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Opex BARKHANE


BTX

Messages recommandés

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/21/groupement-tactique-desert-d-intervention-et-de-partenariat-22068.html

Le GTD Douaumont est devenu le groupement tactique désert d’intervention et de partenariat au combat

 

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Il est arrivé en BSS avec le nom de GTD Douaumont; le voilà rebaptisé GTD IPC.

Le premier GTD IPC, pour "groupement tactique désert d’intervention et de partenariat au combat", est armé par les marsouins du RICM, qui sont renforcés par des détachements des 2e RIMa et 3e RIMa, du 126e RI et par les appuis du 6e RG et du 11e RAMa, comme l'explique le général Patrick Steiger, qui commande la 9e BIMa. Le général rappelle que depuis le sommet de Pau sur le Sahel, l'accent est mis sur le partenariat avec les forces locales. En témoigne aussi la TF Takuba qui associent FS européennes et unités maliennes.

A partir d'août dernier, le futur GTD IPC s'était préparé pour Barkhane avec des phases de préparation individuelle et collective (à Canjuers et à la Courtine) et une validation de son centre des opérations en décembre. 

Désormais déployé dans le Gourma malien, le GTD IPC forme et accompagne au combat les unités maliennes. Ce GTD travaille avec l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°5 du capitaine Saïdou des forces armées maliennes (FAMa), dans le secteur de Hombori (voir photo EMA ci-dessus).

Fin mars, militaires maliens et français réunis dans le camp de Hombori ont participé à leur première cérémonie des couleurs, marquant le début de la formation de la nouvelle section de l’ULRI n°5.  

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A lire aussi: BARKHANE : Première patrouille conjointe pour le GTD IPC et l’ULRI 5.

La 9e BIMa déploie 2500 soldats en opex.
Principalement en BSS mais aussi au Liban (avec le 2e RIMa), les marsouins sont actuellement bien présents sur les mandats opex en cours.

La 9e BIMa prépare aussi le déploiement, en deuxième partie d'année, du 3e RIMa de Vannes, dans le cadre du futur GTD Scorpion qui monte actuellement en puissance, même si son format n'est pas encore arrêté et que le nombre de Griffon déployé en BSS reste encore approximatif.

Les marsouins de Vannes se préparent à partir pour Mailly. En mai, ils s'y entraîneront pour parfaire leur maîtrise des Griffon et du système SICS. Ce "Système d'information du combat Scorpion" est destiné à fournir à tous les niveaux du Groupement tactique interarmes (GTIA) les outils d'exploitation, de combat et de commandement pour le combat collaboratif.

PS. Pour compléter le tableau

le GTD Bison autour du 126e RI renforcé d'éléments de la 9e BIMa

le GTD Chimère armé par le 8e RPIMa renforcé d'éléments de la 11e BP

Sans oublier, le groupement TAKUBA, le groupement aéromobile ainsi que le groupement logistique.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/27/burkina-quatre-disparus-dont-trois-europeens-apres-une-embus-22081.html

 

Quatre personnes dont trois ressortissants étrangers sont portés disparues après une embuscade perpétrée lundi dans l'est du Burkina Faso contre une patrouille anti-braconnage.

Les assaillants ont agi en plein jour sur une route menant à la vaste réserve de Pama (225 000 ha).

Selon deux sources, les portés disparus sont un soldat burkinabé ainsi que deux citoyens espagnols et un ressortissant irlandais travaillant pour des ONG. Les disparus occidentaux seraient "deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes-formateurs travaillant pour le compte d'une ONG qui oeuvre pour la protection de l'environnement".

L'attaque a été menée par des hommes armés circulant à bord de deux pick-up et d'une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Ya Rab Yeshua.

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Complément d'information =

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/04/28/europeens-tues-l-est-du-burkina-faso-le-deroule-de-l-attaque-22088.html

"Trois heures et cinq minutes." C’est le temps qu’auront duré les combats entre l’unité mixte de patrouille anti braconnage et les assaillants le lundi 26 avril, dans l’est du Burkina Faso. La correspondante de Ouest-France Sophie Douce a pu rencontrer des rescapés de la fusillade. Elle raconte.

Mardi, au lendemain de la disparition de trois Européens dont deux journalistes espagnols (lire ici) dans une attaque, qui n’a pas été formellement revendiquée, sur l’axe reliant les villes de Fada et Pama, leurs corps ont été retrouvés, criblés de balles, d’après les photos que nous avons pu consulter.

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Il s’agit de l’Irlandais Rory Young, président et cofondateur de Chengeta Wildlife, une ONG de protection de l’environnement,

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et de David Beriain et Roberto Fraile, deux journalistes espagnols qui réalisaient un documentaire sur la lutte contre le braconnage dans la région et suivait la patrouille. Un Burkinabé est toujours porté disparu. Des sources sécuritaires affirment qu’un Suisse aurait été retrouvé.

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Selon nos informations, l’unité, constituée de militaires et de forestiers burkinabés, réalisait sa première opération lundi, après une formation de six mois, dispensée par Chengeta Wildlife.

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La mission consistait "à patrouiller dans la forêt et vérifier la présence de la faune, en suivant les traces des éléphants", rapporte un soldat, blessé pendant la mission et qui préfère garder l’anonymat.

Lundi matin, le convoi, composée d’une "trentaine" de militaires, de formateurs de l’ONG et des deux journalistes, est parti de Natiaboani, près de la réserve naturelle de Pama, dans "deux pick-up surmontés de mitrailleuses PKMS" et d’une escorte de "douze motos", selon le témoignage de soldats qui ont participé à la mission.

Pris au piège
"C’est vers 9 heures, en s’enfonçant dans la forêt qu’on est tombé sur un camp de terroristes. Il y avait un drapeau noir avec une inscription en arabe, ils étaient très nombreux et très équipés", raconte le militaire blessé. La patrouille se retrouve prise au piège, avec les journalistes dans le deuxième pick-up du convoi. Les militaires ripostent et tentent de se replier, mais en face, les assaillants sont lourdement armés.

"Ils nous ont encerclés, ils avaient des 12.7, des PKMS, ils ont même réussi à prendre un de nos véhicules pour nous mitrailler", poursuit cette même source. "Les Occidentaux sont sortis du véhicule pour tenter de s’échapper dans la forêt, c’est là qu’on les a perdus", indique ce dernier.

Difficile de déterminer le lieu exact de l’attaque qui a aussi fait six blessés dans les rangs de la patrouille. La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Lara, a précisé mardi que la connexion a été perdue avec le groupe "à 15 h 30" dans "un parc naturel situé à la frontière entre le Burkina Faso et le Benin".

Zone "rouge"
La région de l’Est du Burkina Faso, formellement déconseillée et classée en "rouge" par les chancelleries occidentales, est réputée pour sa dangerosité. Depuis 2018, les embuscades, les enlèvements et les attaques à l’engin explosif sont récurrents dans cet espace forestier, vaste et isolé. 

Selon plusieurs habitants, joints par téléphone, des zones entières échappent au contrôle de l’Etat et seraient devenues le lieu de passage de trafiquants, d’orpailleurs illégaux et de divers groupes armés. Depuis 2015, les attaques des groupes terroristes, certains affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et à l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS), qui ont dégénéré en violences entre communautés, ont fait plusieurs milliers de morts et plus d’un million de déplacés.

"Mauvaise analyse des risques"
Contactés, plusieurs experts en sécurité dénoncent une "mauvaise analyse des risques".

"Nous avions informé notre chef que nous manquions de moyens, on nous a promis des blindés qui ne sont jamais arrivés", dénonce le soldat blessé, rapatrié à Ouagadougou.

Pour appuyer les forestiers, mal équipés et malformés face à l’extension de la menace terroriste dans la région, les autorités burkinabées ont lancé en 2019 le projet "Fomek", financé par l’Union européenne, pour appuyer la gestion durable des espaces forestiers dans le bassin du Mékrou et créer une brigade mixte de lutte anti braconnage.

En juillet 2020, un cadre tripartite, entre le corps des eaux et forêts, l'armée de terre et un consortium des ONGs, dont Chengeta Wildlife fait partie, a été signé. Sur son site internet, la structure américaine, qui forme également des rangers au Mali, en Centrafrique et au Malawi, se présente comme "les pionniers d’une approche anti-braconnage basée sur le renseignement".

Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/derniere-ligne-droite-avant-barkhane-pour-le-premier-gtia-scorpion/

Dernière ligne droite avant Barkhane pour le premier GTIA Scorpion

 

Le premier groupement tactique interarmes (GTIA) Scorpion a presque un pied au Sahel. Après une année de montée en puissance, l’essentiel de ce GTIA, formé par le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) et ses appuis, a entamé le cycle de préparation opérationnelle avec un seul objectif en tête : être au rendez-vous de Barkhane en octobre prochain. 

Quatre mois avant projection
 
Les nouveaux matériels et doctrines Scorpion parfaitement assimilés, le premier GTIA Scorpion a commencé sa phase de préparation opérationnelle interarmes (POIA) la semaine dernière au Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly-le-Camp, dans l’Aube.
 

« Nous sommes à un moment charnière parce que, jusqu’à présent, nous nous sommes entrainés à nous approprier le système d’information du combat Scorpion et les nouveaux véhicules », explique le capitaine Roman, à la tête de la 5e compagnie du 3e RIMa depuis l’été 2020. Désormais, l’appropriation laisse place à la préparation collective, pour la première fois sous format « Barkhane ».

Qu’importe la présence des Griffon et du SICS, le mode d’évaluation et les objectifs de ce CENTAC ne varient pas. Durant les prochains jours, il s’agira d’agréger les savoir-faire, d’échanger les RETEX et d’établir des mécanismes avec celles et ceux qui composeront le futur GTIA. Pour le capitaine Roman, cette rotation en Champagne « sert à nous faire commander, nous faire manœuvrer en situation de fatigue, à tester nos procédures et à entraîner nos sections face aux combats les plus durs ». Grâce aux matériels Scorpion, « nous faisons tout en mieux, et non pas différemment ».
 

« Après s’être entrainés à la guerre en général, nous allons nous entraîner à une guerre, qui est celle rencontrée en BSS », annonce le capitaine Roman. Dans la foulée du CENTAC, les troupes de marine basculeront dans la préparation des savoir-faire spécifiques à leur mission en bande sahélo-saharienne, avec notamment des phases de contre-terrorisme, de contre-insurrection et de lutte contre les IED jouées au camp de Canjuers (Var).

 
Dernie%CC%80re-ligne-droite-avant-Barkha L’un des Griffon VTT manoeuvrés par la 5e compagnie du 3e RIMa lors de ce CENTAC de préparation pour Barkhane. À l’intérieur, un groupe de combat de 10 marsouins.
Le grand retour du GTD Korrigan
 

Les matériels et doctrines évoluent, mais les traditions restent. Une fois projeté, ce premier GTIA Scorpion deviendra le groupement tactique désert (GTD) Korrigan, dénomination héritée de la créature légendaire de Bretagne. Pugnace et tenace, ce lutin est indissociable du 3e RIMa dans ses mandats au Sahel (2014, 2017), mais aussi en République centrafricaine (2014-2015) et en Afghanistan (2009).

 

Ce GTD Korrigan engagera pratiquement toutes les unités la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa). Au cœur du dispositif, les 1e, 3e et 5e compagnies du 3e RIMa armeront chacune un sous-GTIA. Chaque compagnie sera appuyée par des sapeurs du 6e régiment du génie (6e RG) et des observateurs d’artillerie du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa).

 

Le format, non arrêté à ce jour, pourrait inclure un quatrième SGTIA composé de trois pelotons de reconnaissance et d’intervention (PRI), l’un fourni par le régiment d’infanterie chars de marine (RICM) et les deux autres par le 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa).

 

Quatre SGTIA auxquels viendront s’associer le train de combat n°2 ainsi que des éléments en provenance du service de santé des armées (SSA), ou encore de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

 

L’enjeu sera double pour les 800 à 900 militaires concernés : poursuivre la lutte contre les groupements armés terroristes (GAT), mais également manœuvrer efficacement avec les nouveaux outils Scorpion.

 
Dernie%CC%80re-ligne-droite-avant-Barkha Le GTD Korrigan sera le premier à projeter le Griffon en OPEX.
 

Déployer le Griffon en OPEX

Cette relève est autant une chance qu’un défi pour les marsouins du 3e RIMa. Une chance, car ils constituent l’avant-garde de la transformation Scorpion. En tant que précurseurs, leurs retours d’expérience seront précieux pour les autres régiments.
 
À commencer par le 21e RIMa, qui devrait être le second à opérer sur Griffon au Sahel. Quatre officiers du « 21 » intégreront le centre opérationnel (CO) du 3e RIMa durant ce CENTAC à des fins de partage d’expérience.
 
Pour les légionnaires de la 13e DBLE également, dont les 3e et 4e compagnies formeront l’an prochain un SGTIA Scorpion sur Griffon au sein du dispositif Barkhane.
 

Un défi ensuite, car projeter de nouveaux matériels implique toujours une part d’inconnu. Alors, pour réduire la marge d’erreur à son minimum, le 3e RIMa s’est entraîné sans relâche durant ces 14 derniers mois.

Les premiers Griffon perçus, le 3e RIMa a multiplié les CENTAC et autres expérimentations. Point d’orgue de cette montée en puissance, l’exercice Scorpion X mené en décembre 2020 pour valider sur le terrain les schémas doctrinaux. Un exercice directement suivi par la Période de restitution de la transformation Scorpion (PRETS) du 3e RIMa, soit quatre semaines de camp ininterrompues pour les marsouins.
 

Le successeur du VAB fait dorénavant l’unanimité. « La première sensation quand on est à bord du Griffon, c’est la puissance qu’il dégage. Honnêtement, cela n’a rien à voir avec le VAB. Le Griffon passe partout, pratiquement comme un VBCI. Il nous permet d’agir plus vite, plus fort, plus loin », pointe le capitaine Roman. « Ce qui nous a impressionné lors de la rotation précédente, c’est le dynamisme que l’on parvient à mettre dans les combats offensifs. Et, mine de rien, il est très silencieux ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 semaines plus tard...

Belgique : pas d’engagement au sein de Barkhane en 2021

 

La Belgique ne s’engagera pas au profit de l’opération Barkhane en 2021. Cette décision, évoquée en mars dernier par le député nationaliste flamand Theo Francken, a finalement été confirmée ce matin par la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.

La Composante Terre envisageait la projection durant trois mois d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) d’environ 250 militaires, répondant à une demande répétée de la part de la France. Ce déploiement, qui aurait pu contribuer à opérationnaliser le partenariat CaMo, ne se concrétisera pas cette année. 
 
Pour la ministre de la Défense, ce choix s’explique par « de multiples facteurs, comme la prolongation non prévue de la mission Resolute Support de l’OTAN en Afghanistan et la réorientation et le développement de nouvelles initiatives et formes d’engagement dans le cadre de la coalition pour le Sahel ». 
 
La Belgique avait annoncé son intention de quitter l’Afghanistan en décembre dernier, espérant alors rapatrier les 72 militaires déployés à Mazar-e-Charif pour février. Le retrait ne sera en fin de compte achevé qu’à l’été et avec l’aide du partenaire allemand, indiquait récemment Ludivine Dedonder.
 

Celle-ci n’a pas souhaité détailler les « nouvelles initiatives et formes d’engagement » initiées au Sahel. La montée en puissance de la Task Force Takuba, par exemple, pourrait inciter la Défense belge à revoir ses priorités et à miser davantage sur l’envoi d’un petit détachement de forces spéciales au lieu d’unités conventionnelles.

Belgique-pas-dengagement-au-sein-de-Bark Pas d’appui du partenaire belge en 2021 pour l’opération Barkhane. Ici, Groupement tactique désert logistique (GTD LOG) Charente lors d’une mission de ravitaillement réalisée en avril dans le nord du Mali (Crédits : EMA)
Ces facteurs expliquent que le lancement d’un nouvel engagement opérationnel majeur en 2021, combiné avec les opérations extérieures et intérieures en cours, « n’est à l’heure actuelle pas faisable ». La Défense a en conséquence « dû revoir sa planification opérationnelle ». 
 

Le projet de contribution belge n’ayant fait l’objet d’aucun accord formel, cette décision « n’a par conséquent pas suscité de réactions négatives du côté français », affirme la ministre de la Défense. Les deux états-majors restent par ailleurs en contact étroit pour évaluer de potentielles collaborations futures. 

L’état-major de la Défense planche dès à présent sur le plan des opérations pour 2022. Un éventuel élargissement de l’action belge au Sahel n’est pas exclu, que ce soit au sein de Barkhane, de la Task Force Takuba ou ailleurs. Tout scénario de ce type devra faire néanmoins l’objet d’un débat parlementaire. Le prochain plan des opérations sera soumis à l’aval du gouvernement au dernier trimestre 2021.  
 

Ya Rab Yeshua.

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En même temps cette ops ne sert à rien , si il y a pas de transition politique . Du coup , avec ou sans les Belges ... un peu pareil !

Les seul victoires que l'on a sont d'ordre militaire, mais une fois que l'on décide de rentrer à la maison , cela repartira comme avant ... un peu inutile quoi .

Après c'est pas demain qu'il y aura un gouvernement stable la bas , pas faute d'essayer ... mais le climat est trop instable , déjà que le peuple du sahel n'est pas d'accord entre eux , avoir un gouvernement crédible me parait une illusion .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Je penses en effet qu'un gouvernement stable ne serais pas mis en place d'ici demain... 
D'après vous, est ce que les groupes djihadistes ne vont tout simplement pas "migrer" ailleurs en voyant que des forces armées restent sur site ?

 

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Il y a 6 heures, Skayn a dit :

Je penses en effet qu'un gouvernement stable ne serais pas mis en place d'ici demain... 
D'après vous, est ce que les groupes djihadistes ne vont tout simplement pas "migrer" ailleurs en voyant que des forces armées restent sur site ?

 

Il ne faut pas oublié que la force barkhane alimente les GAT car c'est avant tout une guerre de propagande . Nombreux de groupes armées on une haine de l'occident , le fait que notre armée foule leurs terres suffit pour le recrutement .

Le vrai problème , tu tues un groupe , il y en a 3 qui se forment ... 

C'est la que le problème politique est important , et tant qu'il n y aura pas de plan politique structuré , l'ops ne serviras à rien .

La seule choses que fait la force , c'est muselée ... mais une fois que le chat partira , les souris ressortirons car elle ne sont pas détruites (idéologie) .

L'Afrique globalement est extrêmement corrompu et bourré de milices / guerre de clan . Il faut d'abord s'attaqué à ce problème qui est la conséquence directe de la pauvreté de l'Afrique et donc du djihadisme .

D'ailleurs , le problème s'exporte aussi chez nous , sauf que notre structure est encore ( pour le moment) assez forte pour ne pas avoir trop de problème , même si on décèle ci et la , des débuts de crise .

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2021/05/20/sahel-barkhane-premier-vol-operationnel-pour-le-drone-reaper-block-5-de-larmee-de-lair-et-de-lespace/

Premier vol opérationnel pour le drone Reaper Block 5 de l’armée de l’Air et de l’Espace

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En 2020, deux systèmes de drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9 Reaper Block 5 – soit six appareils – ont été livrés à la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA], basée à Cognac.

Pour rappel, ces deux systèmes firent l’objet d’un contrat notifié en août 2018 par le Pentagone – au nom de la France – à General Atomics, pour un peu plus de 106 millions d’euros. Ils devaient alors compléter les deux systèmes Reaper Block 1 que l’armée de l’Air & de l’Espace avait reçus cinq ans plus tôt.

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Par rapport à leurs prédécesseurs, les Reaper Block 5 disposent d’un nouveau système électrique, de capacités accrues en matière de communication [liaisons mieux sécurisées et débit de transmission plus important] et d’une suite logicielle et de capteurs améliorés. Dotés d’un système d’atterrissage automatique et bénéficiant d’une autonomie plus élevée, ils sont en mesure d’emporter une charge utile plus lourde.

En outre, la gamme armement qu’ils sont susceptibles de mettre en oeuvre est plus étendue : aux bombes à guidage laser GBU-12 de 250 kg viennent s’ajouter les missiles air-sol Hellfire et les bombes GBU-49 à guidage laser et GPS.

Actuellement, les Reaper Block 1 engagés au Sahel ne peuvent emporter que des GBU-12… Cette capacité a été déclarée opérationnelle en décembre 2019. Depuis, et selon un récent rapport parlementaire, ces appareils « drones volent toujours armés » et « apportent un appui décisif aux opérations. » Ainsi, depuis le début de l’année 2020, ils ton effectué « environ 45 % des frappes.  »

« Les exigences de l’opération confirment le choix fait de déployer les équipages sur le théâtre d’opérations pour des raisons pratiques – proximité avec les personnels appuyés, échanges avec le détachement de chasse, etc – tout autant qu’éthiques – débriefing des frappes sur place, accompagnement psychologique, absence d’effet de virtualisation », était-il expliqué dans ce document.

Quoi qu’il en soit, et jusqu’à présent, aucun des Reaper Block 5 livrés l’an passé n’avait pris part à une mission opérationnelle au Sahel. C’est désormais chose faite. En effet, indique l’État-major des armées [EMA], l’un de ces appareils a décollé de la base aérienne projetée [BAP] de Niamey [Niger] pour appuyer une opération menée par le Groupement tactique désert [GTD] Bison dans les environs de Nokara, dans le Gourma malien.

Le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] avait précédemment envoyé une équipe à Niamey afin de réaliser des « vols d’expérimentation ». « L’objectif était que l’escadron Reaper de l’opération Barkhane puisse exploiter ces nouvelles capacités le plus rapidement possible », a expliqué le chef de ce détachement.

Cette campagne d’expérimentation a ainsi permis aux équipages de la 33e ESRA affectés à la BAP de Niamey de se familiariser avec cette version évoluée du Reaper. Par ailleurs, rappelle l’EMA, la maintenance de ces nouveaux appareils est désormais exclusivement assurée par des mécaniciens français, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Cela étant, les MQ-9 Reaper Block 1 seront également portés au Block 5 dans les mois qui viennent. Cette opération est « prévue aux États-Unis entre 2022 et 2023, suivant un calendrier qui sera sans incidence sur les opérations », avait assuré le général Philippe Lavigne, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE], lors d’une audition parlementaire, en octobre dernier.

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/france/86987-rapport-onu-general-lecointre-denonce-manipulation-contre-armee-francaise-au-mali

Rapport de l'ONU : le général Lecointre dénonce une «manipulation» contre l'armée française au Mali

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Ce 22 mai, le chef d'état-major des armées françaises, le général François Lecointre, a dénoncé une «manipulation» contre la force française Barkhane après une enquête de l'ONU accusant celle-ci d'avoir tué 19 civils réunis à l'occasion d'un mariage au Mali. 

«Très clairement, il s’est agi d’une attaque contre l’armée française, contre l'opération Barkhane, contre la légitimité de nos engagements», a-t-il déclaré dans une interview accordée au Figaro, avant d'estimer que «les erreurs et les biais» du rapport de la Direction des droits de l’Homme de la Minusma, la Mission de l'ONU au Mali, «découlent pour une part d’une manipulation».

L'enquête a conclu qu'une frappe aérienne conduite par l'armée française avait entraîné la mort de civils réunis pour un mariage près de Bounti, dans le centre du pays, et pas seulement de djihadistes comme l'affirme Paris, qui réfute toute bavure.

Les autorités françaises ont toujours assuré qu'il n'y avait pas de mariage, que le renseignement avait formellement établi qu'il s'agissait d'un rassemblement de djihadistes et que l'intervention d'une patrouille d'avions français lâchant trois bombes avait «neutralisé» une trentaine de combattants.

Une «guerre informationnelle» visant à délégitimer la présence française ?

«Je pense que nous serons désormais systématiquement confrontés à ce type de tentative pour chercher à nous entraver, à nous discréditer, à délégitimer notre action, à monter les populations contre notre action», a ajouté le chef d'état-major des armées.

La ministre française des Armées Florence Parly a parlé de «guerre informationnelle» que livreraient les groupes djihadistes. Les autorités maliennes avaient quant à elles fourni une version des événements cohérente avec celle de la France.

La France, qui engage environ 5 100 hommes au sein de Barkhane, a déjà été en butte à des soupçons de bavure, mais jamais à un rapport aussi circonstancié de l'ONU. Depuis des rébellions indépendantiste puis djihadiste en 2012 dans le nord, le Mali est en proie à une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts – civils et combattants – et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention de forces de l'ONU, africaines et françaises.
 

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/international/87135-mali-president-premier-ministre-transition-demission

Mali : arrêtés par l'armée, le président et le Premier ministre de transition ont démissionné

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Le président et le Premier ministre de transition maliens ont démissionné après leur arrestation par les militaires, ont indiqué à l'AFP un collaborateur de l'homme fort du pouvoir Assimi Goïta et un membre d'une mission internationale.

Le 24 mai, les militaires maliens mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition avaient interpellé le président et le Premier ministre, dans un coup de force secouant le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.

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Le lendemain, le colonel Assimi Goïta avait déclaré avoir déchargé de leurs prérogatives les deux figures de l'exécutif, en les accusant de tentative de «sabotage» de la transition.

Le président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane «ont démissionné devant l’arbitre», la mission de médiation internationale actuellement au Mali, a dit Baba Cissé, conseiller spécial du colonel Assimi Goïta.

«Les négociations sont en cours pour leur libération et la formation d’un nouveau gouvernement», a-t-il ajouté. Un membre de la délégation internationale a confirmé sous couvert d'anonymat à un autre correspondant de l'AFP que le président de transition avait démissionné.

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Cette délégation s'est rendue le matin du 26 mai au camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, pour rencontrer les deux dirigeants qui y sont retenus depuis leur arrestation

Le colonel Goïta avait justifié avoir écarté les deux hommes en les accusant d'avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter alors qu'il est le vice-président en charge des questions de sécurité, attribution primordiale dans un pays notamment pris par la tourmente de la propagation djihadiste. 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/05/28/mali-selon-letat-major-des-armees-les-jihadistes-ont-de-plus-en-plus-recours-a-des-enfants-pour-des-actions-de-combat/

Selon l’État-major des armées, les jihadistes ont de plus en plus recours à des enfants pour des actions de combat

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En juillet 2020, et alors qu’il s’apprêtait à quitter ses fonctions de commandant de la force Barkhane, le général Patrick Facon confia que « l’ennemi [s’était] endurci » et qu’il n’hésitait plus « à recourir à des enfants soldats ». Et d’expliquer que cette « réalité » était « liée à l’attrition des GAT [groupes armés terroristes] » et à « leur difficulté à recruter ». « Cette exploitation abjecte nous met en difficulté dans le cadre de nos opérations », avait-il ensuite dénoncé.

Cependant, avait poursuivi le général Facon, la « robustesse de nos procédures d’engagement nous permet de prévenir quasi systématiquement les dommages collatéraux, pour autant il arrive que l’on constate lors des opérations de neutralisation la présence de mineurs ». Et si « ces situations demeurent extrêmement rares, il convient d’en avoir une pleine conscience », avait-il conclu.

Que, au Sahel, les groupes jihadistes aient recours à des adolescents ou à des enfants n’est pas un phénomène nouveau. Généralement, ils étaient jusqu’alors recrutés pour servir de guetteurs ou d’informateurs. Et cette tendance, nouvelle pour le Mali, avait été signalée dès 2013 par l’UNICEF et d’autres organisations humanitaires.

Cela étant, lors d’une audition au Sénat, en novembre 2020, le général Marc Conruyt, le successeur du général Facon à la tête de Barkhane, avait affirmé qu’il n’avait « pas été le témoin de la présence d’enfants soldats » dans « toutes les opérations menées » depuis sa prise de commandement. « Je sais que la question a été soulevée l’été dernier. Nous restons très attentifs à ce sujet », avait-il précisé.

Mais ce n’est parce qu’on ne voit pas un phénomène que ce dernier n’existe pas. Ainsi, le dernier rapport sur le Mali, que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a remis au Conseil de sécurité, avance qu’il « a été confirmé que 122 enfants [91 garçons et 31 filles] âgés de 10 à 17 ans avaient été recrutés et utilisés par des groupes armés » et que « 89 d’entre eux ont été séparés de ces groupes, tandis que 33 restent actifs dans leurs rangs, l’ONU plaidant pour leur libération. » On notera pas ailleurs que le document se garde de donner des précisions sur les groupes en question.

Dans son dernier compte-rendu des opérations, l’État-major des armées [EMA] aborde la question de ces enfants enrôlés par les groupes jihadistes en évoquant des missions de reconnaissance menées la semaine passée autour de la route nationale 16, entre les localités de Nokara et de Douentza, « en passant par le nord et le sud des monts Agapéthé. » Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] est particulièrement actif dans cette zone.

Lors de cette opération, Barkhane et les forces partenaires ont démantelé un camp d’entraînement jihadiste dans la région de Nokara, « où se trouvaient notamment des enfants », a relaté l’EMA. Et si cela « n’est malheureusement pas un phénomène nouveau » car les GAT recourent à de jeunes hommes, voire des enfants, pour surveiller leur territoire de prédation », cette « tendance à l’enrôlement et l’endoctrinement de cette même population pour mener des opérations de combat se confirme », souligne-t-il.

Ainsi, le 11 mai, des militaires français et maliens alors en patrouille près de Hombori [sur la RN 16, à l’est de Nokara, ndlr] ont été pris à partie par un groupe armé ayant pris position sur un piton rocheux. « La manoeuvre d’encerclement a permis d’appréhender une vingtaine d’individus, dont 4 adolescents et 5 enfants », indique l’EMA. Ce qui près de la moitié de l’effectif jihadiste était composé de mineurs…

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Quand ils sont capturés, ces enfants soldats sont envoyés dans un centre « ouvert » du gouvernement malien. En juillet 2020, le général Facon fit part d’une réflexion avec le Comité international de la Croix rouge [CICR] et les autorités maliennes afin de trouver une solution permettant « d’offrir à ces enfants et jeunes une perspective un peu plus intéressante en terme d’éducation. » Depuis, aucune annonce n’a été faite à ce sujet.

Photo : Opération Barkhane / Illustration © EMA

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/05/30/le-president-macron-parle-de-retirer-les-forces-francaises-du-mali/

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Au moins trois raisons expliquent la présence militaire française au Mali.

La première est que Bamako a demandé une aide à Paris pour agir contre les groupes armés terroristes [GAT] qui y sévissent, dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, lié à al-Qaïda] et l’État islamique au grand Sahara [EIGS].

La seconde vise à éviter que le Sahel devienne une base arrière pour la mouvance jihadiste pour commettre des attentats en Europe.

Enfin, il s’agit d’empêcher qu’une telle menace se propage aux autres pays d’Afrique de l’Ouest, en particulier ceux du golfe de Guinée.

Mais certains pays du Sahel sont confrontés à d’autres risques, comme les tensions interethniques, les difficultés économiques, la persistance des trafics et du banditisme ou encore l’instabilité politique. Et, évidemment, les organisations jihadistes cherchent à en tirer profit.

Au Mali, où l’accord d’Alger qui était censé apaiser les tensions entre Bamako et les mouvements indépendantistes touaregs implantés dans le nord du pays peine à s’appliquer, la situation politique est devenue encore plus compliqué depuis le coup d’État qui, en août 2020, a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, alors contesté par du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques [M5-RFP], dont l’influent imam Mahmoud Dicko, partisan d’un dialogue avec les jihadistes, est « l’autorité morale ».

Réunis au sein d’un « Comité national pour le salut du peuple » [CNSP], les officiers supérieurs des Forces armées maliennes [FAMa] à l’origine de ce putsch, emmenés par le colonel Assimi Goïta, ont ensuite fait adopter une « charte de la transition », avec l’objectif d’arriver à une normalisation politique dans les 18 mois. Un président de la transition a été nommé, en la personne de Bah N’Daw, avec Moctar Ouane comme Premier ministre.

Seulement, tout cela a volé en éclats avec le nouveau coup de force du colonel Goïta qui, au prétexte qu’il n’aurait pas été consulté préalablement avant la formation d’un nouveau gouvernement en sa qualité de vice-président en charge de la défense et de la sécurité, a écarté MM. Bah N’Daw et Ouane du pouvoir. Et, conformément à une décision de la Cour constitutionnelle malienne, il est désormais le président en titre.

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Pour la France, dont l’action au Mali fait par ailleurs l’objet d’une « guerre informationnelle » menée par la Russie et la Turquie, une telle évolution n’est pas acceptable.

« Le caractère civil de la transition est une condition sine qua non de la crédibilité du processus de transition et du soutien que les partenaires internationaux peuvent apporter aux autorités maliennes. […] Si d’aventure il n’y avait pas un retour à l’ordre de la transition, nous prendrions des mesures immédiates de ciblage contre les responsables militaires et politiques qui entravent la transition », a ainsi averti Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.

Quant au président Macron, il a mis le maintien des troupes françaises au Mali dans la balance, selon des propos rapportés par le Journal du Dimanche, ce 30 mai. « Je ne resterai pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique, ni de transition », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Au président Bah N’Daw, qui était très rigoureux sur l’étanchéité entre le pouvoir et les jihadistes, j’avais dit : ‘L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place? Jamais de la vie! ».

Or, a continué M. Macron, « il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai. Depuis trois ans, j’ai dit au sein de plusieurs conseils de défense que nous devions penser à la sortie. Au sommet de Pau, j’ai préparé un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas ».

Reste que la décision d’un retrait devrait être prise qu’après une concertation avec les pays européens que la France a entraîné au Mali, via notamment le groupement de forces spéciales Takuba. Et de tels propos risquent fort de compliquer les discussions sur d’éventuelles autres contributions européennes. En outre, elle ne manquerait pas d’avoir des conséquences sur la sécurité régionale, des troupes françaises étant présentes au Burkina Faso [TF Sabre], au Niger [base aérienne projetée à Niamey] et… au Tchad, où est installé le quartier général de la force Barkhane.

Justement, s’agissant du Tchad, la situation politique est également délicate, depuis la mort du président Idriss Déby. Le fils de ce dernier, le général Mahamat Déby, a pris la tête d’un « Conseil national de transition », qui a dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale tout en promettant que ces institutions seraient rétablies qu’à l’issue d’élections « libres et démocratiques » devant se tenir d’ici 18 mois.

« Au Tchad, les choses sont claires. Nous venons au secours et en soutien d’un État souverain pour qu’il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés. Mais nous demandons la transition et l’inclusivité politique », a expliqué M. Macron.

« Quand je vais aux obsèques de Déby pour dire qu’on ne laissera pas le Tchad être menacé, c’est parce que je crains une libyanisation du pays – car c’était vraiment ce qui était en train de se jouer avec des groupes descendant de la Libye vers le Tchad. Mais je parle aussi d’une transition qui puisse être inclusive sur le plan politique », a-t-il continué, affirmant qu’une « transition ne pouvait pas être une succession. »

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/06/03/sahel-lobjectif-n1-des-forces-speciales-francaises-est-de-capturer-iyad-ag-ghali-le-chef-du-gsim/

L’objectif n°1 des forces spéciales françaises est de capturer Iyad Ag Ghali, le chef du GSIM, « dans les prochains mois »

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Il y a exactement un an, Abdelmalek Droukdel, alors chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique, était la cible d’une opération menée par les forces spéciales françaises de la « Task Force » Sabre dans la région de Talhandak, près de la frontière entre le Mali et l’Algérie.

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Le commandant des opérations spéciales [COS], le général Éric Vidaud, qui se fait très rare dans les médias, a évoqué cet épisode dans un entretien accordé à France24, ce 3 juin.

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En premier lieu, le général Vidaud a tenu à souligner que la « neutralisation » du chef d’AQMI n’avait été que la « phase finale d’une opération préparée depuis des mois par une manoeuvre extrêmement complexe de renseignement, de suivi et de traque » ainsi que de « travail interservices avec la DRM [Direction du renseignement militaire], la DGSE [Direction générale de la sécurité extérieure] et nos alliés, notamment les Américains ».

Puis, le chef du COS a insisté sur toutes les informations qui ont pu être récupérées après l’élimination de Droukdel. « Il y a eu des quantités et des quantités de documents, d’ordinateurs et de clés USB qui sont encore en cours d’analyse aujourd’hui et qui nous permettent de comprendre le fonctionnement des ces groupes, de cette chaîne hiérarchique pour ensuite rebondir sur d’autres arrestations et neutralisations », a-t-il expliqué.

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Sans doute que l’exploitation de ces renseignements a contribué à neutraliser, en novembre 2020, Bag ag Moussa, le responsable des opérations militaires du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, pour Jama’a Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin], l’une des deux principales organisations jhadistes actives au Sahel, avec l’État islamique au grand Sahara [EIGS].

Pour rappel, le GSIM réunit sous la houlette d’Iyad Ag Ghali plusieurs groupes jihadistes liés à al-Qaïda, dont la « katiba » d’AQMI au Sahel, la katiba Macina, al-Mourabitoune et Ansar Dine.

« Soyons clairs : cet ennemi nous cible au Sahel et le ferait probablement en France s’il en avait l’occasion. Cet ennemi est rusé, agile, capable à la fois d’une vision et de coups tactiques. Il dispose de compétences critiques et d’une expérience acquise sur le long cours », avait affirmé le général Marc Conruyt, l’actuel chef de la force Barkhane, au sujet du GSIM, lors d’une audition parlementaire.

Et d’ajouter : « Prospérant sur la misère, l’endoctrinement, l’absence d’alternative sociale ou économique, de manière plus insidieuse et patiente que l’EIGS, il cherche à établir son propre mode de gouvernement. Il s’appuie pour cela sur les tensions communautaires existantes en attirant à lui les exclus, les relégués, les menacés, bref, ceux que l’État ne peut protéger ou aider. »

Aussi, et alors que le contexte politique au Mali a été marqué par un second coup d’État et, que en conséquence, le président Macron a évoqué un possible retrait de la force Barkhane de ce pays, la neutralisation d’Iyad Ag Ghali arrive en tête des priorités. C’est en effet ce qu’a affirmé le général Vidaud.

« Clairement, aujourd’hui, c’est Iyad Ag Ghali qui est la priorité numéro une puisque c’est lui qui est à l’origine des attentats de Ouagadougou [entre autres, nldr], c’est lui qui est à l’origine des poses d’IED [engins explosifs improvisés] par les groupes armés terroristes, c’est lui qui est à l’origine des prises d’otages. Et donc, pour nous, c’est la personne qu’il faut absolument réussir à capturer, voire à neutraliser s’il n’est pas possible de le capture, dans les prochains mois », a déclaré le patron du COS.

Les propos de ce dernier font écho à ceux tenus en février par Bernard Émié, le chef de la DGSE. Il avait en effet mis la pression sur les chefs jihadistes en expliquant que pas un de leurs gestes n’échappait à ses service.

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Pour autant, ce n’est pas parce que l’accent est mis sur le chef du GSIM que celui de l’EIGS, Adnane Abou Walid al-Sahraoui est oublié, d’autant plus que son groupe multiplie les exactions contre les civils au Niger et qu’il a revendiqué, l’an passé, l’assassinat de six humanitaires français.

Ya Rab Yeshua.

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Sinon pour la transition politique ? Sa marche comment ? ? 

Le tuer c'est cool , mais il y en aura un nouveau , on ne tue pas une hydre en lui coupant la tête ... bon au moins , il y a un début de solution , ou on remarque que la misère est utilisé comme but de recrutement , c'est déjà bien !

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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http://www.opex360.com/2021/06/09/centrafrique-la-france-suspend-son-aide-militaire-et-lonu-veut-des-garanties-sur-la-securite-des-casques-bleus/

Centrafrique : La France suspend son aide militaire et l’ONU veut des garanties sur la sécurité des Casques bleus

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Depuis que la Russie s’intéresse de très près à la Centrafrique et qu’elle y a renforcé son influence via l’envoi de paramilitaires employés par la société militaire privée [SMP] Wagner, la France fait l’objet de campagnes de désinformation visant à dénigrer ses actions dans ce pays.

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« Leur système de désinformation est très bien fait. Il alimente le recours aux mercenaires russes en Afrique. Le meilleur exemple en est donné par la République centrafricaine, où ce discours anti-Français a permis de légitimer une présence de mercenaires prédateurs russes au sommet de l’État avec un président Touadéra (ci-dessus) qui est aujourd’hui l’otage du groupe Wagner », a ainsi résumé le président Macron, selon des propos rapportés par le Journal du Dimanche [édition du 30 mai]. Et d’ajouter : « Ce groupe russe s’empare des mines, et par là même du système politique. C’est cela, la réalité. »

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Le mois dernier, encore, le Quai d’Orsay a déploré l’instrumentalisation, par les autorités centrafricaines et de leur soutien russe, de l’arrestation d’un ressortissant français, accusé de détenir une « énorme quantité d’armes et de munitions ». Selon des sources humanitaires, l’intéressé avait été employé comme garde du corps par plusieurs organisations présentes en Centrafrique.

« Nous déplorons l’instrumentalisation manifeste de cette arrestation et relevons que les informations personnelles de cette personne ont été immédiatement rendues publiques par le biais de réseaux de désinformation liés à la promotion d’intérêts bien identifiés qui sont habitués à viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine », a ainsi dénoncé le ministère français des Affaires étrangères.

Quoi qu’il en soit, pour Paris, la coupe est pleine. Après avoir annoncé la suspension de sa coopération militaire avec les Forces armées maliennes [FAMa], suite au coup de force politique du colonel Assimi Goïta, la France a indiqué qu’elle en avait fait de même avec la Centrafrique.

« À plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en Centrafrique », a justifié le ministère des Armées auprès de l’AFP. « Les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne », a-t-il continué.

À noter que cette décision a été annoncée après un grave incident ayant opposé l’armée tchadienne aux forces centrafricaines [FACA] et aux mercenaires russes de la SMP Wagner, le 30 mai. Pour rappel, N’Djamena a affirmé avoir perdu six soldats tchadiens dans l’attaque du poste avancé de Sourou, situé dans le sud-ouest du Tchad. Et cinq d’entre-eux auraient été « enlevés » puis « exécutés ».

Dans le détail, l’aide budgétaire de 10 millions d’euros accordée à Bangui a été suspendue et les militaires français détachés auprès du ministère centrafricain de la Défense ont été rappelés à Paris. Dans le même temps, les actions de formation et d’entraînement assurées par les Éléments français au Gabon [EFG] au profit des FACA ont été interrompues. En revanche, la participation française à la mission européenne EUTM RCA n’a pas été remise en cause, tout comme celle à la Mission multinationale intégrée des Nations unies pour la stabilité de la République centrafricaine [MINUSCA].

Justement, s’agissant de cette dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé aux autorités centrafricaines ainsi qu’à « toutes les forces présentes » en Centrafrique de « prendre toutes les mesures appropriées pour renforcer la sécurité » des Casques bleus, via une déclaration adoptée à l’unanimité lors d’une réunion à huis clos convoquée le 7 juin par la France, le Kenya, le Niger et la Tunisie.

S’il n’identifie pas les « forces présentes », ce texte semble cependant viser implicitement les « instructeurs militaires » envoyés en Centrafrique par Moscou ainsi que les mercenaires de la SMP Wagner. Et il ne précise pas non plus les incidents qui ont motivé la tenue de cette réunion du Conseil de sécurité. En revanche, la déclaration rappelle que « des attaques contre des Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre. »

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Cela étant, et selon une source diplomatique citée par l’AFP, la MINUSCA serait la « cible et d’attaques médiatiques sur le terrain. » Fin mai, Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix, avait insisté sur la nécessité de « faire tous les efforts pour qu’il n’y ait pas d’incidents graves qui pourraient conduire à des blessés ou à des morts chez nos collègues, militaires, policiers ou civils ».

Et d’ajouter : « Cette déconfliction est absolument nécessaire avec les autres éléments en uniforme, qu’il s’agisse des forces armées centrafricaines ou de leurs partenaires bilatéraux. Ce n’est pas toujours facile, nous avons signalé [au Conseil de sécurité] qu’il y a eu plusieurs cas préoccupants de difficultés notamment rencontrées avec les forces armées centrafricaines et leurs partenaires. »

En attendant, le froncement de sourcil de Paris n’a eu aucun effet sur le sort du ressortissant français arrêté en mai. En détention provisoire depuis un mois, il vient d’être officiellement accusé, ce 9 juin, « d’espionnage, de détention illégale d’armes de guerre et de chasse, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot ». Il risque les « travaux forcés à perpétuité » selon Éric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui.

Photo :  Formation de soldats centrafricains par les EFG © État-major des armées

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.voltairenet.org/article213313.html

Le Lion Africain en chasse de nouvelles proies

par Manlio Dinucci

Après l’échec de l’implantation de l’AfriCom sur le continent noir, le Pentagone a regroupé ses forces pour l’Afrique et pour l’Europe sous un commandement unique à Wiesbaden (Allemagne).

Il les utilise pour imposer un nouveau découpage territorial, notamment en reconnaissant la République sahraouie. Les États membres de l’Union européenne sont priés de suivre le mouvement et devront la reconnaître aussi. En définitive, c’est le commandement US de Wiesbaden qui imposera à Bruxelles sa politique étrangère.

D’ores et déjà, c’est de cette manière qu’il convient d’interpréter le gel des actions militaires de la France et de l’Union européenne au Mali, mais pas au Tchad.

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L’African Lion (Lion Africain), la plus grande manœuvre militaire dans le continent, planifiée et conduite par l’US Army, a débuté hier.

Elle comprend des volets terrestres, aériens et navals au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et dans les mers adjacentes —de l’Afrique du Nord à l’Afrique de l’Ouest, de la Méditerranée à l’Atlantique—.

8 000 militaires, pour la moitié états-uniens, avec environ 200 blindés, canons autopropulsés, avions et navires de guerre y participent. L’African Lion 21, dont le coût est prévu à 24 millions de dollars, a des implications qui la rendent particulièrement importante.

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Avec un plan politique décidé fondamentalement à Washington, la manœuvre se déroule cette année pour la première fois dans le Sahara occidental, c’est-à-dire dans le territoire de la République sahraouie, reconnue par plus de 80 États de l’Onu, mais dont l’existence est niée et combattue avec tous moyens par le Maroc. Rabat déclare que de cette façon « Washington reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental » et invite l’Algérie et l’Espagne à abandonner « leur hostilité à l’égard de l’intégrité territoriale du Maroc ». L’Espagne, accusée par le Maroc de soutenir le Polisario (Front de libération du Sahara occidental), ne participe pas cette année à l’African Lion. Washington réaffirme son plein soutien au Maroc, en le définissant comme « plus grand allié non-Otan et partenaire des États-Unis ».

La manœuvre de déroule cette année, pour la première fois, dans le cadre d’une nouvelle structure US de commandement.

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En novembre dernier, l’US Army Europe et l’US Army Africa ont été incorporées dans un unique commandement : l’US Army Europe and Africa. Le général Chris Cavoli, qui en est le chef, explique la raison de cette décision :

« Les problèmes de sécurité régionale d’Europe et Afrique sont inextricablement reliés et, si on les laisse sans contrôle, ils peuvent rapidement se diffuser d’une zone à l’autre ».

D’où la décision de l’Armée de Terre US d’incorporer le Commandement de l’Europe et le Commandement de l’Afrique, afin de « déplacer dynamiquement les forces d’un théâtre à l’autre, d’un continent à l’autre, en améliorant nos temps de réponse aux urgences régionales ». Dans ce cadre, l’African Lion 21 est incorporée à la Defender-Europe 21, dans laquelle sont engagés 28 000 militaires et plus de 2 000 véhicules lourds. Pratiquement c’est une seule série de manœuvres militaires coordonnées qui est en train de se dérouler de l’Europe du Nord à l’Afrique de l’Ouest, planifiée et commandée par l’US Army Europe and Africa.

Objectif officiel : contrecarrer une non précisée « maléfique activité en Afrique du Nord et Europe Méridionale et agression militaire adverse », avec référence évidente à la Russie et à la Chine.

L’Italie participe à l’African Lion 21, comme à la Defender-Europe 21, non seulement avec ses propres forces, mais comme base stratégique. La manœuvre en Afrique est dirigée depuis Vicenza, par la Task Force de l’Europe Méridionale de l’US Army, et les forces participantes sont approvisionnées, à travers le port de Livourne, avec des matériels de guerre provenant de Camp Darby, la base logistique limitrophe de l’US Army.

La participation à l’African Lion 21 participe de l’engagement militaire italien croissant en Afrique. Emblématique en est la mission au Niger, formellement « dans la cadre d’un effort conjoint européen et états-unien pour la stabilisation de l’aire et pour s’opposer aux trafics illégaux et aux menaces contre la sécurité » ; en réalité pour le contrôle d’une des aires les plus riches en matières premières stratégiques (notamment pétrole, uranium, coltan) exploitées par des multinationales états-uniennes et européennes, dont l’oligopole est mis en danger par la présence économique chinoise et par d’autres facteurs. D’où le recours à la traditionnelle stratégie coloniale : garantir ses propres intérêts par des moyens militaires, y compris le soutien aux élites locales qui fondent leur pouvoir sur les forces armées, derrière l’écran de fumée de l’opposition aux milices jihadistes. En réalité les interventions militaires aggravent les conditions de vie des populations, en renforçant les mécanismes d’exploitation et d’assujettissement, avec pour résultat des migrations forcées et les tragédies humaines qui s’ensuivent.

 

Manlio Dinucci

auton124610-7f6ce.jpgGéographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio (en trois tomes), Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016 ; Guerra nucleare. Il giorno prima. Da Hiroshima a oggi : chi e come ci porta alla catastrofe, Zambon 2017 ; Diario di guerra. Escalation verso la catastrofe (2016 - 2018), Asterios Editores 2018.

Ya Rab Yeshua.

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https://fr.sputniknews.com/international/202106101045713173-le-gouvernement-centrafricain-a-demissionne/

Le Premier ministre centrafricain a présenté la démission de son gouvernement, a annoncé jeudi ce dernier, Firmin Ngrebada, sur Twitter et le porte-parole de la présidence à l'AFP.

«Nous allons savoir d'ici quelques heures si le Premier ministre est reconduit par le Président», a précisé à l'AFP Albert Yaloké Mokpémé, le porte-parole de la présidence.

Situation en Centrafrique

Classé par l'Onu deuxième pays le moins développé du monde, la Centrafrique est en proie depuis 2013 à une guerre civile qui a cependant considérablement baissé d'intensité depuis 2018. Le Président Touadéra a été réélu le 27 décembre 2020 mais dans un scrutin pour lequel moins d'un électeur sur trois a eu la possibilité de se rendre aux urnes en pleine offensive rebelle.

Depuis fin décembre, face à une rébellion visant à le renverser, l'armée du Président à peine réélu a reconquis une grande partie de plus des deux tiers du territoire que contrôlaient jusqu'alors des groupes armés rebelles.

 

Comme le précise un communiqué du ministre russe des Affaires étrangères, paru fin décembre, afin de renforcer la capacité de défense de la Centrafrique et former les soldats de l’armée nationale, la Russie a envoyé dans le pays 300 instructeurs militaires.

En raison d’«une campagne de désinformation massive» qui, selon la défense française, implique Moscou, Paris a annoncé le 8 juin la suspension de sa coopération militaire avec Bangui ainsi que celle de son aide financière.

Ya Rab Yeshua.

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http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2021/06/fin-de-barkhane-annonce-le-president-de.html

Fin de Barkhane annonce le président de la République

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S'exprimant en fin d'après-midi, à la veille de l'ouverture du sommet du G7, Emmanuel Macron a confirmé "une transformation profonde de notre présence militaire" au Mali.

Une semaine après avoir décidé la suspension de la coopération militaire avec Bamako, le chef de l'Etat a annoncé la fin de Barkhane.

Lui succédera "une opération d'appui, de soutien et de coopération aux armées des pays qui le souhaitent " avec moins de Français. Qui pourraient représenter toutefois "la colonne vertébrale" de cette nouvelle force internationale qui sera détaillée prochainement.

D'ores et déjà, le président a précisé que la lutte contre les djihadistes se fera "avec des forces spéciales structurées autour de Takuba avec une forte composante française et des forces africaines, européennes..."

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Ya Rab Yeshua.

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il y a 15 minutes, SG5375 a dit :

 Après Serval, Barkhane, quel nom pour la nouvelle mission? et quelle orientation stratégique, désengagement progressif ? En espérant éviter l'enlisement?

Ils veulent la transférer sur takuba ... 

Je ne suis pas sûr que la formation de militaire local sois la solution , personne ne s'occupe de la branche politique de ces pays pourtant la base doit venir de la , m'enfin !

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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il y a 53 minutes, Stvn a dit :

Ils veulent la transférer sur takuba ... 

Je ne suis pas sûr que la formation de militaire local sois la solution , personne ne s'occupe de la branche politique de ces pays pourtant la base doit venir de la , m'enfin !

Ah oui c'est vrai Takuba ! De quoi mettre encore plus sous pression les Fs, par dominos les GCP/GCM, les Saed et autres unités qui fleurissent. 

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http://www.opex360.com/2021/06/11/mali-la-force-barkhane-elimine-un-important-cadre-jihadiste-lors-dune-action-de-combat-a-aguelhoc/

La force Barkhane élimine un important cadre djihadiste lors d’une action de combat à Aguelhoc

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Après les annonces faites le 10 juin par le président Macron au sujet de l’avenir de l’opération Barkhane, le ministère des Armées a tenu à insister sur le fait que la France « restera fortement engagée aux côtés des États du G5 Sahel dans leur lutte contre les groupes armés terroristes [GAT], qui reste une priorité absolue » et qu’elle « conservera un dispositif militaire significatif pour, avec ses partenaires européens et américain, accompagner, appuyer et soutenir les forces sahéliennes. »

« L’état final recherché, c’est de réduire nos emprises, de réduire la logique opération extérieure, de garder un pilier de lutte contre le terrorisme avec des forces spéciales et un pilier de coopération avec nos partenaires, nous avons déjà des structures existantes que nous allons compléter », avait expliqué, la veille, M. Macron.

Le calendrier et les modalités de cette « transformation » du dispositif militaire français au Sahel devraient être précisés par le locataire de l’Élysée d’ici la fin du mois. Mais d’après une source citée par l’AFP, l’effectif des forces françaises pourrait être divisé par deux, soit à environ 2.500 hommes en 2023. Ce qui permettra de garder des « moyens de réassurance » sur le terrain [c’est à dire des chasseurs-bombardiers, des hélicoptères et des drones], de mener des missions de renseignement, de continuer l’accompagnement des forces locales [via le groupement européen Takuba] et d’assurer les fonctions cruciales liées au soutien.

Cela étant, cette évolution ne sera pas sans conséquence sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA], dont les Casques bleus sont régulièrement pris pour cibles par les groupes jihadistes, comme cela aurait pu être le cas le 5 juin dernier, à Aguelhoc [nord du Mali] si la force Barkhane n’était pas intervenue à temps pour la déjouer.

En effet, raconte l’État-major des armées [EMA] dans son dernier compte-rendu des opérations, lors d’une opération visant à dégrader les capacités d’action du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] dans le secteur, les militaires français ont « mené une action de combat » avec l’appui d’hélicoptères contre un rassemblement de combattants jihadistes qui s’apprêtaient à donner un nouvel assaut contre la base de la MINUSMA.

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« Quelques » jihadistes ont été « neutralisés ou capturés », précisé l’EMA. En outre, deux mortiers de 120 mm, des obus, un lance-roquettes, des armes légère, trois motos, un pick-up, des composants pour confectionner des engins explosifs improvisés [EEI] et du matériel de communication ont été saisis.

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Or, parmi ces jihadistes mis hors d’état de nuire se trouvait un certain Baye ag Bakabo. Son identité a été confirmée ce 11 juin par le ministère des Armées, qui rappelle que cet individu était un « cadre terroriste considéré comme le responsable de l’enlèvement et de l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de RFI, à Kidal le 2 novembre 2013. »

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Cependant, Baye ag Bakabo n’était a priori pas le seul commanditaire de l’enlèvement des deux journalistes de RFI. Le nom de Sedane Ag Hita, alias Abou Abdel Hakim al-Kidali, est également cité.

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Cet ancien sous-officier des forces armées maliennes [FAMa], porté déserteur depuis 2006, est probablement le second d’Iyad Ag Ghali, le chef du GSIM (photo ci-dessous), dont la capture [ou la neutralisation] est la priorité n°1 des forces françaises, comme l’a rappelé récemment le général Éric Vidaud, le commandant des opérations spéciales [COS].

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Pour rappel, le 2 avril dernier, des combattants du GSIM tentèrent d’attaquer ce camp, défendu par des soldats tchadiens. La réaction de ces derniers a permis de mettre en échec les assaillants, qui laissèrent une quarantaine des leurs sur le terrain, dont Abdallaye Ag Albaka, l’un des principaux lieutenants d’Ag Ghali.

Puis, le 6 juin, près de la localité de Tin Zaoutène [ou Ti-n-Zaouâtene], situé à l’est d’Aguelhoc, à la frontière avec l’Algérie, une nouvelle action de combat conduite par Barkhane a permis de « capturer » des jihadistes « proches de la structure de commandement » du GSIM. C’est à dire des cadres importants de cette organisation. Pour le moment, aucune information sur leur identité n’a été donnée.

« Je salue les militaires de l’opération Barkhane qui ont mené cette mission de réassurance au profit des forces partenaires, et dont le résultat illustre l’une des principales priorités de la France au Sahel : faire tomber les principaux chefs des groupes terroristes qui sévissent dans la région, le RVIM [ou GSIM] lié à Al Qaïda, et l’EIGS [État islamique au grand Sahara, ndlr] lié à Daesh », a réagi Florence Parly, la ministre des Armées, dans le communiqué annonçant la mort de Baye ag Bakabo.

Photo : État-major des armées

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/11/le-pentagone-maintiendra-son-soutien-aux-troupes-francaises-22217.html

Le Pentagone maintiendra son soutien aux troupes françaises et africaines déployées au Sahel

Les Etats-Unis vont "continuer à soutenir" les opérations contre les djihadistes au Sahel malgré la fin annoncée de l'opération militaire française Barkhane, a assuré le porte-parole du Pentagone, John Kirby. 

"Nous continuerons à contribuer au renforcement des capacités de nos partenaires en Afrique, ce qui inclut les capacités à mener des opérations antiterroristes", a déclaré John Kirby au cours du point presse de vendredi soir.

Ce point presse est à revoir ici. La partie qui traite de Barkhane est à 9'45''.

"Nous continuerons à fournir un certain soutien, du genre de celui que nous apportons aux Français selon leurs besoins dans la région", a ajouté le porte-parole du ministère américain de la Défense.

Au Sahel, Washington fournissait jusqu'ici à l'opération Barkhane de précieuses capacités de renseignement et de surveillance, notamment grâce à ses drones et des avions ISR, du ravitaillement en vol et du transport logistique.

L'armée américaine reste "attachée" aux opérations antiterroristes avec des partenaires en Afrique, a poursuivi John Kirby. "Une grande part est de les aider à créer leurs propres capacités pour mener ce genre d'opérations, et nous y sommes encore attachés."

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/16/mali-un-mort-et-deux-blesses-graves-parmi-les-troupes-franca-22232.html

Embuscade au Sahel : deux blessés français et un mort nigérien au sud de Ménaka

 

Hier, le mardi 15 juin, dans la région de Ménaka (est du Mali), une embuscade tendue par l'EIGS contre une patrouille de la force Barkhane a fait deux blessés. Plusieurs terroristes ont été tués par l'aviation française. 

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Cette action a été confirmée par l'EMA qui explique qu'au cours d’une mission de reconnaissance menée dans la région du Liptako Malo-nigérien (secteur d’In Araban), le Groupement commando de la Force Barkhane et la 114e compagnie de sécurité intérieure nigérienne ont été pris à partie par un important Groupe armé terroriste (GAT). Cherchant à s’exfiltrer dans une zone boisée, le GAT a été poursuivi. Appuyés par des aéronefs de la Force Barkhane (hélicoptères d’attaque et avions de chasse), les militaires français et nigériens ont neutralisé le Groupe armé terroriste.

Au cours de cette action de combat, un militaire nigérien a perdu la vie, un second a été blessé. Deux militaires français ont également été blessés. Ils ont été évacués et pris en charge par l’hôpital militaire de Gao. Leur pronostic vital n’est pas engagé. 

Une dizaine de combattants ennemis a été neutralisée. De l'armement et des motos ont été capturés.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/06/16/sahel-la-force-francaise-barkhane-a-capture-des-cadres-importants-de-letat-islamique-au-grand-sahara/

La force française Barkhane a capturé des cadres importants de l’État islamique au Grand Sahara

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Le 15 juin, dans la région d’In Araban [Mali], située près de la frontière avec le Niger, une cinquantaine de kilomètres au nord de la localité de Tongo Tongo, un groupement commando de la force Barkhane et des soldats des forces armées nigériennes [FAN] ont été pris à partie par un important groupe armé terroriste [GAT] alors qu’ils effectuaient une mission de reconnaissance.

Au cours du combat, deux soldats nigériens ont été touchés. L’un d’eux a malheureusement perdu la vie. Et deux commandos français ont également été blessés.

Selon l’État-major des armées, les assaillants ont été neutralisés, grâce en partie à l’appui des aéronefs de Barkhane [hélicoptères d’attaque et Mirage 2000]. Quant aux trois blessés, ils ont été évacués vers l’hôpital militaire de Gao. Leur pronostic vital n’est pas engagé.

Cette séquence survenue quelques heures après que des hauts responsables de l’État islamique au grand Sahara [EIGS] ont été capturés lors d’une opération conduite par Barkhane [et un détachement nigérien] dans la même région.

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Selon des informations de Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste de la mouvance jihadiste, Rhisssa al-Sahraoui, le principal lieutenant d’Adnane Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’EIGS, fait partie de ces cadres capturés par Barkhane.

De même qu’Abou Dradar, un ancien du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest [Mujao]. Ce dernier avait déjà été arrêté par militaires français en 2014, avant d’être remis aux autorités maliennes, qui l’ont libéré en octobre 2020. Au début de l’opération Serval [11 janvier 2013], il avait menacé de « frapper le coeur de la France ».

 

Par ailleurs, d’autres sources évoquent aussi la capture d’un certain Jouleybib as Sahraoui ainsi que celle d’un quatrième cadre dont l’identité n’a pas été encore été dévoilée.

Ce coup de filet contre l’EIGS a été réalisé quelques jours après l’annonce de l’élimination par Barkhane de Baye ag Bakabo, un cadre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda, ndlr], impliqué dans l’enlèvement et l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI, à Kidal, en novembre 2013.

Selon le dernier compte rendu de l’EMA, les militaires français ont aussi capturé des jihadistes « proches de la structure de commandement » du GSIM lors d’une opération conduite dans le nord du Mali, le 6 juin.

Photo : EMA

En complément

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/16/un-cadre-de-de-l-etat-islamique-au-grand-sahara-capture-par-22235.html

Le 11 juin 2021, dans la matinée, dans le Liptako malo-nigérien, ...............une action de combat, conduite par le Groupement commando, a immédiatement été menée et a permis d’interpeller l’individu qui possédait une arme automatique, une lunette de vision nocturne, un gilet de combat, un téléphone et une radio.

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L’intéressé, qui s’est rendu sans résister, répond au nom de Dadi Ould Chouaïb, plus connu sous le nom de Abou Dardar, l’un des cadres de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS). Il est également suspecté d’avoir mutilé trois hommes le 2 mai dernier lors du marché hebdomadaire de Tin Hama. Capturé en 2014, il avait été libéré en octobre dernier dans le cadre d'un échange de prisonniers.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/06/17/le-general-laurent-michon-designe-pour-prendre-le-commandement-de-la-force-barkhane/

Le général Laurent Michon désigné pour prendre le commandement de la force Barkhane

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Une semaine après l’annonce faite par le président Macron au sujet de l’évolution du dispositif militaire français au Sahel, le ministère des Armées a fait savoir que le général Laurent Michon, qui tient actuellement les rênes de la 3e Division de l’armée de Terre, prendrait le commandement de l’opération Barkhane à compter du 28 juillet prochain. Il succédera ainsi au général Marc Conruyt, dont l’action au cours de ces derniers mois a été saluée par Florence Parly.

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Le général Conruyt « aura dirigé la plus grande opération extérieure française avec détermination, ardeur et professionnalisme. Sous sa houlette, la force Barkhane a su sans cesse s’adapter et a profondément évolué pour intégrer des contributions européennes toujours plus importantes tout en renforçant de manière significative le partenariat de combat avec les forces sahéliennes », a en effet souligné la ministre des Armées, en notamment référence au déploiement du groupement européen de forces spéciales Takuba.

L’an passé, quand la nomination du général Conruyt à la tête de Barkhane fut annoncée, le ministère des Armées avait expliqué qu’il prendrait son commandement à un « moment charnière », après une série d’opérations ayant dégradé fortement les capacités de l’État islamique au grand Sahara [EIGS] dans la région dite des trois frontières et l’élimination d’Abdelmalek Droukdel, le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI].

Pour le général Michon, le ministère parle d’une prise de commandement à un « moment essentiel », marqué « par le lancement de la transformation du dispositif militaire français ». Évoquée au Sénat par Mme Parly, lors d’une séance de questions au gouvernement, le 16 juin, cette évolution devrait se faire autour de la force européenne Takuba.

« Le dispositif sera réorganisé : nous nous appuierons sur la force Takuba, qui rassemble nos partenaires européens. Les modalités et le calendrier seront précisés ultérieurement, après consultation de nos partenaires », a en effet précisé Mme Parly.

« Nous ne quitterons pas la région et poursuivrons la lutte contre le terrorisme aux côtés de nos partenaires. Nous voulons changer de logique et aller vers plus de coopération via une formation et un accompagnement opérationnel renforcés. Nous travaillerons aussi avec les pays du Golfe de Guinée, également exposés à la menace terroriste », a encore expliqué la ministre.

Il reviendra donc au général Michon, 56 ans, de mettre tout cela en musique. Issu de l’École spéciale militaire [ESM] de Saint-Cyr Coëtquidan [filière scientifique, promotion « Cadets de la France Libre »], cet officier d’infanterie a accompli la majeure partie de sa carrière au sein des Troupes de montagne.

Chef de section de combat au 6e Bataillon de chasseurs alpins [BCA] de Grenoble entre 1989 et 1992, passé par l’École militaire de haute-montagne, il est affecté au 1er Régiment de parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa] en qualité de chef d’équipe. Puis, en 1994, il rejoint le 13e BCA de Chambéry, avec lequel il sera engagé en Bosnie, au moment de la mise en oeuvre des accords de Dayton.

Promu chef de bataillon en 1998 après un passage au Centre opérationnel de l’état-major de l’armée de Terre [EMAT], il réussit le concours du Cours supérieur d’état-major et obtient un DEA à l’Ecole pratique des hautes études de la Sorbonne, en parallèle de sa scolarité au Collège interarmées de défense [CID, École de Guerre].

En 2002, devenu lieutenant-colonel, il est affecté au bureau opérations et instruction du 1er Régiment d’Infanterie [RI] de Sarrebourg. Après avoir pris part à plusieurs opérations extérieures [opex] avec cette unité, il sert au Centre de doctrine et d’emploi des forces à partir de 2004, où il crée la cellule « exploitation » du RETEX [retour d’expérience]. Puis il rédige une étude sur « l’adaptation réactive » en liaison avec la Direction générale de l’armement [DGA] et l’État-major des armées [EMA].

Chef de corps du 7e BCA entre 2007 et 2009, puis chef du J7 [entrainement – RETEX] au Centre de Planification et de Conduite des Opérations [CPCO], il est auditeur de la 60e du Centre des Hautes Etudes Militaires et de la 63e session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale.

Après un temps passé au Secrétariat général de défense et de sécurité nationale en tant que conseiller, il retrouve le CPCO en 2014, en qualité de chef du J5 [planification des opérations]. Nommé général en 2016, il prend les rênes de la division « formation et préparation à l’engagement » du Commandement des Forces terrestres [CFT] de Lille, puis, deux ans plus tard, ceux des Écoles militaires de Draguignan.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/21/la-force-barkhane-vise-par-un-ied-ce-lundi-a-gossi-mali-22245.html

La force Barkhane visé par un véhicule suicide ce lundi à Gossi (Mali)

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Un convoi de la force Barkhane a été la cible d'une attaque à la voiture piégée ce lundi matin, dans le sud-est du Mali.

Un véhicule suicide a explosé au passage de la colonne française qui était en mission de reconnaissance et de quadrillage dans le quartier de Kaigourou, dans la commune de Gossi où la force française dispose d'une base opérationnelle avancée depuis le début de l'année 2019.

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L'attaque a fait des blessés (3 selon des sources maliennes) puisque des  évacuations ont eu lieu peu après la déflagration.

https://twitter.com/ag_anara/status/1406925609461297154/photo/1?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1406925609461297154|twgr^|twcon^s1_&ref_url=http%3A%2F%2Flignesdedefense.blogs.ouest-france.fr%2Farchive%2F2021%2F06%2F21%2Fla-force-barkhane-vise-par-un-ied-ce-lundi-a-gossi-mali-22245.html

L'état-major français a confirmé ces blessés mais sans en donner encore le nombre ou la catégorisation. Des soldats français et des civils maliens sont au nombre de ces blessés qui ont été évacués vers la base de Gossi. Selon l'EMA, "ils sont en cours d'évacuation vers Gao".

Un module aérien d'alerte est intervenu, composé d'hélicoptères Tigre et de Mirage 2000.

Le détachement tchèque de la force Takuba, basé à Ménaka, a lui été visé samedi par un IED qui n'a fait aucune victime. L'explosion a eu lieu à moins d'un kilomètre de l'emprise où stationne la force composée de détachements de forces spéciales européennes. 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/06/26/mali-une-patrouille-allemande-de-la-minusma-visee-par-une-nouvelle-attaque-suicide-au-vehicule-piegee/

Une patrouille allemande de la MINUSMA visée par une nouvelle attaque suicide au véhicule piégée

Le 21 juin, une patrouille du Groupement tactique désert [GTD] Tigre, de la force Barkhane, a été visée par une attaque suicide au véhicule piégée [VBIED] alors qu’elle était en mission de reconnaissance pour sécuriser les environs de la base opérationnelle avancée [BOA] de Gossi. Six militaires français ainsi que quatre civils maliens ont été blessés.

Cinq jours plus, une patrouille allemande de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] a été frappée selon le même mode opératoire. L’attaque a eu lieu en début de matinée, le 25 juin, à environ 180 km au nord de Gao.

Selon les explications de la mission de l’ONU, les Casques bleus allemands avaient établi une « base temporaire » près du du village d’Ichagara afin de « sécuriser le passage de la 3e compagne du Bataillon de l’armée malien reconstituée en route pour Kidal ».

La veille, cette unité avait été visée par une attaque à l’engin explosif improvisé [EEI ou IED]. D’après la radio publique allemande, la patrouille de la Bundeswehr était « venu sécuriser un véhicule qui avait heurté un EEI la veille ».

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Cette nouvelle attaque au VBIED a fait 12 blessés dans les rangs allemands, dont trois gravement atteints. Un Casque bleu belge a également été touché. Tous ont été évacués par hélicoptère [un Mil Mi-8 d’une compagnie privée et un CH-47 britannique de Barkhane, ndlr] vers Gao, le site ayant été survolé par une patrouille de Mirage 2000 français, alors en mission de « réassurance ».

Un A400M de la Luftwaffe a décollé de la base de Wunstorf, ce 26 juin, pour rapatrier les blessés, dont un a dû être opéré en urgence à Gao.

Cette attaque est la première du genre à viser spécifiquement le contingent allemand de la MINUSMA, lequel avait été endeuillé par la perte d’un hélicoptère d’attaque Tigre en juillet 2017 [pour des raisons techniques, ndlr]. Elle a été menée près d’une semaine après un discours d’Abou Oubaïda Youssef al-Anabi, le nouveau chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI], qui a appelé ses partisans à commettre plus d’attaques contre les forces internationales déployées au Mali, en particulier contre Barkhane.

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En mai dernier, le Bundestag a prolongé la participation de la Bundeswehr à la MINUSMA pour une année de plus à une large majorité, de même que l’implication allemande dans la mission EUTM Mali.

Photo : Bundeswehr / Roland Polzin

Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/international/88430-armee-francaise-annonce-mort-ou-larrestation-cadres-groupe-etat-islamique-sahel

L'armée française annonce la mort ou l'arrestation de cadres du groupe Etat islamique au Sahel
 

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Plusieurs cadres du groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) sont morts ou ont été capturés ces dernières semaines par la force française Barkhane et ses partenaires, a annoncé ce 2 juillet la ministre française des Armées Florence Parly, à l'heure où Paris s'apprête à réduire son dispositif militaire dans la région.

 

La ministre a par ailleurs sous-entendu que la coopération des militaires français avec les forces maliennes, suspendue après le second coup d'Etat en mai au Mali, pourrait bientôt reprendre. «Nous sommes en train de travailler à une reprise rapide de cette coopération», a-t-elle confié lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD).

En attendant, les organisations djihadistes qui sévissent au Sahel continuent de perdre des chefs, s'est-elle félicité. Conformément aux rumeurs qui se multipliaient ces dernières semaines, Abdelhakim al-Sahraoui, «figure très médiatique de l'EIGS connu pour son application très stricte de la charia» et ses vidéos de décapitation, est mort récemment, a affirmé Florence Parly.

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«Nous avons eu confirmation qu'il était mort au mois de mai dans des circonstances encore inconnues». Par ailleurs, dans le cadre d'une opération conduite en juin dans les parties nigérienne et malienne de la vaste région du Liptako par Barkhane, des soldats nigériens et la task force européenne Takuba, deux lieutenants de l'émir de l'EIGS Adnan Abou Walid Sahraoui ont été faits prisonniers : Sidi Ahmed Ould Mohammed alias Katab al-Mauritani, ainsi que Dadi Ould Chouaib, alias Abou Dardar - dont la capture avait déjà été annoncée.

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Dans la foulée, six djihadistes ont été «neutralisés», a précisé la ministre, dont le cadre touareg de l'EIGS Almahmoud Al Baye alias Ikaray, présenté comme le «chef d'un groupe de combattants dans la région de Ménaka, à la frontière avec le Niger».

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Début juin, la France avait déjà annoncé avoir éliminé Baye Ag Bakabo, un cadre du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) responsable de la mort en 2013 de deux journalistes français.

Un sort aussi réservé en novembre à Ba Ag Moussa, décrit comme le «chef militaire» du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.

En juin 2020, Paris avait également tué le chef historique d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdal.

Vers le désengagement ?

La France se prépare à entamer un désengagement progressif du Sahel. La force Barkhane (5 100 hommes actuellement) va disparaître au profit d'un dispositif recentré sur la lutte antiterroriste et l'accompagnement au combat des armées locales. Mais «cette transformation ne signifie pas le départ du Sahel, ni que nous allons ralentir nos opérations de contre-terrorisme» dans la région, a souligné Florence Parly. 

«Nous avons collectivement, Européens, une responsabilité de sécuriser le flanc sud de l'Europe. Il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel et plus largement l'Afrique devienne une zone refuge et d'expansion pour ces groupe terroristes affiliés à Daech (acronyme arabe de l'EI) et Al Qaïda», a-t-elle affirmé.

Pour réduire la voilure au Sahel, la France compte beaucoup sur la montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes Takuba, créé à l'initiative de Paris pour accompagner les unités maliennes au combat, et dont un contingent défilera le 14 Juillet à Paris.

Takuba rassemble aujourd'hui 600 hommes dont une moitié de Français, des Estoniens, des Tchèques, des Suédois et des Italiens. La Roumanie s'est également engagée à participer. «Aujourd'hui nous ne voyons pas d'inflexions, de réticences ou de remise en cause liée à la situation» politique au Mali, a-t-elle assuré, en estimant «d'autant plus important que nous consolidions Takuba que nous lui voyons un rôle majeur dans les prochaines années», a insisté la ministre.

Ya Rab Yeshua.

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