimé le bataillon malien de la Force conjointe du G5 Sahel, lequel a déploré 40 tués dans ses rangs ainsi que de nombreux disparus. Et il a été dit que, l’assaut ayant été lancé à l’aube, la garnison avait été surprise.

L’effet de surprise a également été avancé pour expliquer les lourdes pertes subies à In Delimane [au moins 49 tués, ndlr], lors d’une attaque revendiquée par l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] le 2 novembre, l’assaut ayant été donné à l’heure du déjeuner.

Seulement, même si elles n’avaient pas donné lieu à de tels niveaux de pertes, des attaques similaires avaient déjà été lancées par les groupes jihadistes par le passé. On pouvait donc penser que, avec les retours d’expérience [RETEX], des mesures de protection avaient été prises pour éviter ce type d’assaut. Ou du moins en limiter les effets.

Enfin, le 18 novembre, lors d’une opération transfrontalière conjointe menée avec l’armée nigérienne et appelée Tongo Tongo, une unité malienne est tombée dans une embuscade dans la vallée de Tabankort, au sud de Menaka. Selon un dernier bilan, 30 soldats maliens ont été tués et cent autres se sont repliés au Niger. La force française Barkhane a engagé une patrouille d’hélicoptères d’attaque Tigre puis une autre de Mirage 2000, ce qui a permis de « neutraliser des terroristes armés et mettre hors d’état des ressources diverses, en deux actions distinctes », a indiqué l’État-major des armées [EMA]. Selon les FAMa, 17 terroristes ont ainsi été mis hors de combat.

Là encore, de telles embuscades avaient déjà eu lieu précédemment, notamment au Niger et au Burkina Faso. La Mission des Nations unies au Mali [MINUSMA] y a également été confrontée.

Quoi qu’il en soit, souligne Paris, le « nombre des attaques n’a pas nécessairement augmenté, mais elles sont de toute évidence plus meurtrières » car « l’ennemi fait face à une armée qui est jeune, dont l’équipement est perfectible, et qui est en voie d’opérationnalisation. » Et cela alors que la mission de l’Union européenne EUTM Mali, lancée en 2013, a formé 14.000 soldats maliens et qualifié 8 bataillons des FAMa.

Cela étant, il est certain que l’équipement des soldats maliens est « perfectible ». Cela avait d’ailleurs été mis en lumière en novembre 2017, lors de l’une des première opération menée par la Force conjointe du G5 Sahel à laquelle les FAMa contribuent.

« La capacité de la Force conjointe à concevoir, commander et conduire une opération a été validée, démontrant qu’elle dispose de cadres formés capables de mettre en œuvre des procédures communes », avait indiqué l’EMA, à l’époque. Cependant, il était apparu des lacunes dans les domaines de l’appui aérien, de la logistique, des transmissions et de l’évacuation sanitaire.

Un rapport de l’International Crisis Group [ICG] avait par ailleurs expliqué, en décembre 2017, que l’armée malienne n’existait que « sur le papier » et qu’elle n’avait « qu’une très faible capacité opérationnelle ». Et d’ajouter : « Sa refondation progresse très lentement » et elle « reste en grande partie ce corps désorganisé qu’elle était à la veille du coup d’État du capitaine Sanogo en mars 2012. »

Le sous-équipement des FAMa est régulièrement dénoncé par lors de manifestations organisées après chaque attaque meurtrière dont elles sont la cible. « Aujourd’hui, c’est un moment fort de soutien aux forces de défense et de sécurité. Nous savons qu’elles sont déterminées à accomplir leur mission. Leur détermination se nourrit également de notre détermination à nous tous », a ainsi affirmé Modibo Sidibé, un ex-Premier ministre désormais dans l’opposition, le 15 novembre.

« Nous avons également dénoncé toute la corruption et la mal gouvernance qui malheureusement ont mis nos propres armées dans des situations extrêmement difficiles. Nous avons exigé qu’il y ait un audit sérieux sur le montant alloué par l’Assemblée nationale dans le cadre de la loi de programmation militaire », a également insisté Soumaïla Cissé, du Front pour la sauvegarde de la démocratie [FDS], cité par RFI.

Une autre raison avancée par l’État-major français est que les FAMa « contestent le terrain des groupes armés terroristes » et veulent « s’implanter dans le Liptako, dont elles étaient absentes il y a quelques mois encore. »

Aussi, souligne l’EMA, il « est de notre devoir de les accompagner, de souligner leurs efforts et leurs résultats, comme lors de Bourgou 4, ou la reprise du camp de Boulkessi, mais également de les soutenir lors des épisodes douloureux, qui sont malheureusement une facette de leur montée en puissance. »

Cela étant, l’EMA a rappelé la stratégie de la France au Sahal. Ainsi, l’objectif est que les États du G5 Sahel puissent avoir la « capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome ». Au niveau politique, elle repose sur une approche 3D, pour « Défense, Diplomatie et Développement. »

Le volet militaire « repose sur une stratégie zonale de résolution de crise, avec un effort concentré sur la région du Liptako-Gourma, tout en restant capable d’intervenir dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne en tant que de besoin », explique l’EMA. Et cela, dans un environnement à la fois rude et complexe, en raison de la diversité sociale et ethniques des populations.

« La complexité de cet environnement amène donc Barkhane à dépasser le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes, et à mettre en œuvre des actions ciblées regroupées sous trois objectifs distincts mais convergeant vers le même état final recherché », poursuit l’EMA.

Ces trois objectifs visent à réduire la menace terroriste et à entraver la liberté d’action des groupes jihadistes, à mettre ces derniers à portée des forces armées locales et de réduire leur influence via des actions civilo-militaires auprès des populations.

« Notre action auprès de nos partenaires suppose d’une part de les former, de les équiper et de les accompagner au combat. Elle suppose d’autre part de pouvoir les appuyer directement sur le terrain dans les domaines du renseignement, du commandement ou de l’appui aérien », souligne encore l’EMA.

PS. Pour moi, c'est un faux pb. Le pb récurrent dans cette opération Serval ou Barkhane est l'absence de chef, d'interlocuteurs instruits et intelligents, courageux et honnêtes, aptes à commander au feu. C'est là essentiellement que le bât blesse = partout dans les Etats africains soumis à la menace islamiste, sous quelles que formes qu'elle se déploie, les élites qui devraient faire entendre leur voix et défendre les intérêts de leur pays fuient ou se soumettent.

Occidentaux et Français, nous ne retenons pas les leçons de l'Histoire et notamment celles des guerres coloniales récentes = au Vietnam comme avant en Indochine.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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