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Opex BARKHANE


BTX

Messages recommandés

Ca fait beaucoup.

J'avais cotoyé Pierre, dont le père est senateur (précision rajoutée par BTX et extraite de Paris-Match = "Parmi les victimes, Pierre Bockel, lieutenant du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau et fils de l’ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel. Ce dernier fut ministre du Commerce en 1986 sous le gouvernement Fabius puis secrétaire d'Etat sous les gouvernements Fabius et Fillon II. Autrefois député, il est ensuite devenu sénateur UDI du Haut-Rhin en 2014. Un poste que l'ancien maire de Mulhouse occupe encore aujourd'hui.").

Condoléances aux familles et aux proches.

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More Majorum.

Comme certains d'entre vous, j'ai suivi à 14 heures le point de presse de la MINARM accompagnée du CEMA et du CEMAT.

Très émouvant et empli de gravité.

Par les temps actuels, ça réconforte de trouver des responsables, politiques et militaires, dignes dans leur mot et dans leur attitude.

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/26/13-morts-dans-la-collision-de-deux-helicopteres-francais-au-20675.html

………../………….

L’accident a eu lieu dans la région de Menaka, dans le sud-est du Mali, une zone où les forces armées maliennes et les troupes de l’opération Barkhane conduisent depuis plusieurs semaines des opérations antiterroristes contre des groupes armés qui harcèlent les garnisons locales et sèment la terreur parmi les populations locales. 

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.............Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4e Régiment de chasseurs de Gap, était le fils de l’amiral Benoît Chomel de Jarnieu, ancien inspecteur général des armées pour la Marine nationale.

Abordage
L’état-major des Armées a donné quelques précisions sur les circonstances. "Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs Tigre et Cougar évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane (GCP) qui étaient au contact de groupes armés terroristes. Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à moto.

Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000. Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission (GCM 27e BIM), a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer l’extraction immédiate d’un élément au sol. Vers 19 h 40, pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. Aucun des militaires embarqués n’a survécu. Une opération de secours et de sécurisation de la zone d’accident est en cours. De nombreux moyens de la force Barkhane sont encore engagés.

Ces pertes portent à 38 le nombre de soldats français tués dans cette zone depuis le déclenchement Serval, en janvier 2013. Le dernier mort en date était un brigadier du 1er Spahis, tué par un IED, également dans le secteur de Menaka au Mali le 2 novembre.

Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2019/11/hommage-national-lundi-aux-invalides.html

Hommage national lundi aux Invalides pour les 13 militaires

C’est lundi, dans la cour d’honneur des Invalides (Paris), qu’un hommage national sera rendu aux 13 militaires tués, il y a 48h, au Mali dans un accident entre deux hélicoptères, lors d’une opération menée contre des djihadistes. La cérémonie sera présidée par Emmanuel Macron. La ministre des armées, Florence Parly, devrait se rendre, avec le chef d’état-major, le général François Lecointre sur la base de Gao (Mali) avant le retour des corps en France.

Ya Rab Yeshua.

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La collision a eu lieu, lundi 25 novembre à 19 h 38, dans la région du Liptako, une zone proche du Niger et du Burkina, sur la route entre Gao et Menaka, au sud d’In Delimane.

Il faisait nuit noire ( « Nuit niveau 5 », disent les militaires, la plus obscure), lorsque trois hélicoptères (deux hélicoptères de combat Tigre et un hélicoptère de « manœuvre », c’est-à-dire de transport, Cougar) sont arrivés à très basse altitude pour appuyer des troupes de Barkhane (Groupement Commandos parachutistes), engagées depuis trois jours dans la traque d’un « Groupe armé terroriste », vraisemblablement de l’Etat Islamique au Grand Sahara.

Le Cougar était sur place depuis une demi-heure, quand les Tigre sont arrivés. Un Mirage 2000 semble avoir tiré une bombe GBU sur un groupe ennemi composé d’un pick-up et de plusieurs motos.

Alors que les appareils se mettaient en place pour « préparer l’engagement de l’ennemi », l’un des Tigre et le Cougar se sont heurtés. On ignore les conditions exactes de la collision que l’enquête technique pourrait dévoiler. De nuit, les pilotes utilisent des jumelles de vision nocturne. Les deux appareils se sont écrasés à courte distance l’un de l’autre, et les troupes françaises au sol ont entendu le bruit de l’accident, sans rien voir, semble-t-il. Les équipages et les passagers ont tous été tués et leurs corps ont pu être récupérés, notamment par les forces spéciales de Sabre.

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/barkhane-comment-deux-helicopteres-se-sont-percutes-204347

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/27/sahel-paris-20679.html

Sahel: Paris, droit dans ses rangers, favorise l'option militaire

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La stratégie du "tout militaire" aurait-elle vécu au Sahel ?

En mai 2019, l’International Crisis Group avertissait : "La guerre dans le centre du Mali est dans l’impasse" et préconisait de "tenter de discuter avec les jihadistes, en vue notamment de conclure un cessez-le-feu et d’atténuer les violences contre les civils".

Dans son rapport intitulé "Parler aux jihadistes au centre du Mali : le dialogue est-il possible ?", l’ICG reconnaissait cependant que "les appels au dialogue se heurtent aux résistances du gouvernement (malien, ndlr), de ses alliés étrangers et de segments de la société malienne, qui excluent tout compromis avec les jihadistes, eux-mêmes réticents au dialogue".

La France, en particulier, privilégie une réponse militaire face à l’insurrection djihadiste, rappelant que des groupes armés du Sahel sont désignés comme terroristes par les Nations unies et que ces mêmes groupes (GAT, pour groupe armé terroriste) ont tué des soldats français.

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En avril 2017, lors d’une visite officielle au Mali, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a ainsi justifié sa position anti-dialogue en évoquant un compatriote décédé. "Comment peut-on négocier avec les terroristes ? !… Iyad ag Ghaly (l’un des chefs djihadistes) s’est réjoui de la mort du soldat français Julien Barbé".

L’ancien président François Hollande, en visite à Brest, ce mercredi est revenu sur la mort de treize soldats au Mali et sur la menace terroriste au Sahel. Pour lui, "cette menace n’a pas disparu, elle est toujours là, et donc nous devons faire en sorte que la mission aujourd’hui assurée par Barkhane puisse se poursuivre".

Des appels en France
En France, toutefois, des voix s’élèvent dans la classe politique en faveur d’un retrait du Sahel où les forces françaises sont engagées depuis le lancement de l’opération Serval en janvier 2013, suivie de l’opération Barkhane en août 2014.

Le groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale a ainsi appelé, mardi, le gouvernement à "ouvrir une discussion sérieuse et rationnelle pour envisager les voies de sortie d’une guerre dont le sens échappe désormais à nombre de nos compatriotes et de Maliens eux-mêmes".

Pas de remise en cause
Les lourdes pertes de lundi au Mali ont donc relancé le débat. Le chef d’état-major des armées, interrogé ce mercredi matin sur France Inter, a estimé que la "tragédie" de la mort de 13 militaires français lundi au Mali ne pouvait pas conduire à "une remise en cause de notre engagement ".

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Le général Lecointre a rejeté "tout enlisement. Il a assuré que, même s’il n’y a jamais de "victoire définitive" contre les groupes armés djihadistes, le combat militaire doit se poursuivre. "Il faut être patients et persévérants. Une crise comme celle-là nécessite de la persévérance dans l’action, avec des objectifs à long terme. Il faut éviter la contagion dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ", a-t-il assuré.

Malgré cette intransigeance française, le tabou sur l’ouverture de négociations entre les autorités maliennes et les groupes djihadistes, qui réclament l’application de la Charia et l’érection du Mali en République islamique, se lève lentement.

Le ministre des affaires étrangères du Mali, Tiébilé Dramé, a un temps estimé qu’un dialogue avec les GAT était nécessaire pour faire taire les armes.

L’ancien ministre malien Hassan Barry a rencontré en juin le prédicateur radical Amadou Koufa, chef de la katiba du Macina, qui sévit depuis 2015 dans le centre du Mali. "Nous sommes au courant de cette affaire, qui a eu la bénédiction de certains milieux officiels", a confié une source sécuritaire malienne, lundi.

D’autres canaux d’échanges, européens cette fois et à visée humanitaire, sont aussi ouverts. Très officieusement.

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Ya Rab Yeshua.

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Lâches comme ils sont , il vont bien finir dans une république islamiste ... j'ai rien dit ! ?

C'est la colonisation française la cause des malheurs de la bande du sahel ... haha ?

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Avis de spécialiste en attendant les résultats des boites noire .

Une action de combat par nuit noire, à basse altitude au-dessus du désert : les pilotes d'hélicoptères français et leurs équipages qui ont péri lundi au Mali ont été confrontés aux pires conditions opérationnelles, auxquelles ils étaient pourtant préparés.

L'analyse des boîtes noires, en cours, permettra certainement de comprendre l'enchaînement de manœuvres qui a conduit les appareils, un Tigre et un Cougar, à entrer en collision, mais en attendant des pilotes et un ex-officier supérieur soulignent les difficultés et les risques d'une telle opération.

"D'abord, il y a la nuit" explique à l'AFP le commandant Stéphane, ancien commandant d'escadrille Puma, instructeur à l'école du Canet-des-Maures (sud-est). "Lundi c'était une nuit de niveau 5 (NDLR sans lune), le plus sombre. Par une nuit pareille, vous ne voyez pas quelqu'un qui marche à cinq mètres".

Les équipages sont dotés de lunettes de vision nocturne, "mais ce ne sont que des amplificateurs de lumière, donc s'il n'y a rien à amplifier, on ne voit pas grand-chose", ajoute l'officier.

Pour le lieutenant Benjamin, pilote de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), ces "jumelles de vision nocturne ne permettent de voir qu'un dégradé de vert foncé et de noir. En fait, par des mouvements de la tête, des balayages, on reconstitue une image trois D. On regardant près, loin, droite, gauche, on reconstitue l'environnement. Le problème est que quand ça va vite, près du sol, on ne peut pas se permettre de balayer comme on le fait quand on est plus haut. Résultat : On ne voit rien".

L'autre ennemi, redoutable, du pilote d'hélicoptère opérant en Afrique : le fesh-fesh, sable du désert si fin qu'il ressemble à de la farine ocre. En descendant à moins de dix mètres du sol, comme c'est le cas quand il faut déposer ou extraire un commando, le rotor de l'appareil soulève un monstrueux nuage de poussière dans lequel tous les repères disparaissent.

- "Un drap sur la tête"

"Comme je disais aux jeunes pilotes avec lesquels je partais en vol en Afrique, ce qu'on appelle le +poser-poussière+ est une remise en cause de soi constante" assure le lieutenant Benjamin. "Que tu aies cinq cents, mille, cinq mille heures de vol, ça ne change rien. Dans le sable, tu ne vois rien. C'est comme se garer dans un garage sous-terrain avec un drap sur le visage et tenter de ne pas toucher un mur".

Un officier supérieur de l'armée de l'air à la retraite, pilote d'avion et d'hélicoptère qui demande à rester anonyme, explique qu'un des appareils de bord, le gyroscope "te donne une indication fixe, qui te sert de référence".

"Mais parfois, pour une raison ou une autre, il part dans tous les sens, comme une toupie. Tu as la sensation dans ta tête de ne plus savoir où tu es. Et ça peut être fatal. Tu ne sais plus où est le haut, le bas, la droite, la gauche", ajoute-t-il.

"Il faut alors se baser sur ce qu'on appelle la mécanisation, l'entraînement qui t'emmène à avoir si possible le bon réflexe. Mais à un moment donné ça peut ne pas être le bon. Surtout si tu as un autre hélico à côté de toi".

Ces difficultés sont connues et prises en charge par l'Aviation légère de l'armée de terre qui, d'abord en France sur simulateur puis en début de mandat lors d'une opération extérieure, entraîne ses équipage à y faire face, assure le commandant Stéphane.

"Dès qu'on arrive sur le théâtre d'opérations, avant d'être lâchés et déclarés opérationnel, les équipages doivent passer par un cycle d'entraînement", précise-t-il. "Il y a des +poser-poussière+, des vols de nuit niveau 5 avant d'être qualifié. Le niveau des équipages est vérifié en début de mandat".

Lundi soir, alors qu'ils avaient été appelés en appui d'un commando au sol qui avait engagé le combat avec des jihadistes, "il est possible qu'ils se soient percutés parce que trop proches du sol, trop proches l'un de l'autre, à cause d'une perte de référence, une mauvaise communication", analyse le lieutenant Benjamin. "Je pense que les pilotes n'ont rien vu venir. C'est un coup de pas de bol. Mauvais endroit, mauvais moment".

Sources: https://information.tv5monde.com/afrique/combat-sable-nuit-un-cocktail-de-cauchemar-pour-les-pilotes-d-helicoperes-334253

 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Version de l'EI .

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En gros, l'EI attaquer le transport de troupe alors qu'il voulais poser les commandos , le pilote a désengager mais a provoquer la collision avec l'hélico de combat , probablement du au fait de la nuit niveaux 5 et du sable .

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Général Lecointre: "Il n'y a pas eu de prise à partie par les djihadistes qui étaient marqués au sol et poursuivis. Il n'y a pas eu de tirs des djihadistes sur nos hélicoptères" (Rfi)

Voila , maintenant chacun pense ce qu'il veut , d'un coté on a une source FR de l'autre de barbare ! haha

Mais bon , c'est comme la politique , suivant sont bords  on adhère plutôt vers l'un que l'autre .

Je trouve que cela montre qu'il est facile de créer un complot , c'était un petit thread rapide pour évoquer le problème d'éducation ( savoir recouper les informations, ect ...) que touche un peu le monde globalement en ce moment .

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Juste un petit dernier pour vomir un peu ...

 

Je pense que certain ferais mieux de fermer leurs gueule de bas du front ... sans soldat , il n'y aurais pas de liberté d'expression donc ce journal minable n'existerai pas . Mordre ceux qui te protège montre bien le degrés de réflexion qui est inférieur a celui du trou noir récemment découvert dans notre voie lactée sois dit en passant ... coïncidence ? Peut être pas ! 

La physique expliquera peut être que le néant intellectuelle favorise la création d'astre qui absorbe tout , peut être un réflexe naturel de dame nature pour annihiler la stupidité humaine qui sait ... 

source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/trou-noir-trou-noir-monstre-decouvert-voie-lactee-78595/

Modifié par Stvn

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Charlie Hebdo ne mésestime pas le « dévouement » des militaires qui se battent « au service de tous »

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……….…./…………..

Le directeur de Charlie Hebdo a répondu au général Burkhard, via une lettre ouverte envoyée à l’AFP, dans laquelle il « exprime [ses] condoléances aux familles et aux proches endeuillés » et remercie le CEMAT pour son invitation à la cérémonie aux Invalides, « à laquelle [il] ne pourra cependant pas assister ».

« Nous savons que [la] mission [des soldats français] est difficile et qu’ils font face à des ennemis sans pitié. Ces dessins n’avaient pas pour but de douter de leur courage et de leur détermination », s’est ensuite justifié Riss, blessé lors de l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo par les frères Kouachi, le 7 janvier 2015.

Mais, a-t-il poursuivi, « notre journal se doit de rester fidèle à son esprit satirique, parfois provocateur », ce qui « ne signifie nullement qu’il mésestime le dévouement de ceux qui se battent pour défendre des valeurs au service de tous. » Et d’ajouter : « Nous tenions à vous le dire ainsi qu’aux familles des victimes. »

http://www.opex360.com/2019/12/02/charlie-hebdo-ne-mesestime-pas-le-devouement-des-militaires-qui-se-battent-au-service-de-tous/

Ya Rab Yeshua.

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Je pisse dans un violon , je suis invité mais je ne peux pas venir ... facile l'excuse ! haha

Je réitère ... journal de puent la pisse poisseuse agrémenter de graine ACAB ! ?

Pleurer pas ... c'est satirique ... ?

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/12/02/58-des-francais-favorables-au-maintien-des-troupes-au-mali-20688.html

58% des Français favorables au maintien des troupes au Mali

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Les Français restent largement favorables au maintien des troupes au Mali face aux menaces terroristes, selon un sondage IFOP publié ce lundi, jour d'hommage national aux 13 soldats français morts la semaine dernière (photo EMA).

Près de six Français sur dix (58%) approuvent la poursuite de l'action du contingent aux côtés des forces maliennes (dont 42% y sont plutôt favorables et 16% "tout à fait"), selon ce sondage publié lundi par la Lettre de l'Expansion. Politiquement, c'est au centre de l'échiquier (où sont classés LRM et le Modem) que le soutien à l'action militaire française est le plus prononcé, avec 77% d'opinions favorables. Les plus hostiles sont dans les rangs du Rassemblement national et de la France insoumise (48% pour).

"Nous n'avons pas de phénomène d'érosion, et encore moins de retournement de l'opinion alors que l'intervention militaire s'est inscrite dans la durée", relève Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies chez IFOP.

Ce sondage été réalisé jeudi et vendredi selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon de 1004 personnes représentatives.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/12/05/sahel-sur-les-reseaux-sociaux-la-force-barkhane-est-visee-par-une-campagne-de-fausses-informations/

Sahel : sur les réseaux sociaux, la force Barkhane est visée par une campagne de fausses informations

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Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] a estimé qu’il fallait « continuer à investir de nouveaux champs », comme le « cyber, la déception, la résistance à la désinformation » tout en assurant une « meilleure prise en compte de l’influence. »

Quelques exemples récents, concernant la force Barkhane, illustrent cette nécessité. En effet, au Sahel, certains diffusent de fausses informations [ou « infox »] afin d’alimenter un sentiment anti-français et servir, sans doute, d’autres intérêts.

Le sujet a d’ailleurs été abordé par le président Macron, lors de la conférence de presse qu’il a donné à l’issue du dernier sommet de l’Otan. « Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit à l’heure même que l’ambiguïté persiste à l’égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques », a-t-il dit, avant d’annoncer une réunion avec les chefs d’État du G5 Sahel à Pau, le 16 décembre prochain, afin qu’ils puissent « apporter des réponses précises sur ces points ». Et d’ajouter : « Leurs réponses sont aujourd’hui une condition nécessaire à notre maintien. »

Quoi qu’il en soit, les réseaux sociaux constituent l’un des canaux les plus prisés pour diffuser des « infox » sur l’action de Barkhane. Le 23 novembre, des publications prétendant que les forces françaises avaient frappé le camp militaire de Diffa, au Niger, se sont répandues comme une traînée de poudre.

« Au Niger, plus précisément à Diffa l’armée française frappe une base militaire de l’armée nigérienne […] Les forces françaises soutiennent qu’il se sont trompés de cibles en assimilant cette base à celle des terroristes. Des populations nigériennes sont très remontées contre la France et dénoncent son appui aux terroristes au détriment de l’armée régulière du pays », a expliqué l’une d’elles. Une autre a avancé l’hypothèse que Barkhane aiderait le groupe jihadiste nigérian Boko Haram.

Résultat : partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux, ces publications n’ont fait qu’alimenter un ressentiment contre les forces françaises, accusées d’être des « colonisateurs ».

Certes, les autorités nigériennes ont catégoriquement démenti cette affirmation. « Des frappes aériennes ici à Diffa ? Non, c’est faux, ce sont des mensonges », a ainsi assuré Yahaya Godi, le secrétaire général du gouvernorat de la région de Diffa auprès de l’AFP. « Ce sont des fake news. On a vu ces informations sur les réseaux sociaux. Nous n’avons pas enregistré un tel fait dans la région de Diffa », a confirmé Mairou Malla Ligari, le président du Conseil Régional de Diffa.

L’ambassade de France au Niger a également démenti les « ‘fake news’ circulant sur les réseaux sociaux sur une prétendue frappe de Barkhane contre les Forces armées nigériennes à Diffa. » Et d’insister : « Mensonge grossier et éhonté. La France est aux côtés du Niger et de ses partenaires du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme. »

L’une des publications en cause a été diffusée par la page Facebook « Winniemarym24 – La Grande Afrique », à la tonalité anti-française. Sa présence sur le réseau social est récente puisqu’elle a été créée le 27 septembre 2019. Et les informations trouvées dans la rubrique « transparence de la page » indiquent qu’elle est suivie par environ 1.800 internautes et qu’elle est gérée par un administrateur vivant « principalement » en… France.

Un autre cas de désinformation porte sur la livraison de 60 motos de la marque chinoise Haojue aux Forces armées maliennes [FAMa]. Ainsi, toujours sur les réseaux sociaux, il a été affirmé que ces deux-roues devaient être offerts par Barkhane aux groupes armés terroristes [GAT]. Et le tout accompagné de quatre photographies montrant les véhicules, déchargés d’un avion de transport A400M « Atlas », sur le tarmac de l’aéroport de… Bamako.

Mais comme la moto est un moyen de locomotion très prisé par les jihadistes, « l’infox » était toute trouvée : les Haojue ne pouvaient que leur être destinées. Et peu importe que cela ait pu se faire et au su de tous [à commencer des autorités maliennes]. Mais, en matière de désinformation, plus c’est gros, plus ça passe. Et la publication a été partagée plus de 1.200 fois depuis le 2 décembre, malgré le démenti opposé par le gouvernement malien, lequel a été cependant massivement repris par les médias locaux.

Quant au ministère des armées, il a donné des précisions sur cette arrivée de motos à Bamako que le 4 décembre.

« Dans le cadre du projet d’équipement des forces armées maliennes, la force Barkhane a reçu 60 motos, 120 pneus, 60 casques, 60 cadenas, 2 compresseurs et de l’outillage qui seront transmis dans les prochains jours à l’armée malienne », a-t-il détaillé. « L’État-major général des Armées et la force Barkhane travaillent de concert depuis plusieurs mois à ce projet d’équipement d’unités maliennes spécifiques, projet qui a fait l’objet d’une validation formelle le 7 octobre dernier entre le chef d’Etat-major des Armées maliennes et le représentant de Barkhane au Mali », a-t-il ensuite précisé.

Cela sera-t-il suffisant pour contrer les « infox » disséminées sur les réseaux sociaux? Comme pour l’affaire de la fausse information sur Diffa, l’une des pages Facebook qui les a relayées, « Mali Info #1 » [le nom entretient la confusion avec d’autres pages du même type, appelée « Mali Info », « Mali Infos », etc], est gérée depuis un administrateur disant « résidé principalement » en France [selon Facebook]… et elle a également été créée le 27 septembre dernier, comme « Winniemarym24 – La Grande Afrique ».

La fausse information publiée par « Mali Info #1 » a notamment été relayée par « 15.000 nigerien [sic] sur Facebook« , qui n’est pas une page mais un groupe créé sur le réseau social il y a 9 ans, comptant plus de 223.000 membres. Actif depuis 2010, le groupe « Géostratégie économique, politique et monétaire africaine« , suivi par 137.600 personnes, a également repris cette infox, ce qui a suscité quelques commentaires violemment anti-français.

Sur ce plan, la page « The African Way Official » est l’une des plus virulentes. Créée le 10 juillet 2019, elle revendique un plus de 2.000 adeptes. L’infox sur les motos offertes par Barkhane aux FAMa n’est pas la seule qu’elle a partagée. En réalité, la désinformation est sa marque de fabrique… Jusqu’à affirmer que la mort de 13 militaires français dans la collision de deux hélicoptères est une manipulation, en se basant sur des photographies d’appareils de fabrication russe, prises en Azerbaïdjan et en Irak.

La page Facebook « Les patriotes du Mali », émanant d’une organisation hostile à la France [mais ouvertement favorable à la Russie] a également relayé cette thèse complotiste, toute honte bue. Contrairement aux autres pages précédemment évoquée, celle-ci est gérée par deux administrateurs disant résider au Mali.

Quoi qu’il en soit, les forces françaises doivent s’attendre à d’autres manipulations et campagnes d’intox, comme cela a d’ailleurs été le cas en Centrafrique… où l’action est régulièrement dénigrée pour mettre en valeur celle de la Russie.

Le 31 octobre, Facebook a d’ailleurs annoncé le démantèlement d’une vaste campagne de désinformation en Afrique, en fermant des comptes, pages et autres groupes liés à des « entités associées » à Evguéni Prigojine, un proche du président Poutine.

« Les contenus, qui étaient adaptés à chaque pays, se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique ou encore des critiques de la politique des Etats-Unis et de la France dans la région », précisé le réseau social.

Cette opération « semble s’être appuyée sur des sous-traitants de langue maternelle du pays concerné et/ou originaires de la région. Une méthode de dissimulation qui rend plus difficile de savoir d’où viennent ces campagnes de désinformation », a, pour sa part, expliqué le Cyber Policy Center, de l’Université de Stanford.

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Ya Rab Yeshua.

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Je trouve cet article très instructif = comme toujours, l'ennemi s'infiltre partout et par tous les moyens. Les réseaux sociaux depuis des lustres sont des vecteurs tout aussi dangereux que les IED.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/12/06/barkhane-a-detruit-une-colonne-de-motos-d-un-gat-le-30-novem-20699.html

Le 30 novembre, alors que les corps des 13 soldats morts dans la collision de deux hélicoptères étaient rapatriés en métropole, la force Barkhane a frappé une importante colonne de motos d’un groupe armé terroriste.

Repérée par des moyens ISR selon l'EMA, cette colonne évoluait dans la région de Douentza, dans le Gourma. L’action combinée des Mirage 2000 et des hélicoptères Tigre et Gazelle a permis de détruire plusieurs motos et de mettre hors de combat une dizaine de terroristes.

Cette action de Barkhane a selon toute vraisemblance entravé la préparation d’une attaque complexe, potentiellement dirigée contre les forces armées maliennes.

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Ya Rab Yeshua.

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Un militaire français a été grièvement blessé samedi au Mali dans l'explosion d'une mine artisanale, a annoncé l'état-major des armées confirmant une information de Radio France Internationale (RFI). "Son véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé" lors d'une opération à In Figaren, à l'est d'Ansongo, dans la région du Liptako située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a indiqué le colonel Frédéric Barbry à l'AFP.

Il doit être évacué vers la France "dans les prochaines heures", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

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