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Protection des Français


Messages recommandés

Il faut dire que sentinelle comme vigipirate n’a qu’un seul but ,rassurer la population et faire croire que nos dirigeant agissent  .
Je me rappelle les patrouilles vigipirate que j’effectuais  avec des militaires du contingent et leur chargeur de famas plombés .

Pour l’usage des armes , la légitime défense est la règle pour tous, il y a déjà eu des militaires de l’opération sentinelle qui se sont servit de leur arme .

http://www.opex360.com/2017/10/01/des-militaires-de-loperation-sentinelle-ont-abattu-lauteur-dune-attaque-au-couteau-marseille/

 Je pense que la tragédie du Bataclan était tellement complexe, et  sachant que l’on arrive tout juste a s’entendre entre policiers et gendarmes , (énorme combats d’égo de chefs ), alors avec l’armée ….

 

 

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Il y a 19 heures, SG5375 a dit :

Pas faux mais alors à qui la faute? En tous cas on est bien maintenant, on fait quoi ? 

si tu savais mon avis, il n'a pas changé, les armes font de la sécurité extérieur, la sécurité intérieur c'est police et gendarmerie.

Mais accepterait-on de dire qu'on recrute moins de soldats et plus de gendarme ? Voici le nerf de la guerre des armées (et surtout de l'armée de terre).

Il y a 20 heures, YaYannick a dit :

Je dois avouer que j'ai eu du mal pour enchainer les episodes surtout le 1 et le 2.

j'avoue, le matin à 6h, ce fut difficile le réveil ... Témoignages intéressants.

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I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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Pour ce qui est de la protection des Français contre le terrorisme , on paye des années de politique libérale, on a supprimé la police de proximité, on a démantelé les renseignements généraux, ces deux fonctions étaient source de renseignement primeurs du terrain .

Personnellement , je trouve que s'il on doit intervenir avec armes , c'est que l'on a pas pu anticipé et que l'on a perdu.

 Avant de mettre le paquet sur le RAID, GIGN,SPI-4G, il faut donner les moyens et  aux primo intervenants qui sont la PS en police ou la patrouille normale en gendarmerie, mais pour cela , il faut des heures  de formation et de l’effectif, qui a été mise a mal avec la RGPP puis la MAP .

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@Aegise tu veux nous transformer des militaires en gendarme/police, mais juste en leur donnant  le nom. C'est "juste" un métier différent. Tout policier/ gendarme est formé pour faire de la sécurité intérieure,  alors un gendarme / policier qu'il soit psig/ bac/crs ou ce que tu veux il doit connaître le droit car il travaille dans un cadre judiciaire quasi tout le temps. Oui même les crs quand ils sont en sécurisation tapent des pv à la bacane après une interpellation. Ton plan ce n'est pas juste un jeu d'écriture et Il ne faut pas mélanger. Il y a militaire et police. Si les 2 existent il y a une raison. Toutes les forces de l'ordre doivent être APJ, je ne te parle même pas d'OPJ ( les vrais hein pas ceux de droit comme les élus ou autres). Ton plan c'est mettre un treillis bleu à la place d'un vert mais la tenue ça ne suffit pas. 

Modifié par SG5375
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Je pense qu'il est conscient que ça nécessiterai un peu de formation, et du volontariat ;)

Mais il existe une passerelle officier des armes -> gendarmerie, mais un peu jeune (30 ans...) peut être qu'à 40, et pour les sous officier (genre pour passer de carrière), why not ?

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

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Le bleu , c’est un métier a part entière qui nécessite connaissances judiciaires (ne serait ce que savoir juste faire un contrôle d’identité ou et quand, et l’exploiter après ) de la physiologie, et beaucoup de discernement.


je ne connais pas, mais l'ancien mobile qui n'a quasiment jamais fait de procédure (sauf quelque renfort brigade et encore il esquivait), quand il bascule en GD ça doit lui piquer le cul.


Pour ce qui est des moblos , ils font de plus en plus de procédures, comme le font les CRS d’ailleurs .


Et comme sur la Voie publique , il peut arriver m’importe quoi, si dans l’équipe tu as que des APJA avec toi, en cas d’interpellation , tu te tape toute la procédure , et la t’es plus sur le terrain pendant un moment .


 tu mets un OPJ par équivalence, faut juste constater, la procédure tu ne l'as fait pas,


Non,, un OPJ, informe le parquet  (donc doit savoir de quoi il parle ) et place la personne en garde à vue, très grosse responsabilité  .


Et la procédure, il faut la constater, et la vérifier, bien la rédiger(ne pas ouvrir des portes ) c’est lui qui est responsable de tous les actes .
Les avocats travaillent  sur la forme et pas sur le fond ,  et ils sont forts, même avec tout le professionnalisme , le vice de procédure arrive .


Les équivalences c’est pas bons .

Après , on peut décréter la loi martiale si on veut .

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Il y a 10 heures, Aegise a dit :

Je n'invente rien, depuis 2012 il existe la VCA avec 4 mois de cours (possible de descendre à 3 mois sans cérémonie, etc) à Montluçon, la formation de base d'un civil c'est une période kaki que le militaire a déjà et la partie bleue donc il ne manque que la partie bleue.

Officier il y a le concours des capitaines, mais si c'est possible de faire au grade de lieutenant ça serait mieux... Pareil juste la partie bleue (le remodelage de la partie kaki ça prend pas 15 ans pour comprendre que tu dis adversaire au lieu d'ennemi et que tu fais moins le bourrin; pas le pied sur la tête quand le gars est au sol, tu écrases ses pieds/mains comme moyen coercitif, je dirais entre 2 jours et une semaine ). Après des sorties d'écoles faut pas s'attendre à voir des champions du monde comme le cursus normal des civils, je ne connais pas, mais l'ancien mobile qui n'a quasiment jamais fait de procédure (sauf quelque renfort brigade et encore il esquivait), quand il bascule en GD ça doit lui piquer le cul, tout comme l'ancien militaire volontaire brigade et servant en escadron / psig armée de terre.

Peindre en bleu du kaki ça peut être intéressant pour des spécialistes, là en sortie d'école ça peut être des champions, dans un équipage il faut juste un OPJ ensuite tu peux mettre des AFP, donc effectivement tu prends des équipages des 3 armées (pour pas dépoiler entièrement une armée) pour armer les machines, faut juste les peindre en bleu, là 2 semaines c'est réglé, à la limite 3 semaines t'en fait un APJA, il existe des officiers gendarmerie AFP! (détachés DGA par exemple) ... Au pire tu mets un OPJ par équivalence, faut juste constater, la procédure tu ne l'as fait pas, même tu peux mettre un ancien sous-officier, officier sans problème vu que domaine spécialiste, enfin plus possible depuis peu ça (vu que mobilité, mais là c'est un jeu d'écriture). Pour le dernier paragraphe je n'invente rien.

C'est plus complexe que ça,  deux métiers différents, la VCA  est confidentielle et  ne concerne que la gendarmerie. Deux métiers différents, ce n'est pas juste un jeu d'écriture. Un policier/gendarme en patrouille doit vite basculer en judiciaire et c'est au quotidien car c'est son boulot. Je comprends ton plan, mais si c'est juste pour avoir des patrouilles sentinelle alors on garde les militaires avec une adaptation sur les règles d'intervention et du tior. Pas besoin de faire tout un flan puisqu'ils font déja ce boulot (au moins on le fait croire au peuple). Le problème reste entier quand à la motivation du personnel. Mais tu ne recruteras pas non plus des policiers/gendarmes juste pour sentinelle, c'est pas ça le coeur de métier. Et l'approche du côté judiciaire, disons que nous ne sommes pas les séries à la tv, je ne vais pas partir sur ce que font les OPJ/APJ/APJA car là on est pas sur la même longueur. Je ne parle pas des opj de droit, on en a déja assez en france qui n'y connaissent rien. Et tout à fait d'accord sur ton dernier paragraphe, pas moi qui te dis que tu inventes car c'est clairement un problème . 

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Il y a 3 heures, Aegise a dit :

Oui d'où le pourquoi de la gendarmerie et pas la police.

Et en 3/4 mois il est largement possible d'avoir les connaissances judiciaires d'un jeune civil après 8/9 mois d'école... Ceux issu de la VCA vont obligatoirement en brigade faire de la procédure (pas accès à la mobile) après moins de 4 mois d'école. Depuis 2012 ça existe, des anciens marins, aviateur et armée de terre.

 

En 3/4 mois on a  que des bases ,la procédure judiciaire est un art , et on a en face des professionnels (avocats ).

Un bon OPJ et APJ sait comment rédiger pour que son travail ne finisse pas à la poubelle, et que les bandits s'en sortent .

Cela seul l'expérience et la pratique  compte .

Il y a 3 heures, Aegise a dit :

 

Et non un mobile faire rarement des procédures, pareil pour un gars de PSIG, c'est surtout des pv simplifié quand c'est un gros truc c'est la brigade qui prend, le psig il fait juste un pv de transport, de constatation, au maximum d'investigation pour questionner des gens ou je sais plus exactement l'intitulé, la suite c'est pas lui, si viol et autre, c'est pas lui qui traite.

Ce ne sont pas des pv simplifiés , mais des pv de saisine le plus important dans la procédure .

 En matière de lutte contre le terrorisme,l'armée est très efficace en OPEX, mais dans un contexte urbain des villes ,c'est moins sur.

La seule fois ou elle a été efficace , c'est pendant la bataille d'Alger, mais elle employée des techniques de police (voire plus :X)

Mais comme le pouvoir politique a dissous 17 escadrons de GM, et réduit les effectifs des CRS , il faut bien occuper le terrain .

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Pour ma part, je reste dubitatif quant à la pertinence des propositions d'AEGISE et surtout leur coût. Rien n'est gratuit, ni la formation, ni l'équipement, ni l'environnement. Et puis, l'ADT en a plus que ras le bol d'être de nouveau obligée de se réorganiser. Les idées "géniales" prises ante style "usine à gaz", on commence seulement à en mesurer les dégâts 10 ans après.

Au final, d'ailleurs trouverait on des volontaires ?

BTX

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Ya Rab Yeshua.

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Au Bataclan, il y a eu un dysfonctionnement opérationnel majeur. La faute à qui ?

Une trentaine de victimes et de familles de victimes ont décidé, deux ans et demi après l’attentat du Bataclan, de déposer plainte contre X pour « pour non-assistance à personne en péril ».

Sont visés par ces plaintes les militaires de l’opération Sentinelle qui, présents ce soir-là aux côtés des policiers, avaient refusé d’intervenir au prétexte qu’ils n’en avaient pas reçu l’ordre. Malgré les différentes enquêtes qui ont été menées au lendemain des faits, y compris par la représentation nationale sous la direction de Georges Fenech, de nombreuses questions sont demeurées sans réponses. Si rien ne dit que la lumière sera totalement faite sur ce dramatique événement, ce dysfonctionnement opérationnel majeur établit au moins une vérité : le risque qu’il y avait à mettre des militaires au service d’une mission pour laquelle ils n’étaient ni formés ni entraînés ni même préparés.

Ce soir du 13 novembre 2015, deux types de forces se retrouvent aux portes du Bataclan, théâtre d’une prise d’otages avec (déjà) de nombreuses victimes =

- D’une part, des policiers parisiens. Habitués à la lutte contre la criminalité urbaine, ils connaissent parfaitement les lieux. Ils sont coutumiers des ces situations où la rapidité de l’intervention, les prises d’initiatives personnelles et l’analyse instantanée des éléments juridiques et tactiques sont déterminants dans la réussite de la mission. Ils ont, cependant, un handicap sérieux : la faiblesse de leur armement.

- D’autre part se trouvent huit militaires de l’opération Sentinelle. À rebours des policiers, ceux-ci ne sont pas dans leur élément quotidien. L’initiative personnelle est bannie de leurs techniques opérationnelles, et l’action collective et coordonnée prime sur toute intervention isolée. Ils ont, cependant, un point fort : la qualité de leur armement, en parfaite adéquation avec celui dont disposent les terroristes.

Au moment des faits, chacune de ces deux formations – l’une civile, l’autre militaire – réagit donc en fonction de sa culture professionnelle propre. Mais pouvait-il en être autrement ?

Plus de deux ans après les faits, alors que les choses ont changé sous la pression d’événements devenus fréquents, les questions que l’on sera amené à se poser n’auront, bien évidemment, plus le même sens. Rappelons qu’entre-temps, les règles d’engagement et d’ouverture du feu ont évolué. Que la légitime défense, en cas d’attaque terroriste, a vu ses conditions juridiques changer. Enfin, que les militaires de Sentinelle ont appris et ne réagiraient sans doute plus de la même manière.

Pourtant, tous les enseignements n’ont certainement pas été tirés. Car même si, à l’épreuve du terrain, les militaires se sont peu ou prou adaptés, il reste que leur emploi pour ce type de mission ne peut être qu’un pis-aller auquel il faut impérativement trouver une alternative. Et cette dernière est simple : elle consiste à redonner la main aux forces de sécurité intérieure – police et gendarmerie – et à réinvestir les militaires sur les missions qui sont naturellement les leurs. Cela passe par une prise de conscience de ce que les défis posés aujourd’hui en matière de sécurité publique ont évolué, et qu’il ne suffit pas de dépoussiérer le Code pénal et d’attribuer des gilets pare-balles ou des fusils d’assaut aux policiers pour résoudre ces graves problèmes de fond que pose le terrorisme islamiste. Il en est de même pour la lutte contre la grande criminalité, qui voit des gangs lourdement armés faire la loi dans nos villes. Seule une réflexion globale, profonde et prospective sur l’évolution de nos besoins en matière de sécurité apportera les réponses pertinentes. Mais pour l’instant, au plus haut niveau, personne ne semble disposé à se poser les bonnes questions.

Olivier Damien

ob_544d90_olivier-damien.jpg

Docteur en droit – Commissaire divisionnaire honoraire - Ancien secrétaire général du syndicat des commissaires de police

http://www.bvoltaire.fr/bataclan-y-a-dysfonctionnement-operationnel-majeur-faute-a/

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Ya Rab Yeshua.

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il y a une heure, BTX a dit :

il faut impérativement trouver une alternative. Et cette dernière est simple : elle consiste à redonner la main aux forces de sécurité intérieure – police et gendarmerie – et à réinvestir les militaires sur les missions qui sont naturellement les leurs. Cela passe par une prise de conscience de ce que les défis posés aujourd’hui en matière de sécurité publique

100%.

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Bon là je jette l' éponge,  quand on me parle de judiciaire, de tablette neo gend pour la procédure, du lrppn ou lrpgn comme d'un logiciel où tout est fait et qu'il n'y a plus qu'à cliquer sur les boutons, d'équivalence diplôme d'arme/opj, de temps de formation et autres, qu'on rajoute un peu de sauce cnil, je m'incline et je vous laisse avec toutes ces  raisonnements à l'emporte pièces pour spécialistes. :(

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Perso j'ai fais deux école de sous officier :celle du Bat fusilier marin et celle de sous off gendarmerie. Il est vrais que la partie kaki de l'instruction gendarmerie tend à se rapprocher du mili. Le reste est totalement différend. Mais d'un autre côté on forme initialement des reservistes gendarmerie en 15 jours, même si après ils ont des formations complémentaires. Donc pourquoi pas laisser +d' autonomie dans le cadre de Sentinelle aux milis à l'issue d'une formation. 

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  • 2 semaines plus tard...

Monsieur Damien a un point de vue de flic avec des solutions de flic, mais il passe à côté de la problématique fondamentale qu'est la mutation des menaces qui pèsent sur le TN. Celles-ci ne sauraient se réduire à la simple dimension criminelle en occultant le mobile, celui d’œuvrer pour une puissance extérieure.

Dans ce contexte, si la sécurité intérieure est l'apanage des forces de police traditionnelles, il en est tout autre lorsque pèse sur le TN des menaces de nature militaire. Dans cette situation, les forces armées ont pleinement leur rôle à jouer, pour autant qu'on leur donne les moyens (juridiques, matériels et humains), de remplir leur mission. Pour autant, la solution ne saurait se limiter à "plus de moyen". A mon sens la vraie réponse serait de reconnaître que nous sommes dans une situation réelle de conflit, avec une menace à la fois endogène et exogène (la crise des migrants en est le meilleur exemple), hybride et ancrée sur le territoire. Nécessairement, de la reconnaissance de cet état, les moyens adaptés suivront, ceteris paribus.

Enfin, je me permettrais de rappeler, car certains détracteurs des OPIN ont un peu tendance à faire de l'amnésie historiographique (quand ce n'est pas du misérabilisme droit de l'hommiste sauce "l'armée dans la rue, la dictature !"), que la "mission naturelle du militaire" depuis Clovis c'est la défense du sanctuaire national contre toutes formes de menaces, qu'elles soient extérieures ou intérieures.

A bon entendeur !

"Celui qui n'est que militaire n'est qu'un mauvais militaire, celui qui n'est que professeur n'est qu'un mauvais professeur, celui qui n'est qu'industriel n'est qu'un mauvais industriel. L'homme complet, celui qui veut remplir sa pleine destinée et être digne de mener des hommes, être un chef en un mot, celui-là doit avoir ses lanternes ouvertes sur tout ce qui fait l'honneur de l'humanité". Maréchal Lyautey.

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http://www.opex360.com/2018/06/25/deux-gendarmes-gign-ont-ete-gravement-blesses-lors-dune-intervention-a-mayotte/

Deux gendarmes du GIGN ont été gravement blessés lors d’une intervention à Mayotte

Deux gendarmes de l’antenne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale [GIGN] à Mayotte ont été très gravement blessés lors de l’interpellation d’un individu faisant l’objet d’un mandat de recherches pour des agressions commises sur des touristes.

Les faits ont eu lieu le 24 juin, à Brandrélé, dans le sud-est de la principale île de Mayotte. À leur arrivée, les militaires ont été la cible de jets de pierres et de pavés lancés par plusieurs personnes. Deux d’entre eux ont été gravement blessés. L’un souffre d’un traumatisme crânien tandis que son camarade, dont le pronostic vital est engagé, doit être évacué vers un hôpital de la Réunion pour une fracture de la boîte crânienne.

« Rapidement, du renfort du GIGN a pu les mettre en fuite mais trop tard malheureusement pour nos deux gendarmes qui sont grièvement blessés », a témoigné, dans les colonnes du Parisien, le colonel Philippe Leclercq, le commandant de la gendarmerie à Mayotte.

« Les agressions sur les gendarmes sont en constante augmentation ces dernières années, heureusement pas encore à l’arme à feu mais beaucoup à l’arme blanche ou avec des pierres. Un gendarme a perdu un œil encore récemment. Ces gendarmes sont visés car ils gênent ces individus dans leurs activités délinquantes », a encore expliqué l’officier.

Un dispositif de recherche pour tenter de mettre la main sur les agresseurs a été déployé. Quant à l’individu recherché, il a finalement été interpellé.

En novembre 2016, lors d’une audition au Sénat, le Directeur de la Gendarmerie nationale, le général Richard Lizurey, avait souligné que les gendarmes faisaient face à une « situation explosive » à Mayotte. Entre 2014 et 2015, les agressions physiques y avaient en effet augmenté de 50%, le tout sur fond de tensions communautaires.
Un an plus tard, il fit le même constat.

https://twitter.com/Gendarmerie

« La situation à Mayotte constitue une bombe sociale, qui explosera on ne sait pas quand. Mais cela arrivera », avait souligné le général Lizurey, devant les députés. « Tous les jours, j’entends parler de caillassages de gendarmes et de véhicules, d’agressions, ou d’opérations de ‘décasage’ du fait de tensions intracommunautaires », avait-il ajouté. « Il est certain qu’à Mayotte, un jour ou l’autre, nous serons confrontés à des difficultés », ce qui en fait le « territoire le plus préoccupant », avait-il prévenu.

Ya Rab Yeshua.

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Pardonne pas les pierres dans la tronche ... si c'est comme en métropole , c'est des sacrer gros cailloux en plus !

Après ils sont facho la bas aussi ... c'est une mentalité xénophobe la bas .

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Il y a 12 heures, Zante a dit :

Après ils sont facho la bas aussi ... c'est une mentalité xénophobe la bas .

Loin de cautionner la xénophobie, car on est tous l'étranger de l'autre, j'habite dans un village a quinze kilomètres d’où j'ai passé mon enfance, depuis vingt ans , et je  ne suis toujours pas "d’ici " .

Mais, seul Mayotte  dans l'archipel a voulu rester Français, je peux comprendre le ressentiment des personnes originaires de l’île au vue de cette immigration massive .

(je suis moins indulgent pour les entrepreneurs et restaurateurs qui emploient les clandos au black ) 

 A première vue ,dans ce cas précis , il s'agirait de faits de délinquance .

Bon courage et bon rétablissement aux gendarmes .

Modifié par La Nueve
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Le problème c'est que délinquance est intolérance va ensemble souvent .

C'est une multitude de problème mais la xéno en fait partie du problème .

La bas il y a pas mal d'endroits ou tout ce qui est FR métropole n'est pas admis ... il faut laisser faire l'île comme elle veut faire avec les petits trafics ect ... puis le blanc n'as pas trop intérêt a s’initier dedans .

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L’État islamique aurait envisagé de s’attaquer à des zones rurales françaises

http://www.opex360.com/2018/06/27/letat-islamique-aurait-envisage-de-sattaquer-a-zones-rurales-francaises/

Originaire de Toulouse, Jonathan Geffroy (alias Abu Ibrahim al Faransi) avait rejoint les rangs de l’État islamique (EI ou Daesh) depuis deux ans quand il fut fait prisonnier par les rebelles syriens soutenus par la Turquie lors de la bataille d’al-Bab, dans le nord de la Syrie, en février 2017. Remis aux autorités françaises, ce jihadiste, qui se dit maintenant « repenti », a été « mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. »

En réalité, Jonathan Geffroy était un proche de deux autres jihadistes d’origine toulousaine : Jean-Michel et Fabien Clain, deux responsables de la propagande de l’EI et qui sont, à ce jour, les deux plus haut cadres français encore en vie de l’organisation terroriste. Et, par conséquent, il a beaucoup de choses à raconter.

En mars, le site Mediapart avait révélé une partie du contenu de ses auditions menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Et Geffroy avait expliqué que l’EI avait le projet de commettre des attentats en Europe avec des enfants, en l’occurrence ceux appartenant au groupe appelé « les lionceaux du califat ». Ce projet aurait été proposé par les frères Clain à la haute hiérarchie de Daesh.

Dans son édition du 27 juin, le quotidien Le Monde confirme cette information, en citant des extraits des procès-verbaux d’auditions de Geffroy, effectuées par la DGSI et un juge d’instruction.

« Je sais que les futures opérations extérieures seront commises par des enfants qui auront grandi sur zone et qui, passé l’adolescence, seront envoyés en Occident, en Europe et en France, pour y mener des opérations suicides. Mais surtout, ils seront méconnaissables du fait qu’on ne pourra pas les identifier au faciès […]. Mais c’est un projet au long cours, car ils veulent qu’ils grandissent pour pas qu’il y ait de reconnaissance faciale », a ainsi expliqué celui qui se faisait appeler « Abu Ibrahim al Faransi ».

Cependant, on ignore l’état d’avancement de ce « plan », qui, selon Geffroy, a été accepté par la direction de l’EI. « Ça a été validé, donc je pense que ça va se faire, quand ils disent une chose, ils le font », a-t-il confié aux enquêteurs. Depuis 2017, la situation a énormément évolué : Daesh a perdu ses bastions de Mossoul et de Raqqa, ainsi que la majeure partie du territoire qu’il contrôlait en Irak et en Syrie. D’où la question de savoir s’il est encore en mesure de mener à bien une telle opération.

En tout cas, d’après les propos de Geffroy, ce serait l’un des fils de Fabien Clain qui aurait été nommé à la tête de « opérations extérieures ‘enfants' » pour la France. Comme le souligne Le Monde, à ce jour, une trentaine de mineurs français sont soupçonnés d’avoir participé aux activités de Daesh. Mais seulement trois ont été formellement identifiés parce qu’ils étaient apparus dans des vidéos d’exécution.

Mais les révélations de Geffroy ne s’arrêtent pas là. Ainsi, les frères Clain seraient « très proches » de la haute direction de l’EI et l’un d’eux – Fabien – pourrait même être le responsable des opérations extérieures de l’organisation jihadiste.

Qu’a-t-il en tête? D’après Geffroy, il aurait eu l’idée de « frapper » des zones rurales en France. « Le deuxième projet, dont ils attendaient des nouvelles quand je suis parti » consistait « à faire des opérations dans des campagnes isolées où il n’y a pas de caméra », a-t-il dit. « Ce n’est pas de grosses attaques mais c’est pour mettre la terreur dans la campagne française », a-t-il précisé.

On ignore, là encore, si ce projet a été validé par la haute hiérarchie de l’EI. Toutefois, la prise d’otage d’un supermarché à Trèbes, une localité d’environ 5.600 habitants située près de Carcassonne, pourrait le suggérer. Si l’auteur de cette attaque, Radouane Lakdim, s’est réclamé de Daesh, il ne s’est jamais rendu en zone irako-syrienne et, a priori, il n’aurait même pas eu de contact avec des membres de l’organisation terroriste.

Le Schéma national d’intervention présenté par le ministère de l’Intérieur en avril 2016 prenait en considération la possibilité d’attaques en zone rurale. « La répartition des forces d’intervention spécialisée est donc cohérente sur l’ensemble du territoire national. Ces unités sont concentrées dans les zones où le risque est très élevé mais n’ignorent pas les territoires éloignés ou de moindre densité de population (outre-mer, certains territoires ruraux et péri-urbains) », y est-il en effet expliqué.

Enfin, et cela rejoint une tendance observée par Europol, le recours à des substances toxiques fait partie des plans de Daesh. Ainsi, Geoffroy a parlé de drones utilisant des « produits chimiques » et fabriqués par un jihadiste français, sans plus de précisions.

Ya Rab Yeshua.

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Moi qui voulais partir en campagne , je vais devoir opter pour le dressage de malinois et le fusil prêt du lit :lol:!

Après le problème c'est que l'ont ne peut pas trop protéger tout le monde et tout surveiller , donc il y auras toujours des actes isolées qui sont très difficilement discernable ... c'est triste la stupidité des gens :( !

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La société française Lafarge mise en examen pour «complicité de crimes contre l’humanité» en Syrie.

► 28 juin 2018 ● 14h21

par C. Laudercq et R. Lefras

La société Lafarge est passée devant les juges ce jeudi et a été mise en examen pour « complicité de crimes contre l’humanité », « financement d’une entreprise terroriste », et « mise en danger délibérée de la vie de salariés ».

Le cimentier français est soupçonné d’avoir financé des groupes djihadistes dont l’EI, pour maintenir son activité en Syrie. Il s’agit de l’usine du groupe à Jalabiya en 2013-2014, dans une région du nord de la Syrie sous contrôle de l’EI à cette époque. 

L’entreprise sera également soumise à un contrôle judiciaire comprenant une caution de 30 millions d’euros.

En décembre 2017, trois responsables avaient déjà été mis en examen pour « financement d’une entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d’autrui ».

Les juges d’instruction ont également retenu contre la holding les chefs de violation d’un embargo et de mise en danger de la vie d’autrui.

Actu17.

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Terrorisme : Des gendarmes du GIGN vont patrouiller incognito dans les trains

Le 21 août 2015, une carnage fut évité in extremis grâce à l’intervention de quatre voyageurs pour maîtriser Ayoub El Khazzani qui s’apprêtait à commettre, au nom de l’État islamique (EI ou Daesh), une attaque dans un train Thalys assurant la liaison Amsterdam-Paris. Un an plus tard, à Wurtzbourg, un jeune jihadiste de nationalité afghane (ou pakistanaise), Riaz Khan Ahmadzai, blessa cinq personnes dans un train avant d’être abattu par la Spezialeinsatzkommando, une unité d’élite de la police allemande.

Ces deux attaques, en particulier celle du Thalys, ont été un « élément déclencheur » pour le Groupe d’intevention de la Gendarmerie nationale (GIGN), qui vient de lancer l’opération « Train Marshalls » à la veille des départs en vacances.

Ainsi, explique le colonel Ghislain Réty, chef du bureau de la défense et de la sécurité nationale au sein de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), des gendarmes du GIGN vont se mêler aux voyageurs « en toute discrétion » (c’est à dire incognito) afin d’intervenir en cas d’attaque terroriste.

La suite ici http://www.opex360.com/2018/07/05/terrorisme-gendarmes-gign-patrouiller-incognito-trains/

Question : est ce vraiment la place et le rôle d'une unité comme le GIGN ? N'est ce pas sous-employer ses personnels ? 

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Bah monter la garde fait parti du travail du GIGN comme il le font a l'étranger par exemple .

Après c'est pas la meilleur mission c'est sûr , mais d'un point de vue mission , c'est pas hors sujet non plus .

Pareil pour les FS qui vont monter la garde pour des VIP , même niveau !

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Je ne suis pas d'accord avec toi tiens pour une fois :P Je ne dis pas que c'est hors sujet. Mais même si la protection rapprochée (domaine où excelle certainement le GIGN et plus particulièrement la FSP) peut s'en rapprocher, je ne trouve quand même pas que c'est la même chose. 

On peut pas comparer la menace pesant sur des personnalités à très hautes responsabilités et représentatives d'une Nation notamment dans les pays en crise, et celle plus aléatoire (mais réelle j'en conviens) au sein du territoire national sur un train de voyageurs. 

Plutôt que d'utiliser le GIGN, il me semble plus logique d'utiliser la police ferroviaire, voir les moyens de la nationale, quitte à les former, quitte à recruter. Il ne faudrait pas tomber dans le "tout unités spéciales". 

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Le problème c'est que les unités non spéciales ne sont pas faite pour se type de missions et pour former c'est 5 ans . 

Donc sans compter l'argent et le personnel indisponible , il faut attendre 5 ans avant d'avoir le personnel pour se type de mission ... donc je peut comprendre que l'ont envoie le GIGN qui est déjà opérationnelle tout de suite sans rien faire en plus , car ne pas oublier que le budget de la défense n'est pas extensible a l'infinis non plus !

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à l’instant, Akhilleus a dit :

Oui toujours le même problème. Le budget n'est pas infini et il faut faire des choix d'investissement. 

C'est partout pareil dans l'armée et n'importe qu'elle gestion de l'Etat , entre ce qu'il faut faire et ce que tu peut faire ... voila pourquoi il y a plein de gens pour crier et pleurer que c'est pas bien ci ou ça :lol:!

Mais bon , un pays c'est comme une famille, quand tu as plus d'argent , tu doit manger des pâtes sans fromage :angry:

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Il y a 11 heures, Akhilleus a dit :

Question : est ce vraiment la place et le rôle d'une unité comme le GIGN ? N'est ce pas sous-employer ses personnels ? 

Je dois dire que ce genre de mission, je l’ai fait, et les CRS l’ont fait dans les années 90 suite a une vague d’attentat, on se mêlaient  pas  aux voyageurs « en toute discrétion » (c’est à dire incognito) , nous étions en tenue .


Quand à dire que  le GIGN sera sous employé , je ne suis pas tout à fait d’accord.


Ce sont des personnels qui sont formés pour intervenir dans des endroits exigus  a forte densité de population ,on se rappelle la prise d’otage a Marignane du vol air France en 1994 .


A mon époque le mode d’action terroriste était différent et nous nous occupions  pus des bagages abandonnés , on nous faisait aucuns reproches a faire arrêter un TGV en pleine campagne, de faire venir un hélico avec les démineurs, même si cela coutait  très cher.


Aujourd’hui c’est différents, on est face a des individus armés et déterminés et sanguinaires.


Ce que j’espère c’est que ce ne sera pas un effet d’annonce , une arnaque.
On nous annonce le GIGN et on se retrouvera avec au mieux le PI d’un escadron (je dis cela sans dénigrer les compétences des moblos que je respecte )

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