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Opex BARKHANE


BTX

Messages recommandés

Le 06/09/2020 à 16:02, Stvn a dit :

C'est l'une des plus grosses causes de blessé / mort les IED .

Cela pardonne pas ! Pour ma part , j'aurai pu aussi prendre les pieds dans une saloperie mais bon il faut croire que j'ai l’instinct de survie assez développer pour avoir vue la MAP ! ?

C'est la méthode des lâches mais comme elle est efficace ... après pour les insurgés , tout les moyens sont bon pour promouvoir leurs camps du ''bien" !

oui efficace.. psychologiquement bien plus que quantitativement ?

 

Croire et oser

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Puis c'est surtout politique . Toute mission réussi est utiles pour leurs propagandes .

Ils ont une armée faible , voila pourquoi ils utilisent d'autre levier , comme les propagandes , les attentats , les trafics ect ... bref un type "guerillia" .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 2 semaines plus tard...

https://forcesoperations.com/qui-succedera-a-bollore-pour-laffretement-terrestre-de-barkhane/

Qui succèdera à Bolloré pour l’affrètement terrestre de Barkhane ?

(Crédits : Ministère des Armées)

(Crédits : Ministère des Armées)

Qui succèdera au groupe Bolloré pour réaliser l’affrètement terrestre au profit des forces françaises stationnées en Afrique de l’Ouest ? La question est à nouveau posée dans un appel à candidatures diffusé hier par le ministère des Armées et principalement destiné au soutien du dispositif Barkhane.

Artère vitale pour les milliers de militaires de l’opération Barkhane, de la Task Force Sabre et stationnés en Côte d’Ivoire (FFCI), le fret de surface démarre de Côte d’Ivoire pour ensuite parcourir les centaines de kilomètres le séparant des principales emprises françaises « au Burkina-Faso, au Niger et au Mali ». Et vice-versa.

La majorité des trains logistiques démarrent du port d’Abidjan, l’un des trois SPOD (Sea Port of debarkation) de l’opération Barkhane. Le ministère des Armées conservera Cotonou (Bénin) comme point d’entrée secondaire ponctuel, à partir duquel au moins une mission d’affrètement sera commandée par an. Un ou plusieurs autres ports de départ peuvent être ajoutés par l’introduction d’un avenant.

Ce marché, actuellement détenu par Bolloré Logistics France, sera conclu pour une période initiale de deux ans éventuellement reconduite tacitement une durée totale ne pouvant excéder sept ans. Si la Plate-forme affrètement et transports (PFAT) du ministère des Armées détermine les points d’arrivée et de départ, elle n’impose « ni cinématique, ni moyen de transport particulier (vecteur) ».

L’opacité des différents marchés d’affrètement du théâtre ouest-africain avait été longuement épinglée dans un rapport d’information réalisé l’an dernier par le député LR François Cornut-Gentille. Celui-ci y pointe notamment la place centrale du groupe Bolloré dans les externalisations du soutien en opération extérieure. Depuis le retrait d’ICS, le groupe français est en effet devenu le premier prestataire 100 % privé des forces armées avec un chiffre d’affaires de plus de 104 M€ entre 2014 et 2017 grâce à l’externalisation. Sa filiale « Bolloré Logistics » aura engrangé 65,3 M€ en 2018 avec les Armées, dont 18,2 M€ pour le seul marché « fuseau Ouest ».

Déjà complexifié par la multiplication des filiales, le montage effectué par Bolloré en Afrique implique « plusieurs dizaines de sous-traitants locaux de diverses importances ». Une situation dénoncée par le député Cornut-Gentille, selon qui la sous-traitance, source de fragilité et de surcoût, « doit se limiter à un seul niveau et être réduit dans son ampleur ». Cette nouvelle contractualisation apportera peut-être un regain de lisibilité bénéfique tant pour les gestionnaires de la PFAT et du SCA que pour l’exercice du contrôle parlementaire.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/09/21/barkhane-vers-un-engagement-plus-important-des-forces-britanniques-au-sahel/

Vers un engagement plus important des forces britanniques au Sahel ?

spacer.png 

………./…………….Cela étant, et comme l’a justement souligné le général François Lecointre, le chef d’état-major des Armées [CEMA], cet été, lors d’une audition à l’Assemblée nationale dont le compte-rendu vient d’être publié, la « défense européenne, c’est aussi une question d’opérations et d’engagement opérationnel, ainsi que de structure de définition des objectifs et de structure de commandement. »

Et sur ce point, il y a encore beaucoup de chemin à faire au niveau de la relation franco-allemande. 

« Au-delà des projets industriels et de la vision capacitaire, il faut que nous ayons une vision opérationnelle et une vision stratégique », a souligné le CEMA.

Or, pour le moment, ce n’est pas le cas, comme en témoignent les désaccords sur l’évolution de l’État-major de l’Union européenne [EMUE], les Allemands voulant fusionner la cellule de planification et de conduite militaire des crises avec celle de conduite et de planification civile des crises. Ce que les Français ne veulent pas, estimant que séparer « la conduite des opérations des dimensions capacitaire et doctrinale n’a pas de sens et affaiblit, au contraire, chacune des variables. »

Par ailleurs, au niveau opérationnel, Berlin n’apporte que son soutien politique au groupement européen de forces spéciales « Takuba », que la France met sur pied pour accompagner les armées sahéliennes au combat, dans le cadre de l’opération Barkhane.

L’Estonie, la République tchèque, la Suède et l’Italie vont envoyer leurs commandos au Sahel… Mais pas l’Allemagne, qui, toutefois, participe à la mission de formation européenne EUTM Mali ainsi qu’à la Mission des Nations unies au Mali [MINUSMA]. 

Cela étant, la France et la Grande-Bretagne partagent des visions très proches dans le domaine militaire.

Ce qui donna lieu aux accords de Lancaster House, signés en novembre 2010. Si le Brexit risque de compliquer la coopération franco-britannique au niveau capacitaire [et, donc, industriel], ces derniers ont permis la création d’une « force expéditionnaire commune interarmées » [Combined Joint Expeditionary Force – CJEF]. Sera-t-il question de l’envoyer prochainement au Sahel? Peut-être…

« Pour revivifier Lancaster House, au-delà des difficultés que nous allons rencontrer en matière de coopération capacitaire, nous réfléchissons avec le général Carter [le CEMA britannique, ndlr] à placer sous le chapeau de ces accords une intervention plus importante des Britanniques au Sahel, qui pourrait être, outre une participation aux opérations sur le terrain, une intervention plus large et de long terme », a en effet déclaré le général Lecointre.

« Aujourd’hui, il est important d’aider le Ghana, pays anglophone, le Bénin, le Togo… Nous y travaillons, afin de ne pas perdre ce fil de coopération avec les Britanniques et lui donner des traductions concrètes », a-t-il ajouté. 

Pour rappel, et comme leurs homologues danois, les forces britanniques participent déjà à l’opération Barkhane, via trois hélicoptères de transport lourds [HTL] CH-47 Chinook, basés à Gao. En outre, la Grande-Bretagne va également renforcer sa participation à la MINUSMA avec 250 soldats supplémentaires.

Quoi qu’il en soit, a fait valoir le général Lecointre, « nous avons absolument besoin de la Grande-Bretagne, ainsi que d’une Allemagne qui accepte de se considérer à nouveau comme légitime pour développer une vision stratégique. Nous avons besoin de la Grande-Bretagne pour dire à l’Allemagne qu’elle doit dépasser ses réticences historiques, ses difficultés politiques. » 

« Les grandes tendances historiques des puissances européennes que sont l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne ne doivent pas nous conduire à renoncer à essayer de définir une vision stratégique commune – non pas unique mais commune », a ensuite conclu le CEMA.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...
il y a 1 minute, BTX a dit :

Pas très nombreux sur la photo les membres des FS sénégalaises. 

BTX

C'est toujours en petit groupe , tu ne peux pas formé une section . Car c'est individualisé la formation .

Ce n'est pas comme pour la régulière , il n'on pas forcément tous les mêmes base au combat .

Le but c'est pas le nombre , c'est qu'il puisse transmettre a leurs effectifs par la suite . On ne remplace pas leurs instructeurs , les pays membre formes juste des chefs .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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L'essentiel est qu'ils restituent à leurs subordonnés/équipiers les bons gestes, les savoir-faire et les modes d'action. 

Les FS sénégalaises sont-elles engagées dans Barkhane ? Je ne le crois pas.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Le 24/08/2020 à 20:55, Stvn a dit :

En Afrique , il n y a pas besoin de responsable pour que ce sois la merde ! C'est toujours en conflit communautaire ou autre ... donc peut être que oui , ou tout simplement que c'est leurs histoires tout seul ! haha 

Les pays du Sahel par exemple , sont des pays très faibles avec un état très peu efficace , ce qui est arriver au Mali peux arriver dans les autres pays frontières ... c'est une crainte d'ailleurs sois dit en passant .

Le Tchad fait exception, des soldats biens braves 

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Après avoir des gens braves ne sauve pas le pays . Tout les pays du Sahel on des gens braves , cela ne signifie pas pour autant que leurs pays est assez fort pour tenir contre les pièges de l'EI .

C'est assez simple , il suffit qu'il y est que 10% de gens qui pour X raison ( argent, puissance , foi ,ect ..) sois prêt a remettre en cause leurs institutions pour que cela sois vite un pays instable , ou va pouvoir s'installer durablement DAESH .

L'EI utilises les failles du système pour récupérer tous les laissez pour compte . C'est avant tout par crise sociale qu'il recrute .

Quand je parle de pays faible , je ne m'attaque pas spécialement a leurs armées mais a l'ensemble des forces politiques/militaires/civils qui sont plus ou moins sujette a être enrôler dans les rangs du djihadisme .

L'armée ne sert qu'à les combattre , c'est déjà bien , mais il y a un enjeux social derrière a prendre en compte aussi .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2020/10/05/les-autorites-maliennes-ont-relache-une-centaine-de-jihadistes-en-echange-de-leventuelle-liberation-de-deux-otages/

Les autorités maliennes ont relâché une centaine de jihadistes en échange de l’éventuelle libération de deux otages

jnim-20190222.jpg

Après le coup d’État qui, fomenté par des militaires, a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta [IBK] en août dernier, le Mali s’est doté d’une « charte de la transition », laquelle doit permettre d’arriver, au bout de 18 mois, à une normalisation politique.

Durant cette période, un ancien officier de l’armée de l’Air malienne, Bah N’Daw, assurera les fonctions de président par intérim tandis que celles de vice-président sont revenues au colonel Assimi Goïta, l’un des meneurs de la junte ayant pris le pouvoir. Enfin, Moctar Ouane a été nommé Premier ministre, alors que le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques [M5-RFP] avait soumis pas moins de quatorze noms pour ce poste.

Mais l’une des premières décisions de cette équipe de transition aura été de remettre dans la nature une centaine de jihadistes, a priori appartenant au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, lié à al-Qaïda], en échange de la libération « éventuelle » de l’humanitaire française Sophie Pétronin, enlevée en décembre 2016 à Gao, et de Soumaïla Cissé, un opposant à l’ex-président Keïta kidnappé dans la région de Tombouctou en mars dernier, alors qu’il faisait campagne pour être élu député.

La remise en liberté de ces jihadistes a été confirmée à l’AFP par un responsable des services de sécurité maliens, qui a précisé qu’ils ont été relâchés dans le secteur de Niono [centre] et dans celui de Tessalit [nord], où ils ont été « acheminés par avion ». Un élu de Tessalit a parlé de l’arrivée de « très nombreux prisonniers jihadistes ».

La dernière preuve de vie de Sophie Pétronin, retenue par le GSIM alors que son état de santé s’est visiblement dégradé lors de sa détention, a été transmise à sa famille par le gouvernement français en avril dernier. Quant à Soumaïla Cissé, et à défaut de preuves, il est estimé qu’il a été enlevé par la katiba Macina du prédicateur Amadou Koufa, liée au GSIM. Sa libération est l’une des priorités du pouvoir désormais en place à Bamako.

Cela étant, le président Keïta avait admis l’existence de « contacts » avec des chefs jihadistes, en particulier avec Iyad Ag Ghali, le chef du GSIM, et Amadou Koufa.

« Cette histoire de dialoguer avec [Amadou] Koufa et Iyad [Ag Ghali] n’a pas surgi comme ça, au réveil d’un somme de IBK. Nous avons au Mali tenté la gageure d’un dialogue national inclusif et, parmi nos recommandations, il y a cet aspect-là. Pourquoi ne pas essayer le contact avec ceux-là, dont nous savons qu’ils tirent les ficelles de la situation au Mali? », avait-il expliqué, en février, lors d’un entretien accordé à France24 et à RFI.

L’éventualité d’une négociation entre Bamako et les jihadistes avait été très mal vue par le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA]. Aussi, l’annonce de cette libération d’une centaine de jihadiste, qui remettra autant de combattants dans le circuit, risque fort d’être mal accueillie par la force Barkhane, même si cette dernière se concentre sur l’État islamique au grand Sahara [EIGS] dans la région dite des trois frontières.

  • Haha 1

Ya Rab Yeshua.

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Sophie est en route pour être libérer ... sert à rien , elle va encore se faire kidnappé .. vue que une fois ne lui a pas suffit ! ( ne pas oublier que les commandos on eu une opportunité de la choper en transfert une fois et qu'elle est revenue car après tout hein ) M'enfin ...

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2020/10/une-otage-suisse-tuee-au-mali.html

Une otage suisse tuée au Mali

A la suite de la libération de Sophie Pétronin, Paris a informé, hier, Berne de la mort  de l’otage suisse Béatrice Stockly qui aurait été tuée par l'organisation terroriste islamique Jamaa'at Nasr al-Islam wal Muslim (JNIM).

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Bâloise, cette missionnaire protestante avait été enlevée en 2016 à Tombouctou.

Otage quelques jours, une première fois en 2012, elle avait été libérée "à condition qu'elle ne revienne dans aucun pays musulman prêcher le christianisme" avait alors annoncé le groupe musulman qui la détenait.

De son côté, le gouvernement de la Confédération lui avait recommandé de ne pas retourner au Mali. 

Vulnerant omnes, ultima necat

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/13/la-base-de-kossei-va-voir-la-construction-d-un-centre-medico-21527.html

La base Kosseï va être dotée d'un nouveau centre médico-chirurgical de niveau rôle 2 Enhanced

Un appel d'offres portant sur la construction d’un nouveau centre médico-chirurgical (CMC) au Tchad a été lancé le 12 octobre. 

Il s'agit de remplacer la structure actuelle qui date de 1989. De conception ancienne, elle ne correspond plus au fonctionnement d’une structure médico-chirurgicale qui accueille et les soldats français et des civils tchadiens.

Le projet a pour objectif de regrouper toutes les fonctions santé d’un "rôle 2 Enhanced" et d’une antenne vétérinaire dans un bâtiment unique.

Ce bâtiment CMC intégrera :
- Un rôle 2 Enhanced de 18 lits assurant à la fois dans la même structure la médecine de premiers secours et la prise en charge d’un ou plusieurs blessés de guerre ou traumatisé sévère (compétence de damage control et bilan spécialisé médicochirurgical). Cette dernière étant la mission principale et prioritaire du CMC ;

- Des locaux techniques associés ;

- Une antenne vétérinaire ;

- L’alimentation électrique du bâtiment ;

- Des locaux annexes : 
Une centrale de production d’oxygène médical. Un réseau de distribution restreint à la partie bloc opératoire (salle de déchoquage, salles opératoires, salle de réveil SSPI, salle de réanimation) est prévu et sera alimenté via des bouteilles ; 
Une morgue indépendante du CMC ; 
Un groupe électrogène de secours dédié à la nouvelle structure (total sans délestage).

Exigences fonctionnelles :

- Urgences
2 box de consultation 
3 box de déchoquage 
2 blocs opératoires

- Pôle imagerie 
Scanner 
Radiologie conventionnelle

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/14/mali-le-general-lecointre-recadre-mme-petronin-pour-ses-propos-sur-les-jihadistes/

Le général Lecointre recadre Mme Pétronin pour ses propos sur les jihadistes

barkhane-20170419.jpg

Désormais libéré de l’ombre d’Abdelmalek Droukdal, le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique, tué lors d’une opération des forces spéciales françaises conduites en juin dernier à Talhandak près de Tessalit, Iyad ag Ghali, qui dirige le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, lié à al-Qaïda] a réussi un coup politique en obtenant que les nouvelles autorités maliennes relâchent plus de 200 de ses combattants en échange de la libération de Soumaïla Cissé, un responsable politique de premier plan qui avait été enlevé dans la région de Tombouctou il y a environ six mois.

Mais outre M. Cissé, le GSIM a également libéré trois autres otages, dont la franco-suisse « Mariam » [ou Sophie] Pétronin, kidnappée à Gao en décembre 2016, et deux ressortissants italiens. La missionnaire suisse Béatrice Stockly n’aura pas eu cette chance, ses ravisseurs l’ayant assassinée dans des circonstances qui restent à préciser.

Les autorités françaises n’ont pas été associées aux négociations menées par Bamako, la libération de Soumaïla Cissé ayant été un objectif prioritaire pour les autorités maliennes, installées au pouvoir à la faveur d’un coup d’État militaire ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Et parmi les jihadistes remis en liberté, en l’honneur desquels Iyad ag Ghali a organisé un méchoui pantagruélique, a priori dans la région de Kidal, fief touareg, il figure plusieurs noms bien connus, comme ceux de Mimi Ould Baba Ould Cheick, « cerveau » des attentats de Grand Bassam [Côte d’Ivoire] et de Ouagadougou [Burkina Faso] et de Fawaz Ould Ahmed, ex-cadre du groupe al-Mourabitoune.

Cela étant, de retour en France, les déclarations faites par « Mariam » Pétronin ont pu causer un malaise certain. « Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime », a-t-elle en effet dit au sujet de ses geôliers, qu’elle a même assimilé à des « militaires. »

« Qu’a fait le gouvernement de transition? Il a demandé la libération de leurs militaires. Certains ont été libérés, je ne pourrais pas dire combien. Mais dans l’immédiat, ils ont été libérés. Donc, si vous avez un groupe de militaires, et que certains se font prendre, vous allez tout faire pour les faire libérer que vous soyez l’armée française, l’armée congolaise ou l’armée malienne ou l’armée américaine, vous allez tout faire pour les faire libérer. Ce qui est logique. ‘Jihad’, c’est ‘guerre’ en français et c’est une guerre entre des groupes d’opposition armée au régime, ils trouveront le chemin pour la paix. Je leur souhaite en tout cas vivement », a déclaré l’ex-otage auprès de RFI.

Or, de tels propos sont restés au travers de la gorge du général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], qui a tenu à faire une mise au point, lors d’une audition devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, ce 14 octobre.

« Pour que les choses soient bien nommées, l’adversaire qui est le nôtre n’est pas un groupe armé comme un autre, qui serait un groupe armé d’opposition au régime malien. Il s’agit bien d’une organisation terroriste internationale […] qui a fait allégeance à al-Qaïda et dont l’objectif contrevient directement à la sécurité des Français, à l’étranger et sur le territoire national », a commencé par préciser le général Lecointre.

« C’est un groupe qui a par ailleurs des modes d’action qui sont très clairement terroristes. […] On ne peut pas appeler ces personnes des militaires et imaginer qu’ils peuvent être comparés aux militaires français. Les militaires français sont des soldats d’une armée régulière, qui se battent dans le respect du droit international, dans le respect du droit de la guerre, en maîtrisant leur violence et qui sont liés, au-delà de la mission, par une éthique particulièrement exigeante », a continué le CEMA.

« En aucun cas on ne peut comparer ces soldats et la façon dont ils remplissent admirablement leur mission au comportement de ces groupes armés terroristes auxquels nous sommes confrontés. Enfin, évidemment, les soldats français n’auraient jamais l’idée pour obtenir la libération de prisonniers français par un ennemi quelconque d’aller prendre des otages parmi la population civile », a insisté le général Lecointre.

« Je tiens à dire cela car il y a des propos qui ont été tenus au moment de la libération de Mme Pétronin qui, me semble-t-il, risquent de fausser l’appréciation qu’on doit avoir de la situation au Mali, de l’engagement des armées françaises. Engagement qui reste aujourd’hui, plus que jamais, très clair et guidé par la volonté d’abattre l’hydre terroriste et de garantir la sécurité des Français », a encore fait valoir le CEMA.

« Et qu’il doit être très clair pour l’ensemble des familles qui ont perdu des leurs dans les combats que nous menons au Mali depuis des années que nous ne dévions pas de ligne, que notre combat reste le même et qu’il est tout aussi légitime qu’il l’était », a conclu le général Lecointre, avant de confirmer que la « France n’a en rien été impliquée dans des négociations d’aucune sorte avec ce groupe terroriste que nous continuerons de combattre avec la dernière détermination. »

PS. On pourrait résumer l'avis du CEMA à propos de Miss PETRONIN par cette délicieuse réplique

 

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Ya Rab Yeshua.

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https://forcesoperations.com/le-robot-mule-probot-en-partance-pour-barkhane/

Le robot mule Probot en partance pour Barkhane ?

Le robot Probot accompagne les Turcos sur le terrain de manoeuvre à quelques semaines de leur déploiement sur Barkhane (Crédits : 1er régiment de Tirailleurs)

Le robot Probot accompagne les Turcos sur le terrain de manœuvre, à quelques semaines de leur déploiement sur Barkhane (Crédits : 1er régiment de Tirailleurs)

Le robot mule Probot semble s’apprêter à rejoindre l’opération Barkhane pour une série d’expérimentations en conditions réelles. Au moins un exemplaire accompagne le 1er régiment de tirailleurs d’Épinal dans son processus de préparation opérationnelle, alors qu’approche sa prochaine rotation de quatre mois au Sahel.

 

Lancé en juillet 2019, le projet Robopex est depuis lors globalement resté sous les radars.

Ce programme géré par l’Agence d’innovation de défense (AID) comprend l’acquisition et le déploiement de cinq robots mules sur un théâtre d’opération extérieure à des fins d’expérimentation. Hormis sa capacité de transport, le système retenu doit disposer de fonctions d’observation et de reconnaissance.

Le sujet Robopex réapparaît au grand jour dans les mains de Turcos en partance pour Barkhane. Objectif annoncé : évaluer la fonction mule en situation réelle. Autrement dit, réduire la fatigue physique du combattant en confiant une partie du paquetage, des équipements et armements collectifs et autres munitions au Probot, capable de transporter jusqu’à 750 kg de matériel durant huit heures et à une vitesse de 12 km/h. Comme démontré par les images du 1er RTir, des chenilles peuvent venir se superposer aux trains de roues du robot pour en améliorer les capacités de franchissement sur terrain sablonneux ou boueux.

Ce projet avait provoqué quelques remous en fin d’année dernière, l’AID ayant privilégié la solution proposée par l’Israélien Roboteam, associé à la société essonnienne GACI Rugged Systems, au lieu de se tourner vers une solution 100% nationale. Le directeur de l’AID, Emmanuel Chiva, s’était attaché à mettre un terme définitif à cette « polémique » en juin dernier.

« Le choix du projet Robopex n’est pas une erreur mais une décision pleinement assumée », expliquait-il, soulignant le caractère strictement expérimental, donc limité, de cette acquisition. « Je le répète, il ne s’agit pas d’acquérir une grande série de robots dans le cadre du programme Scorpion par exemple. Il s’agit de procéder à une expérimentation qui nous permettra de déterminer les contours de ce que pourrait être le robot mule de demain, répondant au mieux aux besoins de nos forces ». De fait, Robopex s’attachera avant tout à définir la meilleure adéquation entre une classe de robot et son usage sur le terrain avant d’entrevoir un éventuel déploiement à grande échelle, dans l’idéal à partir d’une solution française.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/10/17/les-surcouts-de-loperation-barkhane-ont-deja-atteint-911-millions-deuros-en-2020/

Les surcoûts de l’opération Barkhane ont déjà atteint 911 millions d’euros en 2020

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En 2019, les surcoûts liés aux opérations extérieures [OPEX] et aux missions intérieures [MISSINT] ont atteint 1,4 milliard d’euros, alors que 950 millions avaient été prévus pour les financer.

Si la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoit le recours à solidarité interministérielle pour financer la différence, la solution retenue a consisté à redéployer des crédits qui n’avaient pas été consommés par le ministère de la Défense, notamment ceux du Titre 2 [ressources humaines, ndlr].

Pour cette année, l’enveloppe des surcoûts OPEX et MISSINT a été portée à 1,1 milliard d’euros, un montant auquel il faut ajouter 100 millions pour la masse salariale des missions intérieures. Ce qui fait, au total, 1,2 milliards d’euros de « ressources pré-identifiées. »

Cela étant, avec notamment les renforts envoyés au Sahel [Barkhane], la poursuite de l’engagement au Levant [Chammal], la mission Lynx et la protection de l’espace aérien des pays baltes dans le cadre de l’Otan, l’intervention à Beyrouth [opération Amitié], la mission de surveillance près du détroit d’Ormuz [Agenor], la participation – ponctuelle – à l’opération navale européenne Irini, la présence au sein de la FINUL [Daman] et le lancement de la mission Résilience, il est à craindre que cette somme soit encore insuffisante, ce qui poserait à nouveau – et pour la énième fois – le débat de la prise en charge de ces surcoûts à l’occasion du traditionnel projet de loi de finances rectificative [PLFR] . D’où les questions posées par les parlementaires sur la fin de gestion pour l’exercice en cours à Florence Parly, la ministre des Armées.

« Je ne suis pas en mesure de vous indiquer aujourd’hui le montant définitif des opérations extérieures et des opérations Sentinelle et Résilience, car l’année 2020 n’est pas encore terminée », a répondu la ministre, lors de son audition par le Sénat, le 14 octobre.

« Nous devons tenir compte à la fois de facteurs majorants – la hausse des effectifs dédiés à l’opération Barkhane, par exemple – et minorants – la moindre utilisation de munitions dans le cadre de l’opération Chammal, les avions basés en Jordanie effectuant désormais essentiellement des opérations de reconnaissance et de surveillance. La somme de ces effets nous donnera le montant définitif des surcoûts OPEX », a-t-elle expliqué.

Le seul chiffre que Mme Parly a pu donner est celui des surcoûts de l’opération Amitié, lesquels se sont élevés à 8 millions d’euros. Une somme qui couvre la mission du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et le déploiement de 750 militaires dans le cadre d’une mission de secours et de reconstruction lancée après l’explosion ayant ravagé une partie de Beyrouth, le 4 août dernier.

Cela étant, lors de son audition par les députés de la commission de la Défense, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], a donné quelques éléments, en particulier sur les surcoûts induits par l’opération Barkhane, dont les moyens humains et matériels ont été renforcés en janvier, après le sommet ayant réuni les pays du G5 Sahel à Pau.

Ainsi, au moment de son audition, soit le 15 octobre, les surcoûts générés par l’opération Barkhane ont déjà atteint 911 millions d’euros, « du fait du renforcement de 600 hommes », a indiqué le CEMA. « Je pense que nous avons augmenté de 10% le surcoût de Barkhane, avec en particulier une hausse importante qui a porté sur l’Entretien programmé des matériels [EPM], à hauteur d’une trentaine de millions d’euros », a-t-il précisé.

En clair, les surcoûts de l’opération Barkhane représentent, sur les dix premiers mois de l’année,  76% des crédits initialement alloués aux opérations extérieures et aux missions intérieures… Ce qui fait qu’il ne resterait que 289 millions [281 millions avec l’opération Amitié] pour financer les autres OPEX et MISSINT.

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

https://forcesoperations.com/loperation-barkhane-bientot-amputee-de-50-de-ses-chinook/

L’opération Barkhane bientôt amputée de 50% de ses Chinook ?

Transport de troupes, de matériels et... de VBL pour les trois Chinook britanniques présents au Mali en appui de Barkhane (Crédits: RAF/Ministère de la Défense)

Transport de troupes, de matériels et… de VBL pour les trois Chinook britanniques présents au Mali en appui de Barkhane (Crédits: RAF/Ministère de la Défense)

Selon un récent rapport parlementaire, les trois Chinook de la Royal Air Force déployés au Mali en soutien de Barkhane seront réaffectés pour moitié à la MINUSMA. Ils devraient en effet appuyer le détachement britannique qui intégrera la mission onusienne le mois prochain.

Inutile de revenir sur les précieux services rendus au quotidien par les Chinook opérant de Gao depuis juillet 2018. Capables de transporter une section entière ou d’avitailler jusqu’à cinq Tigre, ces hélicoptères de transport lourd « seront prolongés jusqu’à l’été 2021 », confirmait le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Lavigne.

C’est en réalité une demi-bonne nouvelle pour les militaires français, car « les Chinook seraient désormais partagés à 50% entre la MINUSMA et Barkhane », relève le député LR Charles de La Verpilière dans un rapport consacré aux accords de Lancaster House.

Le mois prochain, le Royaume-Uni déploiera 250 personnes des régiments « Light Dragoons » et « Royal Anglian ». Ils armeront un « Long-Range Reconnaissance Task Group » qui conduira ses missions de reconnaissance essentiellement à partir de véhicules légers Jackal, un modèle pouvant être transporté sous élingue par un Chinook.

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L’usage d’hélicoptères de transport lourd dans ce cadre onusien n’est pas nouveau, les Canadiens y avaient déjà envoyé trois exemplaires entre juillet 2018 et août 2019.

L’impact de ce rééquilibrage serait d’autant plus significatif pour Barkhane que le détachement héliporté danois s’apprête à quitter le théâtre sahélien. Comme annoncé, les deux hélicoptères EH101 fournis par le Danemark seront désengagés à la fin du mois de décembre 2020.

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Dès de la fin du mois et pour une durée de deux ans, le Danemark prendra les rênes de la mission OTAN d’entraînement des forces de sécurité irakiennes (NMI). Un effort supplémentaire qui se traduira notamment par la projection de trois hélicoptères EH101 en mai 2021.

En l’espace de quelques semaines, Barkhane perdrait donc plus des trois quarts d’un segment HTL impossible à remplacer avec les moyens patrimoniaux des Armées. Et ce, sans qu’aucune solution de substitution n’ait été annoncée jusqu’à présent.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/11/02/mali-les-forces-francaises-ont-elimine-plus-de-50-jihadistes-lors-dune-action-dopportunite/

Les forces françaises ont éliminé plus de 50 jihadistes lors d’une action d’opportunité

 

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Depuis quelques mois, l’État-major des armées [EMA] se garde de donner le bilan des différentes opérations menées par les forces françaises au Sahel. Au plus communique-t-il sur les destructions de matériels saisis aux groupes armés terroristes [GAT]. Ce 2 novembre, il a fait une exception. En effet, sur les ondes d’Europe1, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, a indiqué qu’une intervention des forces spéciales [task force Sabre] avait permis d’éliminer une « soixantaine de jihadistes », dans la région de Boulikessi, le 30 octobre.

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Cette intervention a eu lieu dans le cadre d’une opération plus vaste, lancée depuis le début du mois d’octobre afin de marquer la fin de la saison des pluies dans la région.

« À la fin de la saison des pluies, on mène un effort particulier de plusieurs semaines en mobilisant la totalité de nos moyens, soit 5.100 hommes », a en effet expliqué le général Lecointre, pour qui ce genre d’actions « permet de désorganiser l’ennemi, de montrer qu’il est de plus en plus aux abois et de le mettre à hauteur de nos partenaires. »

S’agissant de l’action du 30 octobre, qualifiée de « succès important porté à l’engagement de l’opération Barkhane et du commandement des opérations spéciales » par le CEMA, elle a visé une concentration de combattants affiliés à Ansarul Islam, un groupe jihadiste fondé au Burkina Faso par le prédicateur Ibrahim Malam Dicko. Pour rappel, ce dernier avait été tué en 2017 lors de l’opération Bayard, menée par les forces françaises dans la forêt de Foulsaré, en avril 2017.

Selon le CEMA, les commandos français, appuyés par des Mirage 2000D, ont ainsi empêché l’attaque d’une garnison malienne implantée dans la région de Boulikessi. Si cette colonne terroriste a été décimée, plusieurs jihadistes ont cependant été capturés. « On essaie toujours de faire au maximum de prisonniers pour avoir des renseignements et puis surtout pour les faire juger après », a-t-il dit.

La ministre des Armées, Florence Parly, actuellement en déplacement au Sahel, a également évoqué cette action des forces françaises, en donnant un bilan d’une cinquantaine de tués dans les rangs jihadistes.

« Le 30 octobre au Mali, la force Barkhane a conduit une opération qui a permis de neutraliser plus de 50 jihadistes, confisquant également des armes et du matériel », a indiqué Mme Parly. « Cette action d’opportunité porte un coup significatif à un groupe terroriste affilié à al-Qaïda une katiba d’Ansarul Islam, opérant dans la région de Boulikessi, près de la frontière avec le Burkina Faso », a-t-elle ajouté.

Cette action a été déclenchée après que des drones MQ-9 Reaper de l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] ont repéré une colonne de jihadistes à moto.

« Ces motos se sont ensuite groupées et dissimulées sous les arbres. Nous avions deux Mirage dans la zone, Barkhane a immédiatement déclenché l’opération et a lancé une frappe », a raconté la ministre.

Cela étant, Ansarul Islam n’était initialement pas affilié au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], qui relève d’al-Qaïda. A priori, et à en croire le CEMA et Mme Parly, ce serait désormais maintenant le cas.

Par ailleurs, également ce 2 novembre, al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] a appelé ses partisans à tuer « toute personne insultant » Mahomet et menacé de se venger du président Macron, qui a défendu le droit à la caricature.

« Tuer celui qui insulte le prophète est le droit de chaque musulman capable de l’appliquer », a en effet affirmé AQMI, via un communiqué publié en réaction aux propos tenus par Emmanuel Macron lors de l’hommage rendu à la Sorbonne au professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, assassiné à Conflans-Saint-Honorine par un jihadiste d’origine tchétchène, le 16 octobre dernier.

Photo : archive © EMA

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Ya Rab Yeshua.

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https://forcesoperations.com/164-me-redeployes-pour-financer-les-surcouts-opex/

164 M€ redéployés pour financer les surcoûts OPEX

Les surcoûts de l'opération Barkhane ont déjà dépassé les 900 M€ pour l'année 2020 (Crédits: EMA)

Les surcoûts de l’opération Barkhane ont déjà dépassé les 900 M€ pour l’année 2020 (Crédits: EMA)

Le gouvernement a dévoilé hier un 4e projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2020. Celui-ci prévoit notamment le redéploiement de 164 M€ de crédits au sein de la mission défense pour financer les surcoûts des OPEX et MISSINT non provisionnés cette année.

Le texte doit encore être débattu mais donne une première appréciation du dépassement de la provision consacrée aux surcoûts des opérations, portée à 1,21 Md€ en 2020 (titre 2 compris). Selon le 4e PLFR, cette rallonge provient pour majorité de l’annulation de 124,3 M€ de crédits portant sur la réserve du programme 146 (Équipement des forces). Viennent s’y additionner 28,3 M€ du programme 144 (Environnement et prospective de la politique de défense) et 11,5 M€ du programme 212 (Soutien de la politique de défense).

Moins substantiel que l’an dernier (214 M€), ce redéploiement sera-t-il suffisant ?

Entre la montée en puissance de Barkhane et les « imprévus » comme Résilience, le CEMA évoquait dès le mois de juillet une année d’engagement opérationnel « plus intense que jamais ». À elle seule, l’opération Barkhane a d’ores et déjà coûté 911 M€.

La facture de l’opération Amitié menée au Liban s’élève quant à elle à 8 M€.

Restent donc environ 450 M€ pour financer tout le reste, dont une opération Sentinelle récemment portée à 7000 personnes et dont les surcoûts annuels oscillent entre 150 et 200 M€.

Questionnée le mois dernier par les parlementaires, la ministre des Armées Florence Parly invitait alors à faire preuve de patience, « car l’année 2020 n’est pas encore terminée ». « Nous devons tenir compte à la fois de facteurs majorants – la hausse des effectifs dédiés à l’opération Barkhane, par exemple – et minorants – la moindre utilisation de munitions dans le cadre de l’opération Chammal, les avions basés en Jordanie effectuant désormais essentiellement des opérations de reconnaissance et de surveillance. La somme de ces effets nous donnera le montant définitif des surcoûts OPEX », indiquait-elle.

Éléments de réponse le 10 novembre, « lorsque nous examinerons ensemble le projet de loi de finances rectificative ».

Ya Rab Yeshua.

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