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Protection des Français


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Il y a 8 heures, YaYannick a dit :

Toujours plus de restrictions pour les FO mais une banalisation de la violence de l'autre côté...

Mais bon le sujet est tellement sensible, que j'ai pas envie de me lancer dans un débat sans fin...

Dans un maintien de l'ordre , il y a toujours des risques , surtout que la "tradition française " de la manifestation est : que l'on obtient rien , si on ne casse pas .

Le maintien de l'ordre est très bien encadré l'usage des armes non létales ne se font qu’après sommations faites par un Officier de Police Judiciaire  (et après  moultes  agressions et jets de projectiles de toutes sortes envers les forces de l'ordre, je parle par expérience  ).

Donc , je suis pour le droit a manifester ( et même  pour le droit de gréve  les policiers et militaires , mais c'est un autre sujet ), mais du moment que les sommations sont faites , les personnes qui restent , c'est a leur risques et périls .

 

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Le ‎17‎/‎12‎/‎2019 à 03:22, La Nueve a dit :

Dans un maintien de l'ordre , il y a toujours des risques , surtout que la "tradition française " de la manifestation est : que l'on obtient rien , si on ne casse pas .

Le maintien de l'ordre est très bien encadré l'usage des armes non létales ne se font qu’après sommations faites par un Officier de Police Judiciaire  (et après  moultes  agressions et jets de projectiles de toutes sortes envers les forces de l'ordre, je parle par expérience  ).

Donc , je suis pour le droit a manifester ( et même  pour le droit de gréve  les policiers et militaires , mais c'est un autre sujet ), mais du moment que les sommations sont faites , les personnes qui restent , c'est a leur risques et périls .

 

bien encadré oui et non. j'ai quitté y'a longtemps mais de mémoire chez nous ( gendarmerie) par exemple le Bpt ( matraque téléscopique ) était bien proscrit pour le M0? je vois beaucoup de polices urbaines et bac  qui sont balancées en MO en renfort des crs et qui en sont doté . Contre un maladroit extrémiste ou un casseur cela ne me cause pas de souci pour dormir mais sur le citoyen de base bonjour les dégats...

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Il y a 4 heures, sako a dit :

bien encadré oui et non. j'ai quitté y'a longtemps mais de mémoire chez nous ( gendarmerie) par exemple le Bpt ( matraque téléscopique ) était bien proscrit pour le M0? je vois beaucoup de polices urbaines et bac  qui sont balancées en MO en renfort des crs et qui en sont doté . Contre un maladroit extrémiste ou un casseur cela ne me cause pas de souci pour dormir mais sur le citoyen de base bonjour les dégats...

Premièrement le maintien de l’ordre est un métier a part entière  , les  GM et CRS sont régulièrement formés .

Les autres forces de police , qui ont été initialement formés en MO, n’ont pas souvent tout le matériel nécessaire pour cette mission  .

Après le citoyen de base peut rapidement se transformer en casseur .

Mais , dans un pays ou quand un automobiliste se fait écrabouiller par un train parce qu’il  ne s’est pas arrêter , ou  n’a pas respecter l’arrêt absolu au feu rouge fixe a un passage a niveau , et que l’on fait payer aux contribuable les changements de structure routière .
On ne peut pas demander aux manifestants de prendre leur responsabilité .

Pour revenir aux matraque télescopique et aux LBD , j’ai été formé au MO avec le mousqueton, largement utilisé dans les années 80, et je peux te dire que bien utilisé , la plaque de crosse faisait passer le LBD et matraque télescopique pour des jouets de cour de maternelle .

image.png.27fbc279644e5ad418e8d467a64601af.png


Donc je suis pour que l’on arrête avec le syndrome Malik Oussekine et plus récemment Rémi Fraisse   ou il est préférable d’avoir des membres des forces de l’ordre blessés plus  que des manifestants

Sommations , ordre de dispersion , ceux qui restent , c’est tout pour leur gueule .

 

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je suis d'accord avec toi c'était juste pour éclaircir le point de vue juridique.  j'ai commencé ma formation avec des mas36 car il y avait peu de famas en dotation pour la compagnie d'élève gendarme. on l'utilisait aussi pour le combat infanterie avec la mat 49. accordés avec la musette modèle guerre d'Algérie on faisait sensation quand on croisait le 2ème rima en exercice...

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Il y a 4 heures, sako a dit :

je suis d'accord avec toi c'était juste pour éclaircir le point de vue juridique.  j'ai commencé ma formation avec des mas36 car il y avait peu de famas en dotation pour la compagnie d'élève gendarme. on l'utilisait aussi pour le combat infanterie avec la mat 49. accordés avec la musette modèle guerre d'Algérie on faisait sensation quand on croisait le 2ème rima en exercice...

Tout cela pour te dire que dans le temps, les manifestants qu'ils soient "agriculteurs corses" , kanaks, viticulteurs , marins pécheurs ,voulaient bouffer du flic, mais ne venaient pas pleurer quand les forces de l'ordre ripostaient .

Et que maintenant, les gentils manifestants utilisent des armes par destination, qui peuvent être létales , presque en toute impunité et que de l'autre coté , les législateurs réduisent de plus en plus les moyens de rétablir l'ordre .

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(Décidemment, on n'aime pas trop les Corses dans ce forum. Basta !)

Y a du boulot en perspective pour nos services de renseignement…………..

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/12/18/une-trentaine-de-militaires-francais-devenus-djihadistes-en-20733.html

Une trentaine de militaires français devenus djihadistes depuis 2012, confirme le CAT

Lu sur le fil de l'AFP une dépêche consacrée au dernier rapport du Centre d’analyse du terrorisme (le CAT, qui est présidé par Jean-Charles Brisard) sur "Les militaires et le djihad". 

Une trentaine de militaires français ont rejoint depuis 2012 les rangs d'organisations jihadistes en Syrie et en Irak, apportant leur expérience et leur connaissance de la guerre, selon un rapport du Centre d'analyse du terrorisme (CAT) obtenu par l'AFP.
Le rapport, qui doit être publié en fin de semaine et dont l'AFP a obtenu une copie après que le Figaro en a révélé la teneur mercredi, documente les parcours de ces soldats, passés parfois par des unités réputées - Légion étrangère, fusiliers marins, parachutistes - et qui ont décidé de rejoindre les rangs du jihad au terme de parcours individuels très différents les uns des autres.
Le rapport, qui détaille les parcours de 23 individus en s'attachant à décrire leur parcours et leurs motivations, estime que si l'armée constitue une "cible de recrutement stratégique" évidente, "la radicalisation islamiste demeure marginale au sein des armées". Certains avaient préparé leurs projets dès avant de prendre l'uniforme. D'autres l'ont envisagé après leur départ de l'armée, voire pendant. Quelques un ont déserté, refusant de se battre contre des musulmans. Ils étaient convertis ou musulmans de souche.
L'expérience de ces hommes, dont certains sont morts, n'a en tout cas pas laissé insensibles les organisations qu'ils ont rejointes. "Leur connaissance du milieu, leur appétence pour les armes et leur savoir-faire militaire ont facilité leur ascension au sein des différents groupes terroristes", selon le rapport. "Certains anciens militaires ont pu également, grâce à leur formation militaire dans l'armée française, leur connaissance des emplacements et leur expérience sur zone au sein d'organisations jihadistes, planifier des attentats en France", ont estimé les auteurs du texte.
Il relève que les autorités surveillent de près les militaires radicalisés ou susceptibles de radicalisation islamiste, et que la législation française s'est renforcée ces dernières années, en particulier pour permettre les enquêtes administratives sur des personnes déjà en poste.

On relira sur ce sujet le rapport de juin dernier des députés Éric Poulliat (LREM) et Éric Diard (LR), un rapport intitulé "Les services publics face à la radicalisation". "Au sein de l’armée de Terre, la radicalisation, qu’elle soit islamique ou politique, apparaît marginale. La proportion de suspicion de radicalisation est évaluée à 0,05 %", indiquent-ils. Et de poursuivre: "En ce qui concerne les anciens militaires, le nombre de ceux ayant rejoint les filières du djihad est de l’ordre d’une trentaine. Au vu de leur profil et de celui des militaires ayant été écartés de l’institution pour radicalisation, rien ne permet de conclure qu’ils avaient rejoint l’armée dans le but délibéré d’acquérir un savoir-faire en vue de conduire des actions terroristes. La très grande majorité des anciens militaires candidats aux filières djihadistes n’avait fait qu’un bref passage sous les armes et est partie pour le Levant plusieurs années plus tard."

Ya Rab Yeshua.

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J avait déjà lu cette histoire , pour 90% des cas , ils avaient était virer lors de leurs classes ... donc problème en effet mais surjouer .

Les rapaces vont vite attraper le morceau de viande qui traîne ! haha

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2020/01/24/terrorisme-interpelles-a-brest-7-suspects-appartenant-a-la-mouvance-jihadiste-vont-etre-mis-en-examen/

Terrorisme : interpellés à Brest, 7 suspects appartenant à la mouvance jihadiste vont être mis en examen

dgsi-20141217.jpg

Le 20 janvier, 7 individus appartenant à la mouvance jihadiste ont été interpellés à Brest, Guissény et à Loc-Eguiner [Finistère] par la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] dans le cadre d’une information judiciaire pour association de malfaiteurs terrorisme criminelle.

Après avoir été placés en garde à vue dans des commissariats de la région, ces sept hommes, âgés de 16 à 38 ans, ont été transférés dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret [Hauts-de-Seine]. Et ils doivent désormais être présentés à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen.

Selon des sources proches de l’enquête citées par l’AFP, un certain Mohammad D. serait le « personnage central » de cette affaire. Né en Syrie il y a une trentaine d’années, cet individu est arrivé en France au début de l’année 2015, en possession d’un « passeport palestinien ». Puis il a obtenu le statut de réfugié quelques mois plus tard. Or, il est soupçonné d’avoir appartenu à l’État islamique [EI ou Daesh].

Cela rappelle l’affaire Ahmed H. du nom d’un ressortissant irakien ayant aussi obtenu le statut de réfugié en France. Installé à Lisieux, il avait été interpellé en mars 2018, alors qu’il était soupçonné d’avoir été un cadre de l’EI et participé au massacre de Tikrit, en juin 2014.

Selon les éléments disponibles, Mohammad D. aurait fini par « agréger » plusieurs individus radicalisés de la région brestoise et faisant, à ce titre, l'objet d’un suivi de la part des services spécialisés. Tel a été le cas d’un commerçant, dont la boucherie halal, à Brest, a servi de lieu de rendez-vous.

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, cet individu avait été arrêté et condamné à trois ans de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme ». Selon le Télégramme, les policiers avaient trouvé chez lui, à l’époque, 15.000 euros et des images de propagande jihadistes. En outre, il avait été soupçonné d’avoir eu le projet de partir en Syrie, avec son épouse [également radicalisée] et ses deux enfants.

D’après l’AFP, les perquisitions menées après l’interpellation de ces 7 individus n’ont pas permis de mettre main sur des armes ou des explosifs. En revanche, les policiers ont découvert des tutoriels sur la fabrication d’explosifs et de poison, ainsi que du matériel de propagande et des allégeances au nouveau chef de Daesh [qui serait Amir al-Salbi, ndlr].

On ignore encore quelles étaient les intentions de cette cellule. Le fait qu’elle ait été implantée à Brest peut laisser penser que les suspects envisageaient sans doute de s’en prendre aux marins des écoles de la Marine ou de la base navale. Mais d’après les enquêteurs, les « grands rassemblements » auraient fait partie de leurs « cibles potentielles ».

Par ailleurs, à Épinal, un autre individu, « fiché S » pour radicalisation et « connu pour se déplacer en fauteuil roulant » [d’après Vosges Matin] a également été interpellé par la police. Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont trouvé de la poudre noire, du matériel électrique, une cocotte minute et une grosse quantité de boulon. Soit le nécessaire pour confectionner une bombe artisanale.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/01/30/lindividu-qui-avait-fonce-sur-des-militaires-a-valence-a-ete-condamne-a-17-ans-de-prison/

L’individu qui avait foncé sur des militaires à Valence a été condamné à 17 ans de prison

valence-20160102.jpg

Le 1er janvier 2016, quatre militaires du 93e Régiment d’Artillerie de Montagne [RAM], qui surveillaient la mosquée de Valence dans le cadre de la mission intérieure [MISSINT] Sentinelle, ouvrirent le feu après sommations pour immobiliser Raouf El Ayeb, le conducteur d’un véhicule qui venait de foncer sur eux à deux reprises.

Deux des militaires furent blessés [avec 5 et 8 jours d’interruption temporaire de travail]. Touché aux bras et aux jambes, l’agresseur, un ressortissant tunisien alors âgé de 29 ans au moment des faits, avait été hospitalisé dans la foulée. Selon les déclarations du procureur de la République, il avait dit aux enquêteurs, de manière « confuse », qu’il avait voulu « tuer » des soldats ou « être tués » par eux car ceux-ci « tuaient des gens ». Pour le magistrat, c’était une « façon pour lui de se présenter comme un martyr ».

En outre, ce « musulman pratiquant mais pas radical », selon le procureur, n’était alors connu ni de la police, ni de la justice ni des services de renseignement. Et à l’époque, il n’avait pas de « passé psychiatrique connu ». Et, même si de la propagande jihadiste avait été découverte sur le disque dur de son ordinateur, la qualification « terroriste » avait été écartée pour cette affaire, survenue à peine deux mois après les attentats de Paris.

Par la suite, Raouf El Ayeb expliqua avoir voulu « taper » des militaires parce qu’il « avait les nerfs », puis se suicider en s’en prenant à des soldats armés avant d’évoquer des « troubles mentaux. »

Puis, lors de sa mise en examen, rappelle l’AFP, il avait dit au médecin venu l’examiner : « Je ne suis ni Tunisien, ni Français, mon seul pays c’est l’État islamique et la loi c’est celle d’Allah, c’est la charia. »

Quatre ans plus tard, cet individu a donc été jugé par la Cour d’assise de la Drôme pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. La peine maximale pour ce type de faits est de trente ans de prison. C’est d’ailleurs celle qui a été récemment prononcée à l’encontre de Moussa Coulibaly, reconnu coupable d’avoir attaqué au couteau trois militaires à Nice, en février 2015.

La santé mentale de l’accusé a occupé une partie des débats… étant donné que les expertises psychiatriques sur son état au moment des faits ne sont pas toutes arrivées aux mêmes résultats. Certains ont conclu à l’altération, voire à l’abolition du discernement de Raoul El Ayeb. Une autre a estimé au contraire qu’il était entièrement responsable pénalement.

Quoi qu’il en soit, avant la plaidoirie de la défense, l’avocat général, Michel Coste, a retenu l’altération du discernement de l’accusé, ce qui l’a conduit à requérir une peine de 12 ans de prison à l’encontre de ce dernier. « Il était déterminé par le contexte dans lequel nous nous trouvions », a-t-il dit. C’est à dire par la situation post-attentats du 13 novembre 2015.

Cela étant, rapporte France Bleu Auvergne Rhônes-Alpes, l’avocat des militaires visés, Me Thibault de Montbrial, a souligné que le geste commis par l’accusé était un « cas d’école d’acte d’inspiration islamiste. » En effet, l’État islamique [EI] avait préconisé à ses sympathisants de mener des attaques à la voiture-bêlier là où ils se trouvaient.

Quant à la défense de l’accusé, elle a mis l’accent sur son état mental, tout en minimisant la portée de ses actes. « Sur le plan physique, c’est huit jours d’ITT pour l’un, cinq jours pour l’autre, zéro pour les autres, et avec ça on vous fait une tentative de meurtres », a lancé Me Philippe Tatiguian. Et d’ajouter : « on veut faire le procès d’un terroriste mais c’est un malade mental, un schizophrène! » et « dans une société civilisée, on ne juge pas les malades mentaux. » Puis il a également fait valoir que si son client n’était « pas musulman, on n’en serait pas là. »

Quoi qu’il en soit, les jurés n’ont suivi pas suivi les réquisitions de l’avocat général et encore moins les arguments de la défense. Le 29 janvier, ils n’ont pas retenu l’altération du discernement et donc reconnu l’accusé coupable de tentative d’homicide. En conséquence, ils l’ont condamné à une peine de 17 ans de réclusion criminelle et demandé un suivi socio-judiciaire de 5 ans.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2020/02/06/un-ancien-militaire-condamne-a-8-ans-de-prison-pour-avoir-prepare-un-attentat-contre-la-base-aerienne-devreux/

Un ancien militaire condamné à 8 ans de prison pour avoir préparé un attentat contre la base aérienne d’Évreux

ba105-20150206.jpg

Dans la nuit du 4 au 5 mai 2017, peu après minuit, un véhicule suspect fut repéré à proximité de la base aérienne 105 d’Évreux. Or, il s’avéra qu’il appartenait à un certain Alain Feuillerat, un individu faisant l’objet d’une fiche S pour s’être radicalisé au contact de la mouvance jihadiste. Ce dernier fut ensuite interpellé par les gendarmes quelques heures plus tard, alors qu’il portait une tenue de combat avec la marque de l’État islamique [EI ou Daesh].

La fouille de son véhicule permit de découvrir des armes de poing ainsi qu’une vidéo d’allégeance à l’EI. Au moment de son arrestation, il avait commencé à découper le premier grillage d’enceinte de l’emprise militaire, avant d’abandonner, a priori, son projet. En outre, il venait d’abandonner dans les champs un fusil à pompe, deux revolvers et trois couteaux de combat. Son intention était claire : il comptait s’en prendre aux militaires de la base d’Évreux, laquelle abrite notamment plusieurs unités spécialisées, comme le Groupe aérien mixte 56 « Vaucluse », qui soutient les opérations de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE].

Or, il apparut que le suspect était lui-même un ancien brigadier-chef de l’armée de Terre, qu’il avait quittée au bout de dix ans de service, après avoir participé à plusieurs opérations extérieures.

En outre, avant d’être interpellé, Alain Feuillerat avait envoyé une lettre à l’AFP et au quotidien belge L’Avenir pour revendiquer l’attentat qu’il s’apprêtait à commettre.

« Je m’appel [sic] Alain Feuillerat, soldat musulman défendant ma patrie : l’État Islamique. c’est moi qui est [sic] préparé avec l’aide d’Allah l’attaque contre la base militaire aérienne 105 (BA 105) d’Evreux Fauville », avait-il écrit.

D’après un rapport du Centre d’analyse sur le terrorisme [CAT], intitulé « Les militaires et le jihad », Alain Feuillerat, désormais âgé de 37 ans, avait voulu rejoindre la Syrie sans avoir initialement eu l’intention de commettre un attentat sur le sol français. Cependant « faute d’avoir pu se rendre en zone irako-syrienne, il envisagea alors un attentat contre une structure militaire, la BA 105 à Evreux, avant d’être interpellé », avance le document [.pdf].

Un peu moins de trois ans après les faits, l’ancien militaire a été jugé devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour « entreprise individuelle terroriste », « tentative d’introduction frauduleuse dans une enceinte militaire » et « port prohibé d’armes de catégorie C ».

La personnalité de l’accusé, décrit comme « fragile », « paranoïaque » mais surtout « dangereux », car « incapable de la moindre remise en cause », aura été au coeur des débats, notamment à cause de son rapport « mystique » et « radical » à la religion musulmane, à laquelle il s’était converti en 2014, après avoir reçu le baptême catholique, suite au décès brutal de sa compagne. Cependant, aucune expertise psychiatrique n’avait conclu à une « altération de son discernement » au moment de son arrestation.

Lors de l’audience, Alain Feuillerat a fait part de « colère » face aux « souffrances » des musulmans et évoqué une « vengeance » après des « persécutions inutiles » ayant « bousillé [sa] vie », en faisant allusion aux perquisitions administratives dont il fit l’objet en 2015 et en 2017 en raison de sa radicalisation et de son prosélytisme.

Interrogé sur la raison qui l’aurait conduit à abandonner son projet [déjà bien avancé] de s’en prendre aux militaires de la BA 105, l’ex-brigadier-chef a répondu que « ça ne valait pas le coup » parce que « ça n’allait pas le réconforter ». Le procureur n’a pas été convaincu… Et d’expliquer que l’accusé avait renoncé « parce qu’il n’a pas le courage » ou parce que l’alerte avait été donnée. » Quoi qu’il en soit, a-t-il continué, là « n’est pas le problème : c’est la préparation de l’attentat qui lui est reprochée. »

Aussi, le Parquet national antiterroriste a demandé la peine maximale, soit dix ans d’emprisonnement assortis d’une période de sûreté des deux tiers, à l’encontre de l’ancien militaire, soulignant qu’il avait planifié un « projet criminel meurtrier ». Quant à la défense, elle s’est attachée à souligné les « fragilités » d’Alain Feuillerat et le fait qu’il avait finalement renoncé à son projet.

Finalement, le 5 février, Alain Feuillerat, reconnu coupable « d’entreprise terroriste individuelle », a été condamné à une peine de 8 ans de prison, assortie d’une période de sûreté des deux tiers et d’un suivi socio-judiciaire, avec une injonction de soins, de cinq ans à l’issue de sa libération. Le tribunal a en effet considéré que l’accusé avait « mener une action devant conduire à [sa] propre mort », avec « l’élaboration matérielle d’un projet violent à l’égard de militaires français », « mûrement réfléchie. »

Photo : BA 105 d’Évreux

 

 

 

 

http://www.opex360.com/2020/02/05/piste-terroriste-finalement-ecartee-pour-lagression-dun-gendarme-par-un-jeune-soldat-a-dieuze/

Piste terroriste finalement écartée pour l’agression d’un gendarme par un jeune soldat à Dieuze

gendarmerie-20170919.jpg

.................................Pour rappel, un gendarme avait dû faire usage de son arme pour neutraliser un individu [Mathias R.] qui s’était présenté dans les locaux de la gendarmerie avec une arme blanche. Blessé à l’abdomen, ce dernier fut hospitalisé. Plus tard, on apprit qu’il s’agissait d’un jeune soldat, récemment incorporé au Centre de formation initiale des militaires du rang [CFIM] de Dieuze.

Peu avant ce passage à l’acte, le centre opérationnel de la Gendarmerie avait reçu un appel téléphonique émanant d’un individu qui, après s’être présenté comme militaire et membre de l’État islamique [EI ou Daesh], menaça de commettre un « carnage » à Dieuze.

Pour le moment, « nous sommes dans une enquête de droit commun qualifiée de tentative d’homicide sur agent de la force publique », avait alors expliqué le procureur de la République. Cependant, avait-il ajouté, la piste terroriste ne pouvait pas être totalement écartée au regard de ces éléments, d’autant plus que Daesh venait de revendiquer une attaque à l’arme blanche commise le veille à Londres.

Finalement, le Parquet national anti-terrorisme ne s’est pas saisi de l’enquête. « Cette affaire reste sous le régime du droit commun, c’est une tentative d’homicide volontaire sur une personne dépositaire de l’autorité publique », a précisé Christian Mercuri, 24 heures après les faits, auprès de l’AFP.

En effet, la piste privilégiée est celle d’une tentative de « suicide par police interposée » [un individu s’attaque à des policiers ou à des gendarmes en espérant une riposte, ndlr]. Des militaires de la mission intérieure [MISSINT] Sentinelle ont d’ailleurs été confrontés à ce type d’affaire.

Selon le procureur de la République, les investigations menées dans la chambre du jeune soldat, l’examen de son téléphone portable ainsi que l’audition de ses proches et de ses camarades au CFIM de Dieuze « n’ont révélé aucun élément de radicalisation ». En outre, a-t-il ajouté, il se disait « athée sur le plan religieux ». Enfin, jusqu’à son passage à l’acte, il n’avait aucun antécédent judiciaire et policier. »

Entendu par les enquêteurs sur son lit d’hôpital, ce soldat originaire du Puy-de-Dôme a « reconnu les faits en les minimisant », a indiqué le procureur. « Son intention était de mourir sous le feu de la gendarmerie, il souhaitait en finir avec la vie », a-t-il continué. Et d’ajouter : « Il explique qu’il ne supportait pas la vie militaire. »

Ce soldat avait été incorporé au CFIM de Dieuze le 2 décembre dernier. Et il devait ensuite, selon le Figaro, rejoindre le 40e Régiment de Transmissions de Thionville. Aussi, et comme l’a souligné la ministre des Armées, Florence Parly, dans un « tweet » pour condamner « l’agression » d’un gendarme, il était encore en « période probatoire ». En effet, durant les six premiers mois d’engagement, une recrue déçue par la vie militaire [ou pour toute autre raison] peut dénoncer son contrat.

Ya Rab Yeshua.

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Sécurité intérieure : 63 mosquées sous surveillance et deux fermées en 2019 selon Castaner

Christophe Castaner a avancé le chiffre de 63 mosquées sous surveillance et deux fermées en 2019 lors d'une audition devant la Commission des Lois de l'Assemblée nationale. Une trentaine d'autres devraient par ailleurs fermer leurs portes.

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a expliqué le 12 février que deux mosquées avaient été fermées en 2019 dans le cadre de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (SILT) et que 63 étaient actuellement sous surveillance.

https://francais.rt.com/france/71247-securite-interieure-63-mosquees-sous-surveillance-deux-fermees-en-2019-selon-castaner

Le ministre s'exprimait devant la Commission des Lois de l'Assemblée nationale où il faisait un bilan 2019 de l'application de la loi Silt d'octobre 2017 qui a mis fin à l'état d'urgence. Christophe Castaner a fait état de «31 attentats déjoués depuis le 1er janvier 2017». «Deux lieux de culte [des mosquées] ont été fermés, contre cinq en 2018, dans le cadre de la loi Silt», a-t-il dit.

Il a relevé que «63 lieux de culte étaient actuellement suivis par le renseignement». «30 lieux de culte font l'objet de mesures de fermeture et 7 procédures sont en cours», a ajouté Christophe Castaner en précisant que dans ces cas-là d'autres mesures que celles prévues dans la loi Silt étaient mises en œuvre, comme les dispositions relatives à la sécurité et l'hygiène. L'instauration temporaire de «périmètres de sécurité» prévue dans la loi a été particulièrement utilisée et saluée par les députés présents.

134 personne sous contrôle administratif 

Les mesures individuelles de contrôle administratif (Micas), qui se substituent aux assignations à résidence, ont été au nombre de 134 en 2019, en hausse de 84% par rapport à l'année précédente. Elles se sont concentrées en Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Paris et Val-de-Marne), a précisé le ministre. 57% de ces mesures ont concerné des personnes sortant de prison, condamnées pour terrorisme, ou s'étant radicalisées en détention. 

"C'est un outil précieux dans la lutte contre le terrorisme"

Autre mesure prévue dans la loi Silt : les visites domiciliaires. 107 requêtes ont été faites par les préfets aux autorités judiciaires, 78% ont été approuvées et 7 personnes ont fait l'objet de poursuites pénales à la suite de ces visites. «C'est un outil précieux dans la lutte contre le terrorisme», a souligné Christophe Castaner.

Quatre mesures de la loi Silt (fermeture des lieux de culte, Micas, visite domiciliaire et périmètre de sécurité) sont en expérimentation jusqu'à fin 2020. Gouvernement et législateurs, après évaluation, doivent décider de les prolonger ou de les modifier.

Ya Rab Yeshua.

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  • 4 semaines plus tard...

http://www.opex360.com/2020/03/07/le-renforcement-de-barkhane-va-poser-la-question-de-lavenir-de-la-mission-interieure-sentinelle/

Le renforcement de Barkhane va poser la question de l’avenir de la mission intérieure Sentinelle

sentinelle-20200307.jpg

Dans la foulée du sommet de Pau relatif aux opérations menées au Sahel contre les groupes armés terroristes [GAT], il a été annoncé l’envoi de 600 militaires français supplémentaires auprès de la force Barkhane, ce qui portera les effectifs de cette dernière à 5.100 hommes.

Entre les relèves [tous les quatre mois, ndlr], la préparation opérationnelle des unités appelées à rejoindre le Sahel et les permissions accordées après une opération extérieure, ce renforcement de la force Barkhane ne sera pas sans conséquences sur la gestion des ressources humaines de l’armée de Terre. D’autant plus que, dans le même temps, cette dernière fournit aussi le gros des troupes à la mission intérieure [MISSINT] Sentinelle.

Lancée au lendemain des attentats de Paris, en janvier 2015 avec 10.000 soldats sur le terrain, Sentinelle avait motivé la révision à la hausse des effectifs de la Force opérationnelle terrestre [FOT], avec la nécessité de trouver 11.000 recrues supplémentaires. Une nécessité étant donné que, à l’époque, cet engagement sur le territoire national avait contraint l’armée de Terre à annuler 70 % des rotations dans les centres d’entraînement spécifiques.

Depuis, le dispositif Sentinelle a évolué de façon à ce qu’il soit davantage « mobile et réactif ». Pour autant, le nombre de militaires concernés par cette mission intérieure n’a pas changé dans la mesure où ils se répartissent selon trois niveaux [un échelon permanent, un échelon de renforcement planifié et une réserve stratégique de 3.000 soldats appelés à intervenir si besoin].

En outre, comme il n’est pas question, pour le moment du moins, de réduire les effectifs engagés dans d’autres opérations [FINUL au Liban, Chammal en Irak], les marges de manoeuvre de l’armée de Terre risquent donc d’être un peu plus rognées avec le renforcement de Barkhane.

D’ailleurs, le sénateur Cédric Perrin a soulevé ce point quand la commission des Affaires étrangères et des Forces armées a reçu le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] pour évoquer la situation au Sahel.

« Comment concilier notre capacité à projeter des soldats en nombre de plus en plus important, avec d’une part, l’opération Sentinelle qui mobilise entre 3.000 et 10.000 hommes et, d’autre part, les difficultés croissantes de nos soldats à s’entraîner et à s’aguerrir? », a demandé le parlementaire au CEMA.

Visiblement, pour le général Lecointre, cette question va effectivement se poser… mais pas tout de suite.

« La question de Sentinelle sera posée, car nous avons besoin d’avoir plus de souplesse sur cette opération, mais je ne souhaite pas l’ouvrir dès aujourd’hui », a-t-il en effet répondu au sénateur.

En réalité, tout dépend du niveau de la menace terroriste sur le territoire national… En novembre 2018, le général Jean-Pierre Bosser, alors chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] avait estimé que le moment était « venu de ne pas inscrire Sentinelle dans une sorte de plan ‘Vigipirate’ permanent ». Aussi, avait-il dit, l’enjeu allait donc être de diminuer les effectifs engagés dans cette mission tout en cherchant à accroître leur « visibilité », via notamment des exercices « en terrain libre ».

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

https://forcesoperations.com/une-nouvelle-flotte-de-drones-pour-la-securite-interieure/

Une nouvelle flotte de drones pour la sécurité intérieure

Un micro-drone DJI utilisé par la Police nationale (Crédit : Police nationale/Twitter)

Un micro-drone DJI utilisé par la Police nationale (Crédit : Police nationale/Twitter)

Le ministère de l’Intérieur projette l’acquisition de plusieurs centaines de drones et de « passerelles de réception des trames wifi des drones collaboratifs », révèle un appel à la concurrence publié dimanche dernier. Trois modèles sont envisagés pour couvrir « les besoins de la sécurité intérieure », du nano- au mini-drone.

Des drones financés par l’Europe

Surveillance d’évènements, constats d’infractions, renseignement et, depuis peu, contrôle du respect du confinement : les drones démultiplient les capacités d’observation de la Police et de la Gendarmerie depuis plusieurs années. Pour grande majorité, leur appropriation relevait néanmoins d’initiatives localisées plutôt que d’une stratégie d’acquisition coordonnée à l’échelon ministériel. Au vu des cibles avancées et de certains éléments de langage, le ministère de l’Intérieur semble cette fois privilégier la constitution de flottes homogènes susceptibles d’être essaimées sur tout le territoire en fonction du besoin. Et avec, à la clé, une rationalisation des volumes d’achat aux conséquences financières potentiellement appréciables, alors que la seule Gendarmerie nationale a vu ses dépenses d’équipement baisser de 13% entre 2019 et 2020.

D’après les documents disponibles, les quantités estimatives exprimées par le Service de l’achat, de l’innovation et de la logistique du ministère de l’Intérieur (SAILMI) sont de 565 « micro-drones du quotidien », 66 « drones de capacité nationale », 20 « nano-drones spécialisés » et 300 passerelles wifi pour toute la durée de l’accord-cadre. L’ensemble est budgétisé à hauteur de 3,8 M€ et comprend des postes de MCO et de formation. La date limite de remise des offres est fixée au 19 juin prochain.

Ce programme repose sur des financements issus du Fonds de sécurité intérieure (FSI) de l’Union européenne. Doté d’un budget de 3,7Md€ pour la période 2014-2020, le FSI vise à renforcer le contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen et à assurer un niveau de sécurité élevé au sein de l’Union européenne. Il soutient par exemple la construction d’infrastructures, l’achat d’équipements opérationnels et de systèmes informatiques et de communication susceptibles d’aider les États européens à atteindre ce double objectif.

Trois types de drones pour trois cas d’usage

Trois catégories de drones sont à l’étude, chacune destinée à un usage relativement précis.

- comme son nom l’indique, le « micro-drone du quotidien » sera attribué aux unités « les plus variées de la sécurité intérieure, pour un usage simple et fréquent de renvoi d’image, essentiellement de jour ». Il s’agira d’une plateforme multi-rotors d’un poids inférieur à 1 kg, dotée d’une autonomie de 25 minutes et d’un rayon opérationnel de 3 km. La charge utile comprendra une voie jour UHD-4K et une voie thermique, toutes deux offrant un retour vidéo en temps réel potentiellement déporté sur une tablette ou un casque de réalité virtuelle.

- les drones « de capacité nationale » sont quant à eux requis « pour des missions de haute intensité, lors d’événements majeurs régionaux ou nationaux, avec des capacités d’observation et de retransmission sécurisées à longue distance de jour comme de nuit ». Ce seront des drones multi-rotors de moins de 8 kg présentant une autonomie de 20 minutes et une portée de 5 km. Ils seront équipés de capteurs d’obstacles et de trois emplacements pour l’intégration de capteurs amovibles éventuellement fournis par l’utilisateur. Les voies jour et nuit s’accompagnent dans ce cas d’un télémètre laser et seront sécurisées par une clé de chiffrement AES 256 bits.

- mono-rotor et d’un poids inférieur à 50 g, les nano-drones seront réservés à des unités spécialisées de type RAID, GIGN, etc. pour lesquelles la discrétion est un facteur primordial de réussite. Ils seront déployés lors de « missions de reconnaissance et d’observation discrètes et sécurisées, essentiellement de jour ». Ces nano-drones doivent également disposer d’une voie jour et, en option, d’un capteur thermique. Ils présenteront une portée efficace de 2 km et une autonomie de 25 minutes. Bien que succincte, une telle description ouvre une voie royale au nano-drone Black Hornet 3 de l’Américain FLIR, sélectionné en novembre 2018 par la Direction générale de l’armement (DGA). Près de 400 systèmes avaient été commandés pour un montant de 77M€. Les premiers exemplaires ont été perçus en mai 2019 par le 61e régiment d’artillerie de Chaumont (61e RA).

Quant aux « passerelles de réception des trames wifi des drones collaboratifs », celles-ci auront pour fonction principale « d’écouter le réseau wifi, de détecter les trames d’un format attendu, d’en extraire le payload, de le décoder avant de le transmettre soit via LAN soit via réseau opérateur (3G, 4G) ». Ce boîtier s’apparenterait à un outil de réception et de transmission vers un opérateur du signal émis par plusieurs drones opérant en collaboration. Ces passerelles ont vocation à être installées durablement sur des emprises fixes. Si les applications ne sont pas détaillées par le cahier des charges, une telle installation pourrait notamment servir de relais à plusieurs vecteurs autonomes consacrés à la surveillance de sites sensibles.

L’armée de Terre en pointe

Ce projet n’est pas sans rappeler une initiative comparable, quoique que d’une autre ampleur, lancée en février dernier par l’armée de Terre. En pointe sur la question, celle-ci envisage d’acquérir 2000 drones tactiques supplémentaires en complément des micro-flottes de NX70 et de Mavic Pro acquises jusqu’à présent auprès de la PME aixoise Novadem et du Chinois DJI.

Un accord-cadre d’une durée de cinq ans devrait en théorie être signé cette année. Cela afin de  concrétiser la commande d’une première tranche d’environ 200 systèmes en 2020, pour une livraison dans les six mois suivants. La crise sanitaire est entre-temps venue bousculer les plans établis, forçant la DGA à repousser d’une quinzaine de jours la date limite de remise des offres, finalement fixée au 10 avril.

Ya Rab Yeshua.

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Un djihadiste relâché dans la nature https://www.20minutes.fr/societe/2494419-20190411-incarcere-conde-sarthe-djihadiste-breton-gilles-guen-remis-liberte

Condamné en 2015 à huit ans de prison pour avoir combattu dans les rangs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, le djihadiste breton Gilles Le Guen est sorti de prison en février et placé sous contrôle judiciaire.

Incarcéré à la prison de Condé-sur-Sarthe, « il n’a jamais eu de problèmes avec le personnel », a déclaré à l’AFP un surveillant pénitentiaire, sous couvert de l’anonymat. « Il travaillait aux ateliers. On n’entendait jamais parler de lui. Dès qu’il y avait des embrouilles, il se mettait en retrait », a ajouté la même source.

Qualifié de « paumé qui devient terroriste » par Le Drian

Selon TF1/LCI, Gilles Le Guen est aujourd’hui domicilié dans la Manche, où il doit « pointer » une fois par jour au commissariat. Converti à l’islam en 1982, Gilles Le Guen, attiré par le nomadisme, avait quitté la France pour le Maroc en 2005, avant d’aller en Mauritanie, puis au Mali à partir de 2011. Il y avait élevé des chèvres quelques mois dans un village avant de gagner Tombouctou.

Issu d’une famille catholique, passé par l’hindouisme à 18 ans avant de se convertir à l’islam, Gilles Le Guen avait été qualifié de «paumé qui devient terroriste» par Jean-Yves Le Drian au moment de son arrestation par les forces spécialistes françaises en avril 2013 au Mali.

Ya Rab Yeshua.

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Je tiens a ajouter quelque chose concernant la libération de certains détenus pour désengorger les prisons pour des raisons sanitaires suite au COVID 19.

On voit beaucoup de personnes s'indigner sur les réseaux sociaux, même si d'habitude je ne fais guère gaffe car c'est un rassemblement d'ignards qui gueule pour rien simplement parce qu'ils ne sont pas foutu de se renseigner un minimum, ou de regarder plus loin que le bout de leur nez. (Je n'y fais pas gaffe mais finalement ca m'énerve de voir autant de personnes que je qualifierais sans détour de "connes").

Bref.

Les détenus relâchés sont des détenus qui sont en fin de peine, et pour qui il ne reste que très peu de jour à tirer. Donc que se soit aujourd'hui ou dans 15 jours cela ne change pas grand chose. 
 

Même, si j'ai très peu d'etat d'âmes  pour les détenues, il reste néanmoins que ces individus ont été jugés et ont purgé leurs peine (la durée et la façon sont un autre débat). Un point c'est tout.

Donc rassurons, l'idiot moyen qui pense qu'ils sont gracié de leurs peines et que des tueurs terroristes pedophiles voleurs d'or vont venir les importuner pendant leurs second footing de la journée, alors qu'il n'a jamais fait de sport de sa vie, ou durant le enième tour au supermarché pour acheter son pot de nutella. Cela n'arrivera pas.

 

Voila :)

(J'ai un peu trop de temps libre...)

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"What is dead, May never die"

SEM 77 / 499-7

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Cette précision me paraît nécessaire notamment en ces temps de délation je dirais "récurrente" chez certains Français.

Mais c'est le but de l'insertion de l'article de 20 minutes de révéler que, parmi ces détenus en fin de peine libérés, il peut y avoir d'anciens djihadistes. Sont ils "potentiellement" dangereux ? Représentent-ils une "menace" ?

Je n'ai aucun élément permettant de l'affirmer ni de le l'infirmer.

Je me fie à mon instinct.

BTX

Ya Rab Yeshua.

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Oui c'est sûre, il y a des failles... Mais tous les systèmes en ont. Les temps de crises comme nous vivons permettent malgré tout des améliorations comme les attentats de 2015 ou d'autre événements.

Parfois il y a des loupés mais ça ne reste heureusement pas une généralité.

D'autant je ne vous apprends rien mais les cas spéciaux sont suivies par des spécialistes. Et les signaux faibles sont extrêmement difficiles à détecter... 

M'enfin :)

Et c'est vrai, vous serez surpris du nombre d'appels qu'on a pour "des comptes rendu d'étonnement".

"What is dead, May never die"

SEM 77 / 499-7

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Je suis la pour les surveillez ! Donc vous avez raison d'avoir peur ? ! :default_rofl:

Perso , un retour a la peine de mort pour acte de terrorisme , je ne suis pas contre ... :default_sweat:

Un homme armé d'un couteau abattu après avoir attaqué un groupe de policiers en patrouille à La Courneuve. (Seine-Saint-Denis)

Tiens quand on parle du loup ... ? ! haha 

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Effectivement, libérer des fins de peines pour 15  jours ou même un mois ce n'est pas la fin du monde et dans une logique comptable de circonstance qui ne change pas les choses. Les discours de comptoirs sont rarement argumentées et sensés ?.  Le problème vient plutôt de la récidive  et ce  quelque soit l' infraction, pas besoin d'avoir des années de métier pour se retrouver vite devant l'évidence de notre incapacité à la gérer. Combien de primo délinquants en rapport aux récidivistes? La prison est loin d'être la solution idéale et souvent le terreau du crime, mais c'est pour l'instant la seule à disposition pour écarter les plus dangereux. Le problème ne vient pas du voleur à l'étalage mais quid  des condamnés pour les infractions liées au  terrorisme. Que se passera t- il avec ces personnes dont la capacité à être des prisonniers exemplaires est aussi efficiente que leur conviction à poursuivre leur lutte  . Quand on connaît la capacité de nuisance en la matière je n'espère à personne d'être touché dans sa chair par un de ceux-ci, libéré une fois la dette à la société payée, comme on dit. Et pour ce qui est des contrôles, permettez moi d'esquisser un sourire, mais plutôt nerveux quand on me parle de CJ, de FIJAIS ou de FIJAIT.  Bon ma contribution s'arrêtera là. 

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En premier , pour ce qui concerne les djihadistes, les actes de Daesh sont quand même proches de la définition juridique du crime contre l'humanité .

Si on avait pénalement traité nos "ptit gars"revenus des zones de guerre pour ce motif , ils ne seraient pas prêt de sortir .

En ce qui concerne la libération de détenus , comme le dis YaYannick , ce sont des fins de peines , et je pense surtout aux personnels pénitentiaires , que cette libération soulagera peut être ?

Et pour la délation , Il est nul besoin d’être en période de crise , ou d'occupation , pour qu'elle sévisse , les services de Police aux Frontières et le service des étrangers  a la préfecture le savent  ( Allo, je vous téléphone pour vous signaler que mon voisin est en situation irrégulière , ou , ma belle mère n'a plus de titre de séjour , ou , le pire, le patron qui balance  l'ouvrier a la fin des travaux , avant de le payer ....)

 

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  • 2 semaines plus tard...

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