Aller au contenu
Aumilitaire
  • Rejoignez Aumilitaire

    Inscrivez vous aujourd'hui et recevez le guide gratuit Aumilitaire

     

Opex BARKHANE


BTX

Messages recommandés

il y a 1 minute, BTX a dit :

Pour SG

" C'était une volonté dilibérée de faire des victimes civils et il n'y avait pas la stratégie de libérer ces territoires d'un envahisseur ou ennemi comme au Mali.".

La guerre justifie t'elle tous les massacres de civils ? Tous les dégâts collatéraux ?

Pas la stratégie de libérer d'un envahisseur ? Du nazisme peut être et surtout la volonté des USA de détruire toutes les infrastructures existantes pour durablement clouer l'Allemagne.

N'oubliez pas en arrière-plan l'idée de la construction européenne et la création de l'OTAN. Ceci explique aussi cela sachant qui en est à l'origine.

BTX

Ouh là, loin de moi l'idée de justifier des bombardements de civils. Au contraire j'ai bien écrit  pour le coup que c'était délibérément meurtrier et implicitement pas dans les règles d'engagements. Je ne vous apprends rien. Les EU savaient très bien que des civils allaient y rester en anéantissant la ville, alors que le but était de détruire  le réseau ferré pour bloquer la logistique. C'était tactique. Pour Hiroshima et Nagasaki, c'était pour libérer de qui ?  Un crime de guerre reconnu comme tel,  cela a permis de faire plier le Japon peu enclin à accepter les accords et montrer aux russes qui était le plus fort. Et pas pour imposer une démocratie au Japon comme présenté à l'époque. Et cela c'était de la stratégie. De toutes façons on ne va pas refaire la 2EGM. Si je vous ai cité c'était pour dire que de mon point de vue, je ne  peux pas comparer ces actions avec  l'usage des frappes au Mali.  Je vous rejoins sur votre question/réponse de savoir à quel titre nous devrions nous priver des drones. Mon idée est fondée et je rejoins @Stvn  sur ce point, que dans le conflit au Mali bien sûr que oui il va falloir bien analyser et prendre en compte  l'opinion de la population,  car  les dommages collatéraux sont un des éléments essentiels dans la balance. Comment se poser en sauveur sans se poser la question de la doctrine d'emploi de ces drones. Comment s'en priver d'accord avec vous le progrès fait son œuvre. Mais d'un autre côté ce ne serait pas le premier domaine dans lequel le progrès technique n'apporte pas que des bonnes réponses. 

il y a 11 minutes, Stvn a dit :

Après il y a pas eu que du négatif , car cela a permis d'éviter d'avoir des gros conflits armées . Maintenant la guerre est sous une autre formes plus diplomatique .

L'époque de la guerre froide est fini , mais la guerre est encore la , il y a encore le jeu des alliances et de conflits d’intérêts entre les nations .

Ce qui a créer des nouveaux outils pour lutter et aussi des nouvelles méthodes de déstabilisation .

Après tant mieux sinon on se ferais chier ? ! haha

Ah non tu ne lances pas le débat sur la dissuasion nucléaire dont on connaît tous la génese avec le Japon qui a payé  la note. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le problème pour le Sahel , c'est que si l'on traite les symptômes et non la cause , le virus va continuer a contaminé la population pour encore quelque décennie ! 

La force de Daesh , ce n'est pas sont armée mais sa capacité à résisté au combat dit conventionnelle .

Une mauvaise ogive au mauvais endroit = 10 nouveaux combattants .

Le but est surtout d'améliorer notre capacités a ciblée proprement et sans dégats colatéraux les personnels , ce qui demande une technologie de pointe et un renseignement efficace sur le terrain .

Le Sahel ne peux vaincre qu'avec l'aide internationale mais aussi du peuple sahélien . Nous devons surtout accompagner plutôt que juste combattre , car leurs ressources en combattant est très régénératrice .

Cela a était compris , est la force Takuba va dans ce sens , donnée les moyens aux locaux de faire le travail qui est fait actuellement par la coalition .

C'est récent , mais c'est une bonne choses que le mots d'ordre est changer , car juste tuer du barbu cela ne marche pas du a leurs méthode de fonctionnement qui est de type insurrectionnelle .

  • Like 1

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, Stvn a dit :

Le problème pour le Sahel , c'est que si l'on traite les symptômes et non la cause , le virus va continuer a contaminé la population pour encore quelque décennie ! 

La force de Daesh , ce n'est pas sont armée mais sa capacité à résisté au combat dit conventionnelle .

Une mauvaise ogive au mauvais endroit = 10 nouveaux combattants .

Le but est surtout d'améliorer notre capacités a ciblée proprement et sans dégats colatéraux les personnels , ce qui demande une technologie de pointe et un renseignement efficace sur le terrain .

Le Sahel ne peux vaincre qu'avec l'aide internationale mais aussi du peuple sahélien . Nous devons surtout accompagner plutôt que juste combattre , car leurs ressources en combattant est très régénératrice .

Cela a était compris , est la force Takuba va dans ce sens , donnée les moyens aux locaux de faire le travail qui est fait actuellement par la coalition .

C'est récent , mais c'est une bonne choses que le mots d'ordre est changer , car juste tuer du barbu cela ne marche pas du a leurs méthode de fonctionnement qui est de type insurrectionnelle .

On est d'accord,  les temps changent, leurs guerres avec. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'ailleurs ce n'est pas pour rien si Daesh est très implanté plus la capacité de l'état est faible .

Plus un état est en défaillance économique et structurel , plus l'insurrection prendra cette forme radicale ... Lybie , Syrie , ect ...  

C'est le fameux effet , troupeau de cons ? ! hahaah :default_sweat: 

La bêtise tue ... ? 

  • Like 1

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Maintenant la guerre est sous une autre formes plus diplomatique .

Je ne le crois. La guerre a changé de nature, de forme, mais ses causes, ses effets et ses conséquences sont identiques aux conflits passés. Seuls les moyens ont évolué pour s'adapter à l'enjeu.

La guerre économique que se livrent la Chine communiste et les USA est bien réelle. La pandémie nous en donne un exemple frappant.

Et nous autres Européens nous en constatons les effets au quotidien, nous comptons les coups et nous en prenons aussi beaucoup sans véritablement réagir, sans être capables de renvoyer dos à dos les deux protagonistes alors que l'UE est une puissance économique de rang mondial et qu'elle dispose d'atouts probants.

Enfin ceci n'a pas de lien avec le sujet "Barkhane". Je m'arrête là.

BTX

Pour SG

" tactique" pour l'Allemagne nazie et "stratégique" pour l'impérialisme nippon ?

Tels seraient les effets recherchés selon vous ? Je ne partage pas votre point de vue. Rien de grave, restons dans le sujet Barkhane.

BTX

  • Like 2

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, BTX a dit :

la volonté des USA de détruire toutes les infrastructures existantes pour durablement clouer l'Allemagne

OUI, mais pas comme en 1918 : les traités de versailles sont une véritable catastrophe qui ont provoqué la guerre de 39-45. Wilson avait compris le risque mais les amerloques n'ont pas voulu l'écouter !

Militaire d'active

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/04/01/le-tchad-lance-loperation-colere-de-bohoma-contre-les-jihadistes-presents-au-nigeria-et-au-niger/

Le Tchad lance l’opération « Colère de Bohoma » contre les jihadistes présents au Nigéria et au Niger

tchad-20200401.jpeg

……….……/………….

Les attaques répétées de Boko Haram et de l’ISWAP ( = faction rivale appelée « Province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest ») finirent par démoraliser les forces armées nigérianes, par ailleurs dépourvues de moyens et de… stratégie. Et les jihadistes reprirent leurs incursions au Tchad, dans le sud du Niger et dans l’extrême-nord du Cameroun.

D’où l’envoi, en février 2019, de « plus de 500 soldats » tchadiens au Nigeria, plus précisément dans le 2e secteur de la Force multinationale mixte, afin de « prêter main forte » à l’armée nigériane. Ce déploiement dura jusqu’en janvier dernier. Et le départ du contingent tchadien, qui avait fini par atteindre un effectif de 1.200 hommes, suscita la panique au sein des populations nigérianes, notamment dans la ville de Gajiganna, où une base tchadienne avait été installée.

Mais la lutte contre les groupes jihadistes ne souffre aucun relâchement… d’autant plus que, ces derniers mois, s’agissant du Nigéria, l’ISWAP a mené plusieurs opérations avec succès contre les forces armées locales, ce qui lui a permis de récupérer des armes et des équipements militaires en nombre.

Et, le 24 mars, sur la presqu’île de Bohoma, l’armée tchadienne s’est fait surprendre.

Sa position y ayant été attaquée par de nombreux jihadistes [présentés comme appartenant à Boko Haram alors que des images de l’assaut ont été diffusées par l’ISWAP, ndlr], elle a accusé de lourdes pertes à l’issue de 7 heures de combat. Selon un dernier bilan officiel, 98 de ses soldats y ont laissé la vie. « Le camp se trouve sur une île où tous les axes sont étroitement contrôlés par les éléments de Boko Haram, ils ont quitté les lieux de leur propre gré, sans qu’ils ne soient contraints ou mis en déroute par l’armée tchadienne », avait alors expliqué une source militaire.

« Bohoma restera comme une cicatrice pour l’armée », a par la suite confié un officier tchadien à l’AFP. Un constat partagé par le président Idriss Déby Itno, pour qui c’était la « première fois » qu’il « perdait autant d’hommes ». Puis, l’abattement a fait place à la détermination. « Je refuse cette défaite et la réplique doit être foudroyante », dira-t-il, plus tard, à la télévision.

Pour cela, M. Déby a signé un décret déclarant « zones de guerre » les départements de Fouli et de Kaya, situés dans la province du Lac, à la frontière avec le Niger et le Nigéria. Cette décision permet aux autorités militaires d’y interdire la circulation et d’effectuer des perquisitions, de jour comme de nuit.

Puis, la meilleure défense étant l’attaque, N’Djamena a visiblement l’intention d’aller chercher les jihadistes là où ils se trouvent, dans le cadre d’une opération appelée « Colère de Bohoma ». Ainsi, le 31 mars, le ministre tchadien de la Défense, le général Mahamat Abbali Salah, a annoncé le retour des troupes tchadiennes au Nigeria ainsi qu’au Niger.

« Nous avons l’accord des deux autres pays, le Niger et le Nigeria, et nous avons présentement des hommes dans tous ces pays », a en effet affirmé le général Salah. « Notre objectif est de nettoyer toute la zone insulaire », a-t-il ajouté, évoquant un déploiement de « cinq secteurs » sans pour autant le volume des troupes engagées.

Reste à voir les conséquences de cette opération sur les autres engagements militaires du Tchad, dans la mesure où N’Djamena avait annoncé l’envoi d’un bataillon dans le Liptako-Gourma, au Sahel, afin de renforcer les effectifs déployés par Barkhane, la Force conjointe du G5 Sahel et les armées locales contre l’État islamique au grand Sahara [EIGS], organisation qui a par ailleurs renforcé ses liens avec l’ISWAP.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/04/03/sahel-un-camp-jihadiste-a-ete-detruit-lors-dune-operation-heliportee-des-commandos-de-barkhane/

Sahel : Un camp jihadiste a été détruit lors d’une opération héliportée des commandos de Barkhane

barkhane-20200403.jpg

...............…./..................Ainsi, au Levant, la force Chammal a été réduite étant donné que son volet « formation », assurée en Irak par la Task Force Monsabert « nouvelle génération », est pour le moment suspendu. Ce qui a motivé la décision de faire revenir en France les militaires qui y étaient affectés. Cependant, les Rafale et l’E-3F AWACS de l’armée de l’Air ont continué les missions au titre de la coalition anti- jihadiste dirigée par les États-Unis, avec 16 sorties aériennes [et aucune frappe].

Dans le même temps, l’activité aérienne a été nettement plus soutenue au Sahel, les aéronefs engagés dans l’opération Barkhane ayant assuré 83 missions, dont 32 sorties « chasse » et 22 sorties ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance, ndlr].

Le 25 mars, une frappe aérienne a d’ailleurs été réalisée dans le Gourma malien, près de la frontière avec le Burkina Faso. Elle a « permis la neutralisation de terroristes et la destruction de deux motos », a indiqué l’EMA, qui n’a toutefois pas donné plus de détails sur les appareils engagés dans cette mission.

Pour rappel, les Mirage 2000D ne sont plus les seuls appareils à être en mesure de délivrer de l’armement sur ce théâtre extérieur : les drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper ont également cette capacité depuis la fin 2019.

Quatre jours plus tard, la force Barkhane a lancé une opération héliportée dans le Liptako malien, après y avoir repéré le campement d’un groupe armé terroriste [GAT]. Des NH-90 Caïman et Cougar ont ainsi déposé les commandos français, lesquels ont été appuyés par deux patrouilles d’hélicoptères Tigre et Gazelle.

Là encore, l’EMA a été avare en détails, si ce n’est qu’il a donné le bilan de cette action, évoquant « plusieurs terroristes » mis hors de combat ainsi que la destruction de six motos et la saisie de « nombreuses ressources parmi lesquelles des armes, des munitions ainsi que du matériel de transmission. »

Comme pour l’opération Monclar qui, d’une ampleur inédite de par les moyens engagés, a été menée entre le 3 et 23 mars, l’EMA reste vague sur les pertes infligées par les groupes jihadistes.

Photo : EMA

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/06/une-garnison-malienne-attaquee-ce-lundi-matin-21035.html

Une garnison malienne attaquée ce lundi matin: au moins 23 soldats tués

Macabre illustration de la page 2 d'Ouest-France de ce lundi: un camp de l'armée malienne (FAMA) a été attaqué à l'aube. Un premier bilan fait état de 23 morts. Le camp de Bamba, ville situé sur la rive du fleuve Niger, est situé à 220 kilomètres à l'est de Tombouctou et à 250 kilomètres au nord-ouest de Gao.

Voici la page 2 d'OF:

guerre.jpg

L'attaque du camp de Bamba n'a pas été revendiquée et l'état-major n'a pas encore apporté de précisions. Mais les sources locales habituelles font toutes état de la prise du camp:

mali.jpg

A suivre donc….

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://forcesoperations.com/barkhane-le-danemark-reajuste-son-dispositif-en-raison-du-covid-19/

Barkhane : le Danemark réajuste son dispositif en raison du Covid-19

L'un des deux hélicoptères EH-101 déployés au Sahel par le Danemark (Crédit : ministère de La Défense danois)

L’un des deux hélicoptères EH-101 déployés au Sahel par le Danemark (Crédit : ministère de La Défense danois)

Tous les militaires déployés par le Danemark en appui de l’opération Barkhane sont désormais regroupés sur l’emprise principale de Gao (Mali) en raison de l’épidémie de Covid-19, déclare aujourd’hui le ministère de la Défense danois. Une partie du personnel danois opérait auparavant au départ de l’aéroport de Niamey, au Niger.

Deux hélicoptères de transport EH-101 et environ 70 militaires danois sont déployés au Sahel depuis la mi-décembre 2019. D’après la Défense danoise, les militaires détachés à Niamey pour soutenir les rotations de personnel et effectuer le ravitaillement des appareils ont été rapatriés sur la plateforme malienne « en raison de la situation actuelle du coronavirus/Covid-19 ». Pour l’instant, ce regroupement ne semble pas avoir affecté le rythme des missions, avec près de 109 passagers et 820 kg de fret transportés lors des sept derniers sept jours.

Selon les derniers chiffres officiels, le Niger compte un total de 253 cas confirmés de Covid-19 pour 10 décès. La situation au Mali s’avère, du moins en apparence, moins problématique avec 47 cas confirmés pour 9 décès.

À l’instar de la France, la pandémie de coronavirus affecte sensiblement les rotations danoises au Sahel. Dimanche dernier, 30 militaires déployés au sein de la MINUSMA sont rentrés au Danemark avec un décalage de quelques jours afin de permettre au contingent suivant d’effectuer une période de quarantaine avant son déploiement au Mali. « Jusqu’à présent, aucun cas de coronavirus/Covid-19 n’a été détecté au sein de la mission de l’ONU au Mali », confirme la Défense danoise.

La France annonçait quant à elle quatre cas positifs au sein du dispositif Barkhane à la date du jeudi 2 avril. Des quatre officiers concernés, l’un est soigné sur place tandis que les trois autres ont été rapatriés sur le territoire français.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/10/au-sahel-les-operations-ne-baissent-guere-en-intensite-21048.html

Au Sahel, les opérations ne baissent guère en intensité

sahel.jpg

L'EMA français a publié, jeudi soir, le bilan (non chiffré) des actions militaires tricolores dans la BSS au cours de la semaine passée. Les chiffres des pertes ennemies (et éventuellement amies) n'a pas été donné.

"Cette semaine, le groupement tactique désert aérocombat (GTD-A) a mené une opération aéroportée dans le Gourma malien.
Le 2 avril, il a engagé plusieurs aéronefs et ses commandos dans une opération d’ampleur contre les groupes armés terroristes susceptibles d’agir autour d’une garnison de la FC-G5S dans la zone de Boulikessi. Après avoir conduit une succession de manœuvres de harcèlement, les commandos du GTD-A ont découvert un plot logistique sur lequel ont été mis hors de combat plusieurs terroristes. Des motos et du matériel ont été saisis. D’autres membres de groupes armés terroristes ont également été interceptés au cours de cette opération.
D’autre part, cette semaine, la force Barkhane a conduit plusieurs opérations aériennes ayant permis la neutralisation de nombreux terroristes.

Les 1er et 7 avril, la force Barkhane a conduit des opérations aériennes dans le Gourma malien.
Le 1er avril, appuyée par un drone Reaper, une patrouille de Mirage 2000D a été engagée et a permis la neutralisation de nombreux terroristes et la destruction de plusieurs motos, affaiblissant ainsi les capacités d’action de l’EIGS dans le nord du Gourma.
Le 7 avril un drone Reaper a poursuivi le harcèlement des GAT dans cette région en effectuant une frappe proche de Gossi.
Les 4 et 7 avril, c’est dans le Nord du Burkina Faso qu’un drone Reaper a permis la caractérisation de groupes armés terroristes puis la réalisation de frappes aériennes permettant la neutralisation de plusieurs terroristes. L’action du 7 avril a nécessité l’emploi d’une patrouille de Mirage 2000D en coordination avec le Reaper.
Le 6 avril, la force Barkhane est intervenue et a décelé, puis neutralisé par une frappe aérienne, plusieurs membres d’un groupe armé terroriste qui opéraient le long de la frontière entre le Mali et le Niger, à la suite d’un renseignement obtenu par les forces armées nigériennes (FAN) dans le cadre de l’opération ALMAHAOU. La très bonne coordination existant entre la force Barkhane et les forces armées nigériennes, qui avait notamment permis d’obtenir des résultats très significatifs durant l’opération MONCLAR, a ainsi rendu possible cette action qui s’inscrit dans la dynamique plus large de synchronisation des plans et de partage de l’information souhaitée entre la force Barkhane, la force conjointe du G5 Sahel ainsi que les armées nationales des pays du G5 Sahel. Appui aux forces armées nigériennes.
Le dimanche 5 avril, la force Barkhane est intervenue dans le Liptako nigérien à la demande des forces armées nigériennes (FAN) tandis qu’une position des forces de sécurité nigériennes était attaquée à Banibangou, à proximité de la frontière malo-nigérienne. Alors que ces unités repoussaient l’attaque de leur camp, la force Barkhane a engagé une patrouille de Mirage 2000D ainsi qu’une patrouille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque composée d’un Tigre et d’une Gazelle contre les groupes armés terroristes (GAT). L’intervention a permis la neutralisation d’une dizaine de terroristes et la destruction d’un pickup et de quatre motos."

  • Like 1
  • Thanks 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui n'a rien d'étonnant sachant que l'EI appelle a profiter de la situation sanitaire pour essayer de nous déstabiliser . Manque de chance pour eux , nous sommes encore opérationnelle ! haha 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(Voir le post plus haut du 1er avril)

http://www.opex360.com/2020/04/10/le-tchad-affirme-que-ses-forces-armees-ont-tue-1-000-jihadistes-lors-de-loperation-colere-de-bohoma/

Le Tchad affirme que ses forces armées ont tué 1.000 jihadistes lors de l’opération « colère de Bohoma »

 

deby-20200410.jpg

……….……/…………..

Le 4 avril, Idriss Déby avait déjà assuré que les départements de Fouli et de Kaya, situés dans la province du Lac Tchad, frontalière avec le Niger et le Nigéria, avaient été « nettoyés » de la présence de ceux qu’il appelle les « illuminés de Boko Haram ».

Je suis de retour dans la capitale. Je remercie très sincèrement toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens ainsi que les frères et soeurs africains pour le soutien apporté à nos Forces de Défense et de Sécurité. La paix, la sécurité et la stabilité sont des valeurs sacrées. pic.twitter.com/yGk9gWqNFS

— Idriss Deby Itno (@IdrissDebyI) April 9, 2020

Lac Tchad — Wikipédia

« Il n’y a pas un seul Boko Haram aujourd’hui au Tchad. Deux postes de commandement essentiels dans le lac Tchad ont donc été repris par nos forces et elles ont détruit sérieusement Boko Haram. Le peu qui reste sont soit rentrés au Niger, soit au Nigéria, soit au Cameroun. C’est fini pour ce qui concerne notre pays et il n’y a donc plus de terroristes maintenant », avait assuré M. Déby.

Pour autant, N’Djamena n’avait pas encore donné le bilan de l’opération « Colère de Bohoma ». « Nous sommes en train de recouper les informations de différents sites d’opération avant de [le] donner », avait expliqué Oumar Yaya Hissein, porte-parole du gouvernement tchadien, le 6 avril. C’est désormais chose faite.

Évidemment, il n’est pas possible de vérifier de manière indépendante les chiffres qui ont été annoncés par les autorités tchadiennes. Cependant, et même si ces dernières ont sans doute amplifié les pertes infligées à l’adversaire, le bilan qu’elles ont donné est éloquent.

Ainsi, le porte-parole de l’armée tchadienne, le colonel Azem Bermendoa Agouna, a annoncé que « 1.000 terroristes ont été tués » et que « 50 pirogues motorisés ont été détruites ». Et il n’a pas été fait état de prisonniers, ni des saisies d’armes effectuées [a priori importante, si l’on se fie au seules images diffusées sur les réseaux sociaux].

Visiblement, N’Djamena n’a pas fait de quartier, comme le suggère le récit d’une intervention de ses soldats au Niger, pour y « attaquer et déloger la nébuleuse Boko Haram de sa base nigérienne de Kindi-Midom », sous la direction du président Déby.

« Le chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, a choisi de répondre par un mode opératoire qu’affectionnait la bande à Shekau [le chef de Boko Haram] en la surprenant vers 4h du matin. Cette fois-ci, les intrépides forces armées tchadiennes ont mobilisé des hommes par air et par voie fluviale pour porter l’estocade aux éléments de la secte terroriste », raconte un article plublié sur le site de la présidence tchadienne.

« C’est l’armée de l’air tchadienne qui a attaqué la première, la position de l’ennemi en brisant plusieurs hors-bords. La stratégie a été payante puisqu’elle a réduit de facto la chance aux ouailles de Shekau de s’enfuir à l’aide de leurs pirogues motorisées. Ensuite, […] les soldats de l’armée nationale tchadienne prennent le relais et font parler la poudre. Le combat a duré quelques heures et s’est étendu sur 2 km à la ronde. Tous les éléments de la secte Boko Haram se trouvant dans le secteur sont tués. Personne n’a pu s’échapper. Les cadavres sont visibles et éparpillés tout au long des théâtres des opérations ainsi que de nombreuses armes récupérées », poursuit le texte, accompagné d’une photographie montrant les dépouilles de deux jihadistes.

Cependant, le colonel Azem Bermendoa Agouna a indiqué que l’armée tchadienne avait perdu 52 soldats durant cette opération. Le nombre de blessés n’a pas été précisé.

Photo : Présidence tchadienne

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/04/11/le-president-deby-annonce-que-le-tchad-ne-participera-plus-a-des-operations-militaires-hors-de-ses-frontieres/

Le président Déby annonce que le Tchad ne participera plus à des opérations militaires hors de ses frontières

deby-20200411.jpg

Lors le sommet de Pau, qui, le 13 janvier dernier, avait réuni la France et ses partenaires du G5 Sahel [Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad], il fut décidé d’accentuer l’effort militaire dans la région du Liptako-Gourma, notamment contre l’État islamique au grand Sahara [EIGS].

Déjà contributeur à Force conjointe du G5 Sahel, le Tchad fit part de son intention de déployer l’équivalent d’un bataillon dans cette zone, afin d’y épauler la force française Barkhane et les armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Mais, a priori, le président tchadien, Idriss Déby Itno, semble être revenu sur cette décision.

Suite à l’attaque jihadiste de Bohoma, laquelle fit près d’une centaine de tués dans ses rangs, l’armée tchadienne a lancé une vaste offensive dans la région du Lac Tchad, sous le commandement de M. Déby.

Appelée « Colère de Bohoma », cette opération a pris fin le 6 avril. Et, selon N’Djamena, elle aura permis de chasser le groupe Boko Haram de son territoire. Et d’avancer le bilan de 1.000 jihadistes tués. Durant cette offensive, le président tchadien a déploré le manque de soutien des partenaires du Tchad dans cette offensive. D’où la décision qu’il a donc annoncé dans un message diffusé le 10 avril.

« Nos soldats sont morts pour le lac Tchad et pour le Sahel. A compter d’aujourd’hui, aucun soldat tchadien ne participera à une opération militaire en dehors du Tchad », a en effet déclaré M. Déby Itno. « Nous nous sommes battus seuls aux confins du lac Tchad sans l’apport des pays censés nous aider », a-t-il une nouvelle fois déclaré.

Durant l’opération « Colère de Bohoma », et dans le cadre de la Force multinationale mixte, mise en place en 2015 pour combattre Boko Haram, l’armée tchadienne est entrée au Niger et au Nigéria pour y poursuivre les jihadistes. Plusieurs de leurs bases ont ainsi été prises.

Sur ce point, M. Déby a averti le Niger et le Nigeria que ses troupes quitteraient ces positions ainsi conquises d’ici le 22 avril, quoi qu’il arrive.

Cela étant, rapporte l’AFP, le ministre tchadien de la Défense, Mohamat Abali Salah, a nuancé le propos de M. Déby à l’issue d’un entretien avec président nigérien, Mahamadou Issoufou, à Niamey. « La plupart des opérations ont été [menées] au niveau de la frontière du Niger où beaucoup de bases de Boko Haram au Niger ont été reconquises. Des orientations, des échanges ont lieu pour maintenir ces acquis et les discussions vont continuer. L’opération a pris fin mais la lutte contre Boko Haram continue », a-t-il dit.

A priori, le Tchad maintiendrait sa participation à la Mission multinationale intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. Du moins, c’est ce qu’a assuré un responsable de cette dernière auprès de l’AFP.

Cependant, ce n’est pas la première fois que le président Déby parle de revoir les engagements de ses troupes en Afrique. Ainsi, en 2017, il avait évoqué une telle issue en avançant l’argument économique, les recettes pétrolières étant alors en recul, le cours du pétrole ayant chuté à l’époque. Il avait notamment souligné que N’Djamena avait déboursé environ 460 millions d’euros « pour la lutte contre le terrorisme sans un soutien quelconque de l’extérieur ». Et d’insister : « Jusqu’à aujourd’hui nous sommes seuls dans cette lutte. »

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/15/florence-parly-devant-les-senateurs-21065.html

Résilience, Barkhane: Florence Parly détaille les opérations actuelles devant les sénateurs

La transcription de l'audition de Florence Parly, ministre des Armées, par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, est désormais disponible. La transcription dure une vingtaine de minutes.

On peut la suivre sur ce lien.

La ministre y fait un "premier bilan de l’opération Résilience" et détaille l'impact de la crise du Covid-19 sur les opérations (Barkhane). C'est lors de cette audience que la ministre a précisé le nombre de contaminations au sein des forces armées. La question de l'impact de la crise sur la LPM a aussi été abordée.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/04/18/une-munition-tombee-dun-avion-tchadien-a-explose-sur-la-base-de-kossei-ou-est-implante-le-pc-de-barkhane/

Une munition tombée d’un avion tchadien a explosé sur la base de Kossei, où est implanté le PC de Barkhane

tchad-20150201.jpg

La base aérienne « Adjudant Kossei » a été le théâtre d’un incident rare, le 16 avril. En effet, une roquette s’est détachée d’un avion de la force aérienne tchadienne alors qu’il était en phase de décollage. La munition a traversé un tarmac, avant de frapper une résidence privée du quartier Farcha Garan Goso, qui abrite les familles des militaires de la base. Un dernier bilan fait état de 5 tués, dont trois enfants.

Selon l’AFP, qui évoque un Sukhoï [donc, un Su-25 « Frogfoot »], l’explosion a eu lieu à « quelques mètres du quartier général au Tchad de l’opération antijihadiste Barkhane. »

« L’avion était en phase de décollage lorsque l’obus s’est détaché, et est allé se loger dans une résidence privée dans la cité qui abrite les familles des militaires à côté de la base aérienne », a confirmé un officier sous le couvert de l’anonymat.

« Nous sommes en l’état dans une situation exceptionnelle et les appareils faisaient des simulations. Une fausse manipulation a largué l’engin qui est venu atterrir dans cette maison », a témoigné un autre officier tchadien auprès de l’APA

La résidence qui été détruite était celle du général Mahamat Saleh Arim, directeur Général Adjoint des Services de Sécurité des Institutions de l’Etat [DGSSIE] et proche du président tchadien, Idriss Déby Itno.

Suite à l’explosion de cette roquette, des militaires de la force Barkhane ont appuyé les services de sécurité tchadiens et porté assistance aux victimes.

« Des engins de levage, d’excavation et de transport sanitaire, ainsi que plusieurs dizaines de personnes de la force Barkhane, dont des sapeurs pompiers et du personnel médical, ont été mobilisés pour un déblaiement rapide de la zone touchée. Trois blessés ont été pris en charge en urgence à l’hôpital de la base militaire française », a précisé l’ambassade de France au Tchad.

#Tchad  – Quatre morts dans l’explosion accidentelle d’un obus à N'Djamena. Un obus tiré accidentellement depuis un avion militaire qui s’apprêtait à décoller de la base militaire Adji Kossei à N'Djamena, a touché la résidence d'un responsable militaire. pic.twitter.com/ztadeN7mtX

— Ⓝ ⒺⓃⒶ·۰•●○ (@Nws_MENA) April 17, 2020

Des images de l’incident, provenant d’une caméra de surveillance, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On devine – la résolution étant médiocre – que la roquette est passée entre un avion et ce qui semble être des citernes.

Quoi qu’il en soit, « une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet incident » a précisé Youssouf Tom, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena,

Cet incident fait penser à celui qui s’était produit à bord du porte-avions américain USS Forrestal, en juillet 1967, dans le golfe du Tonkin. Une roquette Zuni était partie d’un F-4 Phantom II, suite à une surtension ayant provoqué un tir accidentel. Le bilan avait été de 134 morts parmi l’équipage.

  • Sad 1

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 22 minutes, BTX a dit :

Des images de l’incident, provenant d’une caméra de surveillance, ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On devine – la résolution étant médiocre – que la roquette est passée entre un avion et ce qui semble être des citernes.

La roquette a fait mieux que ça : elle a transpercé le camion citerne de part en part.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Gandalf a dit :

La roquette a fait mieux que ça : elle a transpercé le camion citerne de part en part.

C'est vraiment un "accident" ? Surtout quand on voit quel est/était la personnalité qui occupait cet immeuble maintenant détruit !

Militaire d'active

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 19 minutes, Levy Pierre a dit :

C'est vraiment un "accident" ? Surtout quand on voit quel est/était la personnalité qui occupait cet immeuble maintenant détruit !

Vraisemblablement, oui, c’était un accident. Le Su-25 était parqué là où c’était prévu comme d’habitude.

Maintenant, avoir sa maison à peu près dans l’axe d’avions armés, c’est pas terrible...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un camion français je suppose ? Bonjour le compte-rendu !

"J'ai l'honneur de vous rendre compte de la perforation…………"

Y vont pas trop rigoler à Paris. Quel est le con qui…………….?

Cycle 4 - c'est l'ALU ! - Page 2/3 - Arts plastiques - Pédagogie ...

M'enfin.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 13 minutes, BTX a dit :

Un camion français je suppose ? Bonjour le compte-rendu !

"J'ai l'honneur de vous rendre compte de la perforation…………"

Y vont pas trop rigoler à Paris. Quel est le con qui…………….?

Cycle 4 - c'est l'ALU ! - Page 2/3 - Arts plastiques - Pédagogie ...

M'enfin.

BTX

Le conducteur du camion citerne n'y est pour rien. C'est les Tchadiens qui vont devoir rendre des comptes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous le savez bien dans ce genre d'affaire rien n'est simple. On exigera un CR du chef du dépôt des carburants, s'il est français, pour savoir quelles étaient les consignes de stationnement des véhicules citernes, ce que faisait ce véhicule à cet emplacement, etc.

Garanti sur facture.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, BTX a dit :

Vous le savez bien dans ce genre d'affaire rien n'est simple. On exigera un CR du chef du dépôt des carburants, s'il est français, pour savoir quelles étaient les consignes de stationnement des véhicules citernes, ce que faisait ce véhicule à cet emplacement, etc.

Garanti sur facture.

BTX

Tout à fait, et c'est normal. De là à ce qu'ils se disent "Quel est le con qui…………….? "

Les conditions de circulation sur un parking aéronautique sont extrêmement strictes. Je doute que le SEA ait quelque-chose à se reprocher (même si une erreur reste possible).

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/19/afrique-21080.html

Un redéploiement de Bérets verts US dans la zone des Trois Frontières?

Africa-Gallery-Photos-6-745x388.jpg

Bye bye les Bell 214 de l'ESSD Erickson qui vont être retirés d'Afrique de l'Ouest, à cause du redéploiement des effectifs américains dans la sous-région.

Selon un article du New York Times du 18 avril, le contrat qui liait la société Erickson et SOC-AFRICA (les forces spéciales du commandement Afrique) n'a pas été reconduit. Ce marché a une valeur annuelle de quelque 23 millions de dollars. Voir mon post du 17 juillet 2018 sur ce marché.

Coalition creating organizational dysfunction among ISIS ranks

L'information a été confirmée par le porte-parole de l'AFRICOM, le colonel Christopher P. Karns, qui a expliqué que le marché n'était pas prolongé parce que les troupes qui pouvaient bénéficier de la prestation aéroportée d'Erickson allaient être repositionnées.

Et c'est là que l'information prend tout son intérêt.

Ces troupes (environ 1 200 hommes dont 800 au Niger et d'autres au Tchad) sont en partie issues des rangs des Bérets verts de l'US Army. Elles mènent des opérations de renseignement et, surtout, de formation au profit des troupes locales dont celles du Niger qui sont formées à Arlit, dans le nord du Niger.

20th Special Forces Group (Airborne) | Insignes militaires, Us ...

Selon l'AFRICOM, les Green Berets du 20th Special Forces Group venant d'Alabama, vont être repositionnés à 800 km plus au sud d'Arlit, dans la région des Trois Frontières bien connue des soldats français de l'opération Barkhane. Une zone où, toujours selon l'AFRICOM, les capacités en hélicoptères pour les EVASAN sont actuellement suffisantes.

L'évolution des besoins fait que les deux hélicoptères d'Erickson sont désormais redondants.

L'AFRICOM va donc seulement disposer d'un hélicoptère de la société Berry Aviation dont le Super Puma est basé à Niamey. Comme le précisait le New York Times, Berry et Erickson s'appuyait mutuellement pour fournir un appareil en cas d'indisponibilité.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.opex360.com/2020/04/20/tchad-44-des-58-jihadistes-faits-prisonniers-par-larmee-tchadienne-ont-ete-retrouves-morts-en-prison/

Tchad : 44 des 58 jihadistes faits prisonniers par l’armée tchadienne ont été retrouvés morts en prison

deby-20200410.jpg

Les récits de l’opération « Colère de Bohoma » tels qu’ils furent publiés par N’Djamena suggéraient que les forces armées tchadiennes ne firent pas de quartier durant les combats qu’elles menèrent récemment contre le groupe jihadiste Boko Haram.

Pour rappel, une garnison tchadienne, stationnées sur la presqu’île de Bohoma, dans la région du Lac Tchad, avait été décimée le 23 mars dernier, lors d’une attaque attribuée à l’organisation terroriste nigériane. Ce qui motiva une « contre-attaque » éclair dirigée en personne par Idriss Déby Itno, le président tchadien. Deux semaines plus tard, N’Djamena assurait que ses troupes avaient tué un millier de jihadistes durant l’opération « Colère de Bohoma », sans donner plus de précision sur d’éventuels prisonniers.

Finalement, le mercredi 15 avril, on a appris que 58 jihadistes capturés lors de cette opération venaient d’être remis aux autorités judiciaires tchadiennes.

« Nous allons démarrer les auditions à partir de demain […] de ces 58 éléments de Boko Haram », avait alors déclaré Djimet Arabi, le ministre tchadien de la Justice. Et d’ajouter que ces prisonniers allaient être « jugés par la cour criminelle après leur audition ».

Seulement, 44 d’entre-eux ne seront pas jugés puisqu’ils ont été retrouvés morts dans leur cellule, le 16 avril.

« À la suite des combats dans le lac Tchad, 58 éléments de Boko Haram avaient été faits prisonniers et déférés à N’Djamena pour les besoins de l’enquête. Jeudi matin, leurs geôliers nous ont annoncé que 44 prisonniers avaient été retrouvés morts dans leur cellule », a en effet indiqué Youssouf Tom, le procureur de la République de N’Djamena, le 18 avril. « Nous avons enterré 40 corps et remis 4 corps au médecin légiste pour une autopsie », a-t-il ajouté.

« La conclusion de cette autopsie indique qu’il y a eu consommation d’une substance létale et iatrogène, ayant produit un trouble cardiaque chez les uns et une asphyxie sévère chez les autres », a ensuite expliqué le procureur.

Étymologiquement, « iatrogène » signifie « qui est provoqué par le médecin ». C’est à dire que l’on emploie ce terme pour qualifier un trouble provoqué par un médicament ou un acte médical [même sans erreur du médecin]. Ces prisonniers ont-ils « bu le bouillon de 11 heures »?

L’enquête va se poursuivre « pour déterminer la cause exacte de ce drame », a assuré le procureur tchadien. Mais 40 de ces jihadistes retrouvés morts dans leur cellule ont déjà été enterrés, cela s’annonce compliqué.

Par ailleurs, au Burkina Faso, les forces de sécurités sont accusées par l’ONG Human Right Watch [HRW], ce 20 avril, d’avoir « exécuté » 31 habitants de la ville de Djibo [province de Soum] qu’elles venaient d’interpeller, il y a un peu moins de deux semaines. Les victimes appartenaient toutes à la communauté peule, chez laquelle les groupes jihadistes recrutent régulièrement.

« Selon les habitants, des dizaines de membres des forces de sécurité ont été impliqués dans l’opération du 9 avril, qui a débuté vers 10 heures avec les arrestations, pour s’achever vers 13 h 30, lorsque plusieurs coups de feu ont été entendus. Les victimes ont été interpellées dans plusieurs quartiers ou ‘secteurs’, alors qu’elles étaient en train d’abreuver leur bétail, de marcher ou étaient assises devant leurs domiciles. Ils ont été placés à bord d’un convoi formé d’une dizaine de véhicules militaires, dont des camionnettes, une voiture blindée et des motos », explique HRW.

« Selon les témoins, la plupart des membres des forces de sécurité étaient vêtus d’une tenue militaire et d’un gilet pare-balle. D’autres étaient vêtus de noir ou portaient un mélange de tenues militaire et civile. Beaucoup portaient des casques, certains se couvraient le visage de turbans, et la plupart étaient armés d’armes semi-automatiques Des mitrailleuses lourdes étaient montées sur au moins deux véhicules. Les militaires parlaient le français et le mooré, l’une des principales langues du Burkina Faso. Trois personnes ont déclaré en avoir vu quelques militaires équipés de talkies-walkies », poursuit l’ONG.

Les soupçons de HRW se portent notamment sur le Groupement des Forces antiterroristes [GFAT], basé à Djibo, aux côtés d’unités de la police et de la gendarmerie burkinabè. « D’après les habitants, les individus impliqués dans les tueries du 9 avril seraient rattachés au GFAT, une supposition qui se fonde sur l’ampleur de l’opération, et sur le fait que leur camp est le seul où des véhicules blindés ont été identifiés », avance l’organisation, qui demande à Ouagadougou l’ouverture d’une enquête « impartiale sur ces meurtres » et de « tenir les responsables pour comptables de leurs actes, quel que soit leur rang. »

Photo : Le président Déby lors de l’opération « Colère de Bohoma »

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/23/barkhane-releve-estonienne-21091.html

Relève estonienne à Gao

estonie.jpg

Le ministère estonien de la Défense a annoncé le 22 avril que le groupe d'infanterie ESTPLA-34 et les membres de l'élément de soutien national, qui servaient au Mali depuis près de cinq mois, avaient regagné l'Estonie. Ce groupe avait été déployé en novembre.

Au cours de ces 5 mois, "les forces de défense du contingent estonien ont effectué 26 patrouilles, occupé 36 postes de garde, pris part à 47 reprises à des interventions de la GRF ( force de réaction rapide) et ont effectué 4 tâches de sécurité", selon le communiqué.

Le ministère a précisé qu'en coopération avec les unités de coopération civilo-militaires françaises, le groupe a livré des fournitures scolaires et des jouets envoyés par le gymnase Viimsi à l'école primaire Wayehena de Gao pendant la mission.

Estpla-34 a également utilisé à une dizaine de reprises le robot THeMis, de Milrem Robotics, pour effectuer des missions logistiques (transport d'eau, de nourriture ou d'équipements divers).

ESTPLA-36-1024x683.jpg

Le nouveau groupe d'infanterie estonien, l'ESTPLA-36 (l'ESTPLA-35 est en Afghanistan), est arrivé le 23 avril à la base militaire de Gao, pour assurer les mêmes missions, selon un communiqué estonien.

Drapeau Mauritanie à bas prix - maison-des-drapeaux.com

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/22/mauritanie-l-ue-finance-l-achat-de-chameaux-pour-le-groupeme-21086.html

Mauritanie: l'UE a financé l'achat de chameaux pour le groupement nomade

nomade1.jpg

C'est un projet déjà ancien qui vient d'aboutir, en tout cas dans sa première phase. J'en avais parlé fin 2018 dans des posts consacrés au Projet d'appui à la sécurité et au développement (PASDM).

On lira ce post du 29 novembre 2018 en particulier.

Fin mars, la dernière livraison de chameaux (en fait des dromadaires mais en Mauritanie, tout le monde parle de chameaux) a eu lieu dans le cadre du programme GHAWDAT. Un programme financé par l'UE et désormais délégué à Themiis, au profit du Groupement nomade de la Garde nationale de Mauritanie.

Le Groupement nomade de la Garde nationale, qui dépend du ministère de l’Intérieur mauritanien, a été créé en 1911, du temps où l’armée française tenait le désert et lançait ses patrouilles méharistes vers le Mali, l’Algérie et le Maroc.

Les Compagnies méharistes sahariennes.

Ce Groupement vieillissant et insuffisamment équipé a perçu un complément de chameaux de façons à disposer de deux escadrons montés. Un troisième escadron sera équipé de pick-up Toyota.

Mauritanie

Au total, avec les recrutements en cours, l'unité, actuellement installée à Nema, dans le sud-est du pays (le long de la frontière avec le Mali) devrait compter un demi-millier d'hommes. 

nomade2.jpg

Les phases suivantes du projet, telles qu'élaborées dans le projet initial de 2018, verront la mise en place d'ULM pour des missions d'observation de la zone frontalière puis le forage d'une dizaine de puits au profit des populations locales de cette zone sensible où l'Etat fait porter un effort sérieux pour y reprendre toute sa place.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/24/sahel-les-soutiens-britannique-et-americain-a-barkhane-maint-21094.html

Les soutiens britannique et américain à Barkhane maintenus pour l'instant (Florence Parly)

Dans un entretien au quotidien régional Sud-Ouest réalisé à l'occasion de son déplacement de ce jour au 5e RHC, la ministre des Armées a affirmé que les Britanniques et les Américains ont prolongé leur soutien à l'opération antidjihadiste française Barkhane,

Les deux alliés de la France vont maintenir leurs moyens sur place: "Le Royaume-Uni a décidé de maintenir ses hélicoptères Chinook sur place. Quant aux Etats-Unis, ils ont différé leur décision de désengagement. Leurs moyens sont toujours en place", affirme Florence Parly.

Le Pentagone avait ouvertement envisagé ces derniers mois de réduire drastiquement la voilure en Afrique de l'Ouest. Or Washington fournit aux 5 100 soldats français de l'opération Barkhane des capacités cruciales de renseignement et de surveillance, notamment grâce à des drones pour des missions ISR et pour des frappes, du ravitaillement en vol et du transport logistique pour un coût de 45 millions de dollars par an.

En outre (voir mon post ici), les FS américaines seraient en phase de redéploiement d'Arlit (nord Niger) vers la zone des Trois frontières.

Depuis juillet 2018, l'armée de l'Air britannique fournit quant à elle une aide précieuse aux troupes françaises au Sahel avec trois hélicoptères lourds CH-47 Chinook et une centaine d'aviateurs, pour des missions de logistique, ravitaillement et transport de troupes. Mais leur mandat devait s'achever à l'été 2020.

Ya Rab Yeshua.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...