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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/07/31/le-groupe-de-soutien-a-l-islam-et-aux-musulmans-revendique-l-21362.html

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque contre le véhicule du 1er RHP

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Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l'attaque suicide qui a coûté la vie à un parachutiste français du 1er RHP, dans le nord du Mali, le 23 juillet.

Dans un communiqué authentifié par le groupe américain Site, spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, le GSIM a expliqué avoir visé un camp militaire français situé près de la ville de Gossi. Des combattants islamistes auraient fait exploser deux véhicules à proximité des portes d'accès à la base, pour permettre à un troisième d'y pénétrer pour y détoner. Une version qui ne correspond pas avec celle de l'EMA qui a décrit une attaque d'un véhicule suicide chargé d'explosifs contre le VBL français sur la route allant de Gossi à Gao.

Le GSIM reconnaît la mort, outre celle des kamikazes, de deux des "commandos" qui ont tenté d'investir la base.

Le GSIM est dirigé par Iyad Ag Ghaly, un membre de la tribu touareg des Ifoghas, originaire de Kidal (nord du Mali), incontournable depuis plusieurs décennies sur l'échiquier sahélien, d'abord à la tête d'une rébellion touareg dans les années 1990, puis en tant que chef de groupes islamistes armés. Il est aujourd'hui le représentant au Sahel du chef suprême d'Al-Qaïda, Ayman Zawahiri. 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/07/malgre-la-saison-des-pluies-barkhane-maintient-un-rythme-operationnel-soutenu-dans-le-gourma-malien/

Malgré la saison des pluies, Barkhane maintient un rythme opérationnel soutenu dans le Gourma malien

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Au Sahel, alors que le général Pascal Facon s’apprêtait à céder la direction des opérations au général Marc Conruyt, la force Barkhane a repris le rythme soutenu qui était le sien, après avoir terminé la relève des unités qui étaient à l’oeuvre depuis février.

Dès la mi-juillet, ayant succédé au Groupement tactique désert [GTD] « Centurion », le GTD Bercheny, armé notamment par le 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP], a commencé ses patrouilles et ses reconnaissance dans les secteurs de Menaka et de Labbézanga. Ce qui a donné lieu à des contacts avec des groupes armés terroristes [GAT]. Au cours de l’un deux, le brigadier Razafintsalama a malheureusement perdu la vie, après son Véhicule blindé léger [VBL] a été frappé par une voiture suicide chargée d’explosifs, entre Gao et Gossi.

De son côté, ayant pris la relève des légionnaires du 2e Régiment Étranger d’Infanterie [REI], dont le quotidien Le Monde a raconté les missions menées au cours de ces derniers mois, et, surtout, évoqué les résultats obtenus sur le terrain, le GTD « Bruno », armé par le 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa] a conduit une importante opération héliportée dans le gourma malien, le 29 juillet.

Opération qui a été facilitée par les hélicoptères lourds de transport [HTL] CH-47 « Chinook » et EH101 « Merlin », mis à la disposition de Barkhane par le Royaume-Uni et le Danemark. L’objectif était de harceler les GAT dans leurs retranchements. Ces appareils ont ainsi déposé une centaine de parachutistes « sous court préavis » dans le secteur visé. Selon le compte-rendu de l’État-major des armées [EMA], avec l’appui d’une patrouille de Mirage 2000D, les marsouins ont « mis hors de combat plusieurs » terroristes et saisi de « nombreuses ressources logistiques ».

Cette opération avait été précédée par une mission de harcèlement conduite quelques jours plus tôt dans le Gourma malien par une unité du GTD Bruno. Peu de détails ont été donnés à cette occasion, si ce n’est que les parachutistes ont bénéficié de l’appui de deux patrouilles de Mirage 2000D dans le secteur d’Adiora, le 22 juillet.

La saison des pluies complique les opérations de Barkhane, les terrains étant encore moins praticables que d’habitude. D’où le recours à des Véhicules à Haute Mobilité [VHM], de nouveau acheminés au Sahel. En outre, il faut aussi tenir compte du contexte sanitaire lié à la pandémie de covid-19.

Cela étant, pendant que le GTD Bruno intervenait dans le Gourma malien, le sous-groupement commando parachutiste [SGCP] et les hélicoptères du Groupement tactique désert Aérocombat [GTD-A], appuyés par un drone MQ-9 Reaper de l’armée de l’Air, étaient à pied d’oeuvre depuis une semaine, dans un secteur situé plus à l’est. Au cours de cette opération, plusieurs accrochages avec des jihadistes, appartenant vraisemblablement à l’État islamique au grand Sahara [EIGS] ont eu lieu. Et cela dès le premier jour.

En effet, le 20 juillet, lors de la reconnaissance d’une zone d’intérêt, les commandos parachutistes ont surpris un GAT d’une quinzaine de combattants. Appuyés par des hélicoptères d’attaque [Tigre et/ou Gazelle], ils ont engagé le combat à « très courte distance ».

« Les commandos parachutistes ont immédiatement pris l’ascendant, neutralisant plusieurs terroristes, provoquant la fuite des autres et saisissant de nombreuses ressources logistiques, notamment des armes, des motos et du matériel électronique », rapporte l’EMA dans son dernier compte-rendu.

Deux jours plus tard, ce sont les jihadistes qui, apparemment, sont passés à l’attaque. Mais « face à la réaction instantanée des commandos », ils ont rapidement abandonné le terrain, laissant armes et motos derrière eux. L’opération du SGCP a pris fin le 1er août.

Plus tôt, c’est un drone MQ-9 Reaper qui est intervenu contre un GAT, repéré grâce à ses capteurs dans le sud-est du Gourma malien, alors qu’il effectuait un vol de surveillance de zone. Après la phase d’identification et de confirmation de la cible, une frappe a été décidée, alors qu’il était nécessaire « d’agir au plus vite », selon l’EMA. Le bilan de cette action a ensuite été établi par les commandos de montagne du GTD-A, appuyés par deux hélicoptères Tigre. Ainsi, il a été confirmé la « neutralisation » des jihadistes « sur leur campement » ainsi que la « destruction d’une moto et de diverses ressources logistiques. »

Étant donné que le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] estime que « l’indicateur de réussite n’est pas le nombre de jihadistes tués » et que les forces françaises ne font pas la « chasse au scalp » car « cela n’a pas de sens » [dixit le porte-parole de l’EMA, le colonel Fréderic Barbry], il est difficile d’avoir une idée précise de l’ampleur des pertes infligées aux groupes armés terroriste. Cependant, il est estimé que, depuis le début de cette année, 600 jihadistes ont été « neutralisés ». Lors d’une audition au Sénat avant de quitter le commandement de Barkhane, le général Facon a par ailleurs parlé d’une « réduction sensible des capacités humaines de l’EIGS », ce qui conduit l’organisation à recruter des « combattants de plus en plus jeunes. »

Photo : État-major des armées

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Ya Rab Yeshua.

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Pendant ce temps à la frontière Burkina/mali ... 

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ps: Des djihadistes qui tuent d'autre djihadistes un peu moins djihadiste ! ?

Le plus triste dans l'histoire , l'âge des gens ... c'est juste des gamins en manquent d'éducation et de structure ... m'enfin , la France ne peux pas être la papa du monde qui colle des claques aux culs ! ?

Aux pti cons de Français qui disent la France blabla impôts ect ... elle permet que tu ne sois pas à la place de ces jeunes ci dessus ... 

Modifié par Stvn
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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/08/09/une-attaque-contre-des-touristes-francais-a-fait-huit-tues-dans-la-region-de-koure-au-niger/

Une attaque contre des touristes français a fait huit tués dans la région de Kouré, au Niger

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Depuis les années 2010, le Niger est régulièrement la cible d’attaque jihadistes. Et cela s’est accentué ces derniers mois, avec des assauts particulièrement meurtriers donnés contre des emprises militaires, comme à Inates [décembre 2019] ou à Chinégodar [janvier 2020].

Le pays fait face à une double menace jihadiste : il doit en effet faire face aux Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] et à l’État islamique au Grand Sahara au nord [EIGS] au nord ainsi qu’à l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP] et à de Boko Haram au sud.

Ce qui fait que, dans ses conseils aux voyageurs, le ministère français des Affaires étrangères explique que les « actions perpétrées depuis quelques années aux frontières du Niger [enlèvements, attentats, attaques] soulignent la persistance et la diversité de la menace malgré la mobilisation des forces de sécurité et de défense des pays de la région pour les combattre. »

Le nord, l’est ainsi que les territoires frontaliers avec le Burkina Faso sont formellement déconseillés aux voyageurs [zone rouge], le reste du pays étant étant « déconseillé sauf raison impérative » [zone jaune].

La localité de Kouré, située à 60 km à l’ouest de Niamey et connue connue pour ses girafes, est en zone jaune, c’est à dire que tout ressortissant français devant s’y rendre doit impérativement prendre contact au préalable avec l’ambassade de France.

Or, ce 9 août, 8 personnes y ont été tuées par un groupe armé, dont 6 ressortissants français et deux guides nigériens. L’annonce en a été faite par Tidjani Ibrahim Katiella, le gouverneur de la région de Tillabéri.

« Il y a huit morts : deux Nigériens dont un guide [touristique] et un chauffeur, les six autres sont des Français », a-t-il en effet indiqué à l’AFP. « Nous sommes en train de gérer la situation, on donnera plus d’informations après », a-t-il ajouté.

Selon une source nigérienne citée par l’agence de presse, l’attaque aurait lieu à 11h30 [10h30 GMT], à 6 km à l’est de Kouré. « La plupart des victimes ont été abattues par balles et une femme qui a réussi à s’enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches », a-t-elle précisé.

Et d’ajouter : « On ne connaît pas l’identité des assaillants, mais ils sont venus en motos à travers la brousse et ont attendu l’arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l’ONG Acted. »

Par le passé, les intérêts français au Niger ont été visés à plusieurs reprises par les groupes jihadistes, notamment ceux relevant d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] et d’al-Mourabitoune [commandé par l’algérien Mokthar Belmokhtar, disparu des radars depuis 2016, ndlr].

En 2010, sept employés – dont 5 ressortissants français – d’Areva et de Satom, la filiale du groupe Vinci, avaient pris en otage à Arlit [nord du Niger]. Puis, l’année suivante, deux jeunes français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, perdirent la vie alors qu’ils venaient d’être enlevés par les hommes de Belmokhtar.

Ya Rab Yeshua.

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Il n'y a plus de paris-dakar depuis des années pour de bonnes raisons. 

Les touristes en question, c'est malheureux pour eux mais ils ont pris leurs responsabilités, ils ont fait un choix, faut assumer. On peut appeler cela de l'inconscience.

En attendant des jours meilleurs, je vais voir les girafes au zoo. 

Croire et oser

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Attention à ne pas tirer trop vite et trop tôt des conclusions qu'on pourrait, par la suite, regretter =

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/08/09/niger-huit-personnes-dont-six-touristes-francais-tuees-diman-21373.html

" Il y a huit morts : deux Nigériens dont un guide (touristique) et un chauffeur, les six autres sont des Français", a déclaré le gouverneur à l'AFP.

L'attaque a eu lieu vers 11h30 (10h30 GMT) à 6 km à l'est de la localité de Kouré" qui se trouve à une heure de route de Niamey sur la route nationale numéro 1, a expliqué à l'AFP une source proche des services de l'environnement.

La plupart des victimes ont été abattues par balles et une femme qui a réussi à s'enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches", a relevé cette source. "On ne connait pas l'identité des assaillants mais ils sont venus à motos à travers la brousse et ont attendu l'arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l'ONG Acted"."

https://www.lejdd.fr/International/Afrique

Des salariés de l'ONG Acted parmi les victimes. "On ne connait pas l'identité des assaillants mais ils sont venus à motos à travers la brousse et ont attendu l'arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l'ONG Acted", a poursuivi cette même source. "Parmi les huit personnes tuées au Niger, plusieurs sont des Français, salariés d'Acted", a ensuite confirmé à l'AFP Joseph Breham, avocat de l'ONG. Sans préciser le nombre de victimes ni leur identité, Emmanuel Macron a dénoncé dimanche soir "l'attaque meurtrière qui a lâchement frappé un groupe de travailleurs humanitaires" et affirmé que "tous les moyens" seront mis en oeuvre pour "élucider" les circonstances de cet "attentat", selon un communiqué de la présidence française.

Une zone "déconseillée" par le Quai d'Orsay. Connue pour abriter les derniers troupeaux de girafes d'Afrique de l'ouest, Kouré se trouve à une heure de route de la capitale, Niamey. Cette région est devenue une attraction touristique locale il y a une vingtaine d'années, quand un petit troupeau de girafes peralta – espèce disparue dans les autres régions du monde – y a élu domicile. Il s'agit de la première attaque qui a visé des touristes occidentaux dans la zone depuis lors. Cette région du Niger est classée "orange" par le ministère des Affaires étrangères, qui déconseille aux voyageurs français de s'y rendre, "sauf raison impérative". Une autre partie du pays est classée "rouge", c'est-à-dire "formellement déconseillée".

 

PS. Voilà ce que j'ai pu collecter. Inconscience ? Plutôt imprudence. Leur engagement personnel doit être salué. Sans doute profitaient-ils d'un moment de répit dans leur mission quotidienne pour visiter cette réserve très prisée.

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Ya Rab Yeshua.

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Oui j'ai entendu hier soir que ce n'était pas des touristes mais des personnes qui travaillaient la bas. Oui il faut saluer leur investissement mais souligner leur imprudence. Comme quoi, quand on a pas toutes les infos en sa possession, il vaut mieux s'abstenir de juger au risque de se tromper. 

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Croire et oser

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Français tués au Niger : Le Parquet national antiterroriste ouvre une enquête

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Ce 10 août, le Parquet national antiterroriste [PNAT] a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste » après l’attaque qui, la veille, a coûté le vie à 8 personnes, dont sept membres de l’ONG Acted et d’un guide nigérien, partis pour une excursion touristique dans les environs de la localité de Kouré, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Niamey [Niger].

L’enquête a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI], en co-saisine avec la Sous-direction antiterroriste [SDAT], a-t-il été indiqué dans un communiqué, qui ne précise pas le nombre de victimes françaises.

L’ONG Acted [Agence d’aide à la coopération technique et au développement] a confirmé, ce même jour, que 7 de ses membres avaient été tués lors de cette attaque. « Nous ne savons pas précisément si ces 7 personnes étaient toutes françaises », a-t-elle affirmé. Cela étant, selon Niamey, ce sont six ressortissants français et deux Nigériens qui ont été assassinés par un commando d’hommes armés circulant à moto [un mode de transport pourtant interdit depuis janvier au Niger].

À l’issue d’un entretien avec Mahamadou Issoufou, son homologue nigérien, le président Macron a dénoncé une « attaque meurtrière qui a lâchement frappé un groupe de travailleurs humanitaires », avant d’assurer que « tous les moyens sont et seront mis en œuvre pour élucider les circonstances de cet attentat meurtrier dans les prochaines heures. »

Peu après l’attaque, la force Barkhane a été sollicitée pour appuyer les forces nigériennes [FAN] pour ratisser la zone de Kouré. Des Mirage 2000D ont ainsi été mobilisés. Pour le moment, la traque des assaillants n’a rien donné.

Le communiqué publié par l’Élysée a aussi insisté sur le fait que la détermination des présidents Macron et Issoufou « à poursuivre la lutte en commun contre les groupes terroristes au Sahel demeure intacte. » Et un Conseil de défense est prévu le 11 août au matin, sur la « base des informations qui seront transmises ce lundi par les autorités nigériennes et françaises », est-il précisé dans ce texte.

Quoi qu’il en soit, les soupçons se portent sur l’État islamique au grand sahara [EIGS], par ailleurs particulièrement actif dans l’est du Burkina Faso. Et selon des sources du journaliste Wassim Nasr, de France 24, l’organisation rivale de l’EIGS, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] a nié toute implication dans cette attaque.

 

La région où l’attaque a eu lieu est relativement éloignée de celle dite des trois frontières, où Barkhane et les forces armées partenaires ont accentué leur pression sur l’EIGS depuis le sommet de Pau du 13 janvier dernier. Mais cela ne signifie pas que les environs de Niamey sont exempts de toute menace.

Ainsi, en mai 2019, l’EIGS a revendiqué l’attaque de la prison « haute sécurité » de Koutoukalé qui, située à 50 km au nord-ouest de la capitale nigérienne, est celle où sont incarcérés de nombreux jihadistes des groupes sahéliens et nigérians. Un tel assaut n’était pas le premier : le centre pénitentiaire avait déjà été visé deux ans plus tôt par des hommes armés venus en moto. Au lendemain de cette nouvelle tentative d’attaque, une patrouille de l’armée nigérienne, lancée à la poursuite des assaillants, a été décimée dans une embuscade tendue à la hauteur de Baley Béri [27 tués].

Un mois plus tard, à quelques jours d’un sommet de l’Union africaine, les faubourgs de Niamey ont été le théâtre d’une attaque « inédite ». En effet, un poste de sécurité, situé au nord-ouest de la ville, a été pris d’assaut par des hommes armés, arrivés en moto. Bilan : deux policiers tués et quatre autres blessés, dont deux gravement. À les époques, les autorités ont évoqué un « acte de banditisme isolé, sans exclue la piste terroriste ». Mais selon RFI, une source officielle avait admis que « parfois, les [jihadistes] descendent à moto de la région de Tillébary ».

Photo : Archive

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/11/le-president-macron-entend-tirer-les-consequences-militaires-de-lattaque-contre-des-civils-francais-au-niger/

Le président Macron entend tirer les « conséquences militaires » de l’attaque contre des civils français au Niger

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Plus de 48 heures après, l’attaque qui a coûté la vie à six ressortissants français travaillant pour l’ONG Acted [Charline Fouchet, Myriam Dessaivre, Nadifa Louassa, Stella Gautron, Léo Ruelle et Antonin Girardi] ainsi qu’à leur chauffeur, Boubacar Garba Soulay, et à leur guide, Kadri Abdou, lors d’une excursion touristique dans la région de Kouré [Niger] n’a toujours pas été revendiquée.

Et le ratissage de la zone concernée, située à soixante kilomètres au sud-est de Niamey, par la force Barkhane, qui a engagé des moyens aériens, et les forces nigériennes, n’a rien donné. D’ailleurs, les investigations menées par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] et ceux de la Sous-direction antiterroriste [SDAT] dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste, le 10 août, s’annonce très compliquée. D’ailleurs, on voit mal comment les auteurs de cette attaque pourront être identifiés. Et quand bien même ils le seraient, les chances de les retrouver sont minces. D’autant plus qu’il n’est pas impossible qu’ils soient « neutralisés » dans d’éventuels combats à venir.

Pour le moment, on sait que le mode opératoire est celui généralement suivi par les jihadistes et que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], lié à al-Qaïda, a nié toute implication dans cette attaque. Ce qui fait que les soupçons s’orientent vers l’organisation rivale, à savoir l’État islamique au grand Sahara [EIGS].

D’autant plus que l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP, issu du groupe terroriste nigérian Boko Haram], avec lequel l’EIGS entretient d’étroites relations, s’en prend régulièrement aux travailleurs humanitaires [comme encore le 22 juillet dernier, dans le nord est du Nigéria]. Cela étant, on ignore encore si l’attaque de Kouré avait été planifiée ou si elle a été de « circonstance ».

Par ailleurs, étant en conflit ouvert avec le GSIM pour des raisons idéologiques et des questions de contrôle de territoire, l’EIGS est sous la pression de Barkhane et des forces armées partenaires dans la région dite des trois frontières [car située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso]. D’où l’hypothèse de représailles de l’organisation jihadiste en réponse aux coups qui lui sont portés.

Quoi qu’il en soit, l’attaque de Kouré aura des suites sur le terrain militaire. C’est en effet ce qu’a laissé entendre le président Macron, à l’issue d’un Conseil de défense organisé par vidéo-conférence ce 11 août.

« Il est important qu’on puisse faire le point sur la situation au Niger, les éléments qui sont en notre possession, les avancées de l’enquête, les démarches diplomatiques qu’on doit effectuer, évidemment les conséquences militaires qu’on doit en tirer, les conséquences sur l’ensemble de nos dispositifs dans la région » du Sahel, a en effet affirmé M. Macron, près de 8 mois après le sommet de Pau, qui avait impulsé une nouvelle dynamique dans le combat contre les groupes jihadistes.

« J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région. Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a également annoncé M. Macron, via Twitter.

Confronté à une double menace jihadiste [GSIM et EIGS au nord et ISWAP et Boko Haram au sud], le président du Niger Mahamadou Issoufou, avait demandé, en juillet 2019, la création d’une « coalition internationale de lutte contre le terrorisme au Sahel et au lac Tchad à l’image de celle mise en place pour lutter contre Daesh au Moyen-Orient. » Et d’insister : « Si demain, le terrorisme arrive à vaincre nos États [du Sahel], il ira en Europe et aux États-Unis. »

« En Irak et en Syrie, quand il a fallu lutter contre Daesh, il y a eu les armées les plus puissantes du monde. Ces armées ont mis trois ans avant de défaire Daesh. C’est pour ça que je suis étonné quand on nous critique […] ou on nous reproche de ne pas pouvoir vaincre cette menace-là avec les moyens qui sont les nôtres. Ce n’est pas juste », avait aussi souligné le président nigérien.

Pour le moment, la Coalition pour le Sahel, formée à l’initiative de la France, s’appuie militairement sur Barkhane, la Force conjointe du G5 Sahel, les forces partenaires ainsi que, plus récemment, la Task Force Takuba, qui monte progressivement en puissance avec des unités de forces spéciales européennes [France, Estonie, Suède, République tchèque, Italie]. La Minusma, la mission des Nations unies au Mali, n’a pas le mandat pour s’attaquer aux groupes jihadistes.

Photo : Archive/ EMA

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Ya Rab Yeshua.

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Pamphlet EI contre ONG & ONU les accusant d’aider les gouv, de prosélytisme chrétien, de diffusion d’idéologies séculaires, donne l’exemple des aides détournées par Assad en Syrie et celui du Nigéria où «l’aman a été donné à certaines avant de découvrir qu’elles espionnaient»

EI met en garde les musulmans qui travaillent avec ces organisation . En fin de journal : Pas de revendication des assassinats de Kouré Niger mais l’info relayée comme une brève de presse sous le titre « Mort de 6 croisés français suite à une attaque « terroriste » au Niger »

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/08/18/confusion-a-bamako-ou-circule-une-rumeur-de-tentative-de-coup-detat-militaire/

Confusion à Bamako, où circule une rumeur de tentative de coup d’État militaire

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Aussi, quand des coups de feu sont signalés au camp de Kati, comme cela a été le cas ce 18 août, on peut tout imaginer, y compris la possibilité d’un nouveau coup d’État, d’autant plus que le contexte politique malien s’y prête, étant donné que l’autorité du président Ibrahim Boubacar Keïta est fortement contesté depuis plusieurs semaines, notamment par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques du Mali [M5-RFP], initié par l’influent imam salafiste Mahmoud Dicko.

Dans un premier temps, aucune explication officielle sur les tirs entendus au camp « Soundiata Keïta » n’a pu être donnée. Il a été avancé que des véhicules militaires venus de Bamako et lourdement armés firent irruption dans l’enceinte, ce qui aurait donné lieu à une brève riposte. Puis, que les armureries auraient été ouvertes et les armes distribuées aux soldats présents.

« Ce matin, des militaires en colère ont pris les armes au camp de Kati et ont tiré en l’air. Ils étaient nombreux et très nerveux », a témoigné un médecin de l’hôpital de Kati auprès de l’AFP. Cependant, au ministère malien de la Défense, on a refusé de parler de « mutinerie ».

Reste que les emprises diplomatiques installées dans la capitale maliennes ont recommandé la prudence à leurs ressortissants. Comme l’a fait l’ambassade de France. « Compte tenu des tensions rapportées ce matin 18 août à Kati et Bamako, il est instamment recommandé de rester chez soi », a-t-elle indiqué.

Via les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montrant des convois militaires être applaudis par des civils ont été diffusées. Mais, là encore, ces images ne permettent de tirer aucune conclusion.

Cela étant, des informations selon lesquelles plusieurs ministres et haut responsables maliens auraient été arrêtés par les militaires ont très vite commencé à circuler. Celles qui ont fait état de des arrestations du ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daffé, du président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, et de plusieurs hauts gradés des Forces armées maliennes [FAMa] n’ont pas été démenties. En revanche, celles ayant affirmé que le Premier ministre, Boubou Cissé, et que le ministre de la Défense, le général Ibrahima Dahirou Dembélé, avaient été mis sous les verrous, se sont avérées infondées.

A priori, les militaires partis du camp de Kati auraient seulement bouclé les accès de Bamako. Et de radiotélévision du Mali [ORTM] ainsi que l’aéroport international « Modibo Kéita » de Sénou échapperait à leur contrôle.

Pour le moment, on ignore qui sont exactement ces « frondeurs ». Cependant, via les réseaux sociaux, il est dit qu’ils seraient dirigés par les colonels Camara, Diaw, Dembele et Sékou Lelenta. Mais rien ne permet de le confirmer.

Quoi qu’il en soit, pour la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest [Cédéao], les évènements qui ont cours à Bamako relèvent d’une tentative de coup d’État. C’est, en tout cas, ce que suggère le communiqué qu’elle a publié.

La Cédéao « rappelle sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine », a-t-elle indiqué. « . En tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel », a-t-elle ajouté.

La diplomatie américaine est sur la même ligne. « Les États-Unis s’opposent à tout changement de gouvernement en dehors du cadre légal au Mali, y compris par l’armée, alors que des soldats ont pris mardi le contrôle d’un important camp militaire proche de Bamako », a rappelé Peter Pham, l’émissaire américain pour le Sahel.

Quant à la France, pour qui un éventuel coup d’État au Mali ne manquerait pas d’avoir des répercussions sur l’opération Barkhane, elle n’a pas encore réagi. Sans doute que le Quai d’Orsay attend d’y voir plus clair.

Sollicité par la Deutsche Welle, Etienne Fakaba Sissoko, directeur du Centre de recherche, d’analyses politiques, économiques, et sociales du Mali, émet deux hypothèse.

« Soit il s’agit bel et bien d’une tentative de coup d’Etat, mais en ce cas, elle n’implique pas toute l’armée si bien que de fortes résistances peuvent voir le jour », ce qui laisse craindre une nouvelle « fracture au sein de l’outil de défense entre ‘loyalistes’ et ‘putchistes' », lesquels « pourraient avoir le soutien d’une frange importante du mouvement de contestation. M5-RFP » ou soit il « pourrait s’agir d’un mouvement d’humeur à grande échelle au sein de l’armée auquel cas une mutinerie ne remettrait pas forcément en cause des institutions républicaines », a résumé M. Sissoko.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/19/dirige-par-des-militaires-un-comite-national-pour-le-salut-du-peuple-a-pris-le-pouvoir-a-bamako/

Dirigé par des militaires, un « Comité national pour le salut du peuple » a pris le pouvoir à Bamako

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Au cours de ces dernières heures, les événements se sont accélérés à Bamako, où ce qui avait d’abord été pris pour une mutinerie de soldats aux revendications obscures s’est finalement révélé être une tentative de coup d’État réussie, menée par un groupe d’officiers maliens réunis au sein d’un « Comité national pour le salut du peuple ».

Dès le début des troubles, plusieurs arrestations de haut responsables furent annoncées, dont celle du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta [IBK], par ailleurs contesté depuis plusieurs mois, notamment par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques du Mali [M5-RFP]. Mais c’était aller un peu vite en besogne. Du moins pour ce dernier.

En effet, l’Élysée indiqua, en début de soirée, qu’Emmanuel Macron venait d’avoir un échange téléphonique avec son homologue malien, ainsi qu’avec Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire, le président sénégalais Macky Sall et le président nigérien Mahamadou Issoufou, dont le pays est assure actuellement la présidence tournante de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Selon le communiqué de la président française, M. Macron fit alors part de son soutien aux efforts de médiation de la CEDEAO au Mali, laquelle venait d’appeler au maintien de l’ordre constitutionnel et d’exhorter les militaires à regagner leurs casernes. Une position partagée par Paris. La France « condamne avec la plus grande fermeté » la « mutinerie » et « réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes », affirma en effet Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.

Dans le même temps, l’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie, Josep Borrell, condamna « la tentative de coup d’Etat en cours au Mali ». L’UE « rejette tout changement anticonstitutionnel. Ceci ne peut en aucun cas être une réponse à la profonde crise sociopolitique qui frappe le Mali depuis plusieurs mois », fit-il valoir.

Mais ces condamnations et autres avertissements n’auront donc pas empêché l’arrestation, par les putschistes, du président Keïta ainsi que celle de son Premier ministre, Boubou Cissé. Ce dernier n’avait pas, semble-t-il, pris la mesure des événements.

Dans un communiqué diffusé un peu plus tôt, M. Cissé avait en effet parlé de « mouvements d’humeur » traduisant « une certaine frustration qui peut avoir des causes légitimes. » Et d’ajouter, en appelant au « sens patriotique » : « Le Gouvernement du Mali demande aux auteurs de ces actes de se ressaisir. Il n’y a pas de raisons au dessus de notre cher Mali qui vaillent des actes dont l’issue incertaine peut déboucher sur des actes dommageables pour la Nation entière. »

« Le Gouvernement appelle à l’apaisement et se rend disponible dès l’instant de ce communiqué pour engager un dialogue fraternel afin de lever tous les malentendus », avait-il conclu.

Dans la soirée, lors d’une allocution diffusée par l’ORTM, la télévision publique malienne, a ainsi annoncé sa démission ainsi que la dissolution du gouvernement et celle de l’Assemblée nationale. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a-t-il dit.

A priori, le président Keïta et son désormais ancien Premier ministre seraient désormais retenus au camp Soundiata Keïta, à Kati, d’où est parti le putsch.

Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour connaître les intentions des militaires mutins. En effet, peu après l’annonce de la démission, sous la contrainte, d’IBK, cinq officiers supérieurs sont apparus dans une vidéo pour annoncer la mise en place d’un « Comité national pour le salut du peuple », via une déclaration lue par le colonel-major Israël Wagué, chef d’état-major adjoint de la force aérienne malienne.

« Notre pays le Mali sombre de jour en jour dans le chaos, l’anarchie et l’insécurité par la faute des hommes chargés de sa destinée », a dénoncé le colonel-major Wagué, avant d’assurer que ce « quarteron » de colonels a l’intention de mener à bien une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans une « délai raisonnnable », dans le cadre d’une « feuille de route qui conduira vers un Mali nouveau ».

En outre, le porte-parole du CNSP a également détaillé ses griefs à l’égard du gouvernement qu’il vient de renverser, citant la « gabegie », la « corruption », la « mauvaise gouvernance », la « gestion familiale des affaires de l’État », l' »insécurité chronique » [« l’horreur est devenue le quotidien du Malien », a-t-il estimé] ou encore les « atteintes aux droits fondamentaux. »

Le CNSP a lancé plusieurs appels. D’abord à l’adresse de la société civile malienne, dont il espère qu’elle l’aidera pour conduire la « transition démocratique ». Aux instances régionales ensuite, ainsi qu’aux forces internationales déployées dans le pays, à savoir Bakhane, Takuba, celles du G5 Sahel et de la Mission des Nations unies [MINUSMA], afin de « l’accompagner » pour la « stabilité et la restauration de la sécurité. »

Par ailleurs, et alors qu’un rapport de l’ONU, pas encore rendu public mais auquel l’AFP a pu avoir accès, accuse des responsables maliens, notamment ceux de direction de la Sécurité de l’Etat [DGSE] d’entraver le processus de paix avec les groupes armés signataires de l’accord d’Alger, signé en 2015, le CNSP a fait part de sa volonté de mettre en application les dispositions prévues par ce texte. « Rien ne doit entraver l’unité de la Nation malienne », a lancé le colonel-major Wagué. « Nous sommes attachés au processus d’Alger. La paix au Mali est notre priorité et elle se fera avec vous [les Maliens] », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, la tâche s’annonce compliquée pour cette junte, dont les chefs seraient les colonels Camara, Diaw, Dembele et Sékou Lelenta. En effet, après la démission contrainte du préisdent Keïta, la CEDEAO a fait savoir qu’elle « dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes » et qu’elle « exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel », ainsi que la « libération immédiate » du président malien et de « tous les officiels arrêtés ». Et elle a suspendu le Mali de tous ses organes de décision « avec effet immédiat » et décidé la « fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les [autres] pays membres de la Cédéao et le Mali. »

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est sur la même ligne, ayant en effet aussi appelé à la « libération immédiate et sans conditions » d’Ibrahim Boubacar Keïta » et au « rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel. »

À la demande du Niger et de la France, qui dirige l’opération anti-terroriste Barkhane au Sahel, le Conseil de sécurité va se réunir en urgence, ce 19 août, pour évoquer la situation au Mali.

PS. A visionner la vidéo, je conclus = "Encore un coup des bérets verts !".

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Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/international/78060-plus-droit-erreur-premiere-intervention-assimi-goita-chef-junte-mali

«Plus le droit à l'erreur» : première intervention d'Assimi Goita, chef de la junte au Mali
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Le colonel Assimi Goita lors de son intervention à la presse le 19 août 2020 à Bamako (toujours planqué le béret vert)

Après le coup d'Etat du 18 août au Mali et l'arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Premier ministre, des militaires ont pris le pouvoir autour d'Assimi Goita et d'un Comité national pour le salut du peuple.

Un officier malien, le colonel Assimi Goita, s'est présenté le 19 août comme le chef de la junte qui a renversé la veille le président Ibrahim Boubacar Keïta et estimé que le Mali «n'a[vait] plus droit à l'erreur».

«Je me présente : je suis le colonel Assimi Goita, le président du Comité national pour le salut du peuple [CNSP]», a-t-il déclaré à la presse en fin d'après-midi. «Le Mali se trouve dans une situation de crise socio-politique, sécuritaire. Nous n'avons plus le droit à l'erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus [de tout], le Mali d'abord», a-t-il expliqué, entouré de militaires armés.

 

L'officier d'une quarantaine d'années est issu du Prytanée militaire de Kati, dans la banlieue de Bamako, qui forme les meilleurs éléments de l'armée et est également diplômé de l'Ecole inter-armes de Koulikoro, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.

Il s'exprimait le 19 août après avoir rencontré des hauts fonctionnaires au siège du ministère de la Défense. Le nouvel homme fort était jusqu'ici patron des Forces spéciales maliennes basées dans le centre du pays, une région en proie depuis 2015 à des violences djihadistes et intercommunautaires, selon des membres de son entourage, qui le disent «très rigoureux».

Plusieurs militaires, s'exprimant sous couvert d'anonymat, ont estimé qu'il était le véritable instigateur du coup d'Etat qui a fait tomber le président Keïta après sept années de pouvoir. Il est, selon son entourage, de la même promotion que plusieurs autres membre de la junte, dont le colonel Malick Diaw. Le colonel Goita était apparu à la télévision dans la nuit du 18 au 19 août lors de l'annonce par un groupe de militaires de la création de ce comité qui a poussé à la démission le président Keïta, mais il n'avait pas pris la parole.

Lors d'un point de presse le 19 août, le porte-parole du CNSP, le colonel-major Ismaël Wagué, avait appelé les Maliens à «vaquer librement à leurs occupations» et à «reprendre sainement leurs activités». Il avait également demandé «d'arrêter immédiatement les actes de vandalisme et de destruction des édifices publics» et promet de prendre «toutes les mesures» à l'égard de «tout porteur d'uniforme qui se fera prendre en flagrant délit de racket».

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/78060-plus-droit-erreur-premiere-intervention-assimi-goita-chef-junte-mali

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/08/24/les-etats-unis-suspendent-leur-aide-militaire-au-mali-tout-en-continuant-de-soutenir-barkhane/

Les États-Unis suspendent leur aide militaire au Mali tout en continuant de soutenir Barkhane

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« La junte a affirmé qu’elle souhaite faire une transition de trois ans pour revoir les fondements de l’Etat malien. Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l’État », a précisé l’un de ces sources. « gouvernement sera aussi majoritairement composé de militaires », a-t-elle ajouté. En outre, actuellement retenu au camp de Kati, le désormais ancien président malien serait bientôt autorisé à regagner son domicile. « Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème », a-t-elle ajouté.

Au niveau diplomatique, ce putsch a été fermement condamné par la CEDEAO, l’Union africaine, la France, la Russie [« Moscou est profondément préoccupé par les événements qui se déroulent à Bamako, nous appelons toutes les forces sociales et politiques maliennes à un règlement pacifique de la situation actuelle », a fait savoir la diplomatie russe] et les États-Unis.

Justement, s’agissant de ces derniers, une disposition législative [la section 7008, ndlr] leur interdit, théoriquement, d’apporter toute aide à un gouvernement formé à la suite d’un coup d’État. Comme cela va donc être le cas au Mali. D’où l’annonce faite à la presse par Peter Pham, l’envoyé américain pour le Sahel, le 21 août.

« Il n’y a plus ni formation, ni soutien aux forces armées du Mali. Nous avons tout arrêté jusqu’à ce que nous puissions clarifier la situation », a déclaré M. Pham, dont les propos ont été rapportés par l’AFP. « On ne sait pas clairement quelles sont les forces impliquées dans la mutinerie, qui est spécifiquement impliqué, ni vers où vont les loyautés », a-t-il expliqué. Ce qui montre que les États-Unis ont été pris au dépourvu. Et même peut-être aussi la France.

Quoi qu’il en soit, pour le moment, l’administration américain a des « contacts » avec la junte désormais aux manettes à Bamako. « Ces contacts sont opérationnels, ils ne signifient pas une reconnaissance, mais l’admission que ces gens ont à un certain degré le contrôle sur certaines choses », a dit M. Pham.

Ces derniers mois, dans le domaine exclusivement militaire, l’aide américaine au Mali s’est notamment traduite par des dons d’équipements pour aider à lutter contre les engins explosifs improvisés ainsi que par des opérations civilo-militaires. Et, en avril, un accord a été signé par Washington et Bamako pour un don de carburant d’aviation aux forces aériennes maliennes.

« L’assistance civile et militaire […] des États-Unis au Mali est conçue pour lutter contre les facteurs d’instabilité et d’extrémisme par le biais de partenariats visant à améliorer la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et la gouvernance. Les États-Unis contribuent à la lutte antiterroriste au Mali en formant les forces de sécurité à faire face aux urgences et en renforçant les institutions militaires maliennes afin d’améliorer les procédures judiciaires, les structures administratives de recrutement et la formation des officiers », expliquait récemment l’ambassade américaine à Bamako.

Cela étant, Peter Pham n’a pas manqué de souligné que ce coup d’État militaire n’allait « certainement pas aider » les forces multinationales qui luttent contre les groupes armés terroristes au Sahel, dont Barkhane et la Force conjointe du G5 Sahel [pour rappel, la Mission des Nations unies aux Mali, la Minusma, n’a pas de mandat pour combattre les groupes jihadistes, ndlr]

« Nous allons travailler avec nos partenaires dans la région, le G5 Sahel, la CEDEAO, l’Union africaine, pour minimiser tout impact négatif [|sur la lutte anti-jihadiste] mais clairement, quand une mutinerie implique une armée qui participe à cet effort, cela ne peut qu’avoir un impact », a assuré l’émissaire américain.

En outre, a-t-il également indiqué, Washington continuera son soutien aux « différentes opérations » en cours. Dont Barkhane, qui bénéficie d’un soutien américains dans les domaines du renseignement et de la logistique.

Pour le moment, les bouleversements politiques à Bamako ne remettent pas en cause l’opération Barkhane.

« La France et ses partenaires sont engagés au Mali et dans la région pour la sécurité des populations sahéliennes et à la demande des États sahéliens. C’est le sens de la Coalition pour le Sahel qui a été mise en place au sommet de Pau », a ainsi rappelé le président Macron, le 19 août.

« L’opération Barkhane, demandée par les Maliens et autorisée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, se poursuit. Les militaires français en lien avec les partenaires européens et sahéliens, continuent d’assurer leur mission avec professionnalisme, au bénéfice de la sécurité de tous », a ensuite confirmé Florence Parly, la ministre des Armées.

Ya Rab Yeshua.

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3 ans ... avec possible prolongement ... on verra ! M'enfin il y a beaucoup de travail avant d'avoir un état stable , sans un pays fort il est impossible de vaincre le terrorisme ... 

C'est pas fini l'opération barkhane ? !

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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En Afrique , il n y a pas besoin de responsable pour que ce sois la merde ! C'est toujours en conflit communautaire ou autre ... donc peut être que oui , ou tout simplement que c'est leurs histoires tout seul ! haha 

Les pays du Sahel par exemple , sont des pays très faibles avec un état très peu efficace , ce qui est arriver au Mali peux arriver dans les autres pays frontières ... c'est une crainte d'ailleurs sois dit en passant .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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C'est sur, je pensais aux russes et aux chinois car ils veulent vraiment avoir une plus forte emprise sur l'Afrique, après c'est sur qu'en Afrique ils ont besoin de personne pour se mettre le feu. 

L'histoire nous à quand même appris qu'il y a très souvent un état extérieur derrière les coups d'état. (Placement de pion). 

L'avenir nous le dira. 

Croire et oser

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https://francais.rt.com/international/78281-crise-malienne-general-lecointre-exhorte-junte-rester-engagee-contre-djihadistes

Crise malienne : le général Lecointre exhorte la junte à rester engagée contre les djihadistes

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© FRANCOIS MORI Source: AFP Florence Parly et François Lecointre lors d'un discours du président Macron à l'Ecole militaire le 7 février 2020, Paris (image d'illustration).

 

Après le putsch au Mali, le chef d'état-major des armées françaises, François Lecointre, a fait savoir à la presse depuis Talinn que Paris souhaitait «maintenir l'engagement de l'armée malienne dans la lutte contre les groupes armés terroristes.»

La junte malienne doit conserver le même engagement face aux groupes djihadistes, pour éviter que tous les efforts accomplis ces derniers mois ne soient perdus, a fait savoir ce 27 août le chef d'état-major français, François Lecointre.

Le putsch du 18 août – qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta – n'a pas modifié le défi sécuritaire au Sahel, a souligné le général Lecointre qui a appelé les nouvelles autorités à ne pas relâcher leurs efforts dans une région où la force française Barkhane a déployé 5 100 hommes.

Nous allons voir si les armées maliennes sont en mesure de garder le tempo, cela nous paraît essentiel, sauf à voir perdus tous les efforts réalisés

Depuis Talinn en Estonie, le chef d'état-major des armées françaises a déclaré à un groupe de journalistes : «Notre souhait c'est de maintenir l'engagement de l'armée malienne dans la lutte contre les groupes armés terroristes.» Et de préciser que la France a «un certain nombre d'exigences» pour la reprise du contrôle de certains territoires dans la zone dite des trois frontières, entre Mali, Niger et Burkina Faso. Avant de poursuivre : «Nous allons voir si les armées maliennes sont en mesure de garder le tempo [...]. Nous leur avons indiqué que ça nous paraissait essentiel, sauf à voir perdus tous les efforts réalisés depuis le sommet de Pau [en janvier 2020].»

Lecointre oscille entre prudence et assurance

Le général Lecointre a également laissé entendre que le quotidien des opérations n'était pas modifié : «Les chefs de corps sont toujours là, les commandants de zone sont toujours là, ce ne sont pas des gens qui ont participé au coup d'Etat, et donc nous continuons à coopérer avec eux.» Prudent, le chef d'état-major français a encore souligné : «Nous avons pris contact avec la junte pour leur indiquer qu'il nous paraissait essentiel de ne pas relâcher la pression sur les groupes terroristes. On va voir comment ça va se passer dans les jours qui viennent.» L'Agence France-Presse ajoute que le chef d'état-major a pris acte de l'interruption par les Américains de leur coopération militaire avec les Forces armées maliennes et qu'il a par ailleurs encouragé l'Union européenne à relancer sa mission de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), également suspendue.

François Lecointre a également réitéré la volonté de Paris que la junte «remette son pouvoir entre les mains de civils pour mettre en place un régime de transition qui permettra d'ouvrir la voie à un régime démocratique.» Plus vous restez longtemps, plus vous avez de chances de faire partie du problème Si le président Macron s'était voulu rassurant vis-à-vis des pays africains en janvier 2020 lors de la réunion du G5 à Pau en déclarant «la France n’est pas là avec des objectifs néocoloniaux, impérialistes ou économiques [mais] pour la sécurité collective de la région et la nôtre», le sentiment anti-français au Mali a culminé à l'automne 2019 au Mali avec des manifestations qui ont en partie précipité cette rencontre en France. Interrogé par le journal Le Monde ce 27 août, Yvan Guichaoua, expert du Sahel à l'Ecole d'études internationales du Kent, fait l'analyse suivante : «Les Français veulent, je pense, rester influents dans leurs anciennes colonies et avoir ce leadership dans cette sorte de division mondiale du travail [...]. C’est une façon de perpétuer le récit de la grandeur française auprès de l’opinion publique française… Nous sommes toujours une grande puissance, [mais] plus vous restez longtemps, plus vous avez de chances de faire partie du problème.»

Les Etats-Unis et l'UE suspendent leur soutien : la France et sa task force isolées ?

Du côté des Etats-Unis, Peter Pham, émissaire américain pour le Sahel a, lui, averti le 21 août : «Il n’y a plus ni formation, ni soutien aux forces armées du Mali. Nous avons tout arrêté jusqu'à ce que nous puissions clarifier la situation. [...] On ne sait pas clairement quelles sont les forces impliquées dans la mutinerie […] ni vers où vont les loyautés.»

L'Union européenne elle-même a suivi un cheminement similaire. «Nos missions ont été temporairement suspendues en raison des circonstances», a ainsi déclaré Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, lors d’une conférence de presse le 26 août en Allemagne à l’issue d’une réunion des ministres européens de la Défense. Difficile de ne pas y voir une déveine pour le contingent français qui venait de lancer la «task force Takuba» en collaboration avec l'Estonie en juillet 2020 avec pour mission de s'attaquer aux groupes djihadistes de la zone du Liptako malien, au cœur des Trois frontières... dans l'attente de l'engagement «d'autres contributions européennes, notamment tchèques puis suédoises [...] dans les mois à venir», ainsi que l'annonçait le site officiel du ministère des Armées le 20 août. Quelle sera désormais la position de la Suède et de la République tchèque à cet égard ? Le ministre français des Armées, Florence Parly, avait également tweeté le même jour : «L’opération Barkhane [...] se poursuit.» Faudrait-il y lire une manière de se rassurer après la chute du dirigeant d'un des piliers du G5 Sahel ?

Ya Rab Yeshua.

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Si on est le problème on peux partir hein ? ! haha

Après tous , ce ne sont pas nos enfants qui crèvent égorgé ou violée ... ? !

Tu vas avoir un sommet Pau (bis) pour dire rester svp ... ?

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://forcesoperations.com/vers-la-projection-dun-sgtia-belge-au-sahel-en-2021/

Vers la projection d’un SGTIA belge au Sahel en 2021 ?

Des éléments du bataillon ISTAR déployés au Mali dans le cadre de la MINUSMA (Crédits : Btn ISTAR/ministère de la Défense)

Des éléments du bataillon ISTAR déployés au Mali dans le cadre de la MINUSMA (Crédits : Btn ISTAR/ministère de la Défense)

La Défense belge projette de renforcer sa présence sur un théâtre d’OPEX avec le déploiement d’un SGTIA complet, idéalement au sein de l’opération Barkhane menée au Sahel par la France. Cette ambition est inscrite dans le plan des opérations pour 2021 (Ops 2021) qui sera soumis prochainement à l’approbation des autorités politiques.

En plus d’affermir la posture militaire belge en OPEX, cet engagement permettra à la Brigade Motorisée de reconstruire sa capacité à « mener le combat interarmes dans un cadre interarmes ». Il correspond par ailleurs au niveau d’ambition exprimé dans l’actuel Plan d’Entreprise Militaire de la Défense belge. Celui-ci stipule que la Composante Terre doit être en mesure de déployer un « Combined Arms Tactical Sub Group » (CATSG, l’équivalent belge du SGTIA) d’environ 300 personnes dans un délai de 10 jours. Un test décisif pourrait intervenir l’an prochain en bande sahélo-saharienne (BSS) aux côtés du partenaire français.

Si le cadre opérationnel de ce SGTIA reste officiellement ouvert, le scénario sahélien reste néanmoins le plus plausible, la région représentant le « point focal des intérêts sécuritaires extérieurs belges et européens ». Cette intention avait émergé dès avant l’été tant par l’entremise du chef de la Composante Terre, le général Pierre Gérard, que du côté français avec le CEMAT, le général Thierry Burkhard. « Nous entretenons de très bons rapports avec ce pays, qui envisage de projeter avec nous en 2021 un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) en BSS », annonçait-il en juin face au sénateurs.

Active de longue date en appui de l’EUTM Mali et de la MINUSMA, la Composante Terre oscille néanmoins en faveur d’une intégration au sein de l’opération Barkhane. Un tel rapprochement se justifie pour plusieurs raisons : non seulement il s’agit du cadre le plus approprié à l’objectif poursuivi d’appropriation du combat interarmes, mais il permet aussi d’ancrer le partenariat franco-belge CaMo dans sa finalité opérationnelle. Le cas échéant, la Belgique deviendrait le principal contributeur de Barkhane. Hasard ou non, le calendrier de la Composante Terre correspond à celui fixé par l’armée de Terre pour le déploiement au second semestre 2021 d’un premier SGTIA Scorpion armé par le 3e RIMa de Vannes et doté du VBMR Griffon.

Il faudra faire preuve de patience car si le commandement souhaite un engagement « dès que possible », celui-ci ne pourra se matérialiser avant l’automne 2021. Une fois reçu l’aval ministériel, le sujet sera ensuite discuté parmi les partis de la majorité. En fonction de la situation politique du pays, il sera finalement présenté pour approbation lors du dernier trimestre 2020 soit au Conseil des ministres si la Belgique dispose d’un gouvernement de plein exercice, soit au Parlement. Tous deux étant appelés à se prononcer sur l’ensemble des opérations militaires, la décision finale ne devrait pas être confirmée avant le deuxième trimestre 2021. « Cette procédure est habituelle, le dossier global visant essentiellement à définir les priorités et à allouer les ressources nécessaires (budget, personnel, matériel, etc.) », nous indique-t-on.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/09/02/mali-un-civil-tue-lors-dun-incident-avec-un-bus-ayant-refuse-dobtemperer-a-lapproche-dun-convoi-militaire-francais/

Un civil tué lors d’un incident avec un bus ayant refusé d’obtempérer à l’approche d’un convoi militaire français.

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Au Mali, le moindre incident avec des civils pouvant être exploité par la propagande jihadiste, voire par ceux qui réclament le départ de Barkhane et celui des forces internationales du pays, les militaires français sont soumis à des règles d’engagements qui, s’inscrivant dans un cadre juridique précis, leurs sont précisées par un « Legad » [legal advisor, conseiller juridique opérationnel]. Si elles ne sont pas connues du grand public, elles reposent sur un principe intangible : tout soldat attaqué a le droit de se défendre. 

Cependant, ce cadre juridique n’empêche pas les incidents, notamment quand des situations délicates se présentent aux militaires français. Comme, par exemple, quand une voiture ou un camion refuse d’obtempérer à l’approche d’une patrouille, alors que le risque d’un attentat suicide par VBIED [Vehicle Borne Improvised Explosive Devices, véhicule piégé] est important. 

Et c’est ce qui s’est passé dans la matinée du 1er septembre, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Gao. 

« Un bus qui se dirigeait à vive allure en direction [d’un] convoi militaire [français] a fait l’objet de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation, alors que la menace de véhicules suicides est élevée », a en effet indiqué l’État-major des armées [EMA], dans un communiqué. Mais ces premières mesures n’ont pas fait ralentir le bus. Un second tir de sommation dirigé vers le sol a alors été effectué. Deux balles ont ricoché sur le sol et traversé le pare-brise, blessant trois passagers dont l’un grièvement », a-t-il continué.

Le civil gravement blessé a ensuite été évacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne français de Gao. Mais il est finalement décédé des suites de ses blessures. « La force Barkhane présente ses sincères condoléances aux proches de la victime », a conclu l’état-major, précisant que « toutes les mesures ont été prises pour établir les circonstances exactes de cet événement », en relation avec la gendarmerie malienne.

Ce n’est pas le premier incident de ce type pour la force Barkhane.

En juin 2019, et malgré plusieurs tirs de sommation, un pick-up avait continué à rouler en direction de militaires français alors déployés à l’ouest de Tombouctou. Ces derniers avaient alors procédé à un tir pour le stopper, ce qui provoqua son explosion… et la mort de ses trois occupants. Il était ensuite apparu que le véhicule transportait une grande quantité de carburant. Une enquête avait été ouverte pour « faire toute la lumière sur les faits », avait indiqué l’EMA, à l’époque. 

Photo : archive / EMA

Ya Rab Yeshua.

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Né le 23 juillet 1996 à Versailles, le hussard de 1re classe Arnaud Volpe s’engage le 2 mai 2018 au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers. Le 6 août 2019, il rejoint le 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. Lors de sa formation initiale, il s’illustre par son enthousiasme, sa rusticité et sa rigueur. Affecté au 4e escadron comme cavalier porté, il est élevé à la distinction de 1ère classe le 7 novembre 2019. Il participe à une mission « Sentinelle », du 2 novembre au 4 décembre 2019, au cours de laquelle il apporte une plus-value certaine à son peloton par son dynamisme et son engagement dans l’action.
Jeune hussard calme et souriant, il se fait vite remarquer par une implication et une volonté de bien faire de tous les instants. Recherchant constamment à accroître ses connaissances, il fait partie des meilleurs, sa disponibilité et son esprit volontaire faisant de lui un soldat digne de la plus grande confiance.
Il est déployé en opération extérieure le 10 juillet 2020 au Mali, dans le cadre de l’opération « Barkhane » en qualité de tireur 12.7 sur véhicule blindé léger (VBL).
Le 5 septembre matin, lors d’une opération de contrôle de zone autour de Tessalit, le VBL à bord duquel il se trouvait est frappé par un engin explosif improvisé. Au cours de cette explosion, les membres d’équipage sont gravement blessés et immédiatement pris en charge par l’équipe médicale déployée à leurs côtés. En dépit des soins prodigués, le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe meurt au combat des suites de l'explosion.
Il est décoré de la médaille outre-mer avec agrafe « Sahel ». Agé de 24 ans, le hussard parachutiste de 1re classe Arnaud Volpe était célibataire et sans enfant. Mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/09/05/arnaud-volpe-21416.html

Ya Rab Yeshua.

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C'est l'une des plus grosses causes de blessé / mort les IED .

Cela pardonne pas ! Pour ma part , j'aurai pu aussi prendre les pieds dans une saloperie mais bon il faut croire que j'ai l’instinct de survie assez développer pour avoir vue la MAP ! ?

C'est la méthode des lâches mais comme elle est efficace ... après pour les insurgés , tout les moyens sont bon pour promouvoir leurs camps du ''bien" !

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Adieu aux armes du général Grégoire de Saint-Quentin.

C'est hors sujet a moitié vue qu'il a participé de loin sur les prises de décision pour les opérations .

Je ne vais pas faire sa biographie car elle est longue , une petite recherche sur internet fera l'affaire !

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Un chef de guerre comme il ne s'en fait plus ... ? 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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